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TRIBUNE LIBRE : LIBRE PROPOS ET CONSTAT !

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30/10/2012

L’anti-Modernité : une révolte contre-productive ? par Daniel COLOGNE

 

Je ne regrette pas les années passées dans la compagnie livresque de René Guénon et Julius Evola. L’un a concrétisé sa critique principielle de la modernité en « s’installant en Islam ». L’autre a mené, jusqu’à son décès survenu en 1974, un inlassable combat pour « orienter convenablement tous les révoltés contre le monde moderne » (Georges Feltin-Tracol).

À la fin de la décennie 1970, on commence à parler de « post-modernité », de « condition post-moderne » (Jean-François Lyotard), mais c’est plutôt une « hypermodernité » que d’aucuns diagnostiquent dans les événements de l’histoire la plus récente. On est donc en droit de se poser cette question : la position à contre-courant n’a-t-elle pas eu pour effet d’accentuer ledit courant ? L’anti-modernité serait-elle une révolte contre-productive ?

Ce sont les pays de la plus ancienne sagesse (l’Inde, la Chine) qui mettent aujourd’hui le plus d’acharnement à épouser la cadence infernale du productivisme occidental. « Enrichissez-vous rapidement » : ce mot d’ordre qui fait la synthèse de Guizot et de Marinetti est devenu la devise d’une terre où les sages d’autrefois faisaient équivaloir un million d’années de l’histoire humaine et un instant de la respiration divine. La volonté de puissance matérielle est désormais la seule raison de vivre de la pseudo-élite de milliardaires de cette Extrême-Asie où, il y a 2 500 ans, on cherchait « la Voie » en évitant de « tailler du bois à la place du Grand Charpentier ».

Loin d’offrir à l’Occident, via ses écoles soufies, un modèle de redressement spirituel, l’Islam des dernières décennies est traversé par des tendances qui le font apparaître comme une hideuse « machine à fabriquer de la haine » (Bernard-Henri Lévy) et qui constituent l’expression hypermoderne de la guérilla dont le nom même date de l’enlisement de Napoléon en Espagne (1808). Ce terrorisme aveugle, insoucieux des dégâts collatéraux parmi des milliers d’innocents, est une caricature de la « guerre sainte » (« grande » ou « petite »), une version meurtrière et dévoyée de la mors triumphalis qui promettait au guerrier de la Tradition une ascension paradisiaque dans les bras des Walkyries.

Moins par conviction profonde que par honnêteté intellectuelle, Guénon a examiné les potentialités de l’Église catholique romaine de restaurer spirituellement l’Occident. Dans le sillage de Georges Feltin-Tracol, il n’est pas interdit de penser qu’Evola voyait dans le catholicisme « une adaptation des vieux polythéismes européens ». Force nous est cependant d’admettre que les courants de « renouveau » qui traversent aujourd’hui l’Église vont dans le sens d’une protestantisation : contact direct de l’individu avec Dieu, charismes attribués sans discernement à des laïcs, influence de l’évangélisme nord-américain, sans parler des talibans bien spécifiques, tout aussi dangereux que ceux d’Asie Centrale, réchauffés en leur sein par des sectes manichéennes.

Notamment inspiré par Otto Weininger, Evola développe uneMétaphysique du sexe tout en nuances, où la supériorité principielle du H sur le F s’accomode de la bisexualité concrète de tout être humain et de la subtile distinction entre sexe intérieur et sexe apparent. Bien que cet ouvrage ait été revendiqué comme livre de chevet par la célèbre chanteuse Dalida, les media véhiculent plus que jamais, depuis le début des années 2000, l’égalitarisme homme-femme façon Kate Millett et Simone de Beauvoir.

Dans ce domaine, les repères sont tellement brouillés qu’on a vu des chefs de file de partis identitaires mettre l’égalité des sexes au fronton de leur programme. Un ex-commissaire de police ainsi reconverti en suffragette s’est rangé aux côtés des amazones hystériques de la laïcité face aux prétendus périls du foulard et de la burqa. En Belgique et en France, Mesdames Antoinette Spaak et Élisabeth Badinter ont sommé les femmes musulmanes de se dévoiler pour mesurer avec leurs consœurs occidentales « éclairées » tout le chemin parcouru depuis Lucy pour la conquête des droits du « deuxième sexe ».

Nous voici à l’évocation du darwinisme, un des dogmes intouchables de la modernité. Sur ce point aussi, la critique guénonienne et évolienne a eu un effet paradoxal. Censée rebelle à toute vérité absolue, la modernité oppose depuis peu, à ceux qui persistent à se révolter contre elle, son dogmatisme de substitution, sa religion de rechange, ses « valeurs-fétiches » dont Georges Feltin-Tracol a pu écrire qu’elles exercent une « tyrannie morale », voire une « insupportable théocratie ».

Le progressisme est une de ces « valeurs-fétiches ». Encore convient-il d’écouter le sage conseil de Paul Virilio et de ne pas confondre le progrès et sa propagande. Ce n’est pas parce que les média présentent la Gay Pride comme une fête nationale qu’il faut tenir tous les homosexuels pour des exhibitionnistes. Sur les ondes et les écrans, les dépénalisations de l’avortement et de l’euthanasie apparaissent comme d’irréversibles « avancées ». Il ne faut cependant pas réagir comme si Simone Veil et Willy Peers avaient poussé toutes les femmes à se débarrasser de leurs enfants non désirés. Le progrès ne consiste pas à tuer un enfant dans le ventre de sa mère ou à abréger les souffrances d’un vieillard. Il ne réside que dans une édulcoration juridique somme toute banale. Qui oserait en effet traiter d’assassins le médecin qui accorde à son patient le droit de mourir dans la dignité ou la jeune femme qui refuse d’assumer les conséquences d’un moment d’égarement ?

C’est dans la mesure même où la critique anti-moderne s’en prend à « l’état de droit » comme à un bloc monolithique que la modernité impose son « processus d’indistinction » (Alain de Benoist) au bout duquel même les plus légitimes discriminations passent pour des injustices.

Dans l’une de ses livraisons de 2009, la revue Éléments met en garde contre le non-discernement des « articulations historiques contingentes », auxquelles il faut opposer les articulations idéologiques essentielles. L’État de droit n’est pas indissociable du libéralisme. Le fait que l’embryon des « droits de l’homme » (l’habeas corpus) ait vu le jour en Angleterre au XVIIesiècle n’autorise nullement à penser le « droits-de-l’hommisme » échevelé des années 2000 comme la « super-structure » d’une « nouvelle classe » bourgeoise, dont les intérêts seraient par essence liés au monde anglo-saxon, à la thalassocratie, voire à « l’humanisme occidental » dénoncé d’une manière « sloganique » (Éric Louvier) dénuée de toute réflexion.

Sur la base de critères secondaires (couleur de la peau, appartenance ethno-religieuse, marginalisation sociale, comportement sexuel minoritaire), le principe de non-discrimination de l’État de droit peut parfaitement être respecté par un régime non moderne, dont la doctrine officielle serait le retour aux inégalités naturelles, aux hiérarchies transversales, aux « races de l’esprit ». Pour cette dernière grande idée, les évoliens militent depuis trois décennies pour constater que le discours dominant demeure l’égalitarisme réduisant les humains à ce qu’ils ont de plus ordinaire en commun (double sens du latin laicus), tandis que la révolte anti-moderne reste entachée de racisme, « ennemi gémellaire » de l’universalisme, selon une heureuse formule de Georges Feltin-Tracol. Tradition et modernité seraient-elles des « ennemis gémellaires » ? Posons-nous enfin cette bonne question, sans quoi notre lutte contre un Système doté d’une immense faculté de récupération risque de déboucher sur une « impasse intellectuelle majeure » (Rodolphe Badinand).

La « démonie de l’économie » (Evola) et « le règne de la quantité » (Guénon) nous a préservés de l’absurde tentation de réduire l’homme à sa capacité de travail social. Nous avons mobilisé les plus vieux mythes de l’humanité pour étayer notre vision du travail comme pénible par définition, issu d’une « chute » et d’un « péché originel » (perspective biblique), résultant de la sortie de « l’Âge d’Or » (point de vue des légendes païennes), mais toujours connoté par les idées de souffrance, de peine, voire de torture.

Les utopistes narratifs et programmatiques des temps modernes ont consolidé cette vision. Les récits de voyages nous ont emmenés, non vers des « pays de nulle part » (ou-topos), mais vers des lieux idéaux où l’on se sent bien (eu-topos) parce qu’on y travaille de moins en moins. Les premières doctrines socialistes inscrivaient la diminution du temps de travail dans le développement normal de l’histoire de la « race humaine aux destins d’or vouée » (Émile Verhaeren). En 1911, le gendre de Karl Marx publiait un Droit à la paresse, tandis que jouaient encore en culottes courtes des sociologues qui annonceraient, un demi-siècle plus tard, une « civilisation des loisirs », une « révolution silencieuse » où le progrès technique délivrerait l’humanité d’une large part de pénibilité du travail, une « ère nouvelle » où serait déchiré « le vieux cahier des charges », comme le chantait Nougaro en 1988 (Il faut tourner la page).

On nous dit aujourd’hui que, pour faire face à la crise et relancer la croissance, il faut travailler plus, tant au niveau de la prestation hebdomadaire qu’à l’échelle de la vie tout entière. Presque aussi absurde que le service militaire obligatoire, cette idée figure parmi celles que l’on peut critiquer tant du point de vue traditionnel que moderne. C’est vers ce type de critique qu’il faut braquer de nouveaux faisceaux de clarté, afin de dépasser le clivage dans lequel les pseudo-Lumières cherchent à nous enfermer, pour abandonner le stérile et obsolète antagonisme Tradition – Modernité.

J’ai cité Verhaeren et pour terminer, à travers un coup d’œil sur ses recueils Les Campagnes hallucinées et Les Villes tentaculaires, je vais suggérer aux générations futures de notre famille de pensée l’approfondissement de nos lettres et de nos arts européens, et tout particulièrement de notre patrimoine poétique, qui recèle peut-être de plus vives sources de lumière que les grandes œuvres théoriques du traditionalisme.

Certains poèmes de Verhaeren évoquent la Tradition et la Modernité par des images fortes davantage que par l’enchaînement parfois rébarbatif des concepts, et ce dans la féconde perspective d’une « synthèse des mondes » aux antipodes des lassantes antinomies toujours recommencées.

Mais il faut d’abord faire justice d’un préjugé. Verhaeren n’est pas un chantre du modernisme. Certes, il est fasciné par les cheminées d’usines et les locomotives à vapeur, mais il reste sensible au charme des béguinages et des beffrois. Le rythme de la vie moderne lui inspire une esthétique nouvelle désarticulant la strophe en vers hétérométriques, mais il n’abandonne jamais complètement l’usage de l’alexandrin. Il est socialiste sans jamais oublier que la conquête des droits implique l’assomption de devoirs correspondants. Il perd la foi catholique en 1885, mais dix ans plus tard, il écrit encore :

« Et qu’importent les maux et les heures démentes,

Et les cuves de vice où la cité fermente,

Si quelque jour, du fond des brouillards et des voiles,

Surgit un nouveau Christ, en lumière sculpté,

Qui soulève vers lui l’humanité

Et la baptise au feu de nouvelles étoiles. »

Reflété par l’agglomération urbaine dévorant la campagne, l’affrontement de la Modernité et de la Tradition se poursuit dans l’enceinte même de la cité, où coexistent désormais les joyaux d’architecture passée et le réseau de plus en plus dense du chemin de fer, que le jeune Verhaeren a vu s’étendre dans la seconde moitié du XIXe siècle.

« Et les vitraux, peuplés de siècles rassemblés

Devant le Christ – avec leurs papes immobiles

Et leurs martyrs et leurs héros – semblent trembler

Au bruit d’un train lointain qui roule sur la ville. »

(Les cathédrales)

Lorsque Émile Verhaeren décède en 1916, à l’âge de 61 ans, dans un stupide accident ferroviaire en gare de Rouen, Julius Evola n’est encore qu’un artilleur perdu dans l’anonymat des tranchées et René Guénon n’a pour carte de visite que quelques années d’errance dans l’univers glauque de l’occultisme parisien. Mais les vers prophétiques du poète couvrent aujourd’hui de leur voix sonore les lourdes ratiocinations philosophiques sur le matérialisme devenu planétaire :

« Oh l’or, là-bas, comme des tours dans les nuages,

L’or étalé sur l’étagère des mirages,

Avec des millions de bras tendus vers lui,

Et des gestes et des appels, la nuit,

Et la prière unanime qui gronde,

De l’un à l’autre bout des horizons du monde ! »

(La Bourse).

