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LES PRINCIPES DU CORAN ! TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

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Vendredi 19 décembre 2014
Un ancien du Djihad islamique : les Frères musulmans sont très ignorants des principes du Coran

Nabil Na’im Aboul Fattah était en son temps l’un des fondateurs du Djihad islamique en Egypte, groupe alors connu non moins que l’Etat islamique actuellement.

Ayant purgé plus de 20 ans pour activités terroristes en prisons égyptiennes, Nabil Na’im est de nos l’un des plus âpres critiques des fanatiques religieux.

Salafistes, takfiristes, frères musulmans sont de diverses branches d’un même arbre, a-t-il constaté dans un entretien avec notre correspondant.

« La Confrérie musulmane est étroitement liée aux takfiristes (de l’arabe «excommunier »). Je peux même dire qu’elle les a engendrés.

Ainsi, les Frères musulmans prétendent que ceux qui fréquentent la mosquée pour prier ne sont pas des musulmans.


Saïd Kutb lui-même et tous les adeptes des Frères musulmans ne comprennent rien en Islam. J’ai étudié à l’Université la loi musulmane et je peux juger du niveau de leurs connaissance de la religion ».

« Quant aux leaders de groupes radicaux islamiques (Frères musulmans, salafistes), je peux dire qu’ils sont des personnes sans scrupules, des personnages machiavéliques, à la recherche uniquement du gain et des sponsors.

Après la révolution du 25 janvier, à laquelle les salafistes n’ont pas pris part, tous nous avons été surpris par leurs fatwas odieuses, telles que le droit de donner le sein à un homme adulte, de prendre pour femme des fillettes (7-9 ans), d’avoir des rapports sexuels d’adieu avec l’épouse morte. Est-ce que ce sont des enseignements de l’Islam ?

Par leur faute l’Islam a commencé à susciter de la répulsion chez des gens à travers le monde. Les salafistes représentent un danger pour la société.

Après le 25 janvier ce sont eux encore qui ont brûlé des mosquées, car ils sont les descendants de Mohammed ben Abdelwahhab, qui considérait tous, dont des musulmans, comme des apostats ».

« Les salafistes cherchent à mettre à leur profit toute situation, avec pour motif un impératif religieux. Ils n’ont pas pris part à la révolution du 30 juin, amis ont prétendu à leur part du gâteau.

C’est-à-dire que des jeunes font la révolution, tandis que les salafistes cherchent à profiter de ses fruits.

Un travail d’explication est nécessaire pour que les gens comprennent que les salafistes égyptiens sont des wahhabites et non pas des adeptes du prophète Mahomet.

 

Ma tâche est d’expliquer aux gens qui est qui ».

vu sur : http://french.ruvr.ru/2014_12_15/Un-ancien-du-Djihad-islamique-les-Freres-musulmans-sont-tres-ignorants-des-principes-du-Coran-5392/


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OCCIDENTAUX, VOUS AVEZ PARLÉ DE TORTURES ! ALORS ???

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Découvrez la machine à couper les mains!

 
Découvrez la machine à couper les mains!

Les clichés d’une machine à amputer a fait le tour des réseaux sociaux en seulement quelques jours. Au premier coup d’œil, elle ressemble à un vieux projecteur de cinéma, un peu vintage.

Mais en y regardant de plus près, cette étrange machine, dévoilée par une agence de presse iranienne, n’a rien d’un appareil à projeter des films.

La courroie principale ne sert pas de support à une bobine de film, mais entraine une sangle qui elle-même active une lame, extrêmement tranchante.

Cette machine est un appareil à couper les mains. Il est utilisé pour les amputations publiques, comme ici sur les photos, dans la ville de Chiraz dans le sud-ouest du pays, révèle le site The Observers, de France 24.

L’homme, sur les clichés diffusés par l’agence, se fait couper les doigts après avoir reconnu être l’auteur d’un vol, précise le site d’informations, qui rapporte les propos de l’agence ISNA. Outre l’amputation des doigts, il a également été condamné à trois ans de prison et 99 coups de fouets, poursuit cette dernière.

L’homme, accusé du vol, « pourrait surement avoir été drogué » ou avoir subi une anesthésie, rapporte, de son côté, le Telegraph, qui note l’absence d’expression de douleur sur le visage du voleur, alors qu’il vient de se faire sectionner les doigts.

Ces clichés, à la limite du supportable, ont fait le tour du web en quelques jours et interpellé de très nombreux internautes et utilisateurs de Twitter.

Certains sites ont même tenté d’expliquer le fonctionnement de cet appareil de torture en schématisant son fonctionnement.

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Mais ces clichés sont-ils authentiques ? « L’agence ISNA – International studient news agency – est une agence sérieuse et officielle », souligne Reza Mohseni, de Reporter sans frontières, interrogé par Europe1.fr. Pour lui, il y a peu de doute sur l’authenticité des clichés. « Et de toute façon, les machines à amputer ne sont pas nouvelles en Iran », ajoute-t-il.

Selon Reza Mohseni, le régime de Teheran aurait même passé commande, il y a plusieurs années à la Chine pour une fabrication en nombre de ce genre d’appareils. « Vous savez en Iran, c’est la loi du Talion. Je me souviens de l’histoire de cette jeune femme à qui on avait jeté de l’acide au visage, lui faisant perdre la vue.

L’auteur de cet acte avait été arrêté et avait subi le même sort, un jet d’acide dans les yeux », raconte Reza Mohseni.

« Mais il faut toujours être prudent avec ce genre de clichés », prévient, pour sa part Jacqueline Berenthio, chargé de l’Iran au sein d’Amnesty International France. « A l’approche des élections [une élection présidentielle doit se tenir en juin 2013, NDLR], le régime comme l’opposition cherchent à communiquer au maximum », note-t-elle, sans pour autant en contester l’authenticité.

 

« Une chose est sûre, en tout cas, les châtiments corporels et la torture sont toujours pratiqués », par le régime de Téhéran.

Source   http://www.delitdimages.org/decouvrez-la-machine-couper-les-mains/

TVLIBERTÉ , LA TÉLÉ QUI VOUS RESSEMBLE .....

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Vous payez chaque année une lourde redevance pour le service public de télévision, et pourtant, jamais vous ne verrez ce que nous vous proposons ci-dessous :

Découvrez-vite les programmes que vous n'avez pas pu voir, et prenez le temps de nous soutenir en bas de cet e-mail.



Entretien exclusif avec le général Reshetnikov, directeur de l'Institut russe d'études stratégiques

Le général Leonid Reshetnikov, directeur de l'Institut russe d'études stratégiques, a choisi TV Libertés pour transmettre un message important aux puissances occidentales à un moment de tension maximale qui oppose les Etats-Unis et l'Union Européenne à la Russie.

L’Institut russe d'études stratégiques, organisme d'Etat peu connu en Europe, joue un rôle crucial dans la défense des intérêts russes dans le monde. Il fournit à la présidence et aux différentes instances du pouvoir russe des informations, des analyses et des orientations dont ils ont besoin pour la conduite de la politique étrangère de la Russie.

Dans l’entretien approfondi qu’il accorde en exclusivité à TV Libertés, le général Leonid Reshetnikov dévoile les lignes directrices de la stratégie russe pour les années à venir. Un document exceptionnel que les chancelleries vont décortiquer à la virgule près.

https://www.youtube.com/watch?v=ROv4EO3RyNc

 


Vous aussi, vous êtes dissident : alors financez TV Libertes, la télévision qui vous ressemble vraiment 

 




 tvliberté.com

LA PROPAGANDE CATACLYSMIQUE POLITIQUE ! TRIBUNE LIBRE !

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Vendredi 19 décembre 2014
Toutes les mesures scientifiques s'opposent à la propagande cataclysmique politique

Cette fois, c'est parti. Le rouleau compresseur de la désinformation climatique s'est mis en branle et, dans les jours, les semaines et les mois qui vont suivre, va nous laminer sous le poids de ses annonces climato-cataclysmiques.

Un vrai festival de terreur-fiction surréaliste nous attend. 


Selon ces experts en divinations assistées par ordinateurs, des vagues de 20 à 40 mètres viendront balloter les bateaux, le niveau des océans montera de 6 mètres à cause de la fonte du Groenland, les turbulences aériennes vont au moins doubler, la température moyenne de la Terre va augmenter d'environ 2 degrés d'ici 2050 (certains disent même 5,6 degrés), les événements extrêmes vont augmenter et s'accentuer : il y aura davantage de pluies plus fortes, de périodes de grands froids, de vagues de chaleur et de sècheresse intenses.  

La phase 2 a commencé par une déclaration de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU (tiens, tiens), qui a convié les dirigeants politiques, d'entreprises, financiers et de la société civile, à participer à New York, au siège des Nations Unies, à un sommet sur le réchauffement climatique.

Le but était simple : préparer le terrain pour réussir à obtenir un nouvel accord contraignant de type Kyoto lors des négociations qui se tiendront à Paris en 2015.
Il s'agit de politique, de pouvoir, de gouvernance mondiale et d'argent. De beaucoup d'argent.
La science du climat n'a rien à voir là-dedans, si ce n'est qu'elle est déformée, dénaturée et corrompue afin d'être utilisée comme instrument politique de pression et de persuasion.
Et Ban Ki-Moon, autoproclamé explorateur et climatologue d'ajouter, la larme à l'œil qu'il a « constaté de visu les effets du réchauffement climatique dû à l'Homme aux quatre coins de la Terre, de l'Arctique à l'Antarctique, des îlots menacés par la montée des eaux jusqu'à la fonte des glaciers du Groenland, en passant par l'avancée du désert en Mongolie et au Sahel ». 

