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DES POLICIERS DANS LES HÔPITAUX ???

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Insécurité : des policiers dans les hôpitaux ?

Insécurité : des policiers dans les hôpitaux ?

 
 
 

13/03/2014 – MARSEILLE - La Fédération hospitalière de France à rencontré le 6 mars dernier le ministre de l’Intérieur Manuel Valls pour évoquer les incivilités qui ont tendance à se multiplier. 

Elle réclame des policiers dans les hôpitaux situés dans des secteurs sensibles, l’installation de lignes téléphoniques directes avec les commissariats ou encore la mise en place de la vidéosurveillance.

 

TRIBUNE LIBRE ! POINT DE VUE ET CONSTAT !

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La dévirilisation du militantisme - Une  bourgeoisie française « classique » et « bobo » acquise au mondialisme

LA DÉVIRILISATION DU MILITANTISME

 

 

Une bourgeoisie française « classique » et « bobo » acquise au mondialisme 



Jacques-Yves Rossignol 
le 11/03/2014 

Ce qui se passe depuis environ un an en France du point de vue du militantisme « nationaliste » est une véritable catastrophe.

Des objectifs fantasmatiques, en impasse et totalement opposés à leurs intérêts sont proposés aux meilleurs, susceptibles d’avoir une vision large, virile, « civilisationnelle » du combat.


La lutte contre le « mariage gay » est évidemment l’exemple typique de ces causes absurdes.

Ces « causes » qui s’initient dans des cercles bizarroïdes aux confins du pseudo-politique, du religieux dégradé et surtout du gros argent discret sont ensuite enflées et outrées dans des buts très clairs de dépolitisation et de crétinisation.


Notre pire ennemie, la bourgeoisie française acquise au mondialisme dans ses deux fractions « classique » et « bobo », est en train de nous ronger, de nous bouffer, de nous avoir d’une manière définitive.

Elle nous ronge d’une manière très simple mais qui ne semble pas avoir été vraiment remarquée : elle nous impose sa conception de la politique, elle nous impose sa conception infantile, grotesque et déshonorante de la politique et du militantisme politique.

Elle ronge le cerveau de ceux qui auraient pu encore être encore à la hauteur des enjeux de la guerre menée contre les populations européennes.

Bien pire : elle les conduit à lutter contre leurs propres intérêts et à défendre des causes qui leur sont totalement étrangères.


C’est le principal responsable de la catastrophe mondialiste, la bourgeoisie d’argent, qui mène désormais en France la lutte pour la civilisation !

Sommes-nous donc devenus incapables de repérer la plus grossière des hypocrisies ?


Je doute que la lutte contre le mondialisme puisse avoir encore un sens dans ce pays si nous ne sortons pas rapidement des schémas mentaux et des formes de militantisme dans lesquelles ils sont invités à s’oublier en tant qu’européens faits et pensants depuis un an environ. 

Un bref détour historique

L’Eglise invente au XIXème siècle sa « doctrine sociale », la fameuse « doctrine sociale de l’Eglise ». Mais, contrairement à ce que l’on pense souvent, cette doctrine ne constitue pas du tout un traité de politique. Il s’agit tout au plus d’un ensemble de préceptes condamnant les nouvelles doctrines (libéralisme et socialisme) et visant à la restauration de la chrétienté, notamment par le corporatisme.

Cette doctrine tardive et disparate ne permet en aucun cas d’aborder les grands problèmes de la politique moderne : l’emprise de l’économie, le capitalisme financier, les guerres larvées. La doctrine sociale de l’Eglise ne constitue en aucun cas un traité de politique adapté à notre temps.


Tout au cours du XIXème siècle se poursuit la déchristianisation. L’Eglise n’a plus les moyens d’intervenir politiquement, elle ne peut plus élaborer de théorie politique surplombante adaptée aux nouvelles donnes du monde capitaliste.

 

Contrainte et forcée, l’Eglise se centrera de plus en plus sur la domestique (c’est-à-dire la morale du foyer, qui deviendra la morale du couple, avant d’être la morale de la « famille-fantôme »). Cette fois, cela n’a plus rien à voir avec le politique, qui est jeté aux oubliettes, mais bien plutôt avec une collusion désespérée entre l’Eglise moderniste aux abois, définitivement rejetée par le peuple, et la bourgeoisie !


Ainsi va s’établir entre l’Eglise moderniste et la bourgeoisie le plus triste et le plus consternant des contrats : les « catholiques de façade » feront quelques petites concessions hypocrites dans la sphère de la vie privée pour mieux poursuivre à loisir leur pratique « libérale » parfaitement cupide dans la sphère économique.

Pratique « libérale » que l’Eglise moderniste ne va plus jamais interroger : elle n’en a plus ni l’intention, ni les moyens, si elle veut survivre.


Le deal entre la bourgeoisie et l’Eglise moderniste est donc hallucinant d’hypocrisie croisée. Le bourgeois dit en l’occurrence à l’Eglise : tu t’interroges pas trop sur l’économie et les malheurs des non bourgeois, tu t’en tiens à un bavardage lénifiant sur la morale privée, tu regardes ailleurs en ce qui nous concerne sur ce point, et, nous, on continue à venir de temps en temps aux offices : après tout, çà permet de surveiller la concurrence et çà en jette auprès de la populace. 

En résumé, L’Eglise moderniste est depuis longtemps réduite à n’être qu’une simple distributrice de morale domestique au service de la bourgeoisie la plus desséchée. Elle ne dispose d’aucune théorisation spéciale pour affronter les problématiques du capitalisme mondialisé. Ceci est évident mais encore faut-il oser en tirer toutes les conséquences.

Car c’est bien un modèle de pensée et d’action pseudo-politique directement issu de l’Eglise catholique moderniste qui sert depuis un an de courroie d’entrainement pour de braves militants anticapitalistes et antimondialistes. Le pire, c’est que cela semble aller de soi : on suit les directives de l’Eglise moderniste comme si elle était devenue soudainement maîtresse en stratégie politique et en lutte anticapitaliste !

Mais l’Eglise moderniste, elle n’a qu’un souci, vraiment qu’un souci : la préservation des fortunes bourgeoises « classiques », condition de sa propre survie. Et elle ne peut vous embaucher que pour les défendre, pas pour autre chose !

Les nouvelles fortunes branchées et gays lui sont beaucoup moins favorables, mais elle trouvera bien le moyen d’en récupérer un petit peu. Question de temps et d’adaptation : Rome ne s’est pas fait en un jour.


La vieille bourgeoisie parvient donc, malgré son gâtisme sans nom, à faire coup double : elle mobilise des braves gens pour la défense de ses intérêts financiers, et elle castre et ridiculise ces militants. Aussi incroyable que ça soit, le peuple est invité à défendre les pauvres foyers de capitalistes catholiques menacés par les méchants pédés.

Cet embrigadement de braves gens derrière la bourgeoisie d’argent la plus hypocrite est une catastrophe politique absolue.

De jeunes militants sains et courageux sont amenés à côtoyer la grossièreté et la stupidité des cagots d’argent, à fréquenter des spectres moisis vitrifiés par la cupidité et des hystériques oisives complétement folles, sous prétexte de défendre la civilisation.

Ces militants confondront bientôt la politique avec une doctrine cléricale onctueuse et étriquée.


On en profite pour ressortir les fantasmes complotistes les plus délirants innocentant miraculeusement les bourgeoisies « chrétiennes » dans le processus de mondialisation. Ambiance !  En passant : les « théories » du mondialisme ne sont que des délires ayant pour fonction d’occulter le rôle des bourgeoisies les plus cupides et les plus retorses dans les mécanismes économiques et donc de rendre tout combat impossible ou inefficient.

Aller plus loin et tracer l’ensemble du schéma 

Les bourgeois catholiques ne constituent plus la classe dominante.

Seuls, ils auraient été incapables de construire une stratégie élaborée pour réduire à rien le militantisme anticapitaliste. Que s’est-il donc passé ?


Tout simplement ceci : la bourgeoisie culturelle (« bobo ») a parfaitement saisi que son vieil adversaire-allié, la bourgeoisie gâteuse (« catholique »), dans son opposition névrotique, délirante, et intéressée, aux gays, était encore susceptible de tromper et d’entraîner derrière elle une bonne partie des résistants occidentaux réellement militants, de les ridiculiser et de les castrer.

La bourgeoisie bobo a compris que ses vieux parents pouvaient déviriliser, castrer et casser toute résistance sérieuse au mondialisme en entrainant les derniers hommes virils et courageux sur le terrain pharisaïque de la morale domestique.


La bourgeoisie bobo a donc soufflé sur les braises, elle a agacé et énervé ses vieux parents gâteux, de telle manière que ceux-ci ont réussi à transmettre leur irritation anti-gays à de braves gens qui n’avaient évidemment strictement rien à faire au milieu de ce conflit d’intérêt entre deux conceptions de l’égoïsme, de l’hypocrisie et de la transmission des héritages, l’ancienne (« catholique ») et la nouvelle (« gay »).

Car, il faut le dire en passant, cette histoire de mariage gay n’a jamais été que la sombre défense de modalités d’héritage bourgeois.


Sous une forme plus ramassée et plus lapidaire : la bourgeoisie culturelle avancée a agacé et irrité à fond les vieux bourgeois gâteux car elle pressentait qu’ily avait là un moyen d’accélérer la liquidation de l’intelligence politique contre le mondialisme : elle a en effet perçu que ces gâteux pouvaient encore avoir une influence et surtout un effet d’entrainement sur les classes populaires saines, les abrutir, les castrer et les domestiquer.

Et, hélas, ce mécanisme fonctionne parfaitement.

Source et publication:  http://metamag.fr/metamag-1882-La-devirilisation-du-militantisme-Une--bourgeoisie-francaise-«-classique-»-et-«-bobo-»-acquise-au-mondialisme-.html

LA FRANCE " FOUTOIR " ET SES ENGAGEMENTS ???

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Samedi 15 mars 2014

40 cités sensiblesLe Mali, la Centre-Afrique, maintenant l’Ukraine..

 La France « gendarme du Monde » alors que chez elle c’est le foutoir, l’anarchie,  quelque soit le Régime ! 

 

Engagement n°59 : “J’engagerai un retrait immédiat de nos troupes d’Afghanistan la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien” Il n’est nullement question de s”ériger en “défenseur de la planète” pour François Hollande.

Engagement n°52 : “Je veux donner à la police et à la justice les moyens de nous protéger.”

“ Je mettrai en œuvre une nouvelle sécurité de  la police et la gendarmerie”.

Et on constate une explosion de la délinquance, que rien en change: cambriolages, aujourd’hui pillages dans les campagnes, animaux découpés, dépecés vivants dans les champs… 

  • En 1995, le Syndicat des Commissaires de la Police nationale parlait lui de 130 « cités interdites ».
  • En mars 1999, une note des RG listait 174 quartiers « où des violences plus ou moins graves, plus ou moins préméditées, contre la personne des policiers »
  • En octobre 2000, on dénombrait 909 points chauds ayant connu la violence urbaine au cours des mois précédents, parmi lesquels 161 connaissaient des violences antipolicières
  • En 2002 par Olivier Foll, ex-patron de la PJ, qui parlait de « 834 zones de non- droit ».
  • En juillet 2004, Le Monde avait révélé  que les Renseignements Généraux avaient noté que sur 630 « quartiers sensibles » suivis en raison de leur niveau de délinquance « plus de 300 présentent des signes de repli communautaire plus ou moins prononcés »
  • En Juin 2005: Nicolas Sarkozy voulait tout “nettoyer”  : On va nettoyer au Karcher la cité
  • En juillet 2008, ils ont été démantelés et intégrés avec la DST dans la DCRI. Les fonctionnaires chargés du renseignement sur les banlieues ont alors rejoint la Sous-direction de l’information générale au sein la Direction Centrale de la sécurité publique.
  • En Juin 2011: « 40 quartiers aux mains des voyous ». Mercredi,France Soir a fait sa Une !

---> Le nombre de fonctionnaires en charge du renseignement sur l’ordre public est passé de 3 500 en 2007 à 1 700 …

Le Point dénonce que pendant des années, les statistiques de la délinquance ont été maquillées sur ordre à Paris pour minorer l’ampleur du problème.

Ce document fait écho à un autre rapport de l’IGA publié en juillet 2013 qui avait conclu à la disparition entre 2007 et 2012 de près de 130.000 faits de délinquance sur l’ensemble du territoire, liée selon l’IGA à la politique du chiffre pratiquée sous Nicolas Sarkozy.

