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DJIHADISME: PRISONS ET ENDOCTRINEMENT ???

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Révélations – En prison Nemmouche n’était pas le gentil garçon que l’on dit

Posted On 04 juin 2014

Mehdi-Nemmouche-1

Michel Garroté, réd en chef –- C’est en France qu’Europol recense le plus grand nombre d’activistes islamistes. Et à ce propos, le 31 décembre 2012, quand Mehdi Nemmouche part en Syrie, via Bruxelles, Londres, Beyrouth et Istanbul, la police est informée trop tard.Il y reste sur place un peu plus d’un an.

Et à son retour, la DGSE française, censée traquer les djihadistes français en Syrie et ailleurs, rate Nemmouche. En mars 2013 — intriguée par les méandres de son itinéraire de retour, entre la Malaisie, la Thaïlande et la Turquie — l’Allemagne signale un passage de Nemmouche à Paris, et là, la DGSI française l’inscrit comme personne à surveiller. Un suspect qui fait donc l’objet d’une fiche dite « S ».

De mars 2013 à mai 2014, lors de son arrestation fortuite, soit durant plus de deux mois, Nemmouche a totalement disparu des radars français. Outre l’incompétence de la DGSE et de la DGSI, il faut ici souligner que Nemmouche s’était déjà radicalisé dans diverses prisons françaises. C’est donc, aussi, l’administration pénitentiaire française, qui n’est pas en mesure de faire son travail, en raison des entraves judiciaires qui lui sont imposées par des lois stupides.

Ainsi, sur MYTF1News, Alexandra Guillet écrit que les gardiens de prison ont, entre autre, pour mission (théorique ?), de surveiller les signes de radicalisation des détenus (extraits adaptés et actualisés ; voir lien vers source en version originale en bas de page) : la radicalisation de Mehdi Nemmouche a débuté au centre de détention de Salon-de-Provence et s’est amplifiée à Toulon.

« Contrairement à ce que certains ont pu laisser entendre au début dans les médias, Mehdi Nemmouche n’était pas un gentil garçon en prison », résume pour Philippe Abîme, délégué régional SNPFO à Toulon où le jeune homme, auteur de la tuerie de Bruxelles, a été incarcéré deux ans entre 2010 et décembre 2012, juste avant de partir en Syrie.

« Il ne parlait pas ou peu avec les agents pénitentiaires car en tant qu’occidentaux, ils les considéraient comme des infidèles. A la suite d’une série d’incidents, et notamment le jet de projectiles sur les agents, il a fait un mois de quartier disciplinaire avant d’être placé à l’isolement », explique le syndicaliste.

Il confirme que, d’après les renseignements recueillis auprès de collègues, Mehdi Nemmouche s’est radicalisé derrière les barreaux. Pas à Toulon, mais juste avant, au centre de détention de Salon-de-Provence. « C’est dans ce centre que son prosélytisme a été pour la première fois signalée.

Les agents sont en effet chargés de surveiller l’attitude des détenus : avec qui ils discutent, est-ce qu’ils ont un tapis de prière, font-ils un refus alimentaire, cherchent-ils à recevoir ou faire circuler des documents, etc. », détaille Philippe Abîme. « Des fiches quotidiennes sont rédigées et remontées à la hiérarchie et si un groupe prosélyte se forme, on sépare les membres en les envoyant dans d’autres établissements », précise-t-il encore.

Quand il y a eu l’affaire Merah, tout de suite, Nemmouche a demandé à avoir un poste de télévision pour suivre l’affaire. A Toulon, selon David Mantion, secrétaire régional adjoint de l’UFAP-Unsa Justice Paca Corse, Medhi Nemmouche essayait d’enrôler des codétenus, précise le surveillant. Il faisait les cinq prières par jour, a-t-il poursuivi. Il avait la barbe, portait la djellaba quasiment tous les jours. Il n’avait pas la télévision en cellule, car selon Nemmouche « ce n’était pas bien ».

Sauf quand il y a eu l’affaire Mohamed Merah. « Quand il y a eu l’affaire Merah, tout de suite il a demandé à avoir un poste de télévision pour suivre l’affaire. Son comportement a un peu changé, il était un peu jubilatoire. Une fois la médiatisation retombée, il a rendu le téléviseur », a ajouté le gardien.

Interrogé sur l’importance du phénomène de la radicalisation de certains détenus lors de leur séjour en prison, Philippe Abîme, délégué régional SNPFO à Toulon, déclare : « Le manque de moyens et l’article 57 de la loi pénitentiaire qui nous interdit de procéder à des fouilles systématiques sur les détenus après une visite au parloir, notamment pour vérifier l’introduction de téléphone portable, ne nous aide pas » (fin des extraits adaptés et actualisés ; voir lien vers source en version originale en bas de page).

Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Source :

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/comment-les-gardiens-de-prison-ont-detecte-la-radicalisation-8429287.html?google_editors_picks=true


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