Comme d'habitude, pour stopper cette horreur, il faut réduire les gaz à effet de serre, renforcer les mesures préventives déjà en place et qui n'ont servi à rien, en créer de nouvelles (surtout des taxes) et enfin, se mobiliser pour lutter contre les sceptiques et les groupes de pression. 



Sur Terre, la température moyenne n'a pas augmenté depuis près de 18 ans (19 années, selon une récente étude) et elle serait même en légère baisse.
 Les courbes mesurées s'écartent complétement des modèles informatiques censés nous effrayer au plus haut point. Elles contredisent également toutes les prédictions sur la progression future des températures du globe, qui relèvent désormais davantage de l'astrologie informatique que de la science. 
 
© Inconnu

Pire. Durant cette « pause », comme disent les « réchauffistes » persuadés que les températures vont rapidement repartir à la hausse, des quantités considérables de CO2 ont été émises dans l'atmosphère.

La concentration de ce gaz à effet de serre - le Vilain de l'histoire dont il faut diminuer la production et qu'il faut taxer un maximum - n'a cessé de croître et ce, sans effet aucun sur les températures, démontrant, s'il le fallait encore, qu'il n'est pas responsable d'un hypothétique réchauffement climatique anthropique. 

Le niveau des océans, quant à lui, n'a pas bougé de manière statistiquement significative depuis les 50 dernières années, comme le montrent les travaux de l'éminent physicien et géologue Suédois Nils-Axel Mörner.

Les glaciers terrestres ont des cycles de vie variables, grandissant puis diminuant au fil des fluctuations climatiques.

C'est aussi vrai pour les glaciers du Groenland qui subissent, en ce moment, une phase de fonte.

Ce retrait des glaciers a ainsi permis la découverte de restes archéologiques datant des vikings, démontrant que la température était plus élevée à cette époque qu'aujourd'hui.

Selon des études récentes, les glaciers alpins n'existaient quasiment pas à l'époque d'Hannibal et le recul du Mendelhall Glacier, en Alaska, a laissé derrière lui les restes d'anciennes forêts, vieilles de 1200 à 2350 ans, qui avaient poussé à des périodes bien plus chaudes qu'aujourd'hui.

Décidément, l'étude des glaciers ne concorde pas avec la doxa climato-réchauffiste. 

La banquise arctique, qui selon certains aurait dû disparaître totalement en 2008, 2013 ou 2014 est toujours là.

Elle se porte de mieux en mieux, pour la seconde année consécutive, et sa fonte est bien moins importante que prévue.

Rappelons que la fonte actuelle a débuté en 1850-1860, à la sortie du Petit Âge Glaciaire.

Au contraire des observations de l'explorateur Ban Ki-Moon, la quantité de glace en Antarctique ne cesse d'augmenter depuis plus de 30 ans, les études satellitaires montrent que le désert du Sahel recule et que la quantité de verdure sur notre planète augmente depuis plus de 20 ans.

Eh oui, tout l'inverse du discours officiel. 

Toutes les mesures scientifiques effectuées à ce jour s'opposent totalement à la logorrhée catastrophiste des marchands d'apocalypse de tous poils.

Hélas, elles n'empêcheront pas la fausse propagande cataclysmique de se répandre insidieusement, grâce à la puissante machine médiatique onusienne aidée par les nombreuses ONG qui en dépendent financièrement.

Espérons qu'un jour, cette escroquerie à l'échelle mondiale sera enfin dévoilée et que la vraie science du climat - celle qui n'est pas dévoyée par et pour le politique - pourra s'exercer en toute sérénité, loin des pressions médiatiques, financières et politiques qui lui font tant de tort.

 

Source

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/toutes-les-mesures-scientifiques-s-opposent-a-la-propagande-cataclysmique-politique.html

NOUVELLES SANCTIONS DE L' UE À LA CRIMÉE RUSSE !

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Vendredi 19 décembre 2014
Памятник_затопленным_кораблям,_Севастополь

La ville de Sébastopol rattachée à la Fédération de Russie suite à un référendum le 1er mars 2014. Crédits: Podaneva O.E.

L’Union européenne a adopté jeudi 18 décembre de nouvelles sanctions à l’encontre de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol, pour marquer son opposition à l’« annexion illégale » de la péninsule par la Fédération de Russie, en mars dernier.

« Les sanctions, adoptées le 15 décembre par les ministres des affaires étrangères de l’UE, ont été approuvées aujourd’hui dans un document écrit », peut-on lire dans le communiqué de presse du Conseil de l’UE du jeudi 18 décembre.

« À compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l’UE ne peuvent plus acheter de biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de la péninsule ou leur fournir des services connexes », poursuit le communiqué.

Les 28 ministres européens des affaires étrangères interdisent également aux opérateurs de l’UE, à compter du 20 mars 2015, de fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol. « Les navires de croisière européens ne peuvent plus faire escale dans aucun port de la péninsule de Crimée, sauf en cas d’urgence » précise le document. 
L’interdiction vaut pour tous les navires qui sont la propriété ou sous le contrôle d’un armateur européen ou battant pavillon d’un État membre.

Par ailleurs, l’UE proscrit les exportations de certains biens et technologies dans les secteurs des transports, des télécommunications, de l’énergie, ainsi que de la prospection, de l’exploration et de la production pétrolières, gazières et minières.

Le ministère russe des affaires étrangères a qualifié ces nouvelles sanctions de l’UE contre la Crimée de « tentative de punir les habitants de la péninsule qui ont choisi librement, lors d’un référendum, de rejoindre la Russie », pouvait-on lire jeudi 18 décembre sur le site officiel du département.

Les États-Unis, de leur côté, ont félicité les responsables européens pour cet élargissement de l’interdiction des investissements en Crimée, ajoutant qu’eux-mêmes, toutefois, n’introduiraient pas de mesures répressives « en même temps que les Européens », a déclaré la porte-parole du département d’État américain Jen Psaki.

Par ailleurs, le président américain a finalement signé, jeudi 18 décembre, un projet de loi lui donnant le droit d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie et l’autorisant à livrer des armes létales à l’Ukraine.

« À l’heure actuelle, l’Administration n’a pas l’intention d’imposer de sanctions dans le cadre de cette loi, mais le document lui confère tout de même l’autorité nécessaire pour en imposer si les circonstances l’exigent » a déclaré Barack Obama le jeudi 18 décembre. Le président américain a également assuré être prêt à lever les sanctions si la Russie prenait les mesures exigées par les Occidentaux.

Les sanctions européennes, qui entreront en vigueur le samedi 20 décembre, viennent s’ajouter auxmesures répressives adoptées par l’UE en juin et juillet derniers. Les dirigeants de l’Union européenne avaient déjà proscrit l’importation de certains produits en provenance de Crimée et restreint les investissements et projets d’infrastructures dans la péninsule.

 

vu sur : http://www.lecourrierderussie.com/2014/12/nouvelles-sanctions-europeennes-crimee/?utm_source=Le%20Courrier%20de%20Russie%20-%20Newsletter&utm_campaign=713b5b58b2-Newsletter12_19_2014&utm_medium=email&utm_term=0_76a16a0a15-713b5b58b2-167605677

LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA FONCTION MILITAIRE .......

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Les préoccupations du Conseil supérieur de la fonction militaire… et les réponses du ministre

 
 
 
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La 92e session du Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), qui permet aux militaires d’exprimer au ministre leurs préoccupations et les questions relatives à leur statut, a pris fin le 12 décembre dernier.

 

Condition du personnel, infrastructures, avenir du fonds de prévoyance militaire, civilianisation du ministère de la Défense, soldes, restructurations, syndicats dans les armées… Le menu était donc copieux… Comme il l’est à chaque session… Et les plats sont souvent les mêmes.

D’ailleurs, le Conseil n’a pas manqué de le souligner puisqu’il a « fait part de sa lassitude face aux difficultés persistantes qu’il constate sur les sujets de préoccupations déjà abordés lors des précédentes sessions ».

Pour commencer, le CSFM a exprimé son inquiétude au sujet de l’avenir des Fonds de prévoyance militaire et de l’aéronautique, alimentés par des cotisations obligatoires prélevées sur la rémunération des personnels concernés.

Selon lui, il y aurait un risque de « spoliation » par Bercy de ces fonds (852 M€ dont 795 M€ de réserves financières), lesquels sont actuellement géré par l’Établissement public des fonds de prévoyance militaire et de l’aéronautique (EPFP).

Au sujet de préoccupation : la « civilianisation croissante » et « ses incidences sur les parcours professionnels des militaires et sur la place de ces derniers au sein du ministère ». Si une inquiétude a été exprimée sur ce sujet, c’est qu’il y a forcément un problème.

Pour rappel, la dernière Loi de programmation militaire 2014-2019 a pour objectif de rééquilibrer le ratio militaires/civils, notamment dans les activités de soutiens, celles-là même où les suppressions de postes sont les plus nombreuses, étant donné que l’opérationnel doit être préservé au maximum…

Une autre explication de cette inquiétude a sans doute été donné en octobre 2013 par le général Ract-Madoux, l’ancien chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT). « J’observe que le titre 2 du BOP ‘Terre’ a diminué de 10 % entre 2010 et 2012. S’agissant du ‘dépyramidage’, je constate que, au sein du ministère, entre 2008 et 2013, le nombre d’officiers a diminué de l’ordre de 5%, tandis que celui du personnel civil de catégorie A a augmenté d’environ 25% », avait-il affirmé.