Le foutoir, l’anarchie,  quelque soit le Régime ! Droite-Gauche, Chirac, Sarkozy-Guéant, Hollande-Valls … la dérive complète depuis 1995.

Et on s’étonne de la montée du Front National ?? Simple logique de citoyens taxés, sur-taxés, verbalisés car solvables et écœurés !

 

source  http://www.citoyens-et-francais.fr/article-la-france-gendarme-du-monde-alors-que-chez-elle-c-est-le-foutoir-122900871.html   

 

 

Site : http://jean-marielebraud.hautetfort.com/
 
Blog : http://pdf.bretagne.over-blog.com/
Mail : pdfbretagne@orange.fr
Tel : 06 65 61 08 62
 

LE BILLET DE JOSÉ CASTANO !

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11 Mars 1963… L’EXECUTION du Colonel Jean BASTIEN-THIRY

 

« Merci pour tout, mon colonel, d’avoir vécu en Français et d’être mort en Officier. Car le moment est venu où après un tel exemple, tu vas nous obliger à vaincre… » (Jean de Brem)

 

            Jean-Marie Bastien-Thiry, dit Jean Bastien-Thiry, né le 19 octobre 1927 à Lunéville, était ingénieur militaire français et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11.

 Partisan de l'Algérie française, il percevait la séparation d'avec l'Algérie comme « plus grave encore que celle d'avec l'Alsace-Lorraine ». Pour lui, entre autres choses : « La politique algérienne du général de Gaulle est un crime contre l'humanité, elle n'est qu'ignominie et déshonneur ». Révolté par cet abandon et les massacres qui l’accompagnaient, il organisa, le 22 août 1962, l’attentat du Petit-Clamart.

            Arrêté le 17 septembre 1962 à son retour d’une mission scientifique en Grande-Bretagne, il fut inculpé devant la Cour militaire de justice présidée par le général Roger Gardet. Cette Cour militaire de justice avait pourtant été déclarée illégale par l'arrêt du Conseil d'État du 19 octobre 1962, au motif qu'elle portait atteinte aux principes généraux du droit, notamment par l’absence de tout recours contre ses décisions.

            Le 2 février 1963, cinq jours après l'ouverture de son procès, il entreprit une longue allocution qui reste encore un des plus nobles textes de la langue française par lequel il ne chercha pas à se soustraire à la peine qu'il encourait. Son seul but était de faire comprendre à ses concitoyens les motifs de son action. Sans aucune complaisance, et avec une clairvoyance prophétique, il exposa les raisons pour lesquelles il jugeait « qu'il n'était pas bon, il n'était pas moral, il n'était pas légal », que le personnage auquel il s'était attaqué « restât longtemps à la tête de la France » et acheva par ces mots sa déclaration devant ses juges :

« Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

« Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »

« Le pouvoir de fait a la possibilité de nous faire condamner; mais il n'en a pas le droit. Les millions d'hommes et de femmes qui ont souffert dans leur chair, dans leur cœur et dans leurs biens, de la politique abominable et souverainement injuste qui a été menée, sont avec nous dans ce prétoire pour dire que nous n'avons fait que notre devoir de Français. Devant l'Histoire, devant nos concitoyens et devant nos enfants, nous proclamons notre innocence, car nous n'avons fait que mettre en pratique la grande et éternelle loi de solidarité entre les hommes. »

« C'est une vérité que l'homme contre lequel nous avons agi est, à tout moment, passible de la Haute Cour, et qu'il suffirait d'un minimum de clairvoyance et de courage de la part des parlementaires pour l'y traduire ; le dossier de ses forfaitures, de ses crimes et de ses trahisons existe, et des milliers d'hommes sont prêts à témoigner de la réalité de ces forfaitures, de ces crimes et de ces trahisons ».

A ce moment précis, l'accusé n'était plus Bastien-Thiry mais de Gaulle. Cela ne lui fut pas pardonné. Bastien-Thiry venait de signer, là, son arrêt de mort.

Dès lors, les efforts admirables de ses avocats avaient la beauté triste des chants du désespoir. « Que ce soit à Saint-Léon de Bayonne ou à Saint-Jacques de Lunéville, tous les matins, une messe est dite pour que la Divine Providence vous assiste, au moment de votre délibéré… Ne demeurez pas sourds, Messieurs, à l’invocation de l’Esprit qui, tous les matins, renaît à la prime aurore et retenez ces mots que je vous livre avec la plus intense de mon émotion : Et in terra pax hominibus bonæ voluntatis ».

            Ainsi, après trois heures et demie d’une éloquence qui cherchait, en vain mais malgré tout, le cœur des hommes qui peuplaient une cour de justice qui, quelques semaines plus tard, sera de nouveau déclarée illégale, Maître Jean-Louis Tixier-Vignancour livrait, là, un ultime combat. Celui qui avait constamment appelé de Gaulle « le Chef de l’état de fait » ne pouvait espérer aucune clémence. D’ailleurs la voulait-il ? Il était déjà ailleurs, devant le seul Juge qu’il reconnaissait, dans la vie qui ne connaît ni décrépitude, ni trahison, ni compromission. « De sa longue lignée d'ancêtres militaires et juristes, il a hérité le sens du devoir et du sacrifice » a dit de lui, sa fille Agnès. 

Le 4 mars 1963, la Cour se retira pour délibérer à 19h45. Elle reprit son audience à 22h30 pour donner lecture de l’arrêt qui condamnait trois des accusés présents à la peine de mort : Le Colonel Bastien-Thiry, le Lieutenant Bougrenet de La Tocnaye et Prévost qui, en Mai 1954, avait fait partie du dernier contingent de volontaires à être parachuté au-dessus de la cuvette de Dien Bien Phu.

A l’énoncé du verdict, Bastien-Thiry semblait ailleurs, comme absent… Dans son uniforme bleu de l’armée de l’air marqué du rouge de la Légion d’honneur, il ne paraissait pas ses trente-cinq ans. Son visage reflétait une grâce particulière, celle de la jeunesse« Bastien-Thiry est rayé des cadres de la Légion d'honneur ! », ajouta le général Gardet. Un haussement d'épaules lui répondit. Du fond de la salle, soudain, un cri déchira l’atmosphère pesante, celui d'une femme : « Assassins ! Assassins ! Aucun soldat français n'acceptera de les fusiller ! Assassins ! » Cette femme, c'était Mme de La Tocnaye, l'épouse Alain. Une autre femme joignit t sa voix à la sienne : Lla mère du condamné. D'autres cris se firent entendre : « C'est une honte ! C'est un scandale ! Bourreaux ! » Puis peu à peu, la salle se vida. Les condamnés furent séparés sachant qu'ils ne se verront plus : Bastien Thiry, La Tocnaye, Prévost furent emmenés à Fresnes, les autres à la Santé.

Dès le lendemain, les recours en grâce furent déposés. Le 8 mars dans l’après-midi, les défenseurs furent reçus en audience. À l’aube du 11 mars 1963, le procureur général Gerthoffer (celui qui avait réclamé et obtenu la mort du Lieutenant Roger Degueldre), le séide zélé de de Gaulle, silhouette falote, moulé dans un pardessus gris aux formes démodées accompagné du colonel Reboul substituant le général Gardet, vint annoncer à Bastien-Thiry que la demande de grâce déposée par ses avocats était rejetée par de Gaulle. Il ne manifesta qu’un souci, connaître le sort réservé à ses camarades coaccusés, condamnés à mort comme lui. Quand il apprit qu’ils avaient été graciés, il eut un soupir profond de soulagement. Il écrivit à sa femme et à ses trois filles et demanda à assister à la messe dite par son ami le R.P. Vernet. Il communia en brisant en deux l’hostie que lui tendait le prêtre, lui demandant d’en remettre la moitié à son épouse. Puis, après l’Ite Missa est, il dit « Allons »… et se dirigea vers le couloir de sortie. Pendant ce temps, de Gaulle devait reposer dans sa sinistre morgue…

Alors qu’il se trouvait dans le couloir, on demanda à Bastien-Thiry de regagner sa cellule. Cette attente imprévue dura vingt minutes, vingt affreuses minutes durant lesquelles les avocats tentèrent une démarche désespérée en demandant au procureur général d’ordonner de surseoir à l’exécution en raison du fait nouveau qu’était l’arrestation récente du Colonel Antoine Argoud, l’un des chefs de la défunte OAS. Mais, rien n’y fit ; le procureur refusa tout sursis.

Enfin, le départ pour le Fort d’Ivry où devait avoir lieu l’exécution, fut donné sous une pluie battante et une escorte digne d’un chef d’Etat. Oui, c’était bien celle d’un chef d’Etat, dans son triomphe… La gendarmerie, chargée de livrer le condamné au peloton d’exécution avait fait grandement les choses : Une escorte de trente motos, trois petits cars bourrés d’effectifs armés pour s’intercaler entre les divers véhicules du cortège et celui chargé de transporter le condamné avec une garde de huit gendarmes. Comme en Algérie lors de la lutte contre l’OAS, la gendarmerie demeurait toujours le pilier du régime gaulliste…

Oui, ce condamné qui, au procès, avait traité de Gaulle d’égal à égal et l’avait assigné au Tribunal de Dieu et de l’histoire, comme renégat à la parole donnée, aux serments les plus solennels et sacrés, ce condamné, là, était bien un chef d’Etat.

Arrivé sur les lieux de son exécution, Bastien-Thiry marcha vers le poteau en égrenant son chapelet, le visage calme et serein, même joyeux. « Il semblait enveloppé d’une auréole  » diront les témoins oculaires. Puis, comme le Lieutenant Degueldre, il refusa qu’on lui bande les yeux, voulant regarder la mort « en face » avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle.

Avant la salve, il ne cria pas « Vive la France ! »  mais pria pour elle et pour ceux qui allaient le tuer. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir, et, tout haut, dans le ciel écrasant de cette solitude, sa voix qui s’élevait, s’élevait, répétait ces mots éternels de la mort : « Geneviève, Hélène, Odile, Agnès… au revoir… au revoir dans le ciel ! ». Les témoins le virent alors se transformer au point que son visage, où ne subsistait aucune trace des passions du monde, se modifia. Et lorsqu’il fut mort, après que la salve eut déchiré l’aube naissante, son visage était « celui d’un enfant, doux et généreux », rapporta, bouleversé, Maître Bernard Le Corroller, en ajoutant :« Bastien-Thiry a vécu pour Dieu, pour sa patrie : Il est mort au service de Dieu et de sa patrie. C’est désormais un martyr ».

De Gaulle, une fois de plus, confirmait qu'il n'avait de l'homme que l'apparence, et qu'en fait tout ce qui était humain lui était indifférent.

Ainsi mourut pour son idéal, le Rosaire au poignet, le Colonel de l’Armée de l’air, Jean Bastien-Thiry, trente cinq ans, polytechnicien,ingénieur de l’aviation militaire, père de trois petites filles. Il fut inhumé au cimetière de Thiais, « carré des suppliciés », à la sauvette (comme ces voleurs pendus jadis à Montfaucon que l'on entassait dans les fosses communes), dans un trou hâtivement creusé dans la glaise, entouré d’arbustes dénudés, frêles et désolés, comme le fut ce 11 mars 1962. A 6h42, la pluie cessa et un brouillard épais s’insinua jusque dans les tombes et le cœur de bon nombre d’exilés était triste, triste cette aube d’hiver, aube sans bruit, sans chant, sans lune et sans étoiles.

            Jean Bastien-Thiry repose aujourd’hui au cimetière de Bourg la Reine (92340).

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                          José CASTANO

e-mail :joseph.castano0508@orange.fr

 

« Je suis persuadé que notre mort si elle avait lieu, secouerait la torpeur du peuple français » (Alain Bougrenet de la Tocnaye)

 

       

Le carré des suppliciés du cimetière de Thiais        Aujourd’hui, au cimetière de Bourg la Reine

 

« Nous ne souffrons pas en vain. Nous souffrons pour tous les lâches qui ne risquent rien. Que Dieu ait pitié de nous » (Georges Bernanos)

 

Pour tout savoir sur Jean Bastien-Thiry, cliquez sur : www.bastien-thiry.fr

 

Cercle Jean BASTIEN-THIRY – B.P.70 – 78170 La Celle St Cloud

Courriel : basthiry@aol.com et contact@bastien-thiry.fr

 

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- Lajos MARTON, à propos de l’attentat du Petit-Clamart. Cliquez sur : http://www..ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I09152596/lajos-marton-a-propos-de-l-attentat-du-petit-clamart.fr.html

Cliquez aussi sur : Minute - Entretien avec Lajos Marton

 

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-       Voir également cet article : chardon-ardent.blogspot.fr/2013/02/1963-2013-presence-de-jean-bastien.html

 

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JEAN BASTIEN-THIRY 
CEREMONIE 2014 - Chers amis, Veuillez trouver ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie de Bourg-la-Reine et à la messe de souvenir organisées pour le 51ème anniversaire de la mort de Jean Bastien-Thiry. Nous espérons que vous pourrez être présents et [...] 
Cliquez sur : Voir le message »

 

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Aujourd'hui Carl Lang est dans le Vaucluse !

