Victime d’un nouvel acte de vandalisme, le patron de la station de lavage exprime sa colère. Il déclare : « Maintenant, je suis armé. J’ai un revolver.

Si ça continue comme ça, il y a une sorte de milice, une surveillance privée, qui va se mettre en place ».

Le ras-le-bol. Aujourd’hui, le patron de l’Astation est amer : « Je n’en veux pas aux policiers, qui font comme ils peuvent.

 

Mais, plutôt que de construire des prisons dorées, il faudrait peut-être que l’État leur donne davantage de moyens… »[...]

« S’il le faut, je vais venir faire des rondes, la nuit, armé ».

Un risque qu’il assure prendre en connaissance de cause : « Je n’ai pas de permis de port d’arme.

Mais ceux qui viennent me voler, la nuit, ils n’ont pas de permis de cambrioler.

Ce n’est pas ce qui les empêche de le faire… ».

LE MIDI LIBRE