Le premier à s’en inquiéter a été Roger Holeindre…
Lui, le fidèle d’entre les fidèles, est allé voir Le Pen et lui a vidé son sac. « Pourquoi tu t’en vas? », lui a demandé Le Pen. « Parce que ta fille à qui t’as donné le parti ne représente plus mes idées, pas plus d’ailleurs que les tiennes. En plus, elle ne s’est en tourée que de pédés et ça ne me plaît pas. »
Et « Popeye » d’ajouter: « Moi, je suis pour les quotas dans la vie et là,le quota a été dépassé puisque dans son entourage direct, il y a quinze ou vingt types homosexuels dont beaucoup sont en ménage entre eux. » Le Pen a trouvé qu’il exagérait.
Alors Holeindre a sorti une feuille: « Voilà, il y en a vingt-deux. Voilà la liste. » …
Roger Holeindre n’est pas loin du compte, avec une très nette surreprésentation dans le premier cercle mariniste – où l’on trouve même un partisan du mariage homo, ce qui n’est pas le cas des autres qui, toutefois, ne prennent pas position. …
C’en est aujourd’hui à tel point que, nous confiait un secrétaire départemental breton qui espère garder son poste, « pour réussir au FN, désormais, il faut être soit homosexuel, soit mégrétiste.
Si on est les deux, alors là, c’est le jackpot ! »
Et plusieurs cadres intermédiaires comme lui de dénoncer une« hiérarchie parallèle » au sein de l’appareil qui permet de faire remonter l’information jusqu’à la « coterie » – ou à une fraction de celle-ci, puisqu’elle est, elle aussi, divisée – sans passer par la voie réglementaire.
Et de préparer les nominations et investitures selon des critères de choix fort peu politiques.
Étrange évolution d’un parti dont la présidente voudrait inscrire dans la Constitution, sous l’influence de Florian Philippot, que « la République ne reconnaît aucune communauté », alors que le communautarisme gay y prospère.
Source Thomas Joly / pdf