 

Rappel : Carl Lang dans le Vaucluse samedi 15 mars

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IMMIGRATION: LA RUINE DE LA FRANCE !!! VIDÉO !

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Caméra cachée dans la CAF de Seine-Saint-Denis (vidéo)

 la FRANCE court a sa perte, sous l'oeil indiffèrent de nos politiques.

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FRANCE 2014, L' APOLOGIE DU COMMUNISME RÈGNE ENCORE !

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L’apologie du communisme en France en 2014

12 mars 2014, 23:11 Auteur :   

pmfrshs21cocop1couvNon, vous ne rêvez pas, nous sommes en 2014, en France, et l’apologie du communisme y est encore quotidienne.

Livres, émissions de télévision, magazines, syndicats, hommes politiques, rien n’y échappe.

Ah oui, j’oubliais : le communisme est responsable directement de 100 millions de morts.

Voyez cette formidable couverture du dernier numéro en date dePhilosophie magazine, mettant en “une” trois dictateurs (responsables à eux trois de 90% des morts du communisme), Lénine (qui a ouvert les premiers goulags), Staline (qu’on ne présente plus) et Mao (principal meurtrier de toute l’histoire de l’humanité avec 60 millions de morts) et de leurs mentors Marx et Engels. Bien mise en avant dans tous les Relais H que j’ai pu visiter, notamment à Paris.

Regardez chaque semaine sur Canal + l’émission Made in Groland, qui salue ses téléspectateurs d’un affectif “camarades”, qualifie le gouvernement socialiste de ‘droitard’ et surtout utilise l’Hymne de l’Union soviétique pour son générique.

Oui da, l’hymne chanté par ceux qui massacrèrent près de 40 millions de personnes, en URSS seulement, des pauvres paysans principalement, et des opposants politiques.

Aucune condamnation par le CSA pour le moment… Extrait :

À travers les orages rayonnait le soleil de la liberté,
Et le grand Lénine a éclairé notre voie :
Staline nous a élevés — il nous a inspiré
la foi dans le peuple, l’effort et les exploits !

La CGT, premier syndicat français, compte 19 000 représentations physiques sur le territoire, touche des milliards de subventions publiques chaque année, gère plus d’une douzaine de châteaux, autant de Comité d’entreprises (tous en faillite ou gérés de façon frauduleuse selon de multiples rapports de la Cour des comptes), bloque régulièrement le pays par des grèves à la SNCF, à EDF, à Air France, à la Poste (qui refuse en ce moment de distribuer des tracts d’un parti opposé au communisme), etc.

Or la CGT a été théorisée par Lénine en 1921 pour être le “bras armée du Parti Communiste Français”.

Et loin d’être interdit, ce sont eux qui interdisent aujourd’hui (des journalistes qui sont trop opposés au communisme, notamment).

Jean-Luc Mélenchon prétend que “le communisme n’a pas de sang jusqu’aux coudes”, ce qui fait dire qu’il a les coudes très haut, bien plus haut que l’océan de sang généré par les massacres du communisme.

Quant à François Hollande, devenu 1er des Français (beurk), il a “rendu hommage au communisme” lors de sa dernière campagne présidentielle.

Si nous voulions nous amuser un peu, nous dirions que le communisme n’est pas une opinion, mais un délit, à l’instar du racisme, et nous l’interdirions, comme l’avait fait Daladier en 1939, alors que les communistes collaboraient avec les nazis et sabotaient l’outil de guerre français.

Aujourd’hui c’est l’outil de production économique que les communistes détruisent, mais ils ne sont plus interdits.

En fait, ils sont au pouvoir.

 

source et publication http://www.enquete-debat.fr/archives/lapologie-du-communisme-en-france-en-2014-2014

EELV ET PS SOUTIENNENT LES PÉDOPHILES ???

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Scandale – Des élus EELV et PS se préparent à honorer un défenseur de la pédophilie

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Médias-Presse.Info a signalé qu’un square de Montreuil devrait bientôt porter le nom de Jean Le Bitoux. L’inauguration est annoncée le 15 mars à 11 h.

Dominique Voynet (EELV), maire de Montreuil, a prévu de faire un discours louangeur concernant ce triste personnage. Et différents élus politiques ont déjà annoncé leur présence, s’il faut en croire le site communautariste homosexuel Yagg.

Comme Christophe Girard (PS), maire du IVe arrondissement de Paris, Jean-Luc Romero (PS), conseiller régional d’Île-de-France, ou encore Pierre Serne, tête de liste EELV à Vincennes.

Faut-il en déduire que ces personnalités soutiennent les positions de Jean Le Bitoux à propos de la pédophilie ? Raffraichissons la mémoire à ceux qui s’apprêtent à proposer Jean Le Bitoux en modèle…

Dans un entretien accordé au magazine homosexuel Illico en mars 2001, Jean Le Bitoux (1948-2010) déclarait :

« En France, l’homosexualité vient d’une culture pédophile avec André Gide. En 1968, il existait même un comité d’action pédérastique révolutionnaire.

Dans le discours du G.L.H. [Groupe de Libération Homosexuelle] à partir de 1975, il y a tout un héritage du F.H.A.R. [Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire] notamment sur la question pédophile.

À l’époque, il s’agissait de libérer son corps, libérer ses fantasmes. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque-là la majorité est à 21 ans, ce qui est bien tard. Dans les années 1970, tout est à libérer y compris l’enfant qui est corseté comme la femme, comme l’homosexuel.

Aujourd' hui on ne parle plus du tout du même enfant. L’enfant des années 1970 était l’esclave d’une vieille civilisation, l’enfant d’aujourd’hui est extrêmement sacralisé. [...] Tony Duvert tenait une rubrique dans Gai Pied où il affirmait : la question pédophile existe et certains gays sont pédophobes et ils considèrent que l’émancipation des homosexuels se fera sur le dos des pédophiles.

On a inventé un homosexuel qui laisse de côté la question pédophile. [...]

Aujourd’hui, je pense que les pédophiles sont toujours les boucs émissaires des homosexuels. Le débat n’est plus du côté d’un espace de liberté que les pédophiles n’ont toujours pas, mais du côté de la jeunesse des homosexuels. »

 

http://medias-presse.info/scandale-des-elus-eelv-et-ps-se-preparent-a-honorer-un-defenseur-de-la-pedophilie/7507

LA NUIT AUX INVALIDES , LE SPECTACLE.......

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MOBILISATION GÉNÉRALE

1914 - 1944 - 2014

LE SEUL SPECTACLE de VIDEO

MONUMENTALE

à PARIS

en savoir plus 

La nuit aux invalides du 24 avril au 24 mai 2014 - Une création de Bruno Sellier - Une marque du groupe Arthur Straight

Venez vivre une expérience sensorielle à couper

le

souffle.

Découvrez l'un des plus beaux édifices
comme vous ne l'avez jamais vu

Billetterie ouverte

Durant 40 minutes, les spectateurs sont plongés dans le tourbillon de l'Histoire de France, grâce aux dernières technologies du son et de la vidéo monumentale mises au service d'un monument unique à Paris.

Un spectacle unique en plein coeur de Paris : la promesse d'une soirée historique à partager en famille, entre amis, avec vos collègues.
Infos pratiques

  • Tous les soirs du 24 avril au 24 mai 2014, sauf les dimanches et le 1er mai
  • Deux séances chaque soir : 21h30 (à la tombée de la nuit) et 22h30
  • Edition spéciale 1914 - 1944
  • Tarif réduit : étudiants, - 18 ans, chômeurs, familles, scolaires, groupes.
  • Billetterie en ligne sécurisée disponible sur La Nuit aux Invalides


 


VALENCIENNES: LE RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES ........

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dimanche, 16 mars 2014

Valenciennes : la liste de rassemblement des patriotes conduite par Dominique Slabolepszy

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Chers compatriotes valenciennois,                                                      

Le 23 mars prochain, vous aurez le privilège de désigner celles et ceux qui vous représenteront pour les six prochaines années.

Les femmes et les hommes qui m’accompagnent, et qui se présentent à vos suffrages sont des acteurs de la vie économique locale, des travailleurs, des mères de famille, des jeunes étudiants, des demandeurs d’emplois, certains sont ce que l’on appelle des « Invisibles », d’autres des retraités, mais tous se sont mis à votre service, au service de Valenciennes.

Pour vous, avec eux, je combattrai contre le racket fiscal qui vous a frappé avec ses 75% de hausse en dix ans.

Pour vous, avec eux, je combattrai contre le racket financier dont sont victimes les automobilistes valenciennois.

Pour vous, avec eux, je mettrai mon expérience d’élu au Conseil Régional, au Conseil Municipal de Valenciennes, au service d’une gestion rigoureuse refusant la hausse des emprunts inutiles et toutes les dérives financières et fiscales.

Pour vous, avec eux, nous organiserons la consultation systématique des habitants avant le lancement des projets qui les touchent, en particulier environnementaux, dans tous les quartiers.

 

Pour vous, avec eux, nous défendrons la famille française, celle des terroirs et des clochers.

 

Dominique SLABOLEPSZY

Conseiller Régional Honoraire

Conseiller municipal de 2001 à 2008

Site de la liste cliquez ici

CIRCULATION ALTERNÉE ???

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lundi, 17 mars 2014

Circulation alternée : la grande arnaque !

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Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire cliquez ici

En période anticyclonique, la pollution en Île-de-France et certaines grandes agglomérations est bien réelle. Mais pour y faire face, la circulation alternée est un leurre irresponsable.

Pour trois raisons au moins : l’interdiction s’accompagne inévitablement d’une longue série de dérogations attribuées aux véhicules utilitaires légers, aux taxis, aux véhicules des services publics, aux commerciaux – et j’en passe.

C’est normal : le seul problème, c’est que ces exonérations bénéficient surtout à des véhicules diesel, c’est-à-dire précisément à ceux qui produisent les particules fines, sources du problème.

Pour le reste des usagers, l’interdiction (si elle est respectée) diminuera de très peu la pollution ; en revanche, elle désorganisera les transports en commun.

Qui peut croire que les lignes de RER déjà saturées et peu fiables en temps normal pourront accueillir 30 % de trafic supplémentaire alors qu’ils souffrent (merci l’UMPS !) d’un sous-investissement chronique depuis 30 ans.

Sociologiquement, la mesure est injuste : il s’agit de satisfaire les bobos du centre-ville au détriment des ploucs qui habitent les banlieues. Au demeurant, les plus riches ne se priveront pas de risquer 22 € d’amende !

Cette mesure injuste et inefficace s’explique par ses avantages politiques : En termes de posture, Ayrault et Martin jouent les chefs de guerre sur le front de la pollution. Aux applaudissements des médias de propagande dont les journalistes bénéficient, eux, du privilège de pouvoir… circuler.

Du point de vue politicien, voilà un message pour les Verts et pour l’Union européenne qui menace de condamner la France pour son taux de pollution de l’air (qui s’explique par sa diésélisation irresponsable).

Médiatiquement, c’est une belle opération d’enfumage : à une semaine des municipales, voilà qui permet d’oublier le non-traitement des problèmes et les mensonges de Taubira.

Et de diversion aussi : l’attention de l’opinion est distraite et le « quart d’heure de haine » orwellien est dirigé cette fois contre la pollution.

C’est enfin un élément supplémentaire de conditionnement de l’opinion.

La lutte contre la pollution est, ici, utilisée à des fins de dressage idéologique comme les campagnes sanitaires dans l’Union soviétique de Staline (ou la vaccination contre le H1N1 en France). Il s’agit de développer une race de citoyens soumis et bien-pensants, qu’on discipline par la peur et l’interdiction.

Gentiment, tranquillement, la France s’avance ainsi sur les chemins d’un totalitarisme mou.

