20/03/2013
Egypte : L'enlèvement et la conversion forcée des jeunes filles coptes
Une des méthodes de progression de l'islam... un crime contre l'humanité.
C'est ce qui attend nos filles si nous laissons l'islam s'imposer en Occident.
Dans la semaine précédant l’évènement, la rumeur circulait au sujet d’une femme musulmane de la ville de Kom Ombo dans le sud égyptien qui aurait été convertie de force au christianisme.
Une horde de musulmans s’est alors senti obligée de fomenter une émeute en lançant des attaques à la bombe incendiaire contre le local de l’église chrétienne copte de la ville.
Le fait qu’une femme musulmane de 36 ans, portée disparue, fut contrainte de se convertir au christianisme et était retenue contre son gré dans l’église Mar Gogis, – la plus grande église copte de Kom Ombo – n’était fondé que sur des suppositions.
Mais cette transgression était apparue flagrante et suffisante pour déclencher les émeutes dans la ville, suffisante pour inciter des centaines de musulmans locaux à cerner l’église pendant trois jours et à l’assaillir à coups de cocktails Molotov et de pierres, une mêlée qui a provoqué des blessures chez des dizaines de chrétiens et de policiers égyptiens.
Bien sûr, il convient de noter que les coptes, qui représentent 10 pour cent de la population égyptienne, sont habitués à subir la colère musulmane, eux qui ont vu au cours des années récentes plusieurs dizaines de leurs églises régulièrement attaquées et incendiées.
En fait, la rage musulmane contre les églises coptes et leurs paroissiens dépasse largement les frontières égyptiennes, comme en témoigne la récente attaque armée contre une église copte égyptienne dans la ville libyenne de Benghazi durant laquelle deux prêtres furent blessés.
Cette agression avait été précédée par l’arrestation à Benghazi de près de 50 chrétiens égyptiens soupçonnés de prosélytisme.
Pendant leur détention les chrétiens avaient été torturés et leurs croix tatouées sur la peau brûlées avec de l’acide.
Néanmoins, la fureur de Kom Ombo s’était dissipée quelque peu lorsque la femme disparue, était réapparue au sein de sa famille, où, selon un responsable de la police égyptienne, il fut constaté qu’elle n’avait pas été victime d’une conversion forcée mais avait disparu pour «des raisons sociales et familialesé. »
Pourtant, tandis que la rumeur de la conversion forcée se révèle être un faux, la réalité des vrais enlèvements pratiqués par des musulmans égyptiens qui poussent des jeunes femmes coptes à des conversions forcées à l’islam ne fait que se confirmer.
Bien que cette pratique soit la plaie dont souffre la communauté copte d’Égypte depuis des décennies, le nombre de ces cas d’enlèvement, sans surprise, a considérablement augmenté depuis janvier 2011 date de l’éviction du président égyptien Hosni Moubarak.
Dans un rapport de 2012 commandé par Solidarité Chrétienne Internationale et intitulé Tell My Mother I Miss Her (‘Dis à ma mère qu’elle me manque’) et co-écrit par Michele Clark professeur à l’Université George Washington et par Nadia Ghaly, militante copte des droits de l’homme, 500 cas de femmes coptes enlevées et converties de force à l’islam ont été signalés.
Les cas de jeunes femmes et de jeunes filles qui ont eu la chance d’échapper à leurs ravisseurs, ont été décrits dans leur froide horreur par l’un des auteurs du rapport CSI devant une commission du Congrès américain en juillet 2012:
Les femmes qui retrouvent leurs foyers, indiquent toutes qu’elles ont été violées et mises au défi de rentrer chez elles au prétexte que leurs familles ne les accepteraient plus jamais.
Beaucoup sont battues, d’autres sont contraintes à la servitude domestique.
Elles ne sont autorisées à quitter le lieu de leur détention que sous la garde d’un membre de la famille des ravisseurs.
Elles sont finalement endoctrinées à penser que la seule façon de survivre, est de se convertir. Leurs familles, qui recherchent frénétiquement filles, sœurs et épouses – sans aucune aide de la police –le plus souvent ne découvrent jamais leur destin.
Un fait tout aussi inquiétant est la concomitance de l’augmentation spectaculaire du nombre d’enlèvements, avec la constante diminution de l’âge des victimes qui selon un responsable d’une ONG chrétienne, est typiquement passé à 13-14 ans.
L’une de ces jeunes filles est Sarah Ishaq Abdelmalek, une jeune fille copte de 14 ans, qui a disparu en septembre 2012 après un arrêt dans une librairie sur le chemin de l’école.