Point n’était besoin de déclarer des « guerres en chaîne » (Raymond Aron) et de remplir les rayons des bibliothèques pour deviner que le capitalisme sortirait vainqueur de toutes les révolutions qui ont cherché à l’abattre.

L’or de Verhaeren n’est pas seulement l’objet de la quête frénétique du profit. C’est aussi le métal précieux qui symbolise le premier âge du monde bien avant qu’Evola et Guénon n’appellent Hésiode et Virgile à la rescousse pour en célébrer les bienfaits perdus.

L’Âge d’Or selon Verhaeren n’est pas une théocratie parfaite, une royauté sacrée, un système de castes que n’altère aucun dysfonctionnement. C’est une source de lumière décrite en termes d’esthète :

« Plus loin que la vertu ou le vice,

Par au delà du vrai, du faux, de l’équité,

Et plus haute que n’est la force et la justice,

Luit la beauté. »

 

(Les idées)

« Clef du cycle humain », la beauté est « large accord » et « totale harmonie ». Toujours dans le même texte, Verhaeren ajoute :

« Les temps sont datés d’elle et marchent glorieux

Dès que sa volonté leur est douce et amie. »

Nous verrons plus loin que le « cycle humain » s’ouvre sur la beauté et se clôt avec la sagesse, mais il arrive que le poète attende aussi la beauté dans le futur,

« Vers les temps clairs, illuminés de fêtes ,

[car]

Quiconque espère en elle est au delà de l’heure

Qui frappe aux cadrans noirs de sa demeure. »

 

Sous les auspices de la sagesse ou de la beauté, ou des deux à la fois, le « temps des Dieux » reviendra et redonnera vie au « cœur antique de la terre » qui « pourrit » dans

« La plaine et le pays sans fin

Où le soleil est blanc comme la faim. »

(Les Plaines).

Dans cette attente alternent des périodes d’assombrissement et des phases de renouveau : l’Égypte, la Grèce, Florence, Paris. Le décadentisme linéaire contre-productif est étranger à Verhaeren qui salue l’humanisme du Quattrocento comme une authentique renaissance et le classicisme français indépendamment de son articulation historique avec l’absolutisme et le centralisme du « Roi-Soleil ».

Étonnante est la place que réserve Verhaeren au Christianisme dans le mouvement général de l’histoire. Le Dieu unique des chrétiens apparaît comme l’ultime avatar du polythéisme. Évoquant les ostensoirs des cathédrales, le poète écrit :

« Ils conservent, ornés de feu,

Pour l’universelle amnistie,

Le baiser blanc du dernier Dieu,

Tombé sur terre en une hostie. »

Certaines strophes ont des accents nietzschéens :

« L’esprit de la campagne était l’esprit de Dieu;

Il eut peur de la recherche et des révoltes;

Il chut; et le voici qui meurt, sous les essieux

Et sous les chars en feu des nouvelles récoltes. »

Mais avant la « mort de Dieu », c’est l’éclipse de l’astre diurne qui hante le poète et ne laisse dans l’obscurité que la crainte de la mort.

« Et les grands bras des Christs funèbres,

Aux carrefours, dans les ténèbres,

Semblent grandir et tout à coup partir,

En cris de peur, vers le soleil perdu. »

Verhaeren semble préfacer ici le monothéisme solaire d’Hermann Wirth (1885 – 1981) et la vision d’une humanité conviée à enrichir le « progrès » (uniquement horizontal et matériel) par une Aufgang (ascension spirituelle, dimension verticale).

« Ô race humaine aux destins d’or vouée. »

Dieu et Satan sont présentés comme des « ennemis gémellaires ». Pour affermir la foi en l’un, l’autre sème la peur. Face aux mauvaises récoltes et à leurs granges ravagées par les intempéries, les paysans ne savent plus à qui adresser leurs prières, à l’Être Suprême qui devrait rayonner de miséricorde ou à son complice destructeur inavouable :

« Le Satan noir des champs brûlés

Et des fermiers ensorcelés

Qui font des croix de la main gauche. »

(Pèlerinage)

Devant les ambiguïtés des chrétiens d’aujourd’hui, Verhaeren récrirait sans doute ces vers qui dépeignent les croyants d’avant 1914 :

« Luttant avec des cris et des antinomies,

Au nom du Christ, le maître abominable ou doux,

Selon celui qui interprète ses paroles. »

(Les idées)

Le matérialisme est évidemment dénoncé comme un symptôme crépusculaire :

« Comme un torse de pierre et de métal debout

Le monument de l’or dans les ténèbres bout. »

La modernité ne coïncide pas pour autant avec l’agonie de la civilisation. Verhaeren place dans la recherche scientifique son espoir d’une définitive résurrection à l’horizon d’un avenir lointain.

« C’est la maison de la science au loin dardée,

Par à travers les faits jusqu’aux claires idées. »

(La Recherche).

La science est à la fois une accumulation de savoir et un trésor de sagesse. Aussi Verhaeren imagine-t-il « les derniers paradis » comme des campagnes à la paix retrouvée, « un monde enfin libéré de l’emprise des villes » et de leur voracité tentaculaire, des champs « délivrés de leur folie » et « affranchis de leurs présages », une terre nouvelle

« Où s’en viendront rêver, à l’aube et aux midis,

Avant de s’endormir dans les soirs clairs, les sages. »

(Vers le futur)

De ce rêve de poète qui unifie le meilleur de la Tradition et de la Modernité en une synthèse « s’élevant au ciel », il y a peut-être beaucoup plus à attendre que des constructions philosophiques, si brillantes soient-elles, qui les opposent en un conflit sans issue et nous entraînent dans une impasse en sous-sol majeur.

 

Daniel Cologne

 

Source : Europe Maxima


LA PRESSE SOUS PERFUSIONS ???

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TRIBUNE LIBRE, LIBRE PROPOS 

Encore 500 millions d’euros d’aides directes à la presse en 2013

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Alors que l’on nous rebat les oreilles avec la crise, la cure d’austérité, la baisse des dépenses publiques, les niches fiscales, les efforts que devraient consentir les Français pour renflouer les banques, les journalistes eux, ne semblent pas devoir se serrer la ceinture. Les médias aux ordres sont maintenus une année de plus sous perfusion pour continuer à nous servir des mensonges quotidiennement.

Excellent article du cri du contribuable :

 

« En 2013, les seules aides directes à la presse prévues au titre de la loi de finances représentent 516 millions d’euros. Au final, aides directes plus aides indirectes dépassent le milliard d’euros.

Alors que beaucoup de médias se félicitent de la disparition des niches fiscales, il en est une sur laquelle la corporation a tiré le rideau.

Celle permettant aux journalistes de déduire de leurs revenus imposables une allocation pour frais d’emploi de 7 650 euros. 

Grâce à cet avantage, un journaliste gagnant 3 000 euros par mois peut réduire le montant de son impôts sur le revenu de 50%.

Des aides largement dilapidées

Fin octobre, Michel Françaix, député socialiste de l’Oise et membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l ‘Assemblée, a présenté les conclusions d’un audit sur la presse tricolore dont le site Owni a tiré les infos clés.

Le chiffre d’affaires du secteur est évalué à 10 milliards d’euros, dont environ 1,1 milliard d’aide.

En 2013, les seules aides directes prévues au titre de la loi de finances représentent 516 M€. Rapporté au 40 000 journalistes encartés, cela représente plus de 10 000 € par tête de pipe.

Selon Michel Françaix une grande partie de l’argent public versé à la presse est mal employé. Comme un emplâtre sur une jambe de bois, il sert à renflouer des médias condamnés à mort par l’évolution technologique sans assurer la relève du secteur.

Parmi les mauvais exemples d’acharnement thérapeutique, le député cite notamment les 50 centimes versés à France Soir pour chaque numéro vendu ou les béquilles financières fournies au groupe Hersant pour éviter la conflagration.

Le tout sans résultat autre que de faire des trous dans le bas de laine des finances publiques puisque l’un comme l’autre ont basculé dans les oubliettes de la petite histoire médiatique.

Tous les medias se bousculent au guichet quand il s’agit d’empocher des euros. En 2011, ce sont Le Monde (15 millions), Le Figaro (14,5 millions) et Ouest France (14 millions) qui ont perçu les plus gros chèques.

L’Humanité a empoché plus de 3 millions d’euros au titre de l’aide à la pluralité, La Croix (2,94 millions) etLibération (2,87 millions).

De son côté, Le Petit Quotidien (4 pages destiné aux enfants à partir de cinq ans pour que chaque jour, du lundi au samedi inclus, « votre enfant prenne la bonne habitude de la lecture quotidienne ») a profité de plus de 2,5 millions de subventions.

Plus d’un milliard d’aides au total

Ces aides directes ne prennent pas en compte le super taux de TVA réduit à 2,1%, pour la presse papier, ni lesaides postales, ni les aides au développement du portage, ni « l’enveloppe » SNCF, ni celle données auxdiffuseurs…

Au final, aides directes + aides indirectes dépassent le milliard d’euros.

C’est notamment la presse magazine qui bénéficie des aides fiscales les plus fortes (35% des bénéficiaires) contre 24% pour la PQR (presse quotidienne régionale) et 15% pour la presse nationale. Michel Françaix préconise de limiter la TVA réduite aux seuls journaux d’information. Cela reviendrait notamment à priver la presse people de ce viatique.

Pour le député de l’Oise, c’est dans le numérique que se joue l’avenir de l’information. Michel Françaix met en cause le manque de transparence du fonds d’aide au développement de la presse en ligne.

Doté d’une vingtaine de millions d’euros/an, ce fonds a pu être utilisé pour contribuer au financement du salaire brut des journalistes affectés au numérique, ce qui a donné lieu à un important effet d’aubaine et à un gâchis d’argent public, déplore le député.

Des subventions pour les patrons du CAC 40

Si cette distribution pouvait parfois se justifier lorsque les médias étaient tenus à bout de bras par des indépendants, elle ne l’est plus depuis que la plupart des titres ont été racheté par des groupes financiers.

Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines.Bernard Arnault possède Les Echos, Investir et Radio Classique. Dassault a mis Le Figaro dans sa besace.François Pinault, Le Point, l’Agefi, La Recherche, l’Histoire, etc.

Ce n’est pas au contribuable mais à ces sociétés de remettre au pot pour maintenir ces titres à flot si elles le souhaitent. Pourquoi perfuser ces gazettes aux frais du contribuable alors que 72% des Français ne leur font plus confiance ?

Les Français sont-ils pour autant mieux informés que les autres Européens ? Niet !, répond Benjamin Dormann (qui parle quant à lui de 2 Md € annuels de subventions) dans un livre récent intitulé « Ils ont acheté la presse ».

Beaucoup de titres sont coupés de la société civile et se contentent de distiller les poncifs du politiquement correct. Leur insolence ne dépasse jamais le point de rupture au-delà duquel il serait impossible de demander des subventions. C’est la « soupe aux sous », persifle Benjamin Dormann.

« L’essentiel de la presse dite d’opposition est passée au fil des ans, sans l’assumer, du rôle de porte-parole des descendants historiques du « J’accuse ! » à la chambre d’écho des acteurs financiers partisans du « J’achète ! », assure-t-il.

Le pire est que cette cascade de subventions est improductive puisqu’elle ne permet pas d’étoffer le débat d’idée.

Contrepoints.org qui, comme Contribuables Associés, refuse les subsides publics, demande que cesse la distorsion de concurrence. « Pour permettre enfin le retour à une démocratie saine, nous demandons la fin au plus vite de ces subventions qui pervertissent la liberté de la presse et permettent aux politiques de s’assurer la loyauté des journalistes », réclament les pétitionnaires.

Supprimer les subventions versées au cinquième pouvoir ? Vite, ça presse !