Alors, surtout si l’on a un véhicule non polluant (récent, à essence), il ne faut pas hésiter à rouler. Rouler, c’est résister !

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/03/17/circulation-alternee-la-grande-arnaque-5324626.html

TAUBIRA ET ENCORE UN SCANDALE POLITIQUE ....

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Nouveau scandale politique : Christiane Taubira a ordonné de violer le secret d’une enquête à Monaco

Posted On 15 mar 2014

taubira

Les médias vont tout faire pour éteindre cet incendie là. Internet ne laissera pas faire.

Après les écoutes illégales de Nicolas Sarkozy sur lesquelles Taubira a menti ; après l’action en justice tout aussi douteuse qui en découle ; après le scandale Anticor, pour lequel « Mme Taubira a menti en disant qu’elle n’était plus membre de cette association, alors qu’elle est juge et partie », c’est un nouveau scandale d’Etat dont Valeurs Actuelles a pris connaissance :

Christiane Taubira est une nouvelle fois complice dans un dossier politique, à Monaco où « son cabinet a tenté d’intervenir dans une procédure judiciaire, violant ainsi à nouveau le secret de l’instruction ».

Les Français ne digèrent pas les mensonges de Christiane Taubira, tellement énormes qu’ils feraient sourire en d’autres circonstances.

La justice est un des garants de la démocratie. Que celle qui est détentrice de son autorité mente, c’est une pilule qui ne passe pas : sept Français sur dix trouvent que ses mensonges sont « graves » (sondage BVA/ i-Télé samedi 15 mars).

Voyons comment ils vont digérer cette pilule là :

• En juin 2012, Jean-François Robillon, ancien président du Conseil National de Monaco, commande un sondage à l’institut Opinion Way (le même institut -considéré comme hostile par les socialistes – au cœur du procès d’un certain Patrick Buisson contre une certaine Christiane Taubira, accusée de soutenir en tant que garde des sceaux, l’action d’Anticor, dont elle est par ailleurs membre).

• Surprise, quelques sondés portent plainte pour « violation du secret des données personnelles » alors que le sondage a été réalisé dans les règles de l’art. Autour de Jean-François Robillon, on soupçonne les plaignants d’être téléguidés par l’opposition.

• Nouvelle surprise, sur instruction du gouvernement français, le Procureur Général de Monaco (fonctionnaire français détaché) entame une action en justice contre Jean-François Robillon et son chef de cabinet Jean-Sébastien Fiorucci est carrément placé en garde-à-vue. Ca commence à puer le procès politique à plein nez…

• Et en effet, l’action en justice passe alors à la vitesse supérieure : le Procureur général de Monaco, obtient la mobilisation des services de police et de la justice Française !

• Puis, en violation totale du secret de l’instruction, il publie un communiqué de presse, commentant l’affaire.

• C’est un lourde faute professionnelle, et le procureur général aurait dû être relevé de ses fonctions par son ministre de tutelle, qui n’est autre que Christiane Taubira. Mais elle ne bouge pas.

 Le scandale est tellement étouffant que c’est un socialiste qui met en cause Taubira

L’affaire devient tellement étouffante que c’est un socialiste, le député PS Arnaud Leroy, qui écrit à Christiane Taubira et la met en cause, ainsi que le gouvernement : « le Ministre d’Etat et le Procureur général ont justifié de leur action [en justice] … en alléguant d’une demande … de la Garde des Sceaux visant à affaiblir la société de sondages Opinion Way, considérée comme hostile ! ».

Arnaud Leroy ajoute que « les moyens de la justice française semblent avoir été instrumentalisés à des fins politiques ». 

Il accuse également le Procureur général de Monaco qui « a requis l’intervention des service de police et de la justice Française en dissimulant la réalité de ses investigations et en visant des infractions sans lien avec le sondage mis en cause ».

Et il rappelle que la mobilisation des services de police et de la justice Française ont été fait en violation de l’article 3 de la convention franco monégasque de 2005 : « l’entraide doit être refusée dans l’hypothèse où la demande se rapporte à des infractions politiques ».

Christiane Taubira, aucunement dérangée par les graves manquements de son procureur, ne sanctionne toujours pas.

On est en pleine dictature politique, où le pouvoir autoritaire dont dispose Taubira est utilisé de façon discrétionnaire et pour abattre ses opposants au mépris des lois qu’elle est censée faire respecter.

Mais Arnaud Leroy n’est pas au bout de ses surprises

Attendant une condamnation ferme des méthodes du Procureur de Monaco, Arnaud Leroy n’est pas au bout de ses surprises…

Jean-François Beynel, directeur-adjoint de Christiane Taubira, lui répond que la garde des Sceaux l’a chargé « de demander à ses services de lui transmettre tout élément d’information sur ce sujet ».

Ou, si vous préférez, Beynel explique que Christiane Taubira a demandé à la Justice de violer le secret de l’enquête.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

Source : valeursactuelles.com

 

- See more at: http://www.dreuz.info/2014/03/nouveau-scandale-politique-christiane-taubira-a-ordonne-de-violer-le-secret-dune-enquete-a-monaco/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29#sthash.KRyap5b7.dpuf

LA RELIGION DE PAIX ET DE TOLÉRANCE A ENCORE FRAPPÉE !!!

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Lundi 17 mars 2014

Des policiers ont été violemment pris à partie dimanche 16 mars en fin d'après-midi par quelques dizaines de musulmans à la suite d'une tentative d'interpellation de l’un d’entre eux à Chanteloup-les-Vignes.

Six fonctionnaires ont été blessés.

Les violences musulmanes ont commencé vers 16h30 lorsqu'une patrouille de police de la brigade anticriminalité (Bac) a tenté d'interpeller un individu faisant l'objet d'un avis de recherche, selon une source policière.

Une soixantaine de musulmans s'en sont violemment pris aux fonctionnaires de police, qui ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Quoi de plus normal en zone islamisée puisque seule la loi d’Allah règne et que tout intrusion des kouffars (non croyants) doit être violement rejetée.

 

A Chanteloup-Les-Vignes, ce n'est plus la France mais un terre conquise par les mahométans.


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VLADIMIR POUTINE INQUIÈTE ! REVUE DE PRESSE !

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Tribune libre et point de vue !

Comment punir Poutine

Qu'on l'ignore.

Il ne dirige qu'une puissance régionale et n'a pas la moitié de l'intelligence que lui prêtent ceux qui se croient revenus au temps de la Guerre froide.

Vladimir Poutine, 2011. REUTERS/Alexander Zemlianichenko/Pool

- Vladimir Poutine, 2011. REUTERS/Alexander Zemlianichenko/Pool -

Voici les véritables leçons à tirer de la crise en Ukraine: contrairement à ce que se plaisent à croire ceux qui s'imaginent revenus au temps de la Guerre froide, la Russie n'a rien d'une grande puissance et Vladimir Poutine est loin d'être un brillant stratège.

Ou, du moins, telles sont les leçons que les dirigeants occidentaux seraient bien avisés de tirer et d'exposer au monde.

Depuis déjà quelques jours, me voilà contrarié par la réponse rhétorique apportée par l'administration Obama aux agissements de Poutine –la grandiloquence des termes plaçant le leader russe du «mauvais côté de l'histoire», l'intimant à assumer les «coûts» et les «conséquences» de ses actions–  vu que c'est précisément le genre de rhétorique qui ne peut se traduire, sur un plan concret, par aucune mesure véritablement significative.

 
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L'histoire n'est pas une force hégélienne implacable tendue vers le destin.

Penser le contraire, c'est non seulement surestimer le pouvoir des mots, mais aussi jouer un tantinet les fiers-à-bras.

Le président syrien Bachar el-Assad était censé, lui aussi, être du mauvais côté de l'histoire, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours dans les parages.

En matière de fierté mal placée, il n'y a aucune conséquence –aucune parmi les menaces crédibles que pourraient exercer Obama ou des leaders européens– pouvant empêcher Poutine (ou tout autre dirigeant russe) de faire le maximum pour que l'Ukraine reste dans son giron.

L'Ukraine est vitale pour Moscou

Ce qui ne veut pas dire que les manœuvres agressives de Poutine n'ont qu'à buter sur notre indifférence. Mais personne ne devrait se faire d'illusions sur les effets de nos effets de manche, qu'importe leurs «coûts» et leurs «conséquences».

D'où ces trois grandes questions: quels sont nos objectifs? Comment voulons-nous régler cette crise? Que pouvons-nous faire pour y parvenir?

Notre principal objectif, ou celui que nous devrions envisager comme tel, consiste à calmer le jeu en Ukraine: stabiliser son économie, assurer son intégrité territoriale et garantir la tenue d'élections libres et équitables en mai.

Un sous-objectif serait d'y parvenir, si possible, en coopération avec la Russie.

Gardons deux choses à l'esprit. La première, c'est que, pour n'importe quel dirigeant russe à travers l'histoire, l'Ukraine est vitale: en tant que marché, fournisseur et zone tampon des velléités d'expansion occidentales.

Ensuite, Poutine considère réellement les manifestations en Ukraine comme le produit d'un complot ourdi à l'Ouest et dont le but est de faire sortir le pays de l'orbite russe.

Il se trompe, mais tout autour de lui le pousse à imaginer ce genre de conspirations: pour Poutine, cela n'a «rien d'une coïncidence, camarades» que les premières manifestations à Kiev aient vu le jour après le refus, porté par l'ancien président Viktor Ianoukovitch, de resserrer davantage ses liens avec l'Union européenne.  

Le 4 mars, à Kiev, lors de sa conférence de presse, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a envoyé les bons signaux. «Nous ne recherchons pas la confrontation», a-t-il déclaré. Les Etats-Unis «préféreraient que la crise amorce une désescalade et qu'elle se règle par le biais d'institutions internationales»

Si Kerry a fait le voyage jusqu'à Kiev, a-t-il expliqué, c'est pour assurer le peuple ukrainien de la solidarité des Américains dans leur lutte pour l'accès aux droits et à la liberté.

Mais il a aussi insisté sur les intérêts vitaux de la Russie en Ukraine –sa base militaire, ses «liens forts» et sa «longue histoire»– avant d'assurer que les rapports seraient toujours très étroits entre les deux pays.

«Mais», a ajouté Kerry, les rapports de l'Ukraine et de la Russie «ne devraient pas se faire aux dépends d'un lien avec le reste du monde». Et c'est là que la tâche s'avère délicate: comment ouvrir l'Ukraine au reste du monde –un processus déjà bien entamé, jusqu'à ce que Ianoukovitch décide d'y mettre un coup d'arrêt– tout en persuadant Poutine qu'une telle évolution ne menace pas les intérêts russes?

La réponse –sans doute la seule, et la seule issue possible de cette crise– est à trouver dans les prochaines élections. 

L'erreur de Poutine

Qu'on laisse le peuple ukrainien décider de la trajectoire qu'il souhaite emprunter.

Des candidats pro-russes vont se présenter, et l'un d'entre eux pourra même très bien l'emporter.

A l'évidence, rien ne garantit que le vainqueur –ou une majorité du peuple ukrainien– souhaite s'en référer exclusivement à l'Occident.

Dans cette crise, on peut donc dire que Poutine a commis une énorme erreur stratégique. S'il était resté bien tranquille à attendre les élections –s'il s'en était remis aux électeurs et aux élus ukrainiens pour apaiser les manifestants les plus agités au lieu d'envoyer des stormtroopers encagoulés faire main basse sur la Crimée (une péninsule de facto sous contrôle russe et peuplée largement par des partisans de Moscou)– il aurait probablement fini par gagner. Les nations occidentales, assurées d'une allégeance aux procédures démocratiques, auraient levé le pied.

Et l'Ukraine aurait toujours eu besoin de l'aide et du commerce russes pour survivre.

Même avec une quelconque inclinaison de l'Ukraine vers l'Europe, Moscou aurait conservé sa suprématie. 

Mais, aujourd'hui, l'Occident est inquiet et fera sans doute traîner ses yeux sur l'Ukraine plus longtemps qu'en temps normal.

En Ukraine, pour bon nombre des soutiens de la Russie, le protecteur est devenu aussi suspect qu'effrayant; les autres pays inclus dans le grand rêve de Poutine d'une «Union économique eurasienne» –dont le Kazakhstan, la Biélorussie, le Kirghizstan et le Tadjikistan (membres centraux de l'ex-URSS)– pourraient aussi craindre les conséquences d'une alliance plus formelle avec Moscou.