S’agissant des soldes, le CSFM a fait part de son impatience sur la revalorisation de la grille indiciaire, notamment sur la finalisation du NES B (nouvel espace statutaire) et la mise en application du NES C. Et, bien évidemment, le système de paiement des salaires Louvois a une nouvelle fois été pointé du doigt à cause de ses dysfonctionnements récurrents.

Par ailleurs, le Conseil a critiqué la méthode utilisée pour annoncer les restructurations à venir. Faites au dernier moment, elles ne sont pas sans poser de problèmes aux militaires ainsi qu’à leurs familles quand il s’agit de déménager.

Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général de Villiers, a également demandé que les annonces de dissolution d’unités se fassent plus tôt afin d’avoir une meilleure visibilité.

Enfin, le CSFM a souligné l’incertitude créée par les deux arrêts rendus par la Cour européenne des droits de l’homme susceptibles d’aboutir à des syndicats au sein des armées.

Face à l’expression de ces inquiétudes, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a beaucoup relativisé. Les conditions de vie? Un plan d’urgence pour les bases de défense a été lancé en 2013 (30 millions d’euros), de même qu’un « plan d’urgence infrastructures de vie » (il fait partie de la loi de finances pour 2015).

S’agissant Fonds de prévoyance militaire et de l’aéronautique, M. Le Drian s’est voulu rassurant en annonçant avoir obtenu la garantie du Premier ministre, Manuel Valls, un « arbitrage favorable sur le texte du décret renforçant la présence du CSFM au sein de l’EPFP », ce qui, selon lui, « écarte de facto la captation des fonds par Bercy ».

Sur la question de la civilianisation, le ministre s’est dit « supris » par la préoccupation « infondée » exprimée par le CSFM, qu’il considère comme une « incompréhension ». En 2006, le ratio militaires/civils était de 75/25. Actuellement, il est de 78/22… En 2008, indique le communiqué de la 92e session, les militaires occupaient 2% des postes fonctionnels, contre 32% aujourd’hui. « La politique RH [ndlr, ressources humaines] comme annoncée dans le Livre blanc, vise à rééquilibrer cette situation dans l’intérêt du service, de l’optimisation des compétences et de la préservation du statut militaire », a-t-il été expliqué. Pas sûr que cela soit convaincant…

Quant aux annonces des restructurations à venir, le ministre a réaffirmé le « besoin d’une approche pragmatique du sujet » qui nécessite « en amont une analyse fonctionnelle, laquelle ménera à des choix éclairés » en la matière qui « feront l’objet d’une communication à destination de la communauté militaire ».

Enfin, concernant les deux arrêts de la CEDH, M. Le Drian a répété son refus de toute syndicalisation des armées et mis en avant le fait qu’il existe un consensus pour « préserver le principe de concertation existant, le rendre plus robuste et créer et encadrer un droit d’association ».

 

Les Conseils de la fonction militaire (CFM) et le CSFM devraient être saisis de cette question lors d’une session extraordinaire avant le printemps 2015.

 

source: Zone militaire

CENTRAFRIQUE :TRIBUNE LIBRE À BERNARD LUGAN !!!

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vendredi 19 décembre 2014

Pourquoi François Hollande a t-il décidé d'abandonner la Centrafrique à la Séléka ?

 

 

 

Les affrontements qui opposent actuellement anti-balaka et Séléka montrent que la Centrafrique est plus que jamais en perdition. Or, c'est le moment choisi par Paris pour annoncer que d'ici le printemps 2015, l'essentiel du dispositif Sangaris sera retiré. Une décision ahurissante et insolite tout à la fois. En effet :

1) Des élections présidentielles étant "prévues" en 2015, le retrait français va laisser le champ libre à la Séléka qui occupe déjà le centre, le nord et l'est du pays, ainsi que les zones minières. Dans les territoires qu'elle contrôle, les chrétiens sont persécutés ou islamisés et les élections seront "arrangées".


2) Comme les 8000 hommes du volapük militaire baptisé Minusca (Mission des Nations Unies pour la Centrafrique) seront incapables de se faire respecter, le pays va donc être de fait abandonné à la Séléka. L'Opération Sangaris n'aura donc finalement servi à rien.
 
Dans le dossier de la RCA, François Hollande a constamment tergiversé et accumulé les erreurs :

1) La première date de la fin de l'année 2012 (voir mes communiqués de l’époque) quand, avec peu de moyens, il était possible de « traiter » rapidement et efficacement les coupeurs de route de la Séléka[1]. Mais François Hollande hésita.


2) Au mois de mars 2013, alors que tous les connaisseurs du pays le pressaient d'agir, il laissa la Séléka prendre Bangui. La Centrafrique sombra alors dans le chaos cependant que les chrétiens -95% de la population de souche-, étaient persécutés.


3) Début 2014, face au désastre humanitaire dont ses hésitations étaient la cause, François Hollande décida finalement d’intervenir mais en précisant que l'entrée en scène des forces françaises n'avait pas de but militaire... Nos troupes ne reçurent donc pas d'ordres clairs puisque ni l’ « ami », ni l’ « ennemi » ne furent désignés, Paris demandant simplement à nos soldats de jouer les « bons samaritains ».


4) Le déploiement de notre contingent se fit d'une manière insolite. Alors que l'objectif militaire prioritaire aurait dû être le verrou de Birao dans l'extrême nord du pays[2], il fut au contraire décidé d'enliser les forces françaises à Bangui dans une mission d'interposition relevant de la gendarmerie mobile. L'intérieur de la Centrafrique fut donc laissé à la Séléka qui eut tout le loisir d'y poursuivre ses massacres. L'actuelle situation catastrophique est clairement la conséquence de ce choix incompréhensible par tous ceux qui connaissent la Centrafrique car la prise de Birao aurait forcé la Séléka à se replier au Soudan et donc à abandonner le pays.


5) Dès le début de l’Opération Sangaris, au lieu de leur demander de détruire les bandes de la Séléka, Paris demanda à nos soldats de simplement séparer agresseurs et agressés, bourreaux et victimes. Alors qu’il fallait leur donner les moyens de sidérer l’adversaire et de saturer l’objectif, les chiches moyens alloués à nos troupes ne leur permirent que de lancer des patrouilles, non de quadriller et de tenir le terrain. L’impression d’impuissance fut accentuée par le fait qu’à Bangui, au lieu d’être désarmée, la Séléka voulut bien accepter d’être cantonnée...en conservant ses armes et en gardant ses gains territoriaux à travers le pays.


6) Alors que la solution était d'abord militaire, le Quai d’Orsay ne cessa d'affirmer que la résolution de la crise se ferait par la reconstruction de l’Etat à travers un mirage électoral prévu pour 2015. L’aveuglement des diplomates semble sans limite car le fossé de sang creusé entre nordistes et sudistes interdit toute reconstitution d’un « Etat » centrafricain lequel n'a d'ailleurs jamais existé ; sauf peut-être à l'époque de Bokassa. Quel administrateur sudiste osera en effet s’aventurer dans le Nord pour s’y faire massacrer et quel fonctionnaire nordiste décidera de venir se faire lyncher à Bangui ?
 
Aujourd’hui, après avoir désolé une grande partie de la RCA, les bandes de la Séléka tiennent plus de la moitié du pays. Les malheureuses populations occupées sont ainsi revenues aux temps des raids à esclaves lancés depuis le Soudan et dont leurs grands-parents avaient été délivrés par la colonisation. Elles avaient naïvement cru que les troupes françaises étaient venues pour les libérer. Leur illusion fut de courte durée car l'Elysée n'avait décidé qu'une gesticulation humanitaire sous habillage militaire.
 
Pourquoi un tel gâchis ? Pourquoi François Hollande abandonne-t-il au pire moment la Centrafrique à des bandes islamo-mafieuses qui vont être tentées d'en faire une base idéalement située au cœur du continent ? Pourquoi avoir décidé de lancer l'Opération Sangaris si c'était pour lui donner une fin aussi "discutable" ?
Ces questions sont sans réponse.

Bernard Lugan
[1] « La Séléka, une nébuleuse criminelle (…) une internationale criminelle organisée et prospère ». Rapport de la fédération internationale des droits de l’homme du mois de septembre 2013 intitulé « RCA : un pays aux mains des criminels de guerre de la Séléka ».
[2] Cette position clé avait été évacuée le 30 mars 2010 sur ordre du président Sarkozy.


PERSONNE NE PARVIENDRA À INTIMIDER LA RUSSIE ! ( V.POUTINE )

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"Personne ne parviendra à intimider" la Russie prévient Poutine

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 20/12/2014 à  21:11

Vladimir Poutine a prévenu que la Russie ne se laisserait pas intimider par les sanctions des Etats-Unis et du Canada.

Pour l'homme fort du Kremlin, les deux pays attisent le conflit avec les séparatistes ukrainiens. 

 
"Personne ne parviendra à intimider" la Russie prévient Poutine

Vladimir Poutine estime que "la Russie paye cher sa position indépendante et son soutien à ses compatriotes, à la Crimée, à Sébastopol"

REUTERS/Maxim Zmeyev

"Personne ne parviendra à nous intimider, à contenir ou à isoler la Russie", a lancé Vladimir Poutine ce samedi. Des propos qui visent les Etats-Unis et le Canada, coupables selon l'homme fort du Kremlin, d'entretenir le conflit dans l'est séparatiste de l'Ukraine avec leurs nouvelles sanctions

Ces déclarations interviennent alors que Moscou est affaiblie par une crise monétaire et que les pourparlers entre Kiev et les séparatistes prorusses, après 8 mois de guerre qui ont fait plus de 4.700 morts, peinent à reprendre.  

