Pâques aux tisons… Donnant un sens plus que macabre au dicton, le week-end pascal aura enchaîné les incendies dramatiques.
À Saint-Quentin, c’est l’horreur absolue pour un père qui perd ses cinq enfants dans l’embrasement de sa maison.
À Aubervilliers (trois morts et une dizaine de blessés, dont quatre graves), on découvre malheureusement un scénario devenu habituel dans les quartiers populaires de Paris et la banlieue.
Et la nuit suivante, dans le même département de Seine-Saint-Denis, le feu détruit, à Bobigny, 500 m2 de baraquements d’un campement de Roms, déjà incendié huit jours plus tôt.
Et tout le monde de nous servir l’éternel couplet sur la misère, comme si la pointer du doigt là où elle crève les yeux suffisait à l’analyse et au règlement du problème.
Madame Duflot, pourtant peu avare de clichés à la Daumier, ne marche plus dans ce coup-là.
Ceux qui s’en sont tirés racontent : les squats, la drogue, la prostitution et ce qui les accompagne, bagarres et règlements de compte.
Sans surprise, le maire explique qu’il s’agit essentiellement de familles d’immigrés, majoritairement Égyptiens et Tunisiens, « des gens qui sont arrivés dans la foulée des révolutions arabes », dit-il.
Quant aux Roms, on parle de « tensions avec le voisinage de ce bidonville ».
Forcément. Le brave Français qui a ramé toute sa vie pour s’acheter un pavillon au bord de l’autoroute est rarement heureux de voir prospérer une décharge sauvage au bout de son jardin.
Sans parler des« heurts culturels », comme on dit chez les sociologues… Il faut imaginer ce que produisent en déchets et déjections cinq cents personnes entassées dans des baraquements.
Mais tout le monde la ferme. Pas question de trouver des responsables. Pour le reste, pour les clandestins, pour les squats, pour les Roms et leurs cloaques, silence.
Qui va dire aux Français et à leurs voisins européens encore prospères que ce n’est que le début ?
Que fatalement, la misère et le rêve d’un mythique eldorado vont jeter sur les routes des vagues de plus en plus fournies d’immigrés qui vont venir s’écraser aux portes de nos villes ?
Qui va dire que cela sera bientôt humainement insupportable ?
La Grande-Bretagne, jusqu’ici aboutissement de tous les rêves, prend des mesures drastiques pour freiner le phénomène.
Il se peut qu’il soit déjà trop tard mais, au moins, elle les prend. Nous n’en sommes pas à la veille.
La France, elle, se vide par le haut et se remplit par le bas.
Sûre de sa générosité, en toute bonne conscience puisqu’elle a le cœur à gauche.
« Quand j’étais un jeune militant marxiste, nous étions tous en faveur d’un maximum d’immigration.
Pas parce que nous aimions les immigrés, mais parce que nous n’aimions pas l’Angleterre.
Nous aimions nous sentir tellement supérieur à ces beaufs ignorants, vivants dans les endroits les plus pauvres d’Angleterre.
Et s’ils osaient exprimer la moindre réflexion, nous les traitions d’extrémistes.»
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• Complément 5 : une mère de famille ose dire la vérité sur l’immigration en direct sur la BBC
« La ville est à un point de rupture. Les gens du cru ne peuvent plus faire face. Services, cabinets médicaux, hopitaux… Tout est en train de craquer à cause de tous ces gens qui arrivent dans le pays et… Rien n’est fait.
Il n’y a pratiquement plus de gens originaires d’ici. Ils s’en vont tous.
Allez dans la rue principale : on se croirait dans un pays étranger.
Ca doit cesser. » (vidéo)
• Complément 6
Berlusconi : «les flux migratoires prennent des proportions de « tsunami humain ». Relire