Le ravisseur de Sarah est vraisemblablement le propriétaire de la librairie musulmane, Mahmoud Abu Zied Abdel Gawwad, un homme de 27 ans, marié et père de famille qui aurait fait passer Sarah en contrebande en Libye.
Bien qu’un procureur égyptien ait ordonné l’arrestation de Gawwad en octobre 2012, la police ne l’a toujours pas arrêté.
Cependant cette inaction gouvernementale n’a rien d’étonnant aux yeux de ceux qui savent que des filles comme Sarah sont les victimes d’un plan bien orchestré de kidnapping de femmes coptes, opération dirigée par des groupes salafistes égyptiens, des hommes d’affaires musulmans et les autorités régissant l’Egypte.
Des éléments de ce plan figurent dans un rapport de mai 2008 paru dans le journal égyptien Al Fagr, qui évoque des hommes d’affaires musulmans finançant une opération «réalisée avec la complicité de la Sûreté de l’État et les cheikhs des Mosquées» pour acheter des femmes chrétiennes et les convertir à l’islam, le prix dépendant de «l’âge des jeunes filles, de leur allure physique et de leur statut social. »
Par ailleurs, selon Louis Ebram de l’Association des Victimes d’Enlèvement et de Disparitions Forcées, une ONG chrétienne, «Dans chaque province égyptienne il y a une association salafiste qui gère l’enlèvement de jeunes filles chrétiennes.
Partout ils disposent de maisons dans lesquelles ils les tiennent enfermées. »
Cela étant, même si l’emplacement d’une jeune fille est signalé aux autorités égyptiennes, selon Louis, ces fonctionnaires «informent les salafistes, qui éloignent leur victime vers une autre maison, faisant ainsi disparaître sa trace. »
La triste réalité, cependant, est que l’enlèvement et la conversion forcée des femmes et des jeunes filles chrétiennes a non seulement trouvé un terrain fertile en Egypte, mais aussi dans les pays musulmans de toute l’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie.
Au Pakistan, par exemple, on estime que chaque année, plus de 700 jeunes filles chrétiennes sont kidnappées, forcées d’épouser leurs ravisseurs musulmans et converties à l’islam.
Dans de nombreux cas, ces mariages et conversions forcés sont effectués par des familles musulmanes puissantes et influentes qui menacent ces jeunes filles et les battent de façon cruelle afin de vérifier leur capacité de résistance si elles sont interrogées par les autorités locales.
Toutefois, comme en Egypte, il n’est guère nécessaire pour les ravisseurs d’en passer par l’étape de vérification des capacités de résistance de leurs victimes, étant donné que les entités juridiques du Pakistan soit n’ont aucun scrupule concernant cette pratique, soit sont eux-mêmes corrompus et ferment les yeux sur cette situation.
En Egypte, le président Mohamed Morsi joue les aveugles et feint de ne rien voir de cette situation, lui qui a publiquement nié l’existence dans son pays de cette pratique d’islamisation forcée des femmes et des jeunes filles coptes.
Alors que Morsi joue volontairement l’ignorant, d’autres voient la situation on ne peut plus clairement, comme le pape copte orthodoxe II Tawadros. Il a qualifié l’enlèvement et la conversion forcée des jeunes filles chrétiennes de « honte pour l’ensemble de l’Egypte » et a posé la question : «Quelle famille peut accepter l’enlèvement et la conversion forcée de sa fille ? »
Malheureusement, si de nombreuses familles chrétiennes ne peuvent pas accepter cette pratique horrible, il reste que l’administration Obama ne trouve rien à y redire si on considère sa récente décision d’envoyer une aide financière de 200 millions de dollars à l’Egypte.
Cette somme, qui fait partie de plus de 1 milliard de dollars US d’aide financière promise à l’Egypte par le président Obama en 2012, avait été subordonnée à la promesse du gouvernement égyptien d’engager des réformes économiques et politiques, un seuil que l’administration Obama croit apparemment atteint.
Beaucoup pensent que cette évaluation est un leurre, et qu’une part de l’argent des contribuables américains aurait pu être affectée au sauvetage des femmes et des jeunes filles coptes d’Egypte afin de les sortir des griffes de leurs ravisseurs musulmans.
Source : The Kidnapping of Coptic Girls, par Frank Crimi, 8 mars 2013. Adaptation française par Nancy Verdier (Europe-Israël), via Blog Copte.
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