 
 
 

"La Russie paye cher sa position indépendante et son soutien à ses compatriotes, à la Crimée, à Sébastopol", a souligné Vladimir Poutine à l'occasion de la Journée des travailleurs des organes de sécurité. 

Les Etats-Unis coupent les liens commerciaux

Le président américain Barack Obama a interdit par décret tous les échanges commerciaux avec la Crimée pour protester contre l'annexion de cette péninsule ukrainienne par Moscou en printemps dernier. Des mesures similaires à celles prises par l'Union européenne. 

Le Trésor américain a ajouté à sa liste noire 24 responsables ukrainiens ou russes et leurs milices, sanctionnés pour leur rôle à la tête notamment de la république séparatiste de Donetsk. 

Moscou menace Wasgington et Ottawa

Le Canada, de son côté, a imposé des restrictions à l'exportation vers la Russie de technologies liées à l'exploration et l'extraction du pétrole en Arctique et en eau profonde, ainsi que du pétrole de schiste.  

"Les sanctions visent à perturber le processus politique", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangère dans un communiqué après l'annonce, vendredi 19 décembre, des nouvelles sanctions. "Nous conseillons à Washington et Ottawa de réfléchir aux conséquences de telles actions", a ajouté le ministère. 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/personne-ne-parviendra-a-intimider-la-russie-previent-poutine_1634653.html?xtor=EPR-181-[20141221081505_51_nl_lexpress_quotidienne_10124_000W1Z]-20141221-[______________________Personne_ne_parviendra_a_intimider_la_Russie_previent_Poutine___________________002NRZ7]-[RB2D106H0014ZRZ8]-20141221071900#fxvlcAwzHqHtvYTE.99

PIRATERIE MARITIME !

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« La Piraterie maritime. Droit, pratiques et enjeux » est sorti chez Vuibert

Après avoir sévi dans l’océan Indien, les pirates font désormais des ravages dans les mers et détroits d’Asie et dans le golfe de Guinée. Décider de combattre le phénomène, c’est accepter de mettre en œuvre un arsenal juridique, technologique et humain cohérent. Lutter efficacement contre le phénomène, c’est accepter de déployer, dans la durée, des moyens financiers et matériels au profit des États côtiers et des navigateurs. C’est aussi reconnaître les limites des actions multilatérales de prévention, qu’elles soient politiques ou tactiques.


Les actions multilatérales n’ayant que modérément réussi à enrayer le développement du phénomène, le recours à des solutions privées s’est développé : fortification des navires, installation d’équipements de dissuasion non létale et, surtout, embarquement d’équipes armées fournies par des sociétés spécialisées.

 

Cette dernière mesure, efficace comme en témoignent les chiffres et désormais acceptée par de nombreux États, est-elle juridiquement viable et en harmonie avec le droit de la mer ? Doit-elle s’effectuer en dehors du cadre d’intervention de l’État ou bien, à l’inverse, s’inscrire dans une délégation multilatérale de services de protection armée, la sécurité des mers restant une fonction en partage et du ressort exclusif des États?

 

Des États qui, comme d’autres acteurs (compagnies d’assurances, sociétés de sécurité), semblent trouver un intérêt individuel à lutter contre la piraterie.

 La Piraterie maritime

La Piraterie maritime


La Piraterie maritime. Droit, pratiques et enjeux, Philippe Chapleau et Jean-Paul Pancracio, éditions Vuobert/INHESJ, 224 pages, 28 € .

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POUR EN SAVOIR PLUS ! LE CODE PÉNAL DE L' EI !

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Mercredi 3 décembre 2014

ISIS-Allahu-akbar

Après  le pamphlet du Département de la recherche et de la fatwa de l’Etat islamique spécifiant comment traiter les femmes et les esclaves capturées durant les combats, tout en douceur et respect, basé sur les belles valeurs coraniques, voici la charte des châtiments, selon la charia, justifiés par les versets du coran.

Que les grands érudits en théologie islamique, que sont nos chefs d’Etat occidentaux nous prouvent que ce code pénal est contraire à l’islam et à sa loi, la charia.

Le 15 décembre dernier, l’Etat islamique a publié son code pénal sur le “Jihadi Media Platform forum».

Ce document, intitulé : « Clarification de l’Hudud (châtiments coraniques) détaille la liste des crimes et leurs punitions respectives selon la charia.

L’Etat islamique a déclaré avoir publié ce document comme un avertissement et un rappel aux gens vivant sous sa loi. Il a aussi réaffirmé son engagement à le faire appliquer avec la plus stricte vigilance. (Aucune crainte à avoir quant au respect par eux de cet engagement)

 

Le document se réfère à divers versets coraniques et insiste sur la nécessité pour les musulmans d’adhérer à la charia, tout en avertissant, que quiconque refuse de s’y conformer sera considéré comme un incroyant.

 

 

  • Blasphème contre Allah: la mort (coran 5:33-34)
  • Blasphème contre le prophète Mahomet: la mort, même si l’accusé se repent (coran 33 :57)
  • Blasphème contre l’islam: la mort (coran 9:12)
  • Adultère : lapidation jusqu’à la mort, si l’adultère était marié(e), et 100 coups de fouet ou l’exil si elle ou lui était célibataire (Bukhari 8.82.816)
  • Sodomie (homosexualité): la mort pour les deux partenaires (coran 4 :15-16) (Sunna Abu Dawood 38:4447)
  • Vol: amputation de la main (coran 5:38)
  • Boire de l’alcool : 80 coups de fouet (coran 5 :90) – (Bukhari 8.81.768)
  • Diffamation : 80 coups de fouet (coran 24 :4)
  • Espionnage pour le compte des incroyants: la mort (coran 3.28)
  • Apostasie: la mort (coran 4:89)
  • Banditisme (coran 5 :33) :
    • Meurtre et vol: mort et crucifixion
    • Meurtre seul: la mort
    • Vol : amputation de la main gauche et de la jambe droite
    • Terroriser les gens: exil

 

 

Code pénal succinct, mais oh combien efficace par la terreur qu’il inspire.

Et dire qu’ils sont des dizaines de milliers de rêveurs ( musulmans) occidentaux à rejoindre ce charmant état, prônant les si belles valeurs de l’islam des origines.

Pour un avenir de « justice, de fraternité, de tolérance, de paix », rien ne vaut un monde nouveau, régi par la si douce charia.

L’Etat islamique : un modèle en la matière.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
vu sur :  http://www.dreuz.info/2014/12/code-penal-de-letat-islamique/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29 

Source : Islamic State (ISIS) Publishes Penal Code, Says It Will Be Vigilantly Enforced

DOSSIER GAZ, EUROPE / RUSSIE ET LES SANCTIONS ....

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Samedi 27 décembre 2014

 

 

Fin de South Stream : le gaz rapproche Poutine et Erdogan

 

En annonçant, le 1er décembre, depuis Ankara, l’abandon du projet de construction du gazoduc South Stream, Vladimir Poutine confirme l’éloignement économique de la Russie par rapport à l’Europe et scelle un rapprochement inattendu avec la Turquie.

 

En juin 2014 au nord de Belgrade, la capital serbe - AFP / Andrej ISAKOVIC

 

En juin 2014 au nord de Belgrade, la capitale serbe – AFP / Andrej ISAKOVIC

 

“Dans les conditions actuelles, la Russie ne peut poursuivre la construction du gazoduc South Stream, a déclaré Vladimir Poutine, le 1er décembre, lors de sa visite à Ankara, rapporte le quotidien russeGazeta.ru.

“Puisque la Commission européenne n’en veut pas, eh bien nous ne le ferons pas, et nous réorienterons nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde”, a-t-il souligné.Bruxelles, en effet, freine le projet depuis plusieurs années.

La Commission refuse de donner son feu vert, considérant que le projet contrevient à la législation européenne antimonopole.

Lancé par Gazprom, le gazoduc, d’une puissance de 63 milliards de m3 par an, devait relier Anapa (en Turquie) à Varna (en Bulgarie) par le fond de la mer Noire, puis Baumgarten (en Autriche), où se trouve le hub, par voie de terre, (après avoir desservi la Hongrie et la Serbie), explique le quotidien.

Cliquez sur le visuel pour l'agrandir

Il devait permettre de réduire les risques, lors de la livraison du gaz russe à l’Europe, liés au transit par le territoire ukrainien. Gazprom détient 50 % des parts du projet, la compagnie italienne ENI 20 %, la compagnie française EDF et l’allemande Wintershall 15 % chacune.

Le coût avait été récemment évalué à 23,5 milliards d’euros.

Ankara fait fi de Washington et Bruxelles

Le quotidien turc Milliyet titre à la une : “Un geste vis-à-vis de la Turquie, défiance à l’égard de l’Europe”. “En effet, explique le titre, du sommet entre le président Erdogan et le leader russe Poutine sont sorties des décisions surprenantes en matière d’énergie.

Poutine, qui a annoncé au passage une baisse des prix de 6 % du gaz naturel vendu à la Turquie, a expliqué qu’à cause de l’attitude de l’Union européenne, il renonçait au projet South Stream, ajoutant qu’un nouveau site de distribution pourrait être installé à la frontière turco-grecque. Erdogan a alors précisé qu’ils étaient arrivés à un accord sur le nouveau tracé du gazoduc”.

“Malgré son statut de membre de l’Otan et la poursuite du processus de son intégration à l’UE, la Turquie est fermement décidée à conserver et développer ses relations avec la Russie, analyse un chercheur à l’Institut oriental de l’Académie des sciences de Russie, Stanislav Ivanov, cité parle quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. La Turquie n’a pas l’intention d’y renoncer uniquement pour satisfaire Washington et Bruxelles”.