Fabrice Durtal »

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UN FRANCAIS/MAROCAIN INTERPELLÉ À MUNICH .....

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Un Français d'origine marocaine recherché internationalement pour son implication présumée dans les attentats sanglants de Casablanca, au Maroc, en 2003, a été interpellé lundi à l'aéroport de Munich, dans le sud de l'Allemagne, a annoncé la police allemande mardi.

Une source marocaine de sécurité et une source policière française ont précisé ensuite qu'il s'agissait de Fouad Charouali, déjà condamné en France pour avoir soutenu les auteurs de ces attaques.

Les autorités marocaines avaient délivré un mandat d'arrêt international contre ce Français aujourd'hui âgé de 37 ans, a précisé dans un communiqué la police allemande qui l'a arrêté alors qu'il était en transit à Munich avec sa famille.

Il arrivait de Paris et comptait se rendre à Dubai, selon la police.

Une source policière française n'a pas été en mesure de préciser s'il voyageait ou non avec des documents d'identité en règle.

"Ce n'est pas un très gros +poisson+, mais le parquet marocain l'accuse d'avoir été membre du Groupe islamiste combattant marocain" (GICM), a indiqué la source marocaine.

Le GICM est un groupe interdit, tenu pour responsable des attentats de Casablanca qui ont fait 45 morts dont 12 kamikazes et une centaine de blessés le 16 mai 2003.

Le GICM aurait été créé en 1998 par des ressortissants marocains passés par l'Afghanistan dans le but d'aider le mouvement islamiste radical Al-Qaïda.

A la question de savoir pourquoi cet homme n'a pas été appréhendé à son départ de Paris, la source policière française a noté qu'il n'y a pas de contrôle de police entre Paris et Munich, en zone Schengen.

Fouad Charouali, qui a été placé en détention en Allemagne en attendant une éventuelle extradition, a été condamné à huit ans de prison le 11 juillet 2007 à Paris pour avoir participé à une cellule de soutien aux auteurs des attentats de Casablanca.

L'accusation lui reprochait d'avoir hébergé en France des cadres du GICM.

Au total, huit prévenus, interpellés au printemps 2004 dans la banlieue parisienne, avaient été condamnés à des peines allant d'un an de prison avec sursis à 10 ans d'emprisonnement ferme.

On ignorait la date à laquelle Fouad Charouali est sorti de prison après avoir purgé sa peine.

La police allemande n'a fourni aucune autre précision.

MALI: LES INCIDENCES DE LA CRISE.....

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Mardi 30 octobre 2012
« Participation active des recrues polisariennes dans les opérations terroristes concoctées par AQMI ».
 
 
Bien avant le déclenchement de l’insurrection touarègue en janvier 2012 au Nord Mali, un incident troublant s’est déroulé dans les camps du polisario en Algérie et a eu comme conséquence l’enlèvement, dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011, de deux humanitaires espagnols et une italienne à proximité du siège de la présidence de la pseudo-rasd à Rabouni.
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Ultérieurement, il s’est avéré que l’opération avait été commanditée par un certain Ahmed Tilemsi alias ( @ )Abderrahmane Ould El Ameur @ Ahmed le malien @ Ahmed Ould Amer, s’affirmant dirigeant d’un groupe nouvellement créé dénommé Mouvement de l’unicité et du Jihad en Afrique de l’Ouest, plus connu génériquement sous l’appellation du MUJAO.
 
Outre l’implication de plusieurs trafiquants maliens, cette opération d’enlèvement a été l’œuvre de complices évoluant au sein du polisario dont Mamina Laghfir Ould Abdelaziz Ould Ahmed Baba et Aghdafna Hamady Ould Ahmed Baba, interpellé ultérieurement en Mauritanie, auxquels il était reproché d’avoir joué un rôle important dans cette opération.
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Ces derniers avaient agi de connivence avec la baron de drogue sahraoui Mohamed Ould Mheidi alias Rubio, membre de la famille de Mohamed Ould Laâkik, cadre de la sécurité du polisario.
 
Le kidnapping a été exécuté par un commando armé de cinq personnes venues d’El Khalil à bord de deux véhicules Toyota Land Cruiser V8 qui ont conduit les otages jusqu’à une localité au nord du Mali, non loin d’El Khalil.
 
La constitution du MUJAO, cette entité terroriste qui a surpris par l’ampleur de ses capacités opérationnelles, remonte au fait au mois de mai 2011quand des arabes maliens ayant opéré jusqu’ici au sein d’AQMI, ont proclamé la création d’une nouvelle structure autonome.
 
De même, l’enlèvement des trois coopérants européens dans les camps du polisario et leur transfert vers le Nord du Mali où ils étaient détenus pendant environ neuf mois par le MUJAO, illustre la facilité déconcertante avec laquelle cette entité dissidente d’AQMI arrive à opérer dans les camps du polisario, ce qui lui a permis de recruter plusieurs éléments originaires de ces camps.
 
Certaines indications avancent la présence actuelle d’environ une centaine d’éléments du polisario dans les rangs des groupes terroristes évoluant au Nord malien (AQMI et MUJAO) à l’effet de participer aux actions armées déclenchées contre l’armée malienne.
 
Les chaînes satellitaires telles Al Jazeera et Al-Arabya, mais également européennes diffusent régulièrement des reportages où ont voit des éléments du MUJAO, cadres dirigeants du MUJAO, exhibant leur origine sahraouie (Adnan Aboul Walid Sahraoui, Abdelhakim Saharoui, Aboul Qaaqaa Sahraoui).
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De même, les témoignages des populations de la ville de Gao en particulier illustrent la radicalité et la violence inouïe exercée par ces individus contre les autochtones à travers leur participation aux actes de flagellation et de lapidation des locaux sous le prétexte de l’application de la Chariâ.
 
Selon certaines informations, certaines recrues polisariennes des groupes terroristes auraient reçu, en contrepartie, une rétribution de 3000 Euros chacun pour participer aux combats en question aux côtés des groupes terroristes.
 
Parmi ces éléments qui seraient, en majorité, des militaires ayant suivi des stages de formation en Algérie et en Libye, figurent :
 
1- Sidi Lahbib Idrissi Ould Sidi Abdi Ould Sidi Said Ould Sidi El Bachir Ould El Mahjoub portant le surnom de Adnane Abou Al Walid Sahraoui, , originaire de la tribu R’guibat, fraction Lebouihate, qui est en fait le porte-parole du MUJAO.
 
2- Un certain Abdelhakim, originaire de la tribu « Lebouihate », considéré comme l’un des cadres du MUJAO ayant occupé le poste d’adjoint au chef de la police jihadiste de Gao, selon la presse malienne.
 
3- Abderrahmane Ould El Mahjoub Ould Mohamed Salem Ould Sidati alias Abou Dhar, originaire de la tribu R’guibat, fraction Lamouadnine.
 
4- Sid Ahmed Ould Bani Ould Khalil Ould Sid, , originaire de la tribu R’guibat, fraction Oulad Sellam.
5- Ayoub Ould El Aâdad Ould Khalil Ould Yahya Ould Ennajem, originaire de la tribu R’guibat, fraction Oulad Daoud.
 
6- El Hallousse Ould Brahim Salem Ould Chafai, originaire de la tribu R’guibat, fraction Oulad Moussa.
 
7- Abdelhay Ould Abdellahi Ould Sid Ahmed Ould Breika, originaire de la tribu R’guibat, fraction Souaâd.
 
8- Salama Ould Salek Ould Sid Hmadi Ould Yahya Ould Aoubba, originaire de la tribu R’guibat, fraction Lebouihate.
 
9- Mohamed Salem Ould Mohamed M’barek Ould Najem Ould Salek Ould Brahim Ould Saleh alias Salem, originaire de la tribu R’guibat, fraction Ahl Lahcen Ouhmad.
 
10- Habib Ould Lehbib Oud Berra, originaire de la tribu R’guibat, fraction Lebouihate.
 
11- Dahouar Ould Mouloud Bachri, originaire de la tribu Jenha, ayant rallié le nord du Mali, en compagnie de quinze jeunes sahraouis, vers la fin du mois de février 2012 ;
 
12- Abidin Ould Laâbied Ould Omar Ould Al Kattab,originaire de la tribu R’guibat, fraction Oulad Moussa;
 
13- Oumar Ould Hmimid Ould Brahim Ould Jouly, originaire de la tribu R’guibat, fraction Souaâd ;
 
14- Hammad Dahuar, originaire de la tribu R’guibat, fraction Ahl Sid Ahmad,
 
15- Bachir Mohamed Salek Bazeid, originaire de la tribu Jenha, ;
 
16- Mahfoud Abd Al Basset Ahmed Zeine, originaire de la tribu Oulad Dlim, établi à la wilaya d’Ousserd ;
 
17- Zeine Ould Abderrahmane Ould Lahbib Ould Sidi Abdallah. Membre du MUJAO, il est retourné, en mai 2012, dans les camps de Tindouf dans le but de ramener avec lui les membres de sa famille vers le nord du Mali;
 
18- Abba Ould Mansour, originaire de la tribu Oulad Dlim ;
 
19- Abba Ould M’hamed Ould Brahim Salem Ould Chafaî Ould Bani, originaire de la tribu R’guibat, fraction Oulad Moussa
 
20- ABU ABDERRAHMAN, sahraoui ;
 
21- ABU OMAR, sahraoui ;
 
22- AL BARA, élément sahraoui,
 
Force est de souligner que la présence, devenue remarquable, des éléments originaires des camps du front polisario, évoluant dans les rangs d’AQMI et du MUJAO, est porteuse d’une menace potentielle contre la sécurité des pays environnants, y compris paradoxalement de l’Algérie, si l’on tient compte de la facilité avec laquelle ils se meuvent dans la région et de leur expérience dans le domaine guerrier.
 
Cette crainte est d’autant plus perceptible si l’on considère les velléités de ces groupes terroristes de déclencher une campagne terroriste sans précédent dans la région sahélo-saharienne et en Afrique du Nord en cas d’intervention militaire internationale contre les groupes séditieux et terroristes occupant, depuis janvier 2012, le septentrion malien.

Farid Mnebhi

PLEIN D' AVENIR ???

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Après le dessaisissement de nombreux parquets, c’est à la juridiction de Privas de juger une affaire peu banale.

Ce jeudi 25 octobre, un jeune de 23 ans, originaire de Givors, est à la barre du tribunal correctionnel pour 35 vols, dont 20 de véhicules, et une dégradation de voiture. Il les reconnaît quasiment tous. « Les faits étant anciens, je ne me souviens pas de ces trois-là », affirme-t-il.

En effet, ils ont été commis entre octobre et décembre 2007, dans un grand quart Sud-Est de la France, de Lyon à Cannes, en passant par Annonay, Donzère ou Érôme.
À l’âge de 12 ans, il quitte l’école, va de familles d’accueil en foyer pour finalement avoir de très nombreux démêlés avec la justice, au tribunal pour enfants dabord puis en correctionnelle.
« Quand j’étais jeune, pour moi, la prison, c’était le club Med ! »
« J’assume mes conneries. Quand j’étais jeune, pour moi, la prison, c’était le club Med ! » sourit-il. Alors quand il ressortait de détention, il recommençait, « mais jamais pour des agressions ou des séquestrations ».

Aujourd’hui, son regard a changé : « Vous voulez que je fasse quoi dehors ? On parle de réinsertion mais à chaque fois, on me rajoute des peines. » Au total, le jeune a, depuis sa majorité, passé plus de cinq ans en détention.


Au vu du nombre d’infractions et des 63 mentions déjà inscrites sur son casier judiciaire, dont 52 sont antérieures à 2007, le vice-procureur, Laurent Couderc, requiert deux ans de prison. Le 29 novembre, lors du rendu du délibéré, une 64 e condamnations devrait s’ajouter à son casier judiciaire… en attendant une nouvelle audience pour d’autres faits, toujours devant le tribunal de Privas.

Le Dauphiné

http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/10/27/il-a-23-ans-et-deja-63-mentions-a-son-casier-judiciaire

UN IMAM RADICAL EXPULSÉ VERS LA TUNISIE !