La tension commence à se faire sentir. Mardi, lors de sa propre conférence de presse, Poutine –d'habitude calme et confiant dans ce genre d'exercice– s'est montré bafouillant, prompt à l'invective, et n'a pas fait mystère de ses sombres fantasmes remplis de complots étrangers.

Dimanche, après avoir eu Poutine au téléphone, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu'il lui avait semblé«dans un autre monde».

La Russie? Une puissance régionale

Il y a toujours danger quand des dirigeants à l'origine de crises armées se mettent apparemment à basculer dans la folie –ce qui devrait inciter d'autant plus Obama et les autres leaders occidentaux à jouer l'accalmie en coulisses.

Mais si cela ne fonctionne pas, que Poutine n'embraye pas vers la «désescalade»?

Que faire s'il continue à assimiler toute tentative de sortie de crise à la progression d'un assaut occidental?

Selon Kerry, l'Ouest n'aurait alors «pas d'autre choix que de persévérer dans les directions que nous avons prises ces derniers jours afin d'isoler la Russie politiquement, diplomatiquement et économiquement».

Qu'est-ce que cela pourrait bien signifier? Kerry ne l'a pas précisé. En ce qui me concerne, je proposerais qu'on se focalise sur le verbe «isoler» –et même qu'on y accole, dans la mesure du possible, celui d'«ignorer».  

De la même manière que Poutine n'a pas un pouvoir aussi conséquent que ce que supposent bon nombre de faucons occidentaux, la Russie n'a pas, en tant que pays, le pouvoir auquel Poutine aimerait faire croire.

Au mieux, il s'agit d'une puissance régionale, sans véritable portée internationale.

Même son incursion en Crimée est loin d'être une manœuvre impérialiste.

En Tchécoslovaquie, Léonid Brejnev avait envoyé cinq divisions de blindés (ça c'était de l'invasion qui se respecte!).

Selon les estimations de conseillers militaires américains, l'armée russe pourrait envahir l'est de l'Ukraine si Poutine en donnait l'ordre, mais, en termes de durée, la résistance d'une telle occupation serait bien plus précaire, d'autant plus si de sporadiques bouffées insurrectionnelles venaient à s'y opposer. 

La stratégie d'Obama consistant à «remettre à zéro» les relations avec la Russie se fondait sur deux présupposés.

De un, que les Etats-Unis et la Russie avaient de nombreux intérêts communs, d'où la pertinence de résoudre et de relever ensemble problèmes et défis.

De deux, que le prédécesseur de Poutine, Dmitri Medvedev, était visiblement plus enclin à un tel partenariat.

De fait, pendant un temps, ils ont réussi pas mal de choses. Mais, aujourd'hui, l'affaire ne fonctionne plus trop.

Au mieux, la Russie ne joue qu'un rôle limité dans les divers dossiers épineux que les Etats-Unis ont à gérer.

Certes, la Russie aide au désarmement chimique de la Syrie, mais l'initiative ne fait que servir ses propres intérêts; Poutine y aurait consenti, qu'importe l'étendue de ses relations avec les Etats-Unis.

La Russie a aussi contribué à la mise en place des premiers pourparlers E3+3 sur la limitation du programme nucléaire iranien, mais la motivation centrale qui pousse l'Iran à poursuivre ces pourparlers, c'est l'espoir d'accéder aux économies américaine et européenne, pas à la russe.

Ce qui fait que, vu que Poutine ne sert pas à grand-chose dans nos affaires internationales, la meilleure façon de lui faire assumer les «coûts» et les «conséquences» de ses actions serait encore de l'ignorer.

Annulons Sotchi!

La conférence du G8 à Sotchi vient d'être remise aux calendes. Qu'on l'annule, tout simplement. On pourrait même envisager l'organisation d'une conférence du G7 (en en changeant peut-être le nom) autre part (les nations du G7 ont d'ores et déjà condamné l'agression russe).

Idées supplémentaires: faire que la Russie reste en dehors de l'OCDE; rappeler tous nos experts économiques et techniques travaillant en Russie; inciter les investisseurs privés à nous emboîter le pas (les incertitudes du marché russe, du fait de l'agression, commencent déjà à avoir de telles conséquences); suspendre les consultations bilatérales portant sur... bon, sur tout, en fait; suspendre les visas de voyage de certains dignitaires russes (la question est plus délicate, mais des officiels américains et européens commencent déjà à réfléchir à des listes de noms).

Autant d'initiatives qui devront être mises en œuvre si la Russie ne coopère pas avec l'Ukraine et sa volonté de devenir un Etat quasi-démocratique.

L'Ukraine reste le sujet central. Se contenter de donner de petits coups de coude à Poutine pour donner le change sur la scène internationale est stupide.

Cette entreprise doit se doter de carottes et de bâtons, et si les carottes fonctionnent, il faudra jeter les bâtons.

Les bâtons que je propose sont plus durs qu'ils en ont l'air. Le premier intérêt de Poutine, après tout, c'est de projeter l'image d'une Russie grande et incontournable puissance mondiale. C'était le but des JO de Sotchi.

Cette opération de com' lui aura coûté 50 milliards de dollars –un investissement que sa maladroite manœuvre en Crimée a jeté aux orties.

Une énième preuve que Poutine est vraiment loin d'être un génie.

Fred Kaplan

Traduit par Peggy Sastre

Source et publication:     http://www.slate.fr/story/84291/punir-poutine

LE GRAND COMPLOT :TRIBUNE LIBRE , LIBRE PROPOS ET CONSTAT !

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Le grand complot international contre Poutine, Erdogan, Assad, Mugabe et Maduro

Ces pauvres dirigeants doivent se démener contre de richissimes ONG manipulées par les puissances occidentales qui ont l'outrecuidance de vouloir faire respecter les droits humains.

Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan en décembre 2012 à Istanbul. REUTERS/Murad Sezer

- Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan en décembre 2012 à Istanbul. REUTERS/Murad Sezer -

Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, Bachar el-Assad, Nicolás Maduro et Robert Mugabe récriminent contre la grande conspiration internationale qui est en marche.

Selon eux, ceux qui protestent dans les rues de Kiev, Istanbul, Alep, Caracas et Harare sont en réalité des mercenaires apatrides à la solde d’obscurs intérêts étrangers. Ou ce sont des imbéciles complètement manipulés. Mais par qui?

Tous ces autocrates nous expliquent que ce funeste complot planétaire est ourdi par les démocraties occidentales.

Rien que ça. Naturellement, les dirigeants russe, turc, zimbabwéen et consorts sont persuadés de l’existence de toutes sortes d’initiatives secrètes visant à les déstabiliser, voire à les sortir du pouvoir.

Fait curieux, ces politiciens semblent craindre tout autant, sinon plus, les organisations internationales qui œuvrent publiquement et en toute transparence. Ils abhorrent ces fondations philanthropiques regroupant des militants de la démocratie, qui s’emploient à combattre les violations les droits de l’homme ou à observer les scrutins pour déceler et prévenir les fraudes électorales.

 
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Pour les gouvernements enclins à saper la démocratie, emprisonner les opposants, poursuivre des journalistes et tricher aux élections, les objectifs nobles de ces organisations ne sont qu’une hypocrite mascarade occultant leur véritable mission déstabilisatrice. Par conséquent, ils les interdisent ou leur mettent mille bâtons dans les roues.

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je siège aux conseils d’administration de deux d’entre elles, la Fondation nationale pour la démocratie (NED) et l’Open Society Foundations (OSF). Je précise en outre que je ne perçois aucune rémunération à ce titre. Toutes deux financent des organisations du monde (presque) entier qui se battent en faveur de la démocratie et des droits humains.

Inévitablement, elles sont constamment la cible d’attaques et de plaintes de la part de gouvernements autoritaires et de leurs sympathisants.

Il va sans dire que ni ces deux organisations, ni moi-même, ne recevons de consignes ou ne sommes au service d’un quelconque Etat.

Mais il est clair que les tenants du «grand complot» ne voudront jamais me croire.

Si je vous dis tout cela, c’est parce que mon rôle au sein de ces organismes m’a permis d’être un témoin privilégié des efforts déployés par certains Etats pour faire taire, réprimer ou neutraliser ceux qui tentent de promouvoir la démocratie dans des pays où elle fait défaut. Les moyens utilisés sont multiples, le plus efficace restant cependant le contrôle exercé par nombre de gouvernements totalitaires sur les pouvoirs législatif et judiciaire.

En effet, nous nous confrontons fréquemment à des lois qui interdisent ou rendent extrêmement difficiles les financements d’ONG par des institutions étrangères.

Selon les chercheurs Darin Christensen et Jeremy Weinstein, 12 pays interdisent et 39 restreignent le financement étranger des organisations non gouvernementales. Ironie de la chose, dans beaucoup de ces pays qui limitent les subventions des groupes pro-démocratie, les gouvernants bénéficient d’aides monétaires d’oligarques, de cartels criminels et d’autres sources de financement inavouables.

En outre, le fossé qui sépare les sommes en jeu est vertigineux: le budget annuel dont disposent beaucoup d’ONG correspond peu ou prou aux dépenses d’un oligarque ou d’un cartel de la drogue en une soirée pour son protégé politique.

Et contrairement aux activités d’organisations internationales, telles que la NED ou l’OSF, dont la transparence est vérifiable par le public lui-même, le financement des responsables politiques pro-gouvernement dans des pays comme la Russie, la Turquie ou le Venezuela, est quant à lui bien opaque.

Quand ce n’est pas la loi, ce sont les magistrats qui s’interposent. Un tribunal égyptien a condamné 43 employés d’ONG luttant pour la démocratie dans le pays à des peines de prison allant jusqu’à cinq ans.

En Equateur, la Cour suprême a infligé une amende record de 40 millions de dollars au journal El Universo à la suite d’une plainte du président Rafael Correa pour un éditorial jugé injurieux à l’égard du chef de l’Etat [finalement, le président équatorien a «gracié» les condamnés, NDLE].

Une autre méthode consiste à interdire aux observateurs des ONG d’entrer sur le territoire et ainsi les empêcher de surveiller le bon déroulement des scrutins, de consigner les violences ou d’enquêter sur les actes de corruption.

Et comme si cela ne suffisait pas, les politiciens tiennent des harangues nationalistes dans lesquelles ils assimilent les organisations locales qui s’occupent de la surveillance électorale ou de la défense des prisonniers politiques à des agents de puissances étrangères.

Cette accusation est monnaie courante en Malaisie, en Russie, au Venezuela ou encore au Bangladesh.

Thomas Carothers et Saskia Brechenmacher, qui ont mené la plus grande étude sur ce sujet, concluent leur analyse en affirmant que les initiatives visant à étouffer les ONG ont été considérables, ce qui n’a rien de surprenant.

Ce qui l’est plus, c’est cette autre conclusion: malgré tous les efforts des gouvernements autoritaires pour neutraliser la société civile organisée, dans plus de la moitié des 100 pays sur lesquels a porté leur étude, il est encore possible d’aider depuis l’étranger ceux qui luttent pour la liberté.

Source :   Moisés Naím    http://www.slate.fr/story/84577/poutine-erdogan-assad-maduro-mugabe-conspiration

Traduit par Micha Cziffra

FRONT NATIONAL ET MUNICIPALES ! REVUE DE PRESSE !

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Source:  http://bretagne.france3.fr/2014/03/18/mercredi-19-mars-participez-un-debat-interactif-avec-gerard-de-mellon-fn-candidat-aux-municipales-rennes-435207.html#xtor=EPR-4-[bretagne]-20140318-[info-titre4]

Municipales 2014: pourquoi vont-ils voter Front National?

Il y aura 9 listes Bleu Marine en Bretagne, principalement dans des villes de plus de 20 000 habitants, et un candidat frontiste dans une petite commune près de Guingamp.

A Fougères, trois co-listiers nous expliquent pourquoi ils s'engagent au Front National.

  • Par Stéphane Grammont
  • Publié le 11/03/2014 | 18:18, mis à jour le 11/03/2014 | 18:18
David Bannier, candidat FN aux municipales à Fougères, exclu de la CGT © France 3 Bretagne
© France 3 Bretagne David Bannier, candidat FN aux municipales à Fougères, exclu de la CGT
"Les gouvernements qui se sont succédés ont été trop laxistes" explique David, un pompier de 40 ans qui avait voté socialiste en 2012. "Il y a des pauvres à Fougères, qui sont oubliés". Là, c'est Jacky, un ouvrier qui a basculé en 1995. Virginie, elle, est proche du Front National depuis l'âge de 18 ans. Tous trois sont co-listiers de Gilles Penelle, tête de liste à Fougères et secrétaire départemental. David bannier a d'ailleurs été exclu de la CGT pour cet engagement.