Par ailleurs, la Turquie, comme la Russie, cherche à surmonter un certain isolement sur la scène internationale. “La visite de Poutine a lieu au moment où la Russie subit les sanctions de l’Occident, tandis que la Turquie perd des partenaires économiques au Moyen-Orient”.

Tenir tête à Poutine

“La saga South Stream”, titre de son côté le quotidien bulgare en ligneDnevnik, sans toutefois préciser si l’annonce par la Russie de l’arrêt du projet est bien le dernier épisode de ce feuilleton, qui tient depuis plusieurs années en haleine la presse de Sofia.

Pour le politologue libéral Ognian Mintchev, il s’agit d’une “bonne nouvelle” pour le Vieux continent car, selon lui, l’Union européenne a ainsi démontré qu’elle était capable de “tenir tête à Poutine”. “La Bulgarie n’a rien à avoir dans cette affaire, il s’agit d’un problème entre Moscou et Bruxelles”, a-t-il précisé.

L’ancien ministre de l’Energie, le socialiste (ex-communiste) Roumen Ovtcharov, a pour sa part estimé à 600 millions de dollars par an les pertes pour Sofia [Vladimir Poutine avait évalué cette perte à 400 millions], sans parler des “pertes politiques et géostratégiques”.

L’hebdomadaire économique Kapital voit, quant à lui, “des problèmes internes à l’économie” russe pour expliquer cette décision, rappelant la dévaluation du rouble et les effets de plus en plus palpables des sanctions occidentales.

Beaucoup de commentateurs bulgares affirment également que cet arrêt ne sera certainement pas définitif, rappelant que le projet a été “gelé” à plusieurs reprises avant de repartir de plus belle. Certains y voient même une “manoeuvre” de la part du Kremlin pour tester la réaction de ses partenaires.

“Mauvaise nouvelle” pour la Serbie“L’annonce de l’abandon du projet South Stream n’est pas une bonne nouvelle pour la Serbie”, a déclaré, selon le quotidien serbe Politika, le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, depuis Jerusalem, où il se trouve en visite d’Etat. C’était un bon projet, la Serbie y a investi sept ans de travail, refusant d’y renoncer malgré les pressions.
A présent, les europhiles et les russophiles s’accuseront mutuellement de cet échec.
La Serbie, quant à elle, n’y est pour rien”. Il a tenu à rassurer ses compatriotes quant à l’approvisionnement en gaz : “On va payer cher l’abandon de South Stream, mais on fera tout pour que les Serbes n’en souffrent pas cet hiver”.

 

Source: Courrier International, 2/12/2014

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ZéroHedge :

Poutine met fin au gazoduc « South Stream » ; il construira à la place un nouveau gazoduc de grande capacité vers la Turquie

Rétrospectivement, on réalise que cela aurait dû être évident en août.

À l’époque nous écrivions que le pays le plus pauvre de l’UE, la Bulgarie, avait été un partisan enthousiaste du projet de gazoduc « South Stream » soutenu par les Russes, dont la construction attisait les tensions entre l’Occident et Moscou car elle permettait la livraison de gaz en contournant l’Ukraine agitée de troubles (et donc en obligeant cette économie désespérée à retourner dans le giron russe). Début juin, le Premier ministre bulgare, Plamen Orecharski, avait ordonné un premier arrêt (après que l’Europe eut offert une bouée de sauvetage au système bancaire lors de son effondrement soudain). Par la suite, le ministre de l’énergie, Vassil Chtonov, a ordonné au conglomérat financier bulgare de l’énergie de cesser toute action concernant ce projet, car il ne satisfaisait pas aux exigences de la Commission Européenne.

Et alors, histoire de faire comprendre très clairement à Poutine à qui cet ancien pays satellite de la sphère soviétique devait faire allégeance, l’OTAN a déployé 12 F-15 et 180 militaires sur la base aérienne bulgare de Graf Ignatievo.

Le colonel Steve Warren, porte-parole du Pentagone, a annoncé lundi qu’une douzaine de F-15 et approximativement 180 personnes de la 493ème escadrille de la Royal Air Force basée à Lakenheath, Angleterre, ont été déployées sur la base de Graf Ignatievo, afin de participer à un exercice conjoint avec l’armée de l’air bulgare.

L’exercice a commencé lundi et continuera jusqu’au 1er septembre.

L’objectif de ce déploiement est de « mener des entraînements se concentrant sur l’entretien d’un état de préparation commun tout en développant l’interopérabilité », a déclaré Warren.

La décision intervient à un moment où les partenaires de l’Est européen, alliés de l’Amérique, s’inquiètent d’une possible intervention militaire russe en Ukraine. Ils craignent que Moscou tente de déstabiliser d’autres pays de la région.

« C’est le reflet de notre inébranlable engagement à améliorer la sécurité dans la région », dit Warren à propos de l’exercice.

Nous avions conclu par la question : « On se demande quelle sera la réaction de Poutine ? »

Nous avons maintenant la réponse : plus tôt aujourd’hui, dans une annonce stupéfiante, Poutine a annoncé la fin du projet South Stream. Comme le rapporte le Wall Street Journal, « Poutine a annoncé que Moscou mettait fin au projet South Stream de Gazprom, qui devait fournir du gaz naturel à l’Europe par un pipeline sous-marin vers la Bulgarie, rendant l’Union Européenne responsable du sabordage du projet ».

« Nous n’avons pas pu obtenir les autorisations nécessaires de la Bulgarie, et nous ne pouvons donc poursuivre ce projet. Nous ne pouvons pas faire tous les investissements pour être stoppés à la frontière bulgare, a dit M. Poutine. Bien sûr, c’est le choix de nos amis européens. »

« Nous pensons que la position de la Commission européenne n’était pas constructive, a déclaré M. Poutine. Si l’Europe ne veut pas le réaliser, il ne sera pas réalisé. »

Poutine a raison : l’Europe – à l’exclusion de l’Autriche – a vu des résistances grandissantes à South Stream ces derniers mois, à mesure de l’intensification de la crise en Ukraine. L’UE craint que ce projet ne conforte la position dominante de la Russie en tant que fournisseur de gaz naturel. La Russie répond déjà à presque 30% des besoins annuels de l’Europe.

Que fait alors Poutine ? Il signe un accord stratégique avec la Turquie, un membre de l’OTAN, le seul pays d’Europe a être tout sauf européen (à cause de l’éternel veto de l’Allemagne, qui en refuse l’intégration par peur d’une vague migratoire de travailleurs au rabais) et qui, dernièrement, a été de plus en plus anti occidental, pour construire un nouveau méga-pipeline vers la Turquie. Comme le rapporte RT, Aleksey Miller, le président de Gazprom, a dit que le géant de l’énergie construira un pipeline qui partira de la Russie, traversera la Turquie et s’arrêtera à la frontière grecque – donnant par là à la Russie accès au marché du sud de l’Europe. Dans les faits, la Russie gardera son accès aux marchés de South Stream.

Le pipeline aura une capacité annuelle de 63 milliards de mètres cubes. Un total de 14 milliards de mètres cubes sera livré à la Turquie, le deuxième plus gros client de Gazprom de la région après l’Allemagne.

Le ministre russe de l’énergie, Alexandre Novak, a dit que le nouveau projet comprendra une plate-forme de distribution spécialement construite sur la frontière turco-grecque pour des clients du sud de l’Europe.

Dans une conférence de presse conjointe de Poutine et du leader turc Erdogan, le Russe a dit que l’approvisionnement en gaz russe à la Turquie sera augmenté de 3 milliards de mètres cubes, à travers le pipeline déjà opérationnel Blue Stream. L’année dernière, 13,7 milliards de mètres cubes ont été fournis à la Turquie via le Blue Stream, selon Reuters.

Et un bénéfice additionnel accompagne le fait de devenir un allié privilégié de la Russie : Moscou réduira la facture de gaz de la Turquie de 6% à partir du premier janvier 2015, selon Poutine. Par la suite, Novak a dit que la réduction pourrait atteindre 15%, à négocier. Pauvre Ukraine.

Et pauvre Bulgarie, qui malgré sa dépendance totale au gaz russe pour ses besoins commerciaux, industriels et résidentiels, a décidé de se mettre du côté de l’Union Européenne en train de sombrer, devenant ainsi le dernier état vassal insolvable d’une zone euro qui coule, ce que Poutine a bien fait comprendre au cours de la conférence d’aujourd’hui.

  • POUTINE : La Bulgarie incapable d’agir en tant qu’état souverain sur la connexion gazière inter-états.
  • POUTINE : La Russie en passe de réorienter ses ressources énergétiques vers d’autres marchés. Source : IFX

La Bulgarie peut désormais s’attendre à ce que les coûts de son gaz prennent hardiment le chemin qu’avaient auparavant si hardiment suivi les prix de l’énergie de l’Ukraine.

Quant à la Turquie, le pays qui relie l’Europe à l’Asie n’est que la dernière expansion de l’alliance anti-dollar de Poutine.

Ou, comme Obama le dirait, la Russie vient juste de se retrouver encore plus « isolée ».

Source : Zero Hedge, le 01/12/2014

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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L’Europe pourrait faire face à un désastre du fait de l’annulation de South Stream, déclare une compagnie tchèque 

L’annulation du projet de gazoduc South Stream est synonyme de désastre pour les pays baltes, ainsi que pour la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et l’Autriche, a déclaré le directeur de marketing d’une compagnie de gaz tchèque.

