REVUE DE PRESSE
Le départ de la jeune femme médecin agressée aux Mureaux relance le débat sur l’avenir des praticiens en zone sensible.
Quentin Laurent | Publié le 19.04.2013, 05h44
« Je n’ai pas envie de risquer ma vie tous les jours, j’estime que je ne peux plus exercer mon métier dans des conditions convenables. » En janvier dernier, cette jeune médecin généraliste se faisait braquer à l’arme à feu dans son propre cabinet, situé dans le quartier de Grand-Ouest aux Mureaux.
Trois mois après, elle a décidé de quitter la ville pour aller exercer autre part.
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Après cette agression, la totalité des professionnels de la santé de la ville s’était mis en grève pour soutenir la jeune femme, demandant que des mesures soient prises pour assurer la sécurité des praticiens. De son côté, la police se dit toujours vigilante mais rappelle qu’il s’agissait là d’un « acte isolé ». La mairie des Mureaux a, elle, mis en place une concertation avec les professionnels de la santé pour tenter de répondre à leurs besoins.
Ce poste de médecin, non remplacé, s’ajoute en tout cas à la fermeture d’un cabinet situé à quelques pas, à la fin du mois de mars. « En partie à cause du climat d’insécurité », y précise-t-on. Soit trois médecins en moins pour un seul quartier.
« C’est une situation inimaginable », lance Frédéric Prudhomme, secrétaire général de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) des médecins libéraux. « Il faut faire comprendre à la population que les médecins sont à leur service. S’ils ne comprennent pas ça, il n’y aura bientôt plus de médecine de proximité », poursuit-il.
« Si j’avais à m’installer, c’est évident que j’irai ailleurs », affirme un autre médecin généraliste, présent dans le quartier depuis bientôt quarante ans et bientôt à la retraite. Et d’évoquer un coup de boule reçu, il y a quelques semaines, de la part d’un patient en colère. « La majorité des gens sont sympathiques, mais il y a des comportements très violents », ajoute-t-il.
Le Conseil national de l’ordre des médecins a dévoilé mardi son enquête annuelle sur la sécurité des médecins, et si le nombre de déclarations d’incidents faites par les médecins est en légère baisse à l’échelle nationale — 798 en 2012 contre 920 en 2010 —, il a presque doublé dans les Yvelines (voir encadré) .
Le Parisien
(De la même manière que les maghrébins ont réussi à évincer les propriétaires de certains commerces tenus auparavant par des Français d’origine pour les remplacer par des coreligionnaires musulmans, il ne serait pas étonnant que cette fois également leur but soit de voir s’installer des médecins de la même religion, seuls habilités à soigner les patients de la même communauté !
On constate la même chose avec notamment de plus en plus d’avocats qui défendent la racaille, des sociétés de transport par ambulances, pompes funèbres, sécurité-gardiennage, bars, hôtels, etc, etc....
Depuis très longtemps ils ont même remplacé les proxénètes de Pigalle et partout ailleurs !
Tout ça procède de la substitution de la population indigène française européenne !)
- MrQuick 19/04/2013 – 07h35 : A quoi bon s'acharner a vouloir faire du social avec de telles populations. Quand on voit la somme d'efforts que l'Etat et les collectivites consentent en pure perte, on se dit qu'il y a des economies faciles a faire.
Et la medecine gratuite est a double tranchant. S'ils payaient, ils auraient plus de respect.
Surtout si le medecin n'exercait plus sur leur territoire qui doit etre déserté, les habitants ne meritant aucun des services qui y sont situes.
- Charlie83 19/04/2013 – 06h06 : Il suffit tout simplement de retirer les cabinets médicaux de ces secteurs (dommage pour les gens normaux); et obliger les patients à venir dans des endroits sécurisés loin de toutes ces cités mal famés.
C 'est le prix à payer, car un médecin, infirmier(e) ou dentiste ne sont pas là pour se faire agresser.