Ils nous ont expliqué pourquoi ils voteront Bleu Marine aux élections municipales.

Catherine Jauneau, Bruno Van Wassenhove
On y retrouve des sentiments partagés par les électeurs du FN: le sentiment de déclassement social, notamment dans des petites communes rurales ou péri-urbaines, la rupture avec les politiques "classiques", un vote conservateur.


Les terres de mission du FN en Bretagne

Les communes péri-urbaines, les petites villes proches du monde rural, sont les nouvelles "terres de mission" du Front National. Marine Le Pen avait d'ailleurs reçu un accueil chaleureux lors de sa visite à Fougères en octobre dernier., malgré une manifestation de Femen.

Car si traditionnellement on vote moins pour le Front National en Bretagne qu'ailleurs en France, le parti d'extrême droite affiche à chaque élection une belle progression. "Lors de la présidentielle de 2012, Marine Le Pen a ainsi récolté plus de 13,2 % des suffrages au premier tour dans la région, près de deux fois mieux que son père en 2007. Lors des législatives de juin 2012, le Front national avait même franchi la barre des 20% dans certaines petites communes rurales en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan" analyse le politologue Thomas Frinault. Une candidate frontiste était au second tour dans le sud de Rennes, avec 14,3% des voix, alors qu'elle avait à peine fait campagne!


Y aura-t-il une percée FN aux municipales?

Pas sûr, car on l'a vu, la géographie du vote frontiste s'est déplacée de la côte vers les petites communes péri-urbaines et les campagnes. La candidature Bleu Marine d'un candidat "libre" dans la commune de Mousteru, près de Guigamp, en est l'illustration. Or, le parti d'extrême droite a réussi à déposer des listes complètes dans neuf villes, qui ont toutes plus de 20 000 habitants. (Rennes, Lorient, Vannes, St Brieuc, Fougères, St Malo, Brest, Quimper, Morlaix). Raymond Blanc, par exemple, a dû renoncer à Lannion. A Quimper, trois personnes estiment avoir été inscrites sur la liste à leur insu.

Cela peut laisser augurer une percée contenue du vote frontiste en Bretagne dans la mesure où le FN a réalisé ses meilleurs scores précisément là où il ne présente pas de liste.

"En revanche, c’est aux élections européennes que le FN devrait transformer plus efficacement son audience en voix et en sièges" prévient Thomas Frinault.

 

 

Là où une candidate n'ayant même pas fait campagne avait récolté, dans le canton Rennes-sud, 14,3% des suffrages.

Il n'y avait pas de liste front National aux municipales de 2008 à rennes. C'est pourquoi le parti de Marine le Pen a mis un point d'honneur à en présenter une, avec Gérard de Mellon, qui se présente "sans étiquette". "Le FN va mettre le paquet à Rennesdéclarait le secrétaire départemental, Gilles Penelle. 

Un sondage commandé par Europe Ecologie et réalisé entre le 17 et 20 février dernier, créditait 9% des voix à la liste Bleu Marine à Rennes.

La Bretagne terre de mission

L'analyse de Thomas Frinault, politologue: "Traditionnellement, la Bretagne était une terre qui résistait à l’extrême droite. Mais le FN a néanmoins connu une progression électorale observée lors des scrutins de 2011 (élections cantonales) et 2012 (élection présidentielle). Lors de la présidentielle de 2012, Marine Le Pen a ainsi récolté plus de 13,2 % des suffrages au premier tour dans la région, près de deux fois mieux que son père en 2007. Lors des législatives de juin 2012, le Front national avait même franchi la barre des 20% dans certaines petites communes rurales en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan."


Participez au débat interactif

Vous pouvez rejoindre le panel d'étudiants de Science-Po qui interrogeront Gérard de Mellon, en vous inscrivant via ce formulaire.


"SHOA STORY " LE LIVRE DE L' ANNÉE ???

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mardi, 18 mars 2014

"SHOAH STORY", UN LIVRE A LIRE PAR LES ESPRITS LIBRES...

shoah-story.jpgSource Polémia cliquez ici

Entretien avec Philippe Mozart, auteur.

Peu d’événements ont autant d’importance politique que la Shoah.

Sa mémoire pèse sur la diplomatie et la politique militaire, notamment au Proche-Orient. Sa simple évocation rend difficiles l’expulsion d’immigrés clandestins ou les démantèlements d’un camp de Roms.

Son enseignement est au cœur des programmes de l’Education nationale.

Elle est devenue une pièce centrale des discours mémoriels. Or la connaissance que nous avons de la Shoah a beaucoup évolué au cours des 70 dernières années.

Sans faire de concessions aux révisionnistes qu’il appelle « révigationnistes », Philippe Mozart présente une très intéressante histoire de l’histoire de la Shoah. Derrière le titre impertinent Shoah Story, cette histoire en abyme est pleine d’enseignements pour les esprits libres.

Philippe Mozart a bien voulu répondre à nos questions.


 

 

Polémia : Pourquoi un énième livre sur la Shoah ?

Philippe Mozart : Dans A quoi sert l’histoire, Hannibal a montré que la Shoah fonde la démocratie occidentale – à la manière dont la Passion du Christ a fondé le christianisme et dont la Torah régit le judaïsme. La Shoah commande notre jugement politique et moral sur le Proche-Orient, sur la dernière guerre, sur l’immigration, elle cause de profondes modifications doctrinales dans l’Eglise catholique, elle a servi la propagande décolonisatrice, elle définit ce que les Italiens nomment l’arc constitutionnel, c’est-à-dire l’ensemble des partis autorisés à gouverner. Elle est enseignée, avec l’appui de l’ONU, pour fonder le civisme des jeunes.

Polémia : Mais que dire de neuf ?

Philippe Mozart : Le sujet est à la fois rebattu, dangereux et pourri, c’est pour cela qu’il fallait le renouveler. Je me suis aperçu que la Shoah était partout mais son histoire nulle part. Mille films, dramatiques, articles, témoignages, composent un immense corpus : en les regardant de près, on se rend compte que c’est un fatras qui ne mérite en aucun cas le nom d’histoire. Il y a des récits et il y a des controverses, il n’y a pas encore vraiment d’histoire.

Polémia : Alors vous la rejetez en bloc ?

P. M. : Pas du tout. J’examine ces récits et ces controverses, afin de déterminer quand et pourquoi ils sont apparus. En quelque sorte j’esquisse l’histoire des variations de la Shoah, ou encore l’histoire de l’histoire de la Shoah. C’est par le biais de l’historiologie que je tente une nouvelle approche d’un sujet traité de façon plutôt décevante jusqu’à présent.

Polémia : Vous exagérez ! Dès 1961, Raul Hilberg a publié La Destruction des Juifs d’Europe, livre qui a été immédiatement considéré comme une somme.

P. M. : Méfions-nous de l’esprit d’autorité. Hilberg est un grand nom, son apport n’est pas nul, mais, cité comme témoin au procès Zündel en 1985, il a montré les limites de ses connaissances et de sa véracité. La Destruction des Juifs d’Europe est un moment du récit de la Shoah qui correspond à un certain état des mentalités et forme à ce titre un matériau intéressant pour l’historiologue, mais qu’en subsiste-t-il de solide pour l’historien ?

Polémia : Comment faites-vous le tri ?

P.M. : Très facilement. Un étudiant en licence d’histoire sait qu’il faut aller aux sources, les vérifier, les classer, les comparer.

Polémia : C’est le B A BA…

P.M. : C’est ce B A BA qui est rarement fait. L’histoire de la Shoah est une histoire proprement extraordinaire. Par sa fonction. Par les historiens qui s’en occupent, par les méthodes qu’ils appliquent.

Polémia : Des historiens extraordinaires ?

P.M. : Aucun de ceux qui ont initié l’histoire de la Shoah n’était historien de formation. Aucun historien de renom ne s’est lancé sur le sujet, même si quelques historiens s’y sont fait un nom. Mais surtout, on a institué la justice professeur d’histoire, à Nuremberg, dans les procès Barbie, à Francfort, etc. : or Thémis et Clio ne font pas bon ménage.

Polémia : Des méthodes extraordinaires ?

P.M. : La Shoah n’est pas un objet historique comme la vie de Napoléon ou la bataille de Verdun, qui ont produit une foule de documents d’époque de divers types, état civil, lettres, formulaires administratifs, ordres, et de nombreux restes archéologiques. L’histoire de la Shoah est une histoire sans documents, sans débats, fondée sur les témoignages, mais les témoins sont souvent oubliés et leur témoignage recueilli sans respect. Cela débouche parfois sur des résultats aberrants dont les révisionnistes font leurs choux gras.

Polémia : Des exemples ?

P.M. J’ai pointé certains témoignages si fantaisistes que, présentés sans précaution, ils pourraient fragiliser dans son ensemble le récit de la Shoah. Il fallait dénoncer aussi les faux témoins du genre Elie Wiesel. Puis j’ai relevé les contradictions qui apparaissent, selon l’état du récit, sur le nombre de camps d’extermination, leur emplacement, la taille et la capacité des chambres à gaz, la technologie employée par les nazis. J’ai expliqué ces contradictions par les nécessités politiques de l’heure. Les historiens de l’avenir devront les résoudre.

Polémia : Pouvez-vous être plus précis ?

P.M. : Un seul exemple, le secret. La Solution finale fut-elle secrète ? Les premiers récits l’affirment. Les témoins, Aron, Poliakov, Frossard, Wellers, ne savaient pas. Même au camp on ne savait pas tout. Primo Levi dans Si c’est un homme affirme ne pas avoir vu de chambre à gaz. Quant aux officiels et journalistes alliés, jusqu’en 1945 ils ont tenu la Shoah pour un « bobard de guerre ». Pourtant le secret est incompatible avec les fosses en plein air, les photos aériennes, les flammes des crématoires et le fait qu’Auschwitz était situé dans une zone urbaine, dont il n’était même pas séparé par un mur plein. Aussi s’est développée dans les années 1980 une nouvelle théorie : « Tout le monde savait ». Elle répond à des nécessités politiques. Elle a permis de poursuivre Papon, Touvier. Elle se dessine dès les années soixante et la pièce Le Vicaire, de Hochhut, Martin Peltier en a démonté le mécanisme dans Qui instrumentalise l’Eglise ?  Il s’agissait de discréditer Pie XII parce qu’il était anticommuniste. D’où le mot d’ordre : « Il savait mais il a gardé le silence ». Cependant, si tout le monde savait, c’est la surprise des armées américaine et russe en entrant dans les camps qui surprend, celle du TMI de Nuremberg aussi, l’ignorance de la Croix-Rouge (qui a reçu le prix Nobel de la Paix pour son action dans les camps) et de l’Agence juive internationale, et le vocabulaire codé des nazis. Tout se passe comme si la Shoah ne pouvait être ni secrète ni non secrète. Voilà le genre de problèmes qu’auront à traiter les historiens de l’avenir.

Polémia : Tout cela a un petit fumet révisionniste. Or vous citez le procès de Zündel, généralement considéré comme négationniste !

P.M. : La Shoah provoque des controverses. Certaines sont débattues librement : Fut-elle programmée par le IIIe Reich ou découla-t-elle de la nature du système ? Hitler a-t-il donné un ordre ? La Solution finale fut-elle décidée à Berlin rue de Wannsee ? Les restes qu’on montre à Auschwitz sont-ils authentiques ? Les convois qui n’étaient pas enregistrés au camp étaient-ils entièrement gazés ? D’autres sont interdites par la loi : Les chambres à gaz homicides ont-elles existé ? Le typhus était-il le premier agent mortel à Birkenau ? Le nombre des juifs morts dans les camps est-il de deux cent mille, quatre millions ou six millions ?

Polémia : Entrez-vous dans ces dernières controverses ?

P.M. : Non. Elles sont interdites : entrer dans un débat dont l’issue n’est pas libre n’a aucun intérêt. Observons cependant que la loi Gayssot prouve à elle seule l’importance exceptionnelle de la Shoah, puisqu’un système qui se définit par la liberté nie sur ce point toute liberté.

Polémia : Vous employez le mot de révigationniste : que veut-il dire ?