Moscou, le 2 décembre (Sputnik) – Les conséquences du retrait du projet de gazoduc South Stream pourraient s’avérer désastreuses pour certains états européens, a déclaré mardi le directeur de marketing de la compagnie de gaz tchèque Vemex.

« L’annulation du projet [South Stream] se traduira par un désastre pour les pays baltes, la Bulgarie, la Serbie ainsi que pour la Hongrie et l’Autriche », a dit Hugo Kyselka.

« Je parle avant tout des actions du gouvernement bulgare et de ses “associés” européens, qui ont délibérément “coulé” le projet [South Stream]. Ils ont fait une bourde énorme et ont causé un dommage réel à la sécurité énergétique européenne », a-t-il ajouté.

Selon Kyselka, il est « très dangereux de compter sur des ressources en matières premières situées à des milliers de kilomètres de celui qui les utilise sans prendre en compte la situation politique des pays où elles se trouvent. »

Le directeur de marketing de Vemex a aussi souligné que « Bruxelles a prouvé que les besoins des gens ordinaires ne l’intéressaient pas, que seuls ses buts politiques comptaient » et « a entamé avec les électeurs un jeu très dangereux. »

Kyselka a noté que « la Russie et la Turquie ont sans aucun doute gagné la partie du South Stream, tandis que l’Union Européenne a fait un mauvais choix et a tout perdu. »

Plus tôt ce lundi, le président russe Vladimir Poutine a dit, après une réunion avec son homologue turc, que la Russie augmenterait bientôt les livraisons de gaz à la Turquie de trois milliards de mètres cubes par an via le Blue Stream, un pipeline déjà opérationnel traversant la mer Noire. Le dirigeant russe a aussi annoncé que la Russie ne souhaitait plus mettre en œuvre le projet South Stream, à la lumière de la position « non-constructive » de la Commission Européenne sur cette question.

En 2012, le géant de l’énergie Gazprom avait annoncé la construction d’un pipeline à travers la mer Noire pour réduire les risques d’interruption de la livraison du gaz russe en Europe du Sud et en Europe centrale à travers l’Ukraine. Le pipeline devait être entièrement opérationnel avant 2018.

Cependant, la Commission Européenne a eu une position critique sur le projet, arguant qu’il est illégal de simultanément posséder un pipeline et de produire le gaz naturel qui y circule.

Moscou a insisté sur le fait que la construction du pipeline n’entre pas en contradiction avec les règles en vigueur.

Source : Sputnik News, le 02/12/2014

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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South Stream bloqué, la « claque » des États-Unis à l’Union européenne

par Manlio Dinucci, Géographe et géopolitologue. 5/12/2014

Contrairement à l’idée répandue dans les médias européens, montre Manlio Dinucci, le renoncement à la construction du gazoduc South Stream n’est pas simplement un coup dur pour la Russie qui y perd 4,5 milliards de dollars, mais surtout pour les membres de l’Union européenne. Ceux-ci perdent de gigantesques contrats de construction, les royalties qu’aurait occasionnées le passage du gazoduc sur leur territoire, et le développement économique facilité par une énergie bon marché. Il s’agit sans aucun doute de la pire catastrophe économique que l’UE ait jamais connue.

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« La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation de la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire » : voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’agence Ansa, Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les États de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine).

En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française EDF à hauteur de 15 % chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30 %) détient 20 % et Gazprom 50 % des actions.

La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les États-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif états-unien : empêcher la réalisation du South Stream.

À cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions états-uniennes.

Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA.

Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure de l’Union contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur états-unien John McCain, qui rencontre le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington [1]. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

En même temps la compagnie états-unienne Chevron commence les perforations en Pologne, en Roumanie et en Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’UE, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux États-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

À la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

Les perdants sont les États de l’UE : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. À la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et d’augmentation de l’embauche.

Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies états-uniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

Manlio Dinucci

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto (Italie)

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L’observation des réactions à l’annulation du projet South Stream a été jubilatoire, mais elle nécessite d’être expliquée très attentivement. Afin de comprendre ce qui est arrivé, il est d’abord utile de revenir sur la façon dont les relations russo-européennes se sont développées au cours des années 1990.

À l’époque, il ne faisait aucun doute que la Russie deviendrait le grand fournisseur d’énergie et de matières premières de l’Europe. C’était la période de la grande ruée vers le gaz, quand les Européens anticipaient des fournitures russes illimitées et infinies. L’accroissement du rôle du gaz russe dans le mélange énergétique européen a permis à l’Europe de se défaire de son industrie au charbon, de diminuer ainsi ses émissions de CO2 et par ailleurs d’intimider et donner des leçons au monde entier, pour qu’il fasse pareil.

Cependant, les Européens n’imaginaient pas que la Russie ne leur fournirait que de l’énergie. Ils croyaient fermement que cette énergie russe serait extraite pour eux, et par les sociétés énergétiques occidentales. Après tout, c’était la tendance générale dans la plupart des pays en cours de développement. L’Union européenne qualifie cette méthode de sécurité énergétique (un euphémisme pour justifier l’extraction énergétique dans d’autres pays, sous le contrôle de ses propres entreprises).

Mais cela ne s’est pas passé ainsi. Bien que l’industrie pétrolière russe ait été privatisée, elle est néanmoins restée principalement entre les mains de Russes. En 2000, peu après l’arrivée de Poutine au pouvoir, la tendance de privatiser l’industrie pétrolière s’est inversée. Une des principales raisons de la colère de l’Ouest a été l’arrestation de Khodorkovski, la fermeture de Ioukos, puis le transfert de ses actifs à la société pétrolière d’État Rosneft, marquant ainsi l’inversion de la politique de privatisation de l’industrie pétrolière.

Dans l’industrie gazière, le processus de privatisation n’a jamais vraiment démarré. Les exportations de gaz ont continué à être contrôlées par Gazprom, préservant sa position de monopole d’État dans l’exportation de gaz. Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la position de Gazprom comme monopole d’État a été complètement sécurisée.

Une grande partie de la colère de l’Ouest à l’égard de Poutine s’explique par le ressentiment européen et occidental, de son refus, ainsi que de celui du gouvernement russe, d’éclater les monopoles énergétiques russes et d’ouvrir (c’est un euphémisme) l’industrie aux avantages des entreprises occidentales.

Un bon nombre d’allégations de corruption, portées régulièrement contre Poutine personnellement, ne sont destinées qu’à insinuer qu’il s’oppose à l’ouverture de l’industrie russe de l’énergie, ainsi qu’à l’éclatement et à la privatisation de Gazprom et de Rosneft, parce qu’il a un intérêt personnel investi en eux, et, dans le cas de Gazprom, qu’il en est en fait le propriétaire. Si l’on examine en détail les allégations spécifiques de corruption portées contre Poutine (comme je l’ai fait), cela devient évident.

L’ordre du jour visant à forcer la Russie à privatiser et à briser ses monopoles énergétiques n’a jamais disparu. C’est pourquoi Gazprom, malgré le service essentiel et fiable qu’elle assure à ses clients européens, est assujettie à tant de critiques. Quand les Européens se plaignent de la dépendance énergétique de l’Europe à la Russie, ils expriment leur ressentiment d’avoir à acheter du gaz à une seule société d’État russe (Gazprom), et non pas aux sociétés occidentales opérant en Russie.

Ce ressentiment est lié à la conviction, très ancrée en Europe, que la Russie est, en quelque sorte, dépendante de l’Europe, aussi bien comme client énergétique, que comme fournisseur de finances et de technologie.

C’est cette combinaison de ressentiment et d’excès de confiance qui se cache derrière les tentatives européennes répétées de légiférer sur les questions énergétiques, afin de forcer la Russie à ouvrir son secteur de l’énergie.

La première tentative a été ladite Charte de l’énergie, que la Russie a signée, mais a finalement refusé de ratifier. La dernière tentative de l’Union européenne était ledit Troisième paquet énergie. Ce paquet a été présenté comme un développement de la loi anti-concurrence et anti-monopole de l’Union européenne. En réalité, comme chacun le sait, il s’adressait à Gazprom, qui est un monopole, mais bien évidemment pas européen.

Tel est l’arrière-plan du conflit sur South Stream. Les autorités de l’Union européenne ont insisté pour que South Stream se conforme au troisième paquet énergie [1], bien que celui-ci n’ait vu le jour qu’après que les accords-cadres ont été conclus.

Conformément au troisième paquet énergieGazprom devait fournir le gaz, mais n’aurait eu ni la propriété de celui-ci, ni le contrôle du gazoduc destiné à l’acheminement.

Si Gazprom avait accepté cela, il aurait reconnu de fait l’autorité de l’Union européenne sur ses opérations, ce qui aurait constitué, sans aucun doute, le précédent d’une série de futures exigences de changement de ses méthodes d’opération. En fin de compte, cela conduirait à des exigences de changement dans les structures de l’industrie de l’énergie, en Russie même.

Ce qui vient d’arriver est que les Russes ont dit non. Plutôt que de poursuivre le projet en se soumettant aux exigences européennes, comme s’y attendaient les Européens, les Russes, à l’étonnement de tout le monde, se sont retirés de l’ensemble du projet.

Cette décision était complètement inattendue. Alors que j’écris cet article, l’air est surchargé de plaintes colériques de la part des pays de l’Europe du Sud-est, qui n’ont pas été consultés, ni même informés à l’avance de cette décision. Plusieurs hommes politiques en Europe du Sud-Est (Bulgarie en particulier) s’accrochent désespérément à l’idée que l’annonce russe n’est qu’un bluff (ça ne l’est pas) et que le projet peut encore être sauvé. Du fait que les Européens s’agrippaient à l’idée d’être la seule alternative comme clients pour les Russes, ils ont été incapables de prévoir cette décision et ils sont maintenant incapables de l’expliquer.