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Mercredi 31 octobre 2012

Il prêchait le jihad et légitimait les violences faites aux femmes. L'imam Mohamed Hammami, 77 ans, responsable religieux de la Mosquée Omar (Paris, XIe), a été expulsé mercredi par le ministre de l'Intérieur. En application d'un arrêté du 8 octobre 2012, il a été arrêté devant son domicile à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) par la Police aux Frontières (PAF), puis expulsé par avion vers la Tunisie, son pays d'origine.

Pour le ministère de l'Intérieur, les faits reprochés au religieux «sont particulièrement graves» car «lors de ses prêches, l'imam a tenu des propos ouvertement hostiles aux valeurs de la République. Il a valorisé le jihad, proféré des propos antisémites et justifié le recours à la violence et aux châtiments corporels contre les femmes».

«Ces provocations, délibérées, répétées et inacceptables à la discrimination et à la violence constituaient une menace pour la société française et pour sa sécurité», estime la place Beauvau, assurant que «la République restera inflexible envers ceux qui tiennent des propos de haine».

Valls : «Intransigeance à l'égard des discours de haine»

«Nous avons décidé d'être intransigeants à l'égard de tous ceux qui profèrent des discours de haine à l'égard de la République et de nos valeurs et de procéder à l'expulsion de responsables, de militants religieux qui prônent un islam radical», a déclaré M.anuel Valls à la presse.

VIDEO. Manuel Valls réagit devant le Sénat

imam.JPG

En France depuis des décennies, Mohammed Hammami, qui a cinq enfants majeurs et 19 petits-enfants, avait été accusé en janvier par l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant d'avoir tenu «des propos violemment antisémites» et d'avoir appelé «à fouetter à mort la femme adultère». Il est le premier imam à être expulsé depuis le retour de la gauche au pouvoir. Son fils Hamadi, contacté par l'AFP, se dit «effondré». «Je suis très inquiet car mon père est cardiaque (...) et ma mère, qui est handicapée à 80 %, se retrouve toute seule», confie-t-il.

Son avocat dénonce un «procès médiéval»

Agé et peinant à marcher, Mohammed Hammami conteste la totalité des accusations. Appartenant à l'association Foi et Pratique, qui se réclame de la mouvance rigoriste tabligh, il officiait régulièrement jusqu'à il y a trois ans à la mosquée Omar de la rue Jean-Pierre Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris.

Il avait été hospitalisé début février, à la suite de l'annonce de son expulsion par Claude Guéant, le 23 janvier. Le 5 mai, ses avoirs avaient été gelés par le ministère de l'Economie, ainsi que ceux de son épouse.

Et le 15 mai, la commission d'expulsion, dont l'avis n'est que consultatif, avait rendu un avis défavorable à son expulsion, estimant que «celle-ci porterait atteinte à sa vie familiale». Son avis n'a donc pas été suivi par le ministère.

L'avocat de l'imam, Me Salah Djemai, a qualifié cette mesure de «procès médiéval». «Par une motivation à l'accent populiste (...), le nouveau ministre de l'Intérieur se défoule contre un vieillard finissant, n'ayant plus aucune attache avec son pays d'origine», déclare-t-il dans un communiqué.

 

AFP http://www.leparisien.fr

BULGARIE: DES AGENTS DE LA DGSE .......

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Les militaires Français, pris à partie par des villageois armés les soupçonnant d'être des voleurs, se sont fait passer pour des «sportifs de l'extrême», expliquent les médias bulgares.

Les militaires Français, pris à partie par des villageois armés les soupçonnant d'être des voleurs, se sont fait passer pour des «sportifs de l'extrême», expliquent les médias bulgares. | blitz.bg

L'incident daterait de la nuit du 15 au 16 octobre dernier, aux alentours de Pléven, dans le nord de la Bulgarie. Cinq personnes se présentant comme françaises auraient été prises pour des voleurs et attaqués par des villageois. Au cours de la bagarre, deux des Français ont été blessés par balle aux jambes, un autre a eu le nez cassé et les deux autres sont parvenus à s'enfuir. Selon le site Infosdéfense, repris par les très sérieux blogs Défense du Point et de Marianne, il s'agissait de cinq agents de la DGSE à l'entraînement...

Une Jeep pleine de matériel de plongée et d'escalade

Les blessés ayant très rapidement expliqué qu'ils étaient Français, les autorités se sont alors rendues sur place... pour découvrir une jeep  dans laquelle étaient entreposés, selon le site Infosdéfense, «des cartes de la Bulgarie et de la Roumanie, trois ordinateurs portables, des appareils photos, du matériel de plongée, d’escalade et de parachutisme pour sauter en binôme». Sans se démonter, les blessés se sont alors présentés comme des sportifs extrêmes égarés, avant d'être évacués vers un hôpital de la région, comme le rapportent de nombreux médias locaux.

Le blog du Point, «Défense ouverte», rapporte des propos du ministre de l'Intérieur bulgare annonçant quelques jours plus tard sur les ondes qu'il s'agissait de «touristes», et que le contact avait été établi avec les autorités françaises. Si bien que le 20 octobre, ils étaient exfiltrés par les services de l'ambassade de France à Sofia.

Deux des cinq agents parachutés

Selon Infosdéfense, les cinq Français étaient en fait cinq agents de la DGSE surpris en plein entraînement, une information confirmée par Le Point, et un scénario jugé «crédible» par le journaliste spécialisé Défense Jean-Dominique Merchet sur son blog «Secret Défense». La région de Pléven était en fait le lieu de rendez-vous des cinq agents. Deux d'entre eux, arrivés par la Roumanie, avaient été parachutés et les trois autres arrivaient en 4x4 avec le matériel, de l'aéroport de Sofia. 

Assez logiquement, la DGSE n' a pour l'instant ni confirmé, ni démenti, tandis que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, interrogé par le Point, « n'a pas répondu verbalement, mais par un geste signifiant qu'il s'agissait d'une affaire sans grande importance, dont il avait visiblement connaissance mais sur laquelle il ne souhaitait pas s'exprimer».

T.D.L.

http://www.leparisien.fr

CET ISLAM SANS GÊNE ( LE POINT )

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Nouvelle une choc du Point cette semaine sur l'islam.

Après "le spectre islamiste" en février 2011, voici le retour au second épisode de "Cet islam sans gêne". Pour illustrer son propos, l'hebdomadaire met une photo non légendée d'une femme en hiqab, en grande discussion avec une gendarme.

 

D'après le sous-titre, "l'islam sans gêne" sévirait dans "les hôpitaux, cantines, piscines, programmes scolaires" (et même en matière de jupes...).

La photo de couverture, pourtant, ne semble pas avoir été prise dans un de ces endroits, mais plutôt à l'extérieur.

Que faisait cette femmes voilée face aux forces de l'ordre ? Pour comprendre, il faut élargir le cliché.


En réalité, comme l'a souligné le journaliste du Monde, Samuel Laurent, la photo en une du Point ressemble à s'y méprendre à un cliché réalisé à Lille lors d'une manifestation de femmes voilées le samedi 22 septembre. "Elles étaient moins d'une dizaine à défiler place Richebé à deux pas de la place de la République déterminées à manifester contre les provocations à l'égard de l'islam malgré l'interdiction édictée par le préfet", précise le reportage en ligne de La voix du nord.


Moins d'une dizaine de personnes, disséminées parmi des policiers pour illustrer l'"islam sans gêne" ? 

Le Point a osé.

Dans l'actualité, sur l'islamophobie, lire aussi :


TRIBUNE LIBRE : LIBRE PROPOS ET CONSTAT !

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Le 10 novembre est une date qui doit marquer les esprits de tous les Français et doit devenir une référence nationale si ce n’est européenne. Le 10 novembre cette marche contre le fascisme islamique doit devenir une pierre blanche pour tous les amoureux de la France, les patriotes de droite comme de gauche. C’est l’objet d’un combat permanent qui ne peut souffrir d’un quelconque relâchement. Il sera bien temps de se reposer plus tard à l’ombre d’un cyprès en compagnie du silence, celui que l’on trouve dans un cimetière.

Pour le moment, le devoir de tous les patriotes et de penser à nos enfants et petits enfants et au monde que nous allons leur laisser si nous ne bougeons pas.

Hier, j’ai rencontré dans ma ville de Puteaux dans les Hauts de Seine deux femmes noires entièrement voilées du hijab (vêtements noirs Saoudiens couvrant l’ensemble du corps, hormis le visage). Deux très jeunes femmes. Je n’ai pu qu’assister à ce passage de la honte. Je n’ai pu que réaliser une fois de plus que mon pays, ma région, ma ville s’islamise rapidement.

Et puis aussi que la France à travers son éducation nationale, sa politique d’intégration, son immigration galopante avait échoué totalement. L’islam à quatorze siècles d’esclavagisme à son compte. L’islam fût la cause de millions de morts noirs, femmes, enfants, jeunes hommes victimes de razzias, mis en esclavage, vendus à Zanzibar. La traversée de l’Afrique d’Ouest en Est, est jonchée d’ossements de ces captifs noirs.

De quoi se souvient l’Afrique? Des négriers! Alors oui, l’esclavage est un crime contre l’humanité. Les négriers blancs sont coupables. Des noirs furent déportés, vendus, exploités par ceux-ci et leurs acheteurs. Cela dura quatre longs siècles. Quatre siècles qui sont honteux pour ceux qui ont mis en pratique ce marché de la honte même si, à décharge, ils n’en furent pas les « inventeurs ». Loin de là…

Mais qui se souvient en Afrique que ce sont les Européens qui mirent fin à l’esclavage? Qui se souvient que ce sont les Anglais qui firent la chasse aux négriers? Qui se souvient que les arabo-musulmans firent des millions de morts en Afrique pour satisfaire leurs marchés d’esclaves, qu’ils mirent en place la traite des blancs et que c’est la France avec un mandat du Congrès de Vienne (l’ONU de l’époque) qui mis fin à la course barbaresque et aux captures d’esclaves sur les côtes européennes en occupant Alger.

En regardant passer ces deux jeunes filles noires, je me suis demandé si elles savaient tout cela? Mais bien sûr que non!

C’est la France qui  les a vu naître dans l’une de ces banlieues, qui les a reçu dans l’une de ses écoles laïques et républicaines, qui a fourni les aides sociales et le soutien à l’éducation, qui a produit finalement deux jeunes musulmanes ayant accepté (de gré?) la volonté de se soumettre à une religion mortifère et inégalitaire. Elles sont pour moi la preuve flagrante d’un échec complet de notre modèle de société devenu incapable d’inculquer nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité.

Qui sont les responsables? Ceux que nous avons élus à tour de rôle au pouvoir et qui ont trahi notre modèle d’intégration pour un melting pot à l’anglo-saxonne et à l’idée que la communauté française, seule et unique référence était une idée ringarde, dépassée, nauséabonde et pour tout dire à la manière d’Aurélie Phillipeti, rance.

Gérard Brazon

de (Puteaux-Libre)
http://ripostelaique.com

MARSEILLE: PLUS BELLE " ÉTAIT " LA VIE !!!

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Marseille : deux jeunes abattus dans une voiture

Deux jeunes gens ont été abattus dans une voiture, jeudi en fin après-midi, rue du Pèbre d’Ail, près de l’avenue de l’Escadrille Normandie-Niemen, dans le XIVe arrondissement de Marseille. Il s’agit probablement d’un nouveau réglement de comptes. La cité phocéenne a déjà connu depuis le début de l’année au moins vingt tués, notamment dans les quartiers nord.
Des morts liées généralement au trafic de drogue dans ces cités réputées très chaudes à Marseille.

Les deux victimes, âgées d’une vingtaine d’années, se trouvaient à bord d’une Clio noire de location quand elles ont été attaquées. Les deux jeunes gens sont décédés sur le coup après avoir été touchés par des projectiles de gros calibre, probablement tirés par une Kalachnikov et un pistolet de gros calibre. Selon une autre source, les agresseurs étaient à moto. Un troisième occupant de la Clio a réussi à sortir du véhicule pour se réfugier dans un appartement voisin, selon une autre source proche de l’enquête.

Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs affaires de meurtre sur fond de trafic de drogue. Le 11 octobre, un homme de 53 ans a été abattu par balles à la terrasse d’un bar du 4e arrondissement de Marseille, devant de nombreux témoins à l’heure du déjeuner. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’était rendu sur la scène du crime, dénonçant «un crime de trop, inacceptable».

