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Discours musclé de JMLP: sa fille le désavoue encore!
Rivarol blog:
« Torrents migratoires », « marée », « immigration invasion », propos sur les races: Jean-Marie Le Pen a tenu un discours radical samedi sur le thème fétiche du FN, sous les yeux de sa fille Marine, à l’université d’été du Front national à La Baule.
Pour évoquer ce « sujet principal de l’avenir français », l’ancien leader du parti, 84 ans, a commencé par filer la métaphore maritime, prenant l’image d’une « marée » qui « monte » et lançant un avertissement: « Le temps nous est compté ».
Evoquant des « torrents migratoires », il a estimé qu’ »au sud de la méditerranée, à nos portes, 200 millions de musulmans sont volens nolens (qu’on le veuille ou non, ndr) une menace sérieuse ».
Discourant assis, il a aussi parlé de « violences sauvages dont sont capables les émeutiers musulmans », référence aux troubles suscités par le film islamophobe « Innocence of muslims ». Des violences qui feraient selon lui peser « une menace sur nos libertés et notre sécurité et établissent une véritable censure comparable à celle de la loi Gayssot au bénéfice des minorités immigrées ». La loi Gayssot réprime la contestation des crimes contre l’humanité.
« L’immigration-invasion (…) altère la substance même de l’identité de notre peuple, que de Gaulle définissait comme, je le cite: +avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne+ », a ajouté Jean-Marie Le Pen, reprenant-là une phrase de Charles de Gaulle, citée par Alain Peyrefitte dans son ouvrage « C’était de Gaulle » (tome 1), et datée selon l’écrivain du 5 mars 1959.
Evoquant les migrants entrant en Europe du sud, Jean-Marie Le Pen a ensuite ajouté que « la plupart » d’entre eux « sont de race, de religion, de moeurs souvent très différents de ceux des Français de souche ». Moquant les Roms, il a suscité rires et applaudissements nourris en leur attribuant cette phrase: « Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement ».
« La vraie question qui se pose aujourd’hui au peuple français est celle de sa liberté et même, à moyen terme, de son existence », a-t-il lancé, exhortant les Français à « s’opposer pour survivre ».
« Les services des maladies tropicales autrefois destinés aux métropolitains de retour des colonies soignent désormais les nouveaux colonisateurs », a-t-il ajouté.
Parmi ses propositions, supprimer le droit du sol, « une disposition qui fait qu’une chèvre née dans une écurie serait un cheval », a-t-il dit, comparant ainsi les nationalités à des races d’animaux. Il a aussi appelé à « scinder les caisses d’assurance sociale entre assurés de nationalité française et les autres ».
A l’issue de ce discours, longuement applaudi par une standing ovation et clôturé par une marseillaise, Marine Le Pen a indiqué qu’elle ne pourrait « jamais prononcer (un tel discours, ndlr) dans les mêmes termes, car », a-t-elle dit, « ce sont les siens et que j’ai les miens et qu’encore une fois nous n’avons pas le même âge ».