Il est primordial d’expliquer pourquoi South Stream est important pour les pays de l’Europe du Sud-est et pour l’économie européenne dans son ensemble.

Toutes les économies du Sud-est européen sont en mauvais état. Pour ces pays, South Stream était un projet d’investissement et d’infrastructures vital, assurant leur avenir énergétique. En outre, les frais de transit qui s’y rattachaient auraient assuré une importante source de devises étrangères.

Pour l’Union européenne, le point essentiel est qu’elle est dépendante du gaz russe. D’intenses discussions ont eu lieu en Europe sur la recherche d’autres approvisionnements. Les progrès dans ce sens se sont révélés, tout au plus, médiocres. Tout simplement, les fournitures alternatives n’existent pas en quantité nécessaire pour remplacer le gaz que l’Europe reçoit de la Russie.

On a courageusement évoqué la livraison de gaz naturel liquéfié venant des États-Unis, pour remplacer le gaz fourni par gazoduc de la Russie. Non seulement le gaz étasunien est de manière inhérente plus coûteux que le gaz russe, ce qui frapperait durement les consommateurs européens et affecterait la compétitivité européenne, mais il est peu probable qu’il soit disponible en quantité suffisante. Mis à part les probables effets modérateurs de la récente chute des prix du pétrole sur l’industrie de schiste des États-Unis, compte tenu de ses antécédents de consommateur d’énergie vorace, ce pays consommera la plus grande partie sinon la totalité de l’énergie de schiste qu’il produira. Par conséquent, il est peu probable que les États-Unis puissent exporter grand-chose vers l’Europe. Il n’y a même pas les installations pour le faire, et si jamais elles devaient être construites, il faudrait un bout de temps.

Les autres sources possibles de gaz de l’Union européenne sont pour le moins problématiques.

La production de gaz en mer du Nord est en baisse. Les importations de gaz d’Afrique du Nord et du golfe Persique sont peu susceptibles d’être disponibles dans les quantités nécessaires, tant s’en faut. Le gaz iranien n’est pas disponible pour des raisons politiques. Bien que cela puisse éventuellement changer, il est probable que les Iraniens (comme les Russes) décideront de diriger leur flux d’énergie vers l’Est, l’Inde et la Chine, plutôt que vers l’Europe.

Pour des raisons évidentes de géographie, la Russie est la source de gaz la plus logique et la plus économique pour l’Europe. Toutes les autres options impliquent des coûts économiques et politiques qui les rendent rédhibitoires.

Les difficultés de l’Union européenne à trouver d’autres sources alternatives de gaz ont été cruellement exposées dans la débâcle de l’autre projet de gazoduc, Nabucco, qui devait acheminer du gaz du Caucase et d’Asie centrale vers l’Europe. Bien que le projet ait fait l’objet de discussions pendant des années, sa construction n’a jamais démarré, car, économiquement, il n’était pas rationnel.

Pendant ce temps, alors que l’Europe parle de diversifier ses approvisionnements, c’est la Russie qui matérialise des accords.

La Russie a scellé un accord clé avec l’Iran pour l’échange de pétrole iranien contre des produits industriels russes. La Russie a également accepté d’investir massivement dans l’industrie nucléaire iranienne. Si les sanctions contre l’Iran sont levées, ce jour-là les Européens trouveront les Russes déjà sur place. La Russie vient de conclure un accord massif de fourniture de gaz avec la Turquie (dont nous parlerons plus loin). Éclipsant ces accords, la Chine et la Russie ont conclu cette année deux énormes contrats de fourniture de gaz.

Les ressources énergétiques de la Russie sont énormes, mais pas infinies. Le deuxième accord avec la Chine et celui qui vient d’être conclu avec la Turquie, fait pivoter vers ces deux pays le gaz qui était précédemment affecté à l’Europe. Les volumes de gaz impliqués dans l’accord turc correspondent presque exactement à ceux précédemment destinés à South Stream. L’accord turc remplace South Stream.

Ces offres démontrent que la Russie a pris cette année la décision stratégique de réacheminer son flux énergétique à l’écart de l’Europe.

Même si les effets prendront du temps avant de se faire sentir, les conséquences pour l’Europe seront sombres. L’Europe cherche à combler un sérieux déficit énergétique. Elle ne sera en mesure de le faire que par l’achat d’énergie à un prix beaucoup plus élevé.

Les accords passés par la Russie avec la Chine et la Turquie ont été critiqués, et même ridiculisés en raison du faible prix obtenu par la Russie pour son gaz, par rapport à celui payé par l’Europe.

La différence réelle du prix n’est pas aussi importante que d’aucuns le prétendent. Cette critique ne tient pas compte du fait que le prix ne constitue qu’une partie des relations d’affaires.

En redirigeant son gaz vers la Chine, la Russie cimente les liens économiques avec le pays qu’elle considère désormais comme son allié stratégique clé, et qui a (ou qui aura bientôt) l’économie la plus importante et la croissance la plus forte du monde. En redirigeant son gaz vers la Turquie, la Russie consolide une relation naissante avec la Turquie et devient maintenant son plus important partenaire commercial.

La Turquie est un allié potentiel clé pour la Russie, consolidant la position de cette dernière dans le Caucase et la mer Noire. C’est aussi un pays de 76 millions d’habitants, avec un produit intérieur brut de 820 milliards de dollars en 2013 et une forte croissance, qui, ces deux dernières décennies, s’est de plus en plus aliénée et éloignée de l’Union européenne et de l’Ouest.

Par contre, en déroutant son gaz loin de l’Europe, la Russie s’éloigne d’un marché gazier économiquement stagnant et qui lui est (comme les événements de cette année l’ont démontré) irrémédiablement hostile. Personne ne devrait être surpris que la Russie renonce à une relation qui a été pour elle la cause d’un torrent ininterrompu de menaces et d’injures, combinés avec des leçons moralisatrices, des ingérences politiques et maintenant des sanctions. Aucune relation, d’affaires ou autre, ne peut fonctionner de cette façon et celle existant entre la Russie et l’Europe n’y fait pas l’exception.

Je n’ai rien dit à propos de l’Ukraine, parce que, à mon avis, cela a peu d’incidence sur ce sujet.

South Stream était au départ conçu pour répondre aux continuels abus de l’Ukraine, de par sa position de pays de transit (abus qui vraisemblablement continueront). Ce fait a été reconnu par l’Europe, autant que par la Russie. C’est parce que l’Ukraine a de manière persistante abusé de sa position de pays de transit que le projet South Stream a obtenu, bien qu’avec réticence, l’approbation officielle de l’Union européenne. Fondamentalement, l’Union européenne, tout autant que la Russie, avait besoin de contourner l’Ukraine, pour sécuriser ses approvisionnements en énergie.

Les amis de l’Ukraine à Washington et à Bruxelles n’ont jamais été heureux à ce sujet, et ont constamment fait pression contre le projet South Stream.

Il faut souligner que c’est la Russie qui a torpillé South Stream, tout en ayant le choix d’aller de l’avant, en acceptant les conditions des Européens. En d’autres termes, par rapport à South Stream, les Russes considèrent les problèmes posés par le transit à travers l’Ukraine comme un moindre obstacle que les conditions imposées par l’Union européenne.

South Stream aurait pris des années à construire et son annulation n’a par conséquent aucune incidence sur la crise ukrainienne actuelle.

Les Russes ont décidé qu’ils pouvaient se permettre d’annuler le projet, estimant qu’il était plus avantageux pour leur pays de vendre ses ressources énergétiques à la Chine, à la Turquie et à d’autres pays en Asie (des projets gaziers sont en cours avec la Corée et le Japon, et peut-être aussi avec le Pakistan et l’Inde) plutôt qu’à l’Europe. Considérant la question ainsi, pour la Russie, South Stream a perdu de son intérêt. C’est pourquoi, avec la manière directe qui les caractérise, les Russes, plutôt que d’accepter les conditions des Européens, ont préféré saborder le projet.

Ce faisant, les Russes ont pris les Européens au mot. En l’occurrence, la Russie loin de dépendre de l’Europe comme client énergétique, a été contrariée, peut-être irrémédiablement, par l’Europe, dont elle est le partenaire clé économique et le fournisseur d’énergie.

Avant de terminer, j’aimerais dire quelque chose sur ceux qui pâtissent le plus de toute de cette affaire. C’est le cas des pygmées politiques corrompus et incompétents qui prétendent gouverner la Bulgarie. Si ces gens avaient eu un minimum de dignité et de fierté, ils auraient dit à la Commission européenne, quand elle a soulevé le Troisième paquet énergie, d’aller se faire voir. Si la Bulgarie avait clairement affiché son intention d’aller de l’avant avec le projet South Stream, il aurait sans aucun doute été construit. Il y aurait eu évidemment une sacrée bagarre au sein de l’Union européenne, parce que la Bulgarie aurait ouvertement bafoué le Troisième paquet énergie, mais elle aurait agi selon ses intérêts nationaux et n’aurait pas manqué d’amis au sein de l’Union européenne. Au bout du compte, elle aurait eu gain de cause.

Au lieu de cela, sous la pression de personnes comme le sénateur John McCain, les autorités bulgares se sont comportées comme les vassaux qu’ils sont, et ont essayé de courir après deux lièvres à la fois, l’Union européenne et la Russie.

Le résultat de cette politique imbécile a été d’offenser la Russie, son allié historique. Ainsi, le gaz russe, au lieu d’approvisionner et de transformer le pays, s’écoulera désormais vers la Turquie, son ennemi historique.