Le 6 septembre dernier, le gouvernement avait annoncé, à l’issue d’un comité interministériel à Matignon, un plan global de mesures destinées à endiguer la criminalité dans la deuxième ville de France, et à y réduire les inégalités sociales.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/marseille-13000/marseille-deux-hommes-abattus-dans-une-voiture-01-11-2012-2284417.ph
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MARSEILLE: Depuis le début de l'année, 23 personnes ont été tuées à Marseille. LES RENFORTS DE POLICE ARRIVENT:        Le dessin du Monde de ce vendredi.
MARSEILLE: Depuis le début de l'année, 23 personnes ont été tuées à Marseille. LES RENFORTS DE POLICE ARRIVENT:
 
Le dessin du Monde de ce vendredi.

TRIBUNE: ÉVITER " LES CHANCES POUR LA FRANCE " !

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Vendredi 2 novembre 2012

C’est curieux à quel point il est plus facile de trouver un beau texte décrivant une tristesse qu’un beau texte parlant de bonheur.


Cette fichue main jaune j’ai moi aussi refusé de la porter et en 85 j’avais à peine 12 ans mais ma famille (adoptive je le rappelle pour ceux qui me liraient pour la première fois) me donnait tellement de bonheur que franchement je ne comprenais pas ce besoin de chercher des « chances » en Afrique.


Notre petit village d’Alsace était un paradis, et, sitôt accueilli par ceux qui devinrent plus tard mes parents légaux, j’ai été adopté par tout le monde. Notre dialecte etait notre patine à nous comme pouvait l’être le breton ou le nissard.


À 10 ans je pouvais sortir seul, prendre ma charrette à bras et aller chercher les recipients chez les gens pour lesquels j’allais à la ferme chercher le lait, les patates, les oignons…


J’entendais bien sûr les aboiements de sos racisme, les ordres d’ouverture à cet autre qui soi-disant allait nous inonder des bienfaits de sa culture, mais sans pouvoir l’expliquer je sentais que mon monde allait rejeter cette greffe contrainte et pire encore, que le greffon allait tuer l’hôte.


Aujourd’hui, alors que par Amour j’ai quitté mon Alsace pour la Picardie c’est moi qui suis devenu un greffon.


Mais un greffon qui sait se faire aimer, se rendre utile et qui aime à entendre qu’il est indispensable même si personne ne l’est.


Mon camion remplace ma charrette à bras et je cherche bien plus que lait, patates et oignons. Des Anciens me confient leur liste de courses et des Amis travaillant en grande distribution préparent tout pour que je puisse le ramener ma journée finie.


Mais tout cela n’est pas un simple confort pour ces anciens, c’est une garantie d’éviter ces centres commerciaux où ils sont des cibles pour ces "chances" imposées, ces "Obligations Pour la France" comme le dit si bien Ma liberté de penser un peu plus haut (allusion à un commentaire déposé sur le site de Résistance républicaine, ndlr).


Notre vie est bonne et très heureuse, nous sommes chanceux mais c’est aussi une course permanente en voiture pour ma femme, ou en camion, moto ou voiture pour moi.

 Éviter que nos filles mangent dans les cantines halal et se fassent importuner après le dessert par ces CPF/OPF rares chez nous mais pourtant si présents et nuisibles.
Éviter à nos filles les transports publics pour les mêmes raisons.


Surveiller les devoirs de l’aînée, la pousser à être bonne en Francais, maths et tant d’autres matières mais lui dire que le E dans les contrôles d’histoire africaine n’ont pour nous aucune importance.


Nos politiques et leurs enfants chéris venus de loin ont transformé un pays doux et relativement sûr où les faits divers étaient rares, en une prison à ciel ouvert où les faits des divers sont devenus tellement banals que l’on entend des journaleux se féliciter quand quelques jours de ramadan sont calmes.


À mon aînée qui me demandait pourquoi je detestais les politiques ma réponse fut  "parce qu’il ont tué ma France en lui disant je t’aime et je vais te rendre plus belle".

Philippe


http://christinetasin.over-blog.fr/article-vivre-en-2012-eviter-a-tout-prix-les-chances-pour-la-france-qui-ne-nous-veulent-pas-que-du-bien-112023628.html



Suite à l'invalidation par la cour de cassation mercredi du non-lieu prononcé en faveur des deux policiers, dans l'affaire qui a provoqué les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005, on est en droit de se poser des questions sur la justice Française...

Suite à l'invalidation par la cour de cassation mercredi du non-lieu prononcé en faveur des deux policiers, dans l'affaire qui a provoqué les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005, on est en droit de se poser des questions sur la justice Française...

UN COMMUNIQUÉ DE L' INSTITUT POUR LA JUSTICE !

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Vous avez sans doute entendu parler de ce gendarme, fauché par une voiture, il y a quinze jours à Nice.

Mais savez-vous que l'auteur « présumé » de ce meurtre est un délinquant multirécidiviste, que la Justice avait volontairement remis en liberté 5 jours avant ce drame ?

Rappel : le 17 octobre dernier, le major Daniel Brière est intervenu avec ses collègues près de Nice à la recherche d'une bande de cambrioleurs. Un barrage routier est mis en place. Un véhicule s'avance, approche et... accélère volontairement contre l'un des gendarmes, Daniel Brière.

Le choc est terrible. Il est projeté en l'air à plus de 12 mètres et décède peu après son arrivée à l'hôpital. Il laisse derrière lui une femme qui devra s'occuper seule de leurs deux enfants.

Le principal suspect, bientôt arrêté, est – évidemment – « bien connu » des services de police et du Procureur. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises.

Mais surtout, il y a seulement quelques mois, il avait été incarcéré pour une dizaine de cambriolages, le vol de deux voitures et la détention de cannabis.

Son procès n'avait pas encore eu lieu. Mais la Justice a estimé qu'il ne présentait aucun danger pour la société. Elle a décidé de le remettre en liberté, et le major Brière est mort.

Il faut dire STOP à cette irresponsabilité de notre système judiciaire. Et c'est pourquoi l'Institut pour la Justice a lancé ungrand référendum national pour la Justice contre l'impunité des criminels.

Il est vraiment urgent de réagir.

Car juste avant le meurtre de ce gendarme, il y a eu ce procès des viols collectifs de Fontenay-sous-Bois.

Nina et Stéphanie avaient été auditionnées des dizaines de fois par les enquêteurs. A chaque fois, elles avaient raconté les viols collectifs qu'elles ont subis, dans des caves ou dans des cages d'escaliers.

Les hommes faisaient la queue, attendant leur tour à cinq, à dix, quinze ou parfois même vingt. Rien n'était épargné aux victimes : humiliations, coups de poing, insultes, brûlures de cigarettes. Un témoin a déclaré, au journal Le Parisien, que les victimes étaient devenues des « morceaux de viande qu'on faisait tourner ».

Mais savez-vous que, pour ces horreurs, trois des quatre individus reconnus coupables ont été condamnés à de la prison... avec sursis ???

Et que le plus violent n'a été condamné qu'à un an de prison ferme, lui qui est aussi en détention provisoire pour le meurtre de sa femme ?

Et ce n'est pas le pire. Lors du procès, les victimes ont été harcelées sans relâche par les avocats des 14 accusés, sous les rires ou les insultes des accusés.« Grosse vache, tu crois que je t'ai violée ! » a déclaré l'un des accusés sans aucun rappel à l'ordre des magistrats présents à l'audience.

Les accusés ont déclaré qu'elles « aimaient le sexe », que les victimes étaient consentantes puisqu'elles étaient présentes.

Et pour cela, ils ont reçu des condamnations « avec sursis ». C'est-à-dire rien du tout.

Mais peut-être imaginez-vous que cette affaire est exceptionnelle ?

Pas du tout, malheureusement.

Il y a un an, un procès du même type s'est tenu à Avignon.

Une jeune fille de 14 ans avait été violée, exhibée, filmée et prostituée pendant un mois entier par une bande de 30 individus âgés de 16 à 22 ans.

Le criminologue Xavier Raufer avait raconté ce qui s'était passé lors du procès.

Un psy, en chemise à fleurs, avait expliqué que les violeurs avaient vécu ce passage à l'acte « comme un rite initiatique », qu'ils n'étaient pas « armés pour anticiper la relation avec cette jeune fille » et n'ont donc pas « perçu la contrainte situationnelle ». Eux qui étaient par groupes de dix dans une cave autour de la victime.

Pire, le psy avait insinué que cette fille avait pu, durant son calvaire, « ressentir une forme de plaisir affectif ». Et il avait estimé que les violeurs ne présentaient aucun risque de récidive, alors que les deux principaux accusés étaient détenus pour une autre cause.

Ce qu'ont dit de la victime les avocats de la Défense est encore plus grave. Echantillon : « C'est dans la relation avec le sexe qu'elle va vers l'autre. Ce n'est pas une recherche de plaisirs; elle s'exprime avec son cul » (sic).

Et, pour couronner le tout, la Justice a prononcé des peines dérisoires, essentiellement assorties de sursis.

On ne peut pas accepter plus longtemps un système aussi injuste.

Mais il n'y aura aucun changement si le peuple français ne se lève pas en masse pour dire NON.

Et c'est pourquoi je vous demande d'agir et de participer au grand Référendum national de l'Institut pour la Justice.

Je compte sur vous pour signer ce référendum et faire signer tout votre entourage en en cliquant ici.

Merci d'avance,

Laurence Havel
Institut pour la Justice 



Institut pour la Justice

Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
www.institutpourlajustice.com - www.publications-justice.fr

TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE .......

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 Etudiant à Marseille, je me suis construit contre Sos Racisme et les profs collabos

« A l’ennemi, je ne tends pas la main« . 

Ton témoignage est édifiant , j’ai vécu une histoire similaire au lycée dans les années 80. 

Après un cursus scolaire dans une petite ville de province je me suis retrouvé à Marseille pour faire ma rentrée en tant que lycéen.

Ne connaissant pas du tout cette ville, j’ai postulé dans plusieurs lycées et je me suis retrouvé dans un gigantesque établissement situé dans les quartiers nord.

Le choc des civilisations et le réveil forcé de mon instinct de survie furent violent et rapide. 

Pour notre survie, entre FDS, nous nous sommes rapidement organisés pour assurer notre défense (rester en groupe, répondre avec fermeté aux tentatives de racket…).

Mais le plus important et le plus dramatique dans cette histoire c’était le comportement d’un nombre non-négligeable d’enseignants vis-à-vis de nous,les quelques « réfractaires » égarés en terre ennemie. 

C’était l’heure de gloire de SOS Racisme et nous étions harcelés par ces enseignants parce que nous refusions énergiquement de porter le « fameux badge :touche pas à mon pote ».

En classe, le discours était le suivant : c’est inadmissible,vous êtes des fachos, les blancs doivent porter ce badge car ils sont tous racistes, souvenez-vous de l’esclavagisme…   Je ne connaissais pas à cette époque le mot dhimmitude mais le mot résistance résonnait à mes oreilles et la lutte était notre pain quotidien. 

A la récréation, nous faisions corps car les  »Vladimir » et les « gauchos » nous harcelaient parce que nous refusions de porter  »la main jaune ».

 

Durant ces années j’ai connu la peur, la violence mais malgré tout elles ont été positives à plus d’un titre.

En effet, nous les non-soumis, nous avons vite compris que seule l’unité pouvait assurer notre survie, nous avons compris que le racisme n’était pas de notre côté et que concernant la notion de repentance et de culpabilité, nous pissions dessus sans aucun état d’âme.

 

Durant ces  années je n’ai jamais tendu la main à mes ennemis mais le plus souvent mon poing. 

Je ne suis pas un guerrier, je ne suis pas un super-héros,  je n’ai aucun statut social, je n’ai aucun argent mais je m’en moque éperdument, ma richesse c’est ma liberté, mon statut c’est mon honneur jamais renié.

Pour me définir je suis un coureur des bois, je suis un chasseur-cueilleur, je suis libre sur ma terre, dans mes choix pour le travail, dans mes décisions, dans mes passions…, je vis (pour moi-même)au jour le jour mais par conviction je me bats pour qu’il y ait un avenir pour nos jeunes.

