Il était  recherché depuis le mois de septembre.

Il avait agressé quatre femmes d’âge différent au niveau de la gare Saint-Roch puis de l’hôtel de région au bas du quartier d’Antigone.

Il a été arrêté jeudi...... près de la gare SNCF.

Le désarroi né de la séparation d’avec sa compagne a-t-il été le déclencheur de l’affaire ? Pas impossible selon le médecin-psychiatre ayant examiné ce Montpelliérain, un intérimaire âgé de 28 ans, jeudi, dans sa geôle de garde à vue de l’hôtel de police. 

 

Chose certaine en revanche, c’est bel et bien lui qui a agressé quatre femmes d’âge différent, le 13 septembre dernier au niveau de la gare Saint-Roch puis de l’hôtel de région au bas du quartier d’Antigone.

Un coup de poing derrière la tête Sous l’empire de l’alcool, le jeune homme a, en cinq minutes d’intervalles, agressé ses trois premières victimes (âgées de 32, 42 et 58 ans).

Essayant à chaque fois - y parvenant rarement - de leur lécher le visage et de les embrasser après les avoir attrapées par le cou et tiré par les cheveux.

Et gare si celles-ci résistaient ! L’une d’elle en a d’ailleurs fait les frais : outre le fait d’avoir été copieusement insultée, elle a ensuite reçu un coup de poing derrière la tête.

Appréhendé... près de la gare SNCFQuelques heures plus tard, en fin de matinée, c’est cette fois à proximité de l’hôtel de région que l’intéressé a réédité.

Il a abordé une trentenaire alors qu’une patrouille de policiers municipaux passait par là.

Chance pour la victime tandis que les agents ont relevé l’identité de son agresseur avant de le coucher sur le papier via une main courante, une fois rentré au bureau.

Un “détail “qui a ensuite permis aux policiers de la brigade des mœurs et de protection de la famille de la sûreté départementale de lier cette affaire avec les trois précédentes plaintes dont ils avaient hérité.

 Mais impossible alors de retrouver le suspect, mis en recherche entre-temps.

 Car c’est jeudi, vers 16 h, que celui-ci a finalement été appréhendé... près de la gare SNCF (cela ne s’invente pas), par un équipage de la brigade anticriminalité en patrouille dans le secteur.

L’influence de l’alcoolPlacé en garde à vue, le mis en cause aurait plus ou moins ouvertement reconnu les faits, indiquant avoir agi sous l’influence de l’alcool.

Ce qui, au plan judiciaire, est une circonstance aggravante. 

Convoquées au commissariat central, les quatre victimes ont, de leur côté, formellement reconnu leur agresseur. 

 

Lequel a été déféré au parquet, hier en début d’après-midi, avant d’être jugé sous le régime de la comparution immédiate dans le courant de la journée.

LE MIDI LIBRE

 

Source :