P. M. : Faurisson et d’autres ont accompli un gros travail de critique. Ils se disent « révisionnistes », leurs adversaires « négationnistes ». J’ai inventé le mot révigationniste par prudence, pour ne pas trancher a priori leur différend. Pour l’historien Henri Rousso, le révisionnisme est une activité normale de l’historien et le négationnisme une perversion de sa recherche. C’est au lecteur de dire quand il y a révisionnisme et quand il y a négationnisme. Même Hilberg a reconnu ce que l’histoire de la Shoah doit à Faurisson. On peut critiquer celui-ci, noter son esprit de système, sa rigidité, son obsession, mais le définir comme un faussaire serait un mensonge.

Polémia : Vous pensez donc qu’il faut prendre ses travaux en compte ?

P.M. : En les triant. Faurisson et les révigationnistes ne passent pas leur temps à chanter « Les chambres à gaz n’ont pas existé ». Ils examinent des témoignages, ils découvrent des documents. On doit les faire entrer dans le débat, discuter leurs arguments, les réfuter. Leur décapage est aussi utile que les contributions positives d’un Serge Klarsfeld. L’histoire de la Shoah avancera sur les deux jambes de la critique et de la mémoire. L’une ne va pas sans l’autre. Ce n’est pas pour rien que j’ai dédicacé mon livre à Serge Klarsfeld et Robert Faurisson.  J’espère qu’ils se serreront la main un jour.

 Polémia : entretien avec Philippe Mozart
28/08/2013

Philippe Mozart, Shoah Story, Editions DIE232 pages, 23,00 €.

Description de l’ouvrage par l’éditeur : Le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pèse sur la conscience occidentale, il a fait l’objet d’un très grand nombre de films, livres, articles et rapports. Mais le récit qui en ressort a beaucoup évolué en soixante-dix ans, dès les premières rumeurs, aux thèses d’aujourd’hui. La politique s’y est greffée, donc les polémiques, souvent douloureuses : en particulier entre les mémoires des survivants et ceux qui nient l’existence des chambres à gaz. Ce livre rappelle de telles controverses mais n’y entre pas. Il décrit avec soin l’évolution du récit à travers ses contradictions, faisant ainsi l’histoire des variations de la Shoah, ou encore l’histoire de l’histoire de la Shoah. Par le biais de l’historiologie, le lecteur se trouve amené à la vérité d’un récit aujourd’hui fondamental.

L’auteur, fasciné par les divers états d’un récit pas comme les autres, vient de réussir une analyse tout à fait à part et très «spicy» d’une des questions d’historiographie capitales pour notre société.

NDLR :

shoah-story.jpgShoah Story, de Philippe Mozart, un livre pour les esprits libres...

232 pages, 23,00 €

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CRIMÉE: CE QU'A VRAIMENT DIT POUTINE.......

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Crimée – Ce qu’a vraiment dit Poutine aujourd’hui

poutine-conf-presse-crimée-MPI

Kremlin – Vladimir Poutine s’est adressé aujourd’hui aux députés de la Douma, aux membres du Conseil de la Fédération, aux chefs de régions russes et aux représentants de la société civile. 

Afin de vous permettre de vous faire une opinion non déformée, nous vous livrons de larges extraits du discours du président de la Russie Vladimir Poutine :

Chers amis,

Nous sommes réunis ici aujourd’hui dans le cadre d’une question qui est d’une importance vitale et historique pour nous tous. Un référendum a été organisé en Crimée le 16 Mars dans le plein respect des procédures et des normes démocratiques internationales.

Plus de 82 pour cent de l’électorat a pris part au vote. Plus de 96 pour cent d’entre eux se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes.

Pour comprendre la raison d’un tel choix, il suffit de connaître l’histoire de la Crimée et ce que la Russie et la Crimée ont toujours signifié l’un pour l’autre.

Tout en Crimée parle de notre histoire et de fierté partagée. C’est l’emplacement de l’ancienne Chersonèse, où le prince Vladimir a été baptisé.(…)

La Crimée est un mélange unique des cultures et des traditions de différents peuples. Il est donc similaire à la Russie dans son ensemble, où pas un seul groupe ethnique n’a été abandonné au cours des siècles. Les Russes et les Ukrainiens, les Tatars de Crimée et les personnes d’autres groupes ethniques ont vécu côte à côte en Crimée, en conservant leur propre identité, les traditions, les langues et la foi.

Par ailleurs, la population totale de la péninsule de Crimée est aujourd’hui 2,2 millions de personnes, dont près de 1,5 million sont des Russes, 350 000 des Ukrainiens qui considèrent majoritairement le russe comme leur langue maternelle, et environ 290.000 à 300.000 sont des Tatars de Crimée, qui, comme le référendum a montré , se penchent aussi vers la Russie.

Certes, il fut un temps où les Tatars de Crimée ont été traités injustement, tout comme un certain nombre d’autres peuples de l’URSS. Il n’y a qu’une seule chose que je peux dire ici: des millions de personnes de différentes ethnies ont souffert au cours de ces répressions, et principalement les Russes.

Les Tatars de Crimée rentrént dans leur patrie. Je crois que nous devrions prendre toutes les décisions politiques et législatives nécessaires pour finaliser la réhabilitation des Tatars de Crimée, les restaurer dans leurs droits et effacer leur réputation.

Nous avons beaucoup de respect pour les gens de tous les groupes ethniques vivant en Crimée. C’est leur maison commune, leur patrie, et il serait bon – je sais que la population locale appuie cette idée – pour la Crimée d’avoir trois langues nationales : le russe, l’ukrainien et le tatar.

Dans les cœurs et les esprits des gens, la Crimée a toujours été une partie inséparable de la Russie. Cette conviction est fondée sur la vérité et la justice et a été transmis de génération en génération, au fil du temps, en toutes circonstances, en dépit de tous les changements dramatiques que notre pays a traversé pendant toute la 20ème siècle.

Après la révolution, les bolcheviks, pour un certain nombre de raisons – à Dieu de les juger – ont ajouté des grandes parties du Sud historique de la Russie à la République d’Ukraine. Cela a été fait sans tenir compte de la composition ethnique de la population, et aujourd’hui, ces zones forment le sud-est de l’Ukraine. Puis, en 1954, une décision a été prise de transférer la Crimée à l’Ukraine, avec Sébastopol, malgré le fait que c’était une ville de subordination du syndicat. Ce fut l’initiative personnelle du chef du Parti communiste Nikita Khrouchtchev.

Ce qui ressort de cette décision – un désir de gagner le soutien de l’establishment politique ukrainien ou d’expier les répressions de masse des années 1930 en Ukraine – est une énigme à résoudre par les historiens.

(…) L’URSS s’est effondrée. Les choses ont évolué si rapidement que peu de gens ont réalisé la portée dramatique de ces événements et de leurs conséquences. Beaucoup de gens en Russie et en Ukraine, ainsi que dans d’autres républiques espéraient que la Communauté des États indépendants qui a été créé à ce moment deviendrait la nouvelle forme commune de l’indépendance. On leur a dit qu’il y aurait une monnaie unique, un espace économique unique, des forces armées conjointes, mais tout cela est resté promesses vides, tandis que le grand pays avait disparu.

Ce n’est que lorsque la Crimée a fini dans le cadre d’un autre pays que la Russie s’est rendue compte qu’elle avait été pillée.

(…) tout le monde a oublié la Crimée et Sébastopol – la base principale de la Flotte de la mer Noire. Des millions de personnes sont allés au lit dans un pays et se sont réveillés dans différents petits Etats, et sont devenus du jour au lendemain des minorités ethniques dans les anciennes républiques de l’Union, tandis que la nation russe est devenue l’un des plus grands, sinon le plus grand groupe ethnique dans le monde à être divisé par des frontières.

Maintenant, des années plus tard, j’ai entendu les résidents de Crimée dire que, en 1991, ils ont été échangés comme un sac de pommes de terre. Il est difficile d’être en désaccord avec ce constat. Et que dire de l’Etat russe? Qu’en est-il de la Russie? Elle accepta humblement la situation. Ce pays passait par ces temps difficiles et était incapable de protéger ses intérêts.

Cependant, les gens ne pouvaient pas se résigner à cette injustice historique scandaleuse. Toutes ces années, de nombreuses personnalités sont revenues sur cette question, en disant que la Crimée est une terre historiquement russe et que Sébastopol est une ville russe. Oui, nous savions tous cela dans nos cœurs et nos esprits, mais nous avons dû tenir compte de la situation existante et construire nos relations de bon voisinage avec l’Ukraine indépendante sur une nouvelle base. Pendant ce temps, nos relations avec l’Ukraine et avec le peuple ukrainien frère ont toujours été et resteront de toute première importance pour nous. (Applaudissements)

Aujourd’hui, nous pouvons parler ouvertement, et je voudrais partager avec vous quelques détails sur les négociations qui ont eu lieu au début des années 2000. Le Président de l’Ukraine, M. Koutchma m’a demandé d’accélérer le processus de délimitation de la frontière russo-ukrainienne. À ce moment, le processus était pratiquement à l’arrêt. La Russie semblait avoir reconnu la Crimée dans le cadre de l’Ukraine, mais il n’y avait pas de négociations sur la délimitation des frontières. (…)

Nous considérions à l’époque que les bonnes relations avec l’Ukraine  comptaient le plus pour nous et ne devraient pas être l’otage de l’impasse des conflits territoriaux. Toutefois, nous nous attendions à ce que l’Ukraine reste notre bon voisin, nous espérions que les citoyens russes et russophones en Ukraine, en particulier son sud-est et la Crimée, vivraient dans un Etat ami, démocratique et civilisé qui permettrait de protéger leurs droits en conformité avec les normes du droit international.

Mais cela ne s’est pas passé ainsi. Maintes et maintes fois des tentatives ont été faites pour priver les Russes de leur mémoire historique, même de leur langue et les soumettre à l’assimilation forcée.  En outre, les Russes, tout comme les autres citoyens de l’Ukraine souffrent de la crise politique et constante qui a secoué le pays depuis plus de 20 ans.

Je comprends pourquoi les Ukrainiens voulaient du changement. Ils en ont assez des autorités au pouvoir depuis les années de l’indépendance de l’Ukraine. Présidents, premiers ministres et parlementaires ont changé, mais leur attitude à l’égard du pays et de ses habitants sont restés les mêmes. Ils trahissent le pays, se battent entre eux pour le pouvoir, les actifs et les flux de trésorerie et ne se soucient pas beaucoup des gens ordinaires.

Ils ne se demandent pas pourquoi des millions de citoyens ukrainiens sont partis dans d’autres pays pour travailler.

(…) Durant l’année dernière, près de 3 millions de personnes ont trouvé ces emplois en Russie. Selon certaines sources, en 2013 leurs revenus en Russie ont totalisé plus de 20 milliards de dollars, ce qui représente environ 12% du PIB de l’Ukraine.

Je tiens à répéter que je comprends ceux qui sont venus sur Maidan avec des slogans pacifiques contre la corruption, la mauvaise gestion de l’Etat et de la pauvreté. (…)

Cependant, ceux qui étaient derrière les derniers événements en Ukraine avaient un ordre du jour différent (…).

Les nouvelles soi-disant autorités ont commencé par l’introduction d’un projet de loi de révision de la politique linguistique, qui était une violation directe des droits des minorités ethniques. (…).Pratiquement aucune mention n’est faite de cette tentative maintenant, probablement sur la présomption que les gens ont la mémoire courte. (…)

Il est aussi évident qu’il n’y a plus d’autorité exécutive légitime en Ukraine, personne à qui parler. De nombreux organismes gouvernementaux ont été pris en charge par les imposteurs, mais ils n’ont pas de contrôle du pays (…)

Ceux qui s’opposaient à ce coup d’Etat ont été immédiatement menacés de répression. Naturellement, la première en ligne était la Crimée, la Crimée russophone. 

Compte tenu de cela, les habitants de la Crimée et de Sébastopol se sont tournés vers la Russie pour demander de l’aider à défendre leurs droits et la vie (…)

Naturellement, nous ne pouvions pas laisser ce moyen sans réponse, nous ne pouvions pas abandonner la Crimée et ses habitants en détresse. 

Cela aurait été une trahison de notre part. (…)

 

source         http://medias-presse.info/crimee-ce-qua-vraiment-dit-poutine-aujourdhui/7655

L'ISLAMISATION DE L' EUROPE ? (VIDÉO )

DES LIVRES " POLITIQUEMENT INCORRECT " !

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mardi, 18 mars 2014

A nouveau disponible, vous pouvez acheter le dernier livre d'Anne Kling, "Menteurs et affabulateurs de la shoah" aux Bouquins de Synthèse nationale

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Au fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pour entrer de plain-pied dans celui du « mystère ».