Avec l’âge, si je m’inquiète pour mes proches, en revanche pour moi j’ai cessé d’avoir peur, j’affronte le quotidien et l’avenir avec sérénité et détermination et pour mon testament, à l’aube de ma vie je veux qu’en tant que philo-païen que mes cendres soient dispersées entre les bras de Mère-Nature.


Source et publication:  Luc Forgeron      http://ripostelaique.com/etudiant-a-marseille-je-me-suis-construit-contre-sos-racisme-et-les-profs-collabos.html#.UJOqfin93aQ.facebook

FEMMES VOILÉES VERS L' OCCUPATION DE LA FRANCE ?

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Les femmes voilées sont les instruments d’une occupation de la France par l’islam

Le 10 novembre est une date qui doit marquer les esprits de tous les Français et doit devenir une référence nationale si ce n’est européenne.

Le 10 novembre cette marche contre le fascisme islamique doit devenir une pierre blanche pour tous les amoureux de la France, les patriotes de droite comme de gauche.

C’est l’objet d’un combat permanent qui ne peut souffrir d’un quelconque relâchement. Il sera bien temps de se reposer plus tard à l’ombre d’un cyprès en compagnie du silence, celui que l’on trouve dans un cimetière.

Pour le moment, le devoir de tous les patriotes et de penser à nos enfants et petits enfants et au monde que nous allons leur laisser si nous ne bougeons pas.

Hier, j’ai rencontré dans ma ville de Puteaux dans les Hauts de Seine deux femmes noires entièrement voilées du hijab (vêtements noirs Saoudiens couvrant l’ensemble du corps, hormis le visage). Deux très jeunes femmes. Je n’ai pu qu’assister à ce passage de la honte. Je n’ai pu que réaliser une fois de plus que mon pays, ma région, ma ville s’islamise rapidement.

Et puis aussi que la France à travers son éducation nationale, sa politique d’intégration, son immigration galopante avait échoué totalement. L’islam à quatorze siècles d’esclavagisme à son compte. L’islam fût la cause de millions de morts noirs, femmes, enfants, jeunes hommes victimes de razzias, mis en esclavage, vendus à Zanzibar. La traversée de l’Afrique d’Ouest en Est, est jonchée d’ossements de ces captifs noirs.

De quoi se souvient l’Afrique? Des négriers! Alors oui, l’esclavage est un crime contre l’humanité. Les négriers blancs sont coupables. Des noirs furent déportés, vendus, exploités par ceux-ci et leurs acheteurs. Cela dura quatre longs siècles.

Quatre siècles qui sont honteux pour ceux qui ont mis en pratique ce marché de la honte même si, à décharge, ils n’en furent pas les « inventeurs ». Loin de là…

Mais qui se souvient en Afrique que ce sont les Européens qui mirent fin à l’esclavage?

Qui se souvient que ce sont les Anglais qui firent la chasse aux négriers?

Qui se souvient que les arabo-musulmans firent des millions de morts en Afrique pour satisfaire leurs marchés d’esclaves, qu’ils mirent en place la traite des blancs et que c’est la France avec un mandat du Congrès de Vienne (l’ONU de l’époque) qui mis fin à la course barbaresque et aux captures d’esclaves sur les côtes européennes en occupant Alger.

En regardant passer ces deux jeunes filles noires, je me suis demandé si elles savaient tout cela? Mais bien sûr que non!

C’est la France qui  les a vu naître dans l’une de ces banlieues, qui les a reçu dans l’une de ses écoles laïques et républicaines, qui a fourni les aides sociales et le soutien à l’éducation, qui a produit finalement deux jeunes musulmanes ayant accepté (de gré?) la volonté de se soumettre à une religion mortifère et inégalitaire.

 

Elles sont pour moi la preuve flagrante d’un échec complet de notre modèle de société devenu incapable d’inculquer nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité.

Qui sont les responsables? Ceux que nous avons élus à tour de rôle au pouvoir et qui ont trahi notre modèle d’intégration pour un melting pot à l’anglo-saxonne et à l’idée que la communauté française, seule et unique référence était une idée ringarde, dépassée, nauséabonde et pour tout dire à la manière d’Aurélie Phillipeti, rance.

Gérard Brazon

de (Puteaux-Libre)

http://ripostelaique.com/les-femmes-voilees-sont-les-instruments-dune-occupation-de-la-france-par-lislam.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ripostelaique%2FznSM+%28Riposte+Laique%29

VISA RUSSE OBLIGATOIRE POUR LES AVIONS DE L' UNION EUROPÉENNE

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Visa russe obligatoire pour les équipages des avions de l'UE

2.11.2012, 12:36
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виза паспорт загранпаспорт

 
Photo : RIA Novosti

Les équipages des avions des compagnies de l’UE effectuant les vols réguliers ne pourront plus entrer en Russie sans visas.

Le délai du moratoire sur la clause appropriée de la législation russe a expiré le 1er novembre.

Maintenant,  même si l’équipage n’abandonne pas l’appareil, il sera tenu d'avoir un visa russe.

La procédure simplifiée concernant les équipages des avions effectuant des vols vers la Russie était un geste de bonne volonté de la part de Moscou.

Cependant, les pourparlers avec l’UE sur la simplification du régime des visas piétinent.

L’annulation des visas pour les détenteurs de passeports professionnels pourrait y contribuer.

Or, la Russie et l’UE n’ont pas réussi à s’entendre sur ce point ni à concerter le projet d’accord. Moscou a refusé de proroger le moratoire, a annoncé le porte-parole du ministère russe des AE Alexandre Loukachevitch.

« Les organes compétents ont observé pendant longtemps la procédure simplifiée : en fait un moratoire. Les membres des équipages des avions étrangers n’avaient pas besoin de visas à condition qu’ils restent dans l'’aéroport. Il a été convenu en 2011 d’observer strictement la norme russe. Néanmoins, nous n’avons engagé jusqu’au 31 octobre aucune procédure adminitrative contre les membres des équipages des avions réguliers n’ayant pas de visas russes ».

Le politologue Mikhaïl Sinitsyne commente la situation :

« La mesure entrée en vigueur le 1er novembre est un des instruments utilisés pour pousser l’Europe à adopter une attitude constructive en matière d'introduction du régime sans visas avec la Russie. Cependant, cette mesure ne concerne que les détenteurs de passeports professionnels. Dans l’ensemble, le ministère des AE formule sa position suivant la logique du marchandage avec l’Europe. Les Européens ont répondu que les pourparlers se poursuivraient dans le même format, mais compte tenu de la situation qui s’est créée ».

Les représentants des compagnies d’aviation concernées n’ignoraient pas que le 1er novembre arriverait tôt ou tard, mais les responsables de la compagnie Alitalia ont déclaré qu’ils n’étaient pas préparés à la levée du moratoire.

Tous les membres des équipages des avions portugais ont des visas russes. Dans le même temps, les pilotes des compagnies Finair, Airbaltic, des compagnies tchèques n’ont pas eu de problèmes.

C’est le ministère des transports qui règlera ces questions.

T

http://french.ruvr.ru/2012_11_02/93251650/


AUGMENTATION DE LA REDEVANCE : LE BON PROGRAMME TÉLÉ ???

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SAV Filippetti : qu'est-ce qu'un bon programme télé ?

Le feuilleton mouvementé de l'augmentation de la redevance télé prend fin : elle sera portée à 131 euros, comme l'a confirmé Aurélie Filippetti.

La ministre de la Culture souhaite ainsi améliorer la qualité des programmes.



Zapping

Publié le 5 novembre 2012
 
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En augmentant la redevance télé, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, souhaite améliorer la qualité des programmes sur les chaînes publiques.

En augmentant la redevance télé, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, souhaite améliorer la qualité des programmes sur les chaînes publiques. Crédit DR

Atlantico : En augmentant la redevance télé, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, souhaite améliorer la qualité des programmes sur les chaînes publiques. elle fustige notamment des programmes comme les "scripted reality" (des faits divers racontés sous forme de fiction à l'aide de comédiens).

Comment peut-on définir un programme de qualité ?

 

François Jost : Il existe plusieurs options pour parler de la qualité. Tout d'abord, c'est celle sous-jacente au cahier des charges de la télévision publique, c'est-à-dire le fait de dire qu'il y a certains genres qui sont a priori de qualité.

On pense par exemple au théâtre en direct, aux séries américaines dites "politic TV". Selon moi, cette définition est bien trop restrictive.

Il faut se méfier d'une définition par genre. 


L'idéal d'une télévision de qualité serait qu'il y ait de l'information, de la distraction, de la culture... mais que tout soit bien fait. Ce n'est donc pas en excluant des genres que l'on fait du qualitatif.

 

Actuellement, quand France Télévisions dit qu'elle va remonter le niveau qualitatif de ses chaînes en proposant du théâtre et que le groupe programme une très mauvaise pièce, elle se trompe de direction et elle ne contente même pas son public.

 

Le deuxième critère que l'on rencontre, c'est le respect des engagements des cahiers des charges. Par exemple, si on applique cela aux journaux télévisés : ne pas faire de micro-trottoirs, ne pas reconstituer un événement que l'on a pas vu, etc.

 

Troisièmement, les chaînes se doivent de respecter leurs promesses. Beaucoup d'entre elles attirent les téléspectateurs en leur promettant certaines choses et délivrent un contenu totalement différent. L'exemple de la télé-réalité est l'un des plus évidents car elle prétend représenter la réalité alors qu'elle scénarise la totalité de ses programmes !

 

Actuellement, France Télévisions travaille sur l'indice de satisfaction des téléspectateurs. Cela n'est pas suffisant car cela peut conduire à une vision totalement populiste et démagogique de la qualité des programmes. Il faudrait arriver à d'autres critères.

 

En dernière instance, la qualité se juge par rapport à l'invention que l'on peut apporter dans chaque genre. Le fait de ne pas se tenir à un format type, ce qui est la tendance lourde actuelle, peut être une piste de réflexion.

 

Existe-t-il une hiérarchie dans les programmes en termes de qualité ?

 

L'expression de qualité a repris du service avec les séries américaines. Elles ont engendré aux Etats-Unis ce terme de "quality TV". Cependant, ces programmes sont diffusés sur des chaînes qui s'opposent au commercial.

 

Plus largement, on constate que la qualité est très souvent liée à la capacité d'une œuvre à porter un regard juste sur la réalité. Pour moi, il devrait également y avoir d'autres choses, notamment le fait que le programme soit libre et nouveau dans sa forme et dans son fond. Il faudrait donc remettre la créativité au centre de la conception des programmes.

 

Doit-on nécessairement faire de la qualité à la télévision publique ?

 

Oui, mais cela ne veut pas dire du culturel. Il y a des engagements définis pour faire de la culture : adaptation du patrimoine, émissions d'histoire, films historiques... C'est une définition de la qualité mais ce

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/sav-filippetti-qu-est-qu-bon-programme-tele-francois-jost-529084.html n'est pas la seule.

La qualité peut exister dans tous les genres. Beaucoup d'émissions de variété ont été diffusées pour leur grande qualité. Très souvent la qualité est même venue de ces émissions de divertissement, comme le Petit Rapporteur ou encore Nulle part ailleurs.

 

Une télévision publique doit présenter des programmes pour tout le monde mais pas forcément en même temps.

 

Il faut accepter que certaines émissions ne fassent pas forcément beaucoup d'audience mais qu'elle puisse représenter chacune des personnes qui payent la redevance dans sa diversité.



http://www.atlantico.fr/decryptage/sav-filippetti-qu-est-qu-bon-programme-tele-francois-jost-529084.html



LES PRÉMICES D' UNE GUERRE CIVILE ??? ( SUITE )

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Vers la guerre civile ?

greek-riots

 

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Robert
Ménard

 

Journaliste.
Fondateur de Reporters sans frontières.

Cliquez pour acheter

Deux récents « faits divers » pourraient bien, a posteriori, apparaître comme les prémices d’une guerre civile. Rappelez-vous, il y a quelques semaines, à Marseille, des heurts opposaient des Maghrébins de la cité des Créneaux, dans les quartiers Nord de la cité phocéenne, à des Roms venus installer leur campement près de chez eux. Les premiers avaient pris le dessus.

