Priorité pour la France : Recadrer le rôle des syndicats.
Après la suppression du statut de fonctionnaire, la meilleure application de la loi, la mise en place de la démocratie directe, relancer la recherche, le vote électronique, et utiliser le langage réel,et supprimer les subventions, voici la priorité pour la France d’Odette et Jacques de Guénin.
Même dans les meilleures entreprises, certains conflits sont inévitables :
- Certains cadres, promus pour d’autres raisons, ne sont pas forcément très doués pour le maintien d’un bon climat social.
- Il y a des patrons malhonnêtes qui ne respectent pas les contrats.
- Des injustices vis-à-vis de telle ou telle personne peuvent se produire aux échelons intermédiaires.
- Certains salaires ne sont plus adaptés au marché.
Il faut donc qu’il existe un dialogue permanent entre la direction et le personnel via la hiérarchie.
Comme un individu est en position d’infériorité vis-à-vis de sa hiérarchie, car il n’a généralement ni les mêmes informations, ni les mêmes capacités d’expression, il est parfaitement naturel qu’il s’associe à d’autres employés pour former un syndicat.
Dans un pays libre, il est normal que les syndicats de plusieurs entreprises adhèrent à une fédération qui puisse les conseiller, notamment sur le plan légal
.Mais il est parfaitement anormal d’utiliser l’argent des contribuables pour financer les syndicats, que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de la fédération.
Si les salariés d’une entreprise estiment qu’ils sont victimes d’une situation grave et que la direction se refuse au dialogue, il est normal que le syndicat appelle à la grève, mais à plusieurs conditions :
- Que la grève se limite à l’établissement où existe le problème, sauf si le problème existe dans plusieurs établissements de la même entreprise.
- Que si la négociation n’aboutit pas à la totalité de ce que demandaient les grévistes, les employés insatisfaits puissent quitter la société aux conditions prévues dans leur contrat de travail, sans indemnités supplémentaires.
- Que si des employés estiment que la grève – ou la continuation de la grève après les compromis consentis par la direction- est injustifiée, ils doivent pouvoir travailler sans faire l’objet de coercitions.
Lorsque les salariés d’une entreprise soumise à la concurrence font grève, c’est parce qu’ils veulent que le tort qu’ils créent ainsi à leur employeur l’incitera à mieux les traiter. Leur grève n’est pas destinée à nuire aux clients de l’entreprise, car ces derniers pourront se tourner vers un concurrent.
Les grévistes savent qu’ils prennent un risque : s’ils se trompent sur les possibilités réelles de leur employeur, l’entreprise sera contrainte de fermer et ils perdront leur emploi.
Aussi sont-ils attentifs à ne faire grève que dans des situations extrêmes.
Dans les entreprises publiques, au contraire, les salariés exploitent cyniquement une situation de monopole.
L’employeur (l’État), ne subit aucun dommage, le salarié ne court aucun risque et les seules victimes sont les clients de l’entreprise, c’est-à-dire le public. Les syndicats poussent le cynisme jusqu’à faire souffrir le maximum d’innocents.
Ainsi les périodes choisies pour faire grève par les syndicats de la SNCF ou d’Air France sont souvent les vacances scolaires.
Quant aux grèves d’étudiants, elles ne font que singer les grèves d’adultes sans avoir la moindre justification économique ou morale.
En arrêtant de travailler, un étudiant ne nuit qu’à lui-même. En France, où les études sont gratuites, un étudiant reçoit tout de la société et ne lui apporte rien. Les pouvoirs publics doivent permettre aux étudiants qui veulent travailler de ne pas en être empêchés par la violence, et laisser les autres méditer jusqu’à ce qu’ils prennent conscience du ridicule de leurs actes.
Rien, dans la Constitution, n’empêche de circonscrire le droit de grève dans les limites ainsi définies.
La Constitution dit textuellement et seulement : “Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent”.
Mais comme les grèves dans la fonction publique sont le fait de beaucoup d’électeurs, les politiques sont trop lâches pour les cadrer.
source et publication : Odette et Jacques de Guenin http://www.enquete-debat.fr/archives/priorite-pour-la-france-recadrer-le-role-des-syndicats-90105
Les syndicats français se sont de toute façon tirés une balle dans le pied : scandale de l’argent des CE, gabegies diverses, financement des partis politiques de france et de Navarre, syndicalistes planqués et branleurs… ils ont souvent mauvaise réputation à l’intérieur même de l’entreprise.
C’est finalement assez déprimant, car si en haut on trouve trop de patrons et de financiers voyous, on se rend compte qu’en bas c’est pareil.
Corrélation ou pas, l’influence des syndicalistes traditionnels (cégétistes, etc.) est désormais « concurrencée » dans l’usine même par les réseaux ouvriers islamistes (ou islamisants). Le saviez-vous ?
J’éprouve une aversion illimitée pour les syndicats.
Les Echos ont publié la copie d’un courrier cinglant du PDG de Titan à Montebourg où il lui dit ce qu’il pense des salariés et des syndicats français chez Goodyear Amiens….C’est clair, net, sans appel.
Il faudrait deja reformer le financement des syndicats francais: qu’ils soient uniquement finances par les…travailleurs syndiques ! Ainsi ils auront des comptes a rendre…aux travailleurs syndiques !
« L’employeur (l’État), ne subit aucun dommage » Faux, vous confondez entreprises publiques et administrations publiques. Les entreprises publiques, SNCF, RATP, la Poste….sont soumises à des résultats, elles sont souvent déficitaires et les grèves impactent leurs chiffres d’affaires et coûtent de l’argent à l’état, (et aux grèvistes non payés, sauf souvent les délégués syndicaux qui eux sont dédommagés par la corporation ). Ceci dit, elles ont aussi fonction de services publics et à ce titre, les grèves devraient y être plus encadrées que partout ailleurs.
En ce qui concerne vos 3 revendications, elles existent déjà,
1) les grèves sont limitées aux entreprises concernées, elles sont nationales lorsque la cause concerne l’ensemble du prolétariat, voire du pays.
2)Que les négociations aboutissent ou pas, qu’il y ait d’ailleurs conflit ou pas, un employé insatisfait peut quitter son entreprise, les négociations concernant son départ ne regardent que lui et son employeur.
3)Interdire à un employé non grèviste de poursuivre son travail est illégal.
Si les régles sont de moins en moins respectées, c’est que les syndicats sont politisés et abreuvés de subventions publiques leur donnant une autonomie qui les dispensent de se battre pour les travailleurs dont ils n’ont plus rien à foutre, afin de s’adonner à un combat essentiellement idéologique.
Si vous voulez que cela rentre dans l’ordre, 2 conditions:
Interdire la politisation des syndicats.
Interdire les subventions publiques.