LE TRAITÉ EUROPÉEN
Faut-il supprimer la Banque Centrale Européenne?
Auran Derien
le 01/10/2012
modifié le 01/10/2012 à 13:23h
Ce traité européen est une horreur.
Et l’organisation mondiale de banquiers à laquelle participe la Banque Centrale Européenne, qui terrorise le monde occidental, est pire qu’un soviet suprême. Il faut donc remettre à plat la construction totalitaire et obscurantiste de l’Europe.
L’horreur réside dans le fait de laisser à une engeance très quelconque le droit divin d’émettre la monnaie pour la zone euro, en endettant les Etats, en ruinant le peuple, en obéissant à des ordres venus de supérieurs dont le Groupe des 30 représente une des tentacules.
Une infamie qui se répète
Depuis les travaux de E.Mullins et la publication en français du livre de Sutton sur la réserve fédérale (Le complot de la réserve fédérale. Ed.Nouvelle Terre, 2009) chacun sait que tout le système bancaire occidental, en particulier les banques centrales des Etats, est constitué d’entités privées.
Un traité Merkozy ou HollandoMer ?
Ces entités font le travail du dieu biblique : elles créent l’argent, la manne céleste à partir de rien, comme le dieu biblique crée le monde sans transformation de quoi que ce soit.
Aux Etats-Unis, le 22 décembre 1913, pendant que la plupart des députés étaient en vacances de Noël, suite à une entente entre quelques banquiers, fut voté dans des conditions scandaleuses, anticonstitutionnelles, le statut de la banque de réserve fédérale, qui émet le dollar de tous au profit du quarteron de banquiers qui la possèdent.
Lorsque le gouvernement veut financer un investissement, il demande les fonds à la réserve fédérale qui les lui “avance”. L’Etat devra payer un intérêt sur cet argent qui a été crée sans coût, et qui va engraisser ce soviet bancaire.
Anthony Sutton
En France, ce fut Georges Pompidou, ancien directeur de la Banque Rothschild, qui fit passer la loi obligeant l’Etat, c’est-à-dire la communauté du peuple, à emprunter aux banques privées. Alors qu’avant lui l’Etat finançait des investissements par des avances de la Banque de France qui appartenait à tous, Georges Pompidou fit s’endetter le peuple auprès des banques privées.
Dans cette infamie on trouve aussi, pour la mettre en pratique, le ministre des finances de l’époque, V.Giscard d’Estaing et un directeur de cabinet du Président, le dénommé Balladur qui s’illustra ensuite comme grand Mamamouchi chargé de faire glisser les richesses de la France, de la collectivité vers les mains avides des usuriers et autres pirates. Tout naturellement, il fit la courte échelle à Nicolas Sarkozy.
La Bce n’est pas différente
Les membres du directoire sont nommés pour huit ans et leur mandat est non renouvelable. Il leur est interdit de solliciter ou d’accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des Etats membres ou de tout autre organisme.
Une hypocrisie crasseuse. Le totalitarisme financier repose sur la centralisation du pouvoir monétaire et l’existence de groupes formels et informels dans lesquels se prennent les décisions qu’applique le petit personnel dans le cadre de ses fonctions.
On connaît ainsi le groupe des 30 auquel participent les responsables de la banque européenne, sans oublier ceux qui ont un rôle dans les institutions de l’Union.
Ce groupe, dont les publications sont très générales, dicte les orientations que suivront les banques centrales et les janissaires qu’elles ont placé dans toutes les instances européennes. Un des derniers pensums, celui de Jacques de Larosière, explique doctement qu’il faut copier les Etats-Unis. Forcément! N’est-ce pas l’incarnation du paradis terrestre pour toutes les brutes enférocées d’obscurantisme ?
Le fanatisme centralisateur
Jacques de Larosière, dans son pensum poussif, affirme qu’il sera imposé l’équilibre budgétaire à tous les pays européens, lesquels doivent imiter les divers états américains, merveilleux exemple de coopération.
Le Mécanisme Européen de Stabilité devra servir à recapitaliser les banques. Surtout, comme toujours chez les employés modèles, l’obsession permanente, jusqu’au fanatisme, est de servir les maîtres du cartel bancaire, quoique ce soit un cartel criminel dont nous sommes tous les esclaves et les victimes. Pour renforcer son pouvoir totalitaire, il est prévu d’augmenter la centralisation du système financier européen.