Le 27 octobre dernier, dans les rues de Hellemmes, en banlieue de Lille, une grosse centaine d’habitants a pris en chasse le maire de la ville, bien décidée à lui dire son fait après l’ouverture d’un village d’insertion pour Roms.L’édile a dû prendre la fuite.

J’en suis persuadé, ce n’est qu’un début. Ces réflexes d’autodéfense sociale vont se multiplier tant le peuple se sent abandonné par les élus, ignoré par les médias, méprisé par les élites. Et convaincu, dorénavant, qu’il devra assurer lui-même sa tranquillité et son avenir. Pour son bien mais au risque de faire voler en éclats un ordre social qui ressemble de plus en plus, sous les coups de boutoir du laisser-aller prôné par les partis qui se partagent à tour de rôle le pouvoir, à un désordre social dont ce même peuple est le premier à faire les frais.

D’ici peu, le vote pour le Front national apparaîtra comme une réponse posée, réfléchie et républicaine — n’en déplaise à certains — à l’exaspération, au ras-le-bol du plus grand nombre face à la poursuite d’une immigration dont ils ne veulent plus. Aussi, on est en droit de s’interroger : ne joue-t-on pas avec le feu quand on fait tout pour réduire, marginaliser la représentation du parti de Marine Le Pen dans les différentes assemblées… alors que, selon les enquêtes d’opinion les plus sérieuses, près de 40% des Français se sentent proches du FN ? Il serait même le premier parti en termes d’adhésion à des idées !

On pourrait bien, d’ici quelques années, regretter d’avoir classé les heurts de Marseille et Hellemmes dans la rubrique des « faits divers »

Robert Ménard, le 5 novembre 2012          http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/vers-la-guerre-civile,2964

COMMUNAUTARISME: LA CAF FINANCE LA PRÉFÉRENCE ÉTRANGÈRE ???

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Objet : http://www.senat.fr/leg/ppl11-728.html
> > > >

 

Proposition de loi du sénat de juillet 2012 n°728
> >

 

Objet : http://www.senat.fr/leg/ppl11-728.html
> > > >

 

Proposition de loi du sénat de juillet 2012 n°728


> > > > > La construction d'aires d'accueil pour les gens du voyage sera financée par...la Sécu (CAF) au lieu des communes + départements
  Requalification des caravanes en résidence fixe principale

> > > > Comptabilisation des aménagements d'accueil comme logements locatifs sociaux
> > > > Ouverture automatique de tous les droits sociaux y compris logement, mais sans taxe d'habitation.
> > > > Suppression du livret de circulation pour travailler
> > > > Suppression de l’obligation d'être rattaché à une commune pendant 3 ans pour pouvoir voter.
> > > > D’où le vote des étrangers avant 2014.

 

> > > > Reconnaissance "du statut juridique des gens du voyage et la sauvegarde de leur mode de vie". Autant dire la reconnaissance d'une communauté au sein de la République.

 

 

 

La perte des recettes, le financement des aires et les aides seront - en partie -compensés par la taxe additionnelle sur le tabac. On nous dit que c'est pour lutter contre le tabagisme…
   Dans 2 ans, nous aurons tous les gens du voyage et les Roms de l'Europe entière sans aucune contrepartie mais autant de votants à gauche, charmés par autant de générosité financée par tous avec 1700 Milliards de dettes.
>  

 

A la lecture de ce mail, je me suis demandé si c'était vrai qu'on paye des intervenants aux enfants musulmans , mais une amie m'écrit ceci: ""ma fille ainée, professeur des écoles à toulon depuis 3 ans a ds sa classe 22 éléves(CM2) dont ....16 musulmans(!!)(dont 3 primo-arrivants qui ne maîtrisent pas du tout le français).. 

 

 un prof vient 1 fois par semaine..non pas enseigner le français, (travail de la "maitresse", la malheureuse!!!), mais...approfondir leurs connaissances dans leur langue et leurs "coûtumes"!!!!!!!!" 


Ne prenez pas ce message à la légère tout ceci est une réalité, je confirme qu’il en est de même dans la région du Roussillon ( Montpellier Perpignan). 

LA " DROITE " IMPOSSIBLE ! ( YVES-MARIE ADELINE )

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Les bonnes feuilles de « La droite impossible » d’Yves-Marie Adeline

En exclusivité, Nouvelles de France publie les bonnes feuilles du nouveau livre d’Yves-Marie Adeline, La droite impossible (éditions de Chiré). À lire de toute urgence alors que la gauche détient presque tous les pouvoirs politiques et métapolitiques, ne serait-ce que pour envisager et travailler à leur reconquête.

(…) qu’est-ce qu’un homme de droite, ou ce qui en tient lieu, en 1789, à la convocation des États généraux ? Un sujet de Louis XVI. Il est encore trop tôt pour qu’il se dise royaliste, mais enfin c’en est un, naturellement. Dans quelques jours cependant, il sera déjà « d’extrême-droite », pour peu qu’il refuse le premier bouleversement imposé par la gauche : un serment au Jeu de Paume, et la constitution d’une assemblée nationale se substituant aux réunions par ordres – clergé, noblesse et tiers-état. Etre de droite ne commence donc que le jour où, ayant accepté, ou au moins subi passivement cette initiative de la gauche – donc acceptant d’entrer dans le mécanisme de la gauche – on se range, résolument tout de même, à la droite du Roi. Mais pour combien de temps ? Déjà la droite se subdivise entre les partisans d’une monarchie à l’anglaise et ceux qui souhaitent préserver les pouvoirs de la Couronne. À leur tour, les premiers sont d’extrême-droite : on a déjà oublié la période d’avant la Constituante, il n’est déjà plus permis d’y penser. Mirabeau, animateur du Serment du Jeu de Paume, donc de gauche, en tient pour une monarchie constitutionnelle : le temps n’est pas loin où cette idée-là passera de la gauche à la droite, puis à l’extrémité de la droite, puis au néant. « Tenir le pas gagné », dira Rimbaud : un phénomène de cliquet permet de passer d’un cran à un autre, selon un processus non-rétrogradable. Un jour, l’homme de droite, quand il sera de nouveau autorisé à l’être, après que la Révolution ait été réputée « finie », ne sera plus désigné que sous l’étiquette de « conservateur ». Mais pour conserver quoi ? Légitimiste sous Louis-Philippe, il sera royaliste au début de la IIIe République, puis républicain de droite. Hostile à l’avortement avant Giscard, partisan de la peine de mort avant Mitterrand, l’abrogation de l’un et le rétablissement de l’autre lui apparaissent aujourd’hui impensables, ou même indésirables : le cliquet est déjà fixé trop loin, il s’agit désormais du mariage des homosexuels, de leur possibilité d’adopter des enfants, de la légalisation de l’euthanasie, du droit de vote pour les immigrés, etc. La gauche poursuit sa révolution, la droite la subit, tout simplement parce que notre système politique a été imaginé par la gauche. La droite, volontiers appelée au pouvoir par le peuple, parce qu’elle ne manque pas de qualités de gouvernement, n’y sera jamais que locataire : le propriétaire est naturellement la gauche.

Imaginons que se rencontreraient aujourd’hui Danton et un homme de gauche. Quelle émotion ! Ils ont tant de choses la droite impossible à se dire, tant d’idées à comparer, et la comparaison est d’autant plus facile qu’elles s’enracinent toutes dans un terreau philosophique commun : une même méfiance à l’égard du pouvoir en soi, jugé aliénant pour l’individu, un même refus de toute valeur transcendante. Pour son interlocuteur, Danton est l’un de ces « Grands Ancêtres » que la République honore, et rassemble même par-delà la mort. Ainsi le nom de Robespierre est-il gravé sur le même marbre, tant il est vrai qu’aujourd’hui où les dissensions se sont éteintes, leurs fils spirituels retiennent ce qui les unissait, et oublient naturellement ce qui les séparait.

En revanche, la rencontre serait insolite entre l’homme de droite d’hier et celui d’aujourd’hui. Non pas que le deuxième soit devenu révolutionnaire : il ne l’a jamais été, il déteste les convulsions, il méprise l’arrogance et la bêtise des foules fanatisées autant que ses prédécesseurs. Mais il fête le 14 Juillet avec ferveur, car c’est la fête nationale, la célébration de la patrie. Pour son interlocuteur, cette gaîté est du plus mauvais goût : le 14 juillet 1789 fut une journée de sang, la première où l’on commença à découper des têtes – avec un couteau de boucher – et à les planter sur des piques. Assurément, l’homme de droite est gêné par cette évocation, parce que, contrairement à l’homme de gauche, il réprouve la violence sauvage, aussi bien celle de la Saint-Barthélémy – qu’il regarde comme un débordement condamnable – que celle des « enragés » de la Bastille.

« Le fanatisme de la gauche est consubstantiel à son idéologie. »

C’est qu’en fait, l’intolérance n’a pas la même origine selon qu’elle vient de droite ou de gauche, même si une erreur coutumière veut qu’elles soient rangées dans un même sac d’opprobre. La gauche en effet rappelle volontiers les excès criminels parfois commis par la droite pour des raisons religieuses. Certes, il n’est pas question d’en nier l’immoralité. Pourtant, ce fanatisme-là s’appuie sur une fidélité mal comprise envers un dieu extérieur, quelqu’un ou quelque chose de supérieur à soi-même, de sorte que cette extériorité permanente, cette distance considérable entre lui-même et le sujet ou l’objet de son fanatisme fait office de chambre de décompression, permettant toujours à sa fièvre criminelle de retomber. Mais dès lors que l’idéologie de gauche supprime cette transcendance et fait de nous-mêmes notre propre dieu, au nom de la liberté de redéfinir ce qui est bien et ce qui est mal, tout ce qui menace ou contribue à menacer cette liberté fondatrice doit être impitoyablement extirpé. En cela, on observe que le fanatisme de la droite est occasionnel, circonstanciel : encore une fois, pour l’homme de droite, la Saint-Barthélémy est un excès regrettable, et il n’en éprouve aucune fierté, même s’il reste franchement du parti catholique. Tandis que le fanatisme de la gauche, fut-il moins visible quand rien ne menace sa domination, comme c’est le cas aujourd’hui, est consubstantiel à son idéologie, en raison de la nature même de cette idéologie, qui tend à s’ériger en une religion laïque dont l’individu est l’idole.

C’est pourquoi, pour l’homme de gauche, le sang qui coule à la Bastille ou ailleurs est un mal nécessaire, en vertu du principe selon lequel on ne fait pas une bonne omelette sans devoir casser des œufs. Plus encore, dans sa « mystique » révolutionnaire, il y a quelque chose de sacrificiel, au sens païen du terme, dans le sang ennemi qu’il répand, un « sang impur » qui doit être versé pour régénérer le monde.

Yves-Marie ADELINE est né le 24 mars 1960 à Poitiers. Docteur de l'Université de Paris 1, il a enseigné l'esthétique musicale à l'université de Poitiers, de 1986 à 1989. Il fut aussi directeur de cabinet de Jean Arthuis, qu'il quitta avant que ce dernier n'entre au gouvernement Juppé : à cette occasion, il écrivit La droite piégée (1996). Il préconise, en 2001, un engagement des royalistes sur la scène électorale comme moyen de faire ressurgir la question des institutions dans le débat politique contemporain en créant l'Alliance Royale, dont il fut président et candidat jusqu'à 2008. Depuis, il se consacre uniquement à l'écriture et à l'enseignement. Il a collaboré à différents périodiques, en particulier Le légitimiste, Royal-Hebdo et Lecture et Tradition. Auteur de plusieurs ouvrages de philosophie politique et d'histoire de la pensée, il a également publié quelques recueils de poésie et une pièce de théâtre.

Yves-Marie Adeline est né le 24 mars 1960 à Poitiers.
Docteur de l’Université de Paris 1, il a enseigné l’esthétique musicale à l’université de Poitiers, de 1986 à 1989. Il fut aussi directeur de cabinet de Jean Arthuis, qu’il quitta avant que ce dernier n’entre au gouvernement Juppé : à cette occasion, il écrivit La droite piégée (1996).
Il préconise, en 2001, un engagement des royalistes sur la scène électorale comme moyen de faire ressurgir la question des institutions dans le débat politique contemporain en créant l’Alliance Royale, dont il fut président et candidat jusqu’à 2008. Depuis, il se consacre uniquement à l’écriture et à l’enseignement.
Il a collaboré à différents périodiques, en particulier Le légitimiste, Royal-Hebdo et Lecture et Tradition.
Auteur de plusieurs ouvrages de philosophie politique et d’histoire de la pensée, il a également publié quelques recueils de poésie et une pièce de théâtre.