Pour ne pas dire de la religion.

Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur.

Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques.

 

Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions.

Menteurs et affabulateurs de la Shoah, Anne Kling, Editions Mithra, mars 2013, 256 pages, 18 €

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mardi, 18 mars 2014

"SHOAH STORY", UN LIVRE A LIRE PAR LES ESPRITS LIBRES...

shoah-story.jpgSource Polémia cliquez ici

Entretien avec Philippe Mozart, auteur.

Peu d’événements ont autant d’importance politique que la Shoah. Sa mémoire pèse sur la diplomatie et la politique militaire, notamment au Proche-Orient. Sa simple évocation rend difficiles l’expulsion d’immigrés clandestins ou les démantèlements d’un camp de Roms. Son enseignement est au cœur des programmes de l’Education nationale.

Elle est devenue une pièce centrale des discours mémoriels. Or la connaissance que nous avons de la Shoah a beaucoup évolué au cours des 70 dernières années.

Sans faire de concessions aux révisionnistes qu’il appelle « révigationnistes », Philippe Mozart présente une très intéressante histoire de l’histoire de la Shoah. Derrière le titre impertinent Shoah Story, cette histoire en abyme est pleine d’enseignements pour les esprits libres.

Philippe Mozart a bien voulu répondre à nos questions.


 

 

Polémia : Pourquoi un énième livre sur la Shoah ?

Philippe Mozart : Dans A quoi sert l’histoire, Hannibal a montré que la Shoah fonde la démocratie occidentale – à la manière dont la Passion du Christ a fondé le christianisme et dont la Torah régit le judaïsme. La Shoah commande notre jugement politique et moral sur le Proche-Orient, sur la dernière guerre, sur l’immigration, elle cause de profondes modifications doctrinales dans l’Eglise catholique, elle a servi la propagande décolonisatrice, elle définit ce que les Italiens nomment l’arc constitutionnel, c’est-à-dire l’ensemble des partis autorisés à gouverner. Elle est enseignée, avec l’appui de l’ONU, pour fonder le civisme des jeunes.

Polémia : Mais que dire de neuf ?

Philippe Mozart : Le sujet est à la fois rebattu, dangereux et pourri, c’est pour cela qu’il fallait le renouveler. Je me suis aperçu que la Shoah était partout mais son histoire nulle part. Mille films, dramatiques, articles, témoignages, composent un immense corpus : en les regardant de près, on se rend compte que c’est un fatras qui ne mérite en aucun cas le nom d’histoire. Il y a des récits et il y a des controverses, il n’y a pas encore vraiment d’histoire.

Polémia : Alors vous la rejetez en bloc ?

P. M. : Pas du tout. J’examine ces récits et ces controverses, afin de déterminer quand et pourquoi ils sont apparus. En quelque sorte j’esquisse l’histoire des variations de la Shoah, ou encore l’histoire de l’histoire de la Shoah. C’est par le biais de l’historiologie que je tente une nouvelle approche d’un sujet traité de façon plutôt décevante jusqu’à présent.

Polémia : Vous exagérez ! Dès 1961, Raul Hilberg a publié La Destruction des Juifs d’Europe, livre qui a été immédiatement considéré comme une somme.

P. M. : Méfions-nous de l’esprit d’autorité. Hilberg est un grand nom, son apport n’est pas nul, mais, cité comme témoin au procès Zündel en 1985, il a montré les limites de ses connaissances et de sa véracité. La Destruction des Juifs d’Europe est un moment du récit de la Shoah qui correspond à un certain état des mentalités et forme à ce titre un matériau intéressant pour l’historiologue, mais qu’en subsiste-t-il de solide pour l’historien ?

Polémia : Comment faites-vous le tri ?

P.M. : Très facilement. Un étudiant en licence d’histoire sait qu’il faut aller aux sources, les vérifier, les classer, les comparer.

Polémia : C’est le B A BA…

P.M. : C’est ce B A BA qui est rarement fait. L’histoire de la Shoah est une histoire proprement extraordinaire. Par sa fonction. Par les historiens qui s’en occupent, par les méthodes qu’ils appliquent.

Polémia : Des historiens extraordinaires ?

P.M. : Aucun de ceux qui ont initié l’histoire de la Shoah n’était historien de formation. Aucun historien de renom ne s’est lancé sur le sujet, même si quelques historiens s’y sont fait un nom. Mais surtout, on a institué la justice professeur d’histoire, à Nuremberg, dans les procès Barbie, à Francfort, etc. : or Thémis et Clio ne font pas bon ménage.

Polémia : Des méthodes extraordinaires ?

P.M. : La Shoah n’est pas un objet historique comme la vie de Napoléon ou la bataille de Verdun, qui ont produit une foule de documents d’époque de divers types, état civil, lettres, formulaires administratifs, ordres, et de nombreux restes archéologiques. L’histoire de la Shoah est une histoire sans documents, sans débats, fondée sur les témoignages, mais les témoins sont souvent oubliés et leur témoignage recueilli sans respect. Cela débouche parfois sur des résultats aberrants dont les révisionnistes font leurs choux gras.

Polémia : Des exemples ?

P.M. J’ai pointé certains témoignages si fantaisistes que, présentés sans précaution, ils pourraient fragiliser dans son ensemble le récit de la Shoah. Il fallait dénoncer aussi les faux témoins du genre Elie Wiesel. Puis j’ai relevé les contradictions qui apparaissent, selon l’état du récit, sur le nombre de camps d’extermination, leur emplacement, la taille et la capacité des chambres à gaz, la technologie employée par les nazis. J’ai expliqué ces contradictions par les nécessités politiques de l’heure. Les historiens de l’avenir devront les résoudre.

Polémia : Pouvez-vous être plus précis ?

P.M. : Un seul exemple, le secret. La Solution finale fut-elle secrète ? Les premiers récits l’affirment. Les témoins, Aron, Poliakov, Frossard, Wellers, ne savaient pas. Même au camp on ne savait pas tout. Primo Levi dans Si c’est un homme affirme ne pas avoir vu de chambre à gaz. Quant aux officiels et journalistes alliés, jusqu’en 1945 ils ont tenu la Shoah pour un « bobard de guerre ». Pourtant le secret est incompatible avec les fosses en plein air, les photos aériennes, les flammes des crématoires et le fait qu’Auschwitz était situé dans une zone urbaine, dont il n’était même pas séparé par un mur plein. Aussi s’est développée dans les années 1980 une nouvelle théorie : « Tout le monde savait ». Elle répond à des nécessités politiques. Elle a permis de poursuivre Papon, Touvier. Elle se dessine dès les années soixante et la pièce Le Vicaire, de Hochhut, Martin Peltier en a démonté le mécanisme dans Qui instrumentalise l’Eglise ?  Il s’agissait de discréditer Pie XII parce qu’il était anticommuniste. D’où le mot d’ordre : « Il savait mais il a gardé le silence ». Cependant, si tout le monde savait, c’est la surprise des armées américaine et russe en entrant dans les camps qui surprend, celle du TMI de Nuremberg aussi, l’ignorance de la Croix-Rouge (qui a reçu le prix Nobel de la Paix pour son action dans les camps) et de l’Agence juive internationale, et le vocabulaire codé des nazis. Tout se passe comme si la Shoah ne pouvait être ni secrète ni non secrète. Voilà le genre de problèmes qu’auront à traiter les historiens de l’avenir.

Polémia : Tout cela a un petit fumet révisionniste. Or vous citez le procès de Zündel, généralement considéré comme négationniste !

P.M. : La Shoah provoque des controverses. Certaines sont débattues librement : Fut-elle programmée par le IIIe Reich ou découla-t-elle de la nature du système ? Hitler a-t-il donné un ordre ? La Solution finale fut-elle décidée à Berlin rue de Wannsee ? Les restes qu’on montre à Auschwitz sont-ils authentiques ? Les convois qui n’étaient pas enregistrés au camp étaient-ils entièrement gazés ? D’autres sont interdites par la loi : Les chambres à gaz homicides ont-elles existé ? Le typhus était-il le premier agent mortel à Birkenau ? Le nombre des juifs morts dans les camps est-il de deux cent mille, quatre millions ou six millions ?

Polémia : Entrez-vous dans ces dernières controverses ?

P.M. : Non. Elles sont interdites : entrer dans un débat dont l’issue n’est pas libre n’a aucun intérêt. Observons cependant que la loi Gayssot prouve à elle seule l’importance exceptionnelle de la Shoah, puisqu’un système qui se définit par la liberté nie sur ce point toute liberté.

Polémia : Vous employez le mot de révigationniste : que veut-il dire ?

P. M. : Faurisson et d’autres ont accompli un gros travail de critique. Ils se disent « révisionnistes », leurs adversaires « négationnistes ». J’ai inventé le mot révigationniste par prudence, pour ne pas trancher a priori leur différend. Pour l’historien Henri Rousso, le révisionnisme est une activité normale de l’historien et le négationnisme une perversion de sa recherche. C’est au lecteur de dire quand il y a révisionnisme et quand il y a négationnisme. Même Hilberg a reconnu ce que l’histoire de la Shoah doit à Faurisson. On peut critiquer celui-ci, noter son esprit de système, sa rigidité, son obsession, mais le définir comme un faussaire serait un mensonge.

Polémia : Vous pensez donc qu’il faut prendre ses travaux en compte ?

P.M. : En les triant. Faurisson et les révigationnistes ne passent pas leur temps à chanter « Les chambres à gaz n’ont pas existé ». Ils examinent des témoignages, ils découvrent des documents. On doit les faire entrer dans le débat, discuter leurs arguments, les réfuter. Leur décapage est aussi utile que les contributions positives d’un Serge Klarsfeld. L’histoire de la Shoah avancera sur les deux jambes de la critique et de la mémoire. L’une ne va pas sans l’autre. Ce n’est pas pour rien que j’ai dédicacé mon livre à Serge Klarsfeld et Robert Faurisson.  J’espère qu’ils se serreront la main un jour.

 Polémia : entretien avec Philippe Mozart
28/08/2013

Philippe Mozart, Shoah Story, Editions DIE232 pages, 23,00 €.

Description de l’ouvrage par l’éditeur : Le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pèse sur la conscience occidentale, il a fait l’objet d’un très grand nombre de films, livres, articles et rapports. Mais le récit qui en ressort a beaucoup évolué en soixante-dix ans, dès les premières rumeurs, aux thèses d’aujourd’hui. La politique s’y est greffée, donc les polémiques, souvent douloureuses : en particulier entre les mémoires des survivants et ceux qui nient l’existence des chambres à gaz. Ce livre rappelle de telles controverses mais n’y entre pas. Il décrit avec soin l’évolution du récit à travers ses contradictions, faisant ainsi l’histoire des variations de la Shoah, ou encore l’histoire de l’histoire de la Shoah. Par le biais de l’historiologie, le lecteur se trouve amené à la vérité d’un récit aujourd’hui fondamental.

L’auteur, fasciné par les divers états d’un récit pas comme les autres, vient de réussir une analyse tout à fait à part et très «spicy» d’une des questions d’historiographie capitales pour notre société.

NDLR :

shoah-story.jpgShoah Story, de Philippe Mozart, un livre pour les esprits libres...

232 pages, 23,00 €

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mardi, 18 mars 2014

Savez vous que l'histoire de la LICRA, la ligue vertueuse qui sévit en France, est intimement liée à celle de l'Ukraine des années 1920 ?

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Tout est raconté dans le remarquable livre d'Anne Kling

"La France LICRAtisée". C'est édifiant !

A LIRE, ET A FAIRE LIRE !

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http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/03/03/savez-vous-que-l-histoire-de-la-licra-la-ligue-vertueuse-qui-5313142.html

 

AFGHANISTAN: L' EMBUSCADE D' UZBIN , LE FILM !!!

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Un film sur l’embuscade d’Uzbin le 25 mars sur France2

Six ans après la terrible embuscade d’Uzbin qui coûta la vie à dix soldats français et qui secoua la France pendant plusieurs jours, une équipe de réalisation Brothers Film, dirigée par Jérôme Fritel, a décidé de raconter et de faire revivre la situation et la tragédie qu’ont connues les soldats français aux travers d’illustrations 3D, réalisées à partir de photos des militaires et de l’environnement afghan.

Elle s’est aidée de quatre témoignages de soldats français présents sur les lieux de la bataille.

Le film sera diffusé sur France 2 le 25 mars à 22h35

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