Le travers ecclésiastique s’affirme chaque jour davantage: tout le pouvoir entre les mains de la Bce, laquelle obéit au groupe des trente et assure la gloire des puissants néantologues, les Attila modernes, puisque rien ne repousse là où ils sont passés.
Jacques de Larosière
Le Mécanisme de Stabilité est en plus une arme de destruction massive de la population. Ses membres sont “divinisés” à la manière des tueurs des services spéciaux américains qui ont obtenu le droit d’assassiner, de corrompre, mentir et détruire sans jamais devoir rendre des comptes. L’inhumanité est en marche.
Il faut donc empêcher ces structures de nuire. Ne pas voter le traité européen, supprimer la banque centrale telle qu’elle fonctionne permettrait d’éliminer les fonctionnaires de l’horreur globalitaire.
L’inutilité de la Bce
D’abord, rappelons que la crise qui débuta en 2007 aux Etats-Unis est la conséquence de la politique monétaire de la banque centrale américaine qui, manipulant les taux d’intérêt pour qu’ils soient presque nuls, déclancha la possiblité de spéculer.
Or, la BCE fit exactement la même chose tant la servilité sert d’excellente courroie de transmission.
Les réglements qu’elle concocte apparaissent inutiles voire idiots puisqu’ils ne protègent pas la population des crises.
Au contraire, le système bancaire est toujours plus instable et plus précaire et, de plus, totalement parasitaire puisqu’il est assuré de ne jamais supporter les conséquences de ses erreurs. Parmi les règles perverses on citera celles de la comptabilité, imposées par une coterie anglosaxonne - l’IASB (International Accounting Standards Board) - et que les employés de la BCE ont acceptées, béats d’admiration, règles qui jouent un rôle important dans les faillites d’entreprises (cf :Michel AGLIETTA et Antoine RÉBÉRIOUX : Dérives du capitalisme financier. A.Michel, 2004). Surtout, les anglo-saxons ont pris soin de construire toute une nébuleuse de paradis fiscaux, confettis de leur ancien empire, qui permet de contourner quelque réglementation que ce soit. Dans ces conditions, à quoi servent les baudruches de la Bce?
Robert Jaulin
L’obsession de détruire les Etats, de transformer leurs politiciens en petits collabos de financiers criminels passe par la centralisation du pouvoir.
Le soviet suprême de la finance utilise le faux nez de la coopération, pour imposer à l’Europe une tyrannie fédérale sur le modèle américain. Rappelons la blague habituelle des économistes : les membres de la mafia ne coopèrent-íls pas? Pourquoi donc coopérer avec des fanatiques qui voient le monde comme une collection de marchandises, sans êtres humains (Cf : Robert JAULIN : L’univers des totalitarismes, essai d’ethnologie du non-être. Ed.Loris Talmart 1995), qui pratiquent la double morale par éducation, et insultent les autres en s’auto-proclamant race supérieure en raison de la noblesse de leur activité de faux monnayeur?
Le groupe des 30 qui réunit les principaux banquiers centraux, le G20 qui regroupe les dirigeants de pays, ne sont rien de plus que des cartels comparables à celui des sept sœurs du pétrole et, ainsi que l’enseigne le père des économistes, Adam Smith, chaque fois que ce type d’individus se réunit, il s’agit d’un complot contre le public. Les nuisibles doivent être écartés.
Repenser l'Union Européenne
Il est temps de repenser la structure de l’Union Européenne.
Nous disposons pour cela de quelques axes, en particulier les remarquables réflexions de feu Maurice Allais qui insistait, en 1992 (Erreurs et Impasses de la construction européenne. Ed.C.Juglar, 1992), sur la priorité du cadre institutionnel dans lequel les droits démocratiques fondamentaux des Etats membres seraient préservés. Quand à la monnaie unique, comme le sait tout bon économiste, elle ne peut fonctionner que lorsque la communauté européenne sera achevée tant dans sa construction politique que culturelle et économique.
Une banque d’émission sera alors possible, émettant directement la monnaie pour financer les équipements communs, sans que les pillards de la finance privé viennent s’interposer pour racketter les populations.
Dans la Grèce antique, Platon a enseigné que le prix de l’apathie dans les affaires publiques est d’être dirigé par de mauvais hommes. Nous vivons ce moment.
Les mauvais s’appellent, au choix, janissaires, canailles, larbins,…
.Et on les voit s’étaler, chaque jour, sur les écrans….
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