C’est alors que l’homme de droite découvrira dans une encyclopédie quelconque qu’en réalité, le 14 juillet qu’il célèbre est celui de 1790, Fête de la Fédération. Mais rien n’est moins certain que la gauche y pense ce jour-là. Et d’ailleurs, pour l’homme de droite d’il y a deux siècles, cette journée de la Fédération, quoique pacifique, n’a rien non plus de réjouissant. D’abord, elle fêtait le 14 juillet précédent, celui de 1789… Ensuite, il se souvient de cette mascarade, de cette messe probablement invalide où le célébrant était l’évêque Talleyrand, futur défroqué, disant à ses proches : « Surtout, ne me faites pas rire ! »

L’homme de droite aujourd’hui chante à tue-tête la Marseillaise, l’hymne sacré de la Patrie française. On imagine la stupeur de son interlocuteur. Le « sang impur » dont on a « abreuvé les sillons » est le sien. Et voici que son fils spirituel en redemande ! Il peut rappeler posément que ce chant de la Révolution a toujours été entendu, dans toute l’Europe, puis dans le monde entier, comme un symbole non pas de la France elle-même, mais de ses idées révolutionnaires, avant d’être supplanté tardivement par l’Internationale. Durant les premiers jours de la Révolution russe de 1917, l’authentique révolution, celle de mars (1), l’air était rempli de Marseillaises, pas encore d’Internationales.

Enfin, l’homme de droite d’aujourd’hui baise pieusement les plis du drapeau tricolore, « qui s’est couvert de gloire sur les champs de bataille » de nos guerres franco-allemandes, mondiales et coloniales. Parce que la vie après la mort est un apaisement, son visiteur, l’homme de droite d’hier, répond sans élever la voix que pour la gauche, et pour la République française, le drapeau tricolore signifie autre chose. S’il avait fallu choisir un symbole de gloire purement militaire et nationale, les lys sur champ d’azur eussent amplement répondu à cette attente. Mais les Trois Couleurs ont un sens politique précis : elles sont d’abord cette cocarde que les Sans-Culottes enfoncèrent dans la coiffure de Louis XVI. Elles pavoisaient autour de l’échafaud quand le Roi fut guillotiné. Ces couleurs vinrent chercher leurs premières gloires militaires en Vendée, et en ce temps-là, lui, l’homme de droite, les regardaient comme ennemies, symbole de la Terreur dans toute la France, et dans le contexte du génocide vendéen, symbole de l’épouvante. Puis ce drapeau franchit les frontières : de l’Espagne à la Russie, il se fixa sur les frontons des églises transformées en écuries ; en Europe il répandit la révolution, quitte à épuiser toute la puissance française et tomber en loques à Waterloo. N’est-il pas d’autres drapeaux, exécrés aujourd’hui par l’homme de droite, qui se couvrirent d’une même gloire comme d’une même honte ? Le drapeau rouge des Russes n’a-t-il pas triomphé héroïquement à Stalingrad, puis flotté durant un demi-siècle à Berlin ? N’a-t-il pas conquis la moitié du Continent ? La Croix Gammée n’a-t-elle pas claqué aux vents du Cercle polaire jusqu’aux îles grecques ? En outre, quelles sont toutes ces guerres dont le drapeau tricolore est revenu vainqueur ? Je ne dis pas glorieux, mais vainqueur ? Celle de Crimée, celle de la Péninsule italienne au moment de son unification, et celle de 14. A tout prendre, les lys d’or ont ramené plus de gloire militaire que les Trois Couleurs n’en auront jamais.

Pourtant, de ces trois fourvoiements : fête nationale, Marseillaise et drapeau, l’homme de droite aujourd’hui ne peut pas même imaginer qu’il soit possible de s’en dégager. Il étonnera de nouveau son prédécesseur en lui exposant qu’il existe un sens de l’histoire contre lequel on ne peut rien. Voilà encore une idée de gauche, tant il est vrai que ce sens unique de l’histoire, c’est la gauche qui l’a emprunté, puis imposé à la droite : encore le fameux procédé du cliquet. Mais l’homme de droite d’aujourd’hui a un frère, un cousin – voire une cousine désormais : émancipation oblige – à Saint-Cyr. S’il est cultivé, il répondra à son prédécesseur une naïveté du même genre que pour le 14 juillet : les Trois Couleurs étaient les couleurs des livrées royales. Autrement dit, les Sans-Culottes étaient des royalistes qui s’ignoraient, de même que les Socialistes brandissent un drapeau rouge destiné sans doute à reproduire l’oriflamme de Saint-Denis… (…)

(1) On sait en effet qu’il n’y a pas eu à proprement parler de « révolution » d’octobre – l’expression a été forgée par la propagande communiste – mais un coup d’État.

Le livre La droite impossible peut être commandé sur le site des éditions de Chiré au prix de 14 euros.


http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-11-2012/les-bonnes-feuilles-de-la-droite-impossible-dyves-marie-adeline?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.UJo8M66vdQ8

ENTRE ARABISME ET ISLAMISME..........

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Entre Arabisme et Islamisme - l’expulsion des Chrétiens, le futur règne ottoman et le silence d’un très vieux pape

ENTRE ARABISME ET ISLAMISME


l’expulsion des Chrétiens, le futur règne ottoman et le silence d’un très vieux pape



Michel Lhomme 
le 06/11/2012 
En Syrie, les Chrétiens – 10 % de la population – ont de bonnes raisons de s’inquiéter d’un changement de régime. Comme en Egypte, en Libye ou en Tunisie, les Islamistes constituent le fer de lance d’une opposition armée qualifiée pourtant par les Occidentaux de « démocratique » ! Mais les Islamistes sont accompagnés et soutenus par les Turcs !
 

l'arabisme de Bachar Al-Assad
 
Sur le terrain des discours politiques, on note du coup cette inflexion, un glissement de sens, l’usage anachronique, par exemple, du terme « arabisme » dans les discours de Bachar Al-Assad. En effet, depuis quelque temps, ce mot d’ « arabisme » était devenu rare au Proche-Orient. L’« arabisme » est un concept devenu introuvable dans les slogans et les discours révolutionnaires d’Egypte, de Tunisie ou encore de Libye. On le retrouve en sorte comme déplacé et incongru au sein du Conseil National Syrien qui militerait, je cite, pour une « République arabe syrienne », perdant du même coup et c’est regrettable le soutien de l’opposition kurde ou chrétienne. Dès lors, en utilisant le terme d’ « arabisme », Bachar Al-Assad entérinerait-il le démantèlement inévitable de la Syrie et admettrait-il que le fléau de la balance de l’histoire penchera inexorablement, au contraire, vers l’Islamisme des Frères musulmans ? 
 
 
Mais c’est aussi une drôle de revanche du second concept : l’« islamisme » ! Quand à la fin du XIXe siècle, l’Empire ottoman vit ses dernières heures, des voix turques se levèrent pour tenter de sauver l’empire au nom du Califat, au nom de l’Islam mais l’heure était alors aux nations, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. A Istanbul, les Jeunes Turcs laïcards et occidentalisés prirent le pouvoir et abolirent tous les particularismes qui avaient permis aux nations de l’Empire de survivre. Les millets n’existaient plus, la laïcité triomphait. Et les Chrétiens en furent les premières victimes. Reconnus citoyens ottomans, alors que l’Islam ne leur reconnaissait qu’un droit d’étranger vivant sur le territoire de l’empire, les chrétiens seront, douceur du droit « républicain », successivement massacrés (1840, 1860, 1905, 1915) ...
 
 
 L’empire ottoman alors se disloque et les Etats du Proche-Orient sont créés. Ils ont un idéal, une « identité » : ils sont arabes. Les Ottomans sont turcs. Et au nom de cette arabité, ils se sont battus contre les Ottomans. C’est Lawrence d’Arabie en keffieh dans les déserts arides, c’est l’Orient impénétrable et mystérieux ! Le concept d’arabité a alors été mis en avant par les Chrétiens et les Occidentaux (l’Angleterre et la France) qui se cherchant un point commun avec leurs voisins musulmans, sont tombés en quelque sorte sur l’arabité. Les Ottomans, turcs et non pas « arabes », pendront du coup pour trahison, des Chrétiens et des Musulmans, à Damas comme à Beyrouth. 
 
 
Du coup, peu à peu, les mots en isme étant la règle, c’est au nom de l’arabisme que les révolutions naquirent au Caire avec Nasser, à Tripoli avec Kadhafi, à Damas avec Assad Père, à Bagdad avec Saddam Hussein. En Algérie, le FLN contre les messalistes se revendique arabe et musulman et prône la charia par exemple contre l’alcool. Aujourd’hui, la confrérie islamiste des Frères musulmans n’attend plus que la chute d’Assad, la mise en place des rêves communautaristes des Tunisiens et des Libyens alors que, de son côté, les Turcs rêvent de reconstruire l’Empire jusqu’en Afrique, jusqu’au Gabon. 
 
Pourtant, on se garde bien de rappeler aujourd’hui qu’ils ne sont pas arabes, qu’ils sont simplement musulmans et puis c’est tout. Ils ont la puissance militaire et économique et même disposent d’une certaine hégémonie culturelle. Au Moyen-Orient, les feuilletons turcs sont sur toutes les chaînes, doublés en arabe. Les Turcs ne seraient-ils pas alors devenus « islamistes » ? 
 
Et encore une fois se pose la question de la place des Chrétiens dans le monde arabe de demain, un monde devenu d’abord musulman et secondairement arabe. La réponse est courte : ils n’y ont plus leur place. C’est la route de l’exil des réfugiés orientaux de l’ «islamisme» ou de la renaissance turque, ils partent en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie mais on les prend, à l’aéroport, pour des terroristes, de possibles poseurs de bombes, de fieffés arabisants !
 

Benoit XVI n’en dit pas un mot
 
Aujourd’hui dans le monde arabe, et d’ailleurs dans le monde arabo-musulman dans son ensemble, se pose cruellement le problème des minorités chrétiennes. Celles-ci partent les unes après les autres, par pans entiers et le pape, Benoit XVI n’en dit pas un mot, n’active aucune diplomatie à sa dimension, ne lève pas le ton. Benoit XVI est peut-être un grand intellectuel mais il aura été un pleutre politique, pour nous, un très mauvais pape, un médiocre diplomate. 
Si le régime d’Assad tombe, les chrétiens de Syrie partiront en grand nombre dans le silence général du Vatican. De leur côté, les chrétiens du Liban, surtout les maronites, continuent de partir eux aussi. On dira pour des raisons davantage socioprofessionnelles : ils ont un niveau éducatif très élevé puisqu’ils sont, la plupart du temps, dans des écoles d’élites, où ils apprennent notamment les principales langues étrangères internationales qui leur serviront demain pour faire du busines. Admettons : le problème est qu’après leurs départs, en général, ils ne reviennent plus au Liban ou à Beyrouth.
 
Concernant les Coptes d’Egypte, on pourrait être moins pessimiste parce qu’ils possèdent une masse démographique importante : ils sont probablement entre 8 et 10 millions. L’enracinement très profond et très ancien dans le pays leur permettra probablement de tenir encore longtemps, et puis les coptes ne se laissent pas faire. Tawadros II est devenu dimanche 4 novembre, à soixante ans, le chef des Coptes orthodoxes d’Egypte. En Israël, les chrétiens sont encore libres mais Bethléem est encerclé. En revanche, dans le reste du monde arabe, la situation des chrétiens est de plus en plus préoccupante, et l’on peut sérieusement être pessimiste en ce qui concerne la présence à long terme des communautés chrétiennes au Moyen Orient.
 
 
http://metamag.fr/metamag-1028-Entre-Arabisme-et-Islamisme-l’expulsion-des-Chretiens--le-futur-regne-ottoman-et-le-silence-d’un-tres-vieux-pape.html
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