Les Bulgares ne sont pas les seuls à avoir agi d’une façon si timorée. Tous les pays de l’Union européenne, même ceux qui sont historiquement liés avec la Russie, ont soutenu divers paquets de sanctions de l’Union européenne contre les Russes, malgré les doutes qu’ils ont exprimés au sujet de cette politique. L’année dernière, la Grèce, un autre pays avec des liens étroits avec la Russie, est sortie d’un accord, pour vendre sa société de gaz naturel à Gazprom (qui offrait le meilleur prix), parce que l’Union européenne l’a désapprouvé.

Ceci appelle une morale plus générale. Chaque fois que les Russes agissent comme ils viennent de le faire, les Européens réagissent avec perplexité et colère. Et c’est assez fréquent ces jours-ci.

Les politiciens de l’Union européenne, qui prennent les décisions à l’origine des actions russes, semblent agir convaincus que c’est très bien pour l’Union européenne de sanctionner à volonté la Russie, mais que cette dernière ne fera jamais la même chose à l’Union européenne. Quand la Russie le fait, il y a de l’étonnement, toujours accompagné d’un flot de commentaires mensongers à propos du comportement agressif de la Russie, qui agit contrairement à ses intérêts ou affirmant qu’elle aurait subi une défaite. Rien de tout cela n’est vrai, comme la colère et les récriminations qui se propagent actuellement dans les couloirs de l’Union européenne (dont je suis bien informé) en témoignent.

En juillet 2014, l’Union européenne a cherché à paralyser l’industrie pétrolière russe en sanctionnant l’exportation de la technologie de forage pétrolier. Cette tentative échouera certainement, car la Russie et les pays avec qui elle négocie (dont la Chine et la Corée du Sud) sont parfaitement capables de la lui fournir.

En revanche, par le biais des accords conclus cette année avec la Chine, la Turquie et l’Iran, la Russie a porté un coup dévastateur à l’avenir énergétique de l’Union européenne. Dans quelques années les Européens commenceront à découvrir que faire la morale et de l’esbroufe a un prix. Peu importe, en annulant South Stream, la Russie a imposé à l’Europe la plus efficace des sanctions que nous ayons vues cette année.

Alexander Mercouris, www.globalresearch.ca

[1] Présenté en janvier 2007, le troisième paquet énergie a été adopté le 13 juillet 2009. Il concerne notamment, dans le domaine du gaz et celui de l’électricité (Wikipédia, français) 

 

 

 

 

 

 

vu sur : http://www.les-crises.fr/sanctions-suicidaires-pour-lue-la-russie-efface-le-south-stream/

 

TRIBUNE LIBRE, POINT DE VUE ET CONSTAT

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Etat Islamique : du messianisme judéo-américain au mahdisme millénariste musulman

 

 

Chaque jour, de nouvelles informations plus terrifiantes les unes que les autres viennent alimenter l’actualité concernant l’Etat Islamique.

 

Attardons-nous, dans cet article, sur les responsabilités des uns et des autres.

 

Prenons un exemple : les Etats-Unis livrent régulièrement du matériel militaire au gouvernement irakien mais une bonne partie de ce matériel tombe à chaque fois rapidement aux mains de l’Etat Islamique.

 

L’Irak vient encore de commander aux Etats-Unis 175 chars lourds, 1.000 blindés légers, etc, pour un montant de 13 milliards de dollars. Tout bénéfice pour l’industrie militaire US. Mais combien de temps faudra-t-il après la livraison pour que ce matériel se retrouve en grande part du côté des djihadistes ?

 

Pour illustrer notre propos, souvenons-nous que, lors de la bataille de Mossoul, les divisions irakiennes ont perdu 6.000 hommes au combat et quasi autant en désertions. Des milliers de déserteurs qui ont abandonné tout leur équipement, matériel lourd comme armement individuel, aux djihadistes. Comment expliquer cette déroute systématique de l’armée irakienne qui s’accompagne régulièrement d’abandon de matériel au profit de l’Etat Islamique ? Armée irakienne mal préparée par les instructeurs occidentaux ? Lâcheté ? Corruption ? Ou manœuvre planifiée pour entretenir le potentiel de nuisance de l’Etat Islamique ?

 

Le même phénomène s’observe d’ailleurs au Nigeria avec le mouvement islamiste Boko Haram qui rencontre une même facilité à développer son arsenal.

 

Les Etats-Unis et leurs vassaux ont une tendance constante à dénoncer des islamistes qu’ils ont par ailleurs tout fait pour armer. Lorsque Washington a décidé d’avoir la tête de Kadhafi, ni les USA ni leurs vassaux ne se sont souciés de la quantité impressionnante d’armement (y compris chars, canons et missiles) laissée à disposition de factions islamistes qui n’ont eu qu’à se servir.

 

Les faits se répètent trop souvent pour qu’on puisse penser qu’il s’agit d’une simple mauvaise évaluation des risques. On l’a vu encore avec l’armement délibérément offert aux djihadistes pour tenter (sans succès) de renverser Bachar el-Assad en Syrie.

 

Des apprentis-sorciers jouent avec le feu en délivrant – directement ou indirectement – à des organisations islamistes qu’ils prétendent hypocritement combattre les moyens de se développer.

 

judéo-américain

 

Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Israël, Turquie et pays du Golfe, Qatar en tête, ont nourri l’Etat Islamique comme on nourrit un pit bull qu’on excite pour un combat de chiens.

 

Dans une moindre mesure, cette attitude irresponsable s’observe également vis-à-vis des troupes kurdes du PKK armées par les USA et leurs vassaux pour combattre l’Etat Islamique. C’est oublier un peu vite la nature de cette secte communiste qu’est le PKK qui a entretenu des activités terroristes en Europe jusqu’il n’y a pas si longtemps.

 

Il faut absolument remonter aux causes et répéter à propos de l’Etat Islamique que ses premiers développements sont le résultat artificiel d’une manipulation géopolitique.

 

Mais il faut aussi constater que cet épouvantail barbare répond aux aspirations authentiques d’un nombre croissant de musulmans de par le monde, en quête d’une fierté guerrière dont la source mystique repose sur la croyance qu’Allah enverra sur terre, à l’approche de la fin des temps, le Mahdi qui lèvera une armée pour combattre tous les infidèles (les non-musulmans) sur la planète entière.

 

Mahdisme

 

Le mahdisme tient une place centrale dans tous les courants de la pensée islamique, partout où il y a des musulmans, de l’Afrique subsaharienne à l’Asie.

 

hadith-Imam-Mahdi-poster-London

 

L’Etat Islamique joue sur cette corde sensible du mahdisme à travers l’utilisation de divers symboles (rétablissement du califat, de tenues traditionnelles ancestrales, du sabre,…).

 

messianisme judéo-américain

 

La théorie du choc des civilisations sert la géopolitique d’un axe New York – Tel Aviv. Mais la sympathie naturelle et instinctive envers l’Etat Islamique que l’on peut constater dans nos banlieues y apporte de l’eau au moulin.

 

Le messianisme judéo-américain partage avec le mahdisme millénariste un même goût prononcé pour la guerre et le sang…

mahdi-antichrist

MICHEL ONFRAY ET LE TOTALITARISME INTELLECTUEL.......

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Dimanche 28 décembre 2014

Le philosophe Michel Onfray réagit à l’éviction d’Eric Zemmour d’I-télé. Il considère qu’en France, la controverse a été remplacée par un discours uniforme et snob qui étouffe le mouvement des idées.

En France, on ne polémique plus : on assassine, on méprise, on tue, on détruit, on calomnie, on attaque, on souille, on insinue…

 Certains ont été jusqu’à parler de «dictature». Sommes-nous en train de basculer vers une forme de totalitarisme intellectuel ?

Nous y sommes, c’est évident! Plus question de craindre le basculement, nous avons déjà basculé. Seules les idées politiquement correctes sont admises dans ce qui se présente comme un débat mais qui n’est qu’un salon mondain où l’on invite le marginal qui ne pense pas comme soi pour montrer sa grandeur d’âme, sa libéralité, sa tolérance.

Mais dès que l’invité prend plus de place que prévu, qu’on ne parle plus que de lui, comme avec Zemmour, alors on disperse façon puzzle: on montre sa véritable nature. [...]

Sur le plan intellectuel, quels sont vos points communs et vos différences avec Eric Zemmour ?

Mes points communs avec Zemmour sont ceux qu’il a avec Mélenchon qui, saluons-le d’ailleurs sur ce sujet, réprouve qu’on traite Eric Zemmour de la sorte!

Les voici: refus du libéralisme comme horizon indépassable, refus de l’Europe telle quelle fonctionne comme instrument de la machine libérale, critique de l’euro comme rouage de cette machine, confusion des partis de gouvernement dans une même condamnation parce que porteurs du projet libéral, souci du peuple et de son génie propre, condamnation des technostructures qui abolissent la souveraineté populaire, sens et goût de l’histoire. [...]

Précisons que cette pensée est aussi celle de l’aile gauche du PS, de l’aile gauche de l’UMP ( très silencieuse il est vrai…), de l’extrême-gauche, de Dupont-Aignan et… de Marine Le Pen, autrement dit, de beaucoup de français qui ne sont pas pour autant des vichystes ou des fascistes…

La convergence, voire la complicité intellectuelle, que l’on observe entre la gauche antilibérale et certains conservateurs tout aussi hostiles au libre-échangisme mondialisé peut-elle déboucher, selon vous, sur une alternative politique ?

Non car la communauté de vue entre tous les antilibéraux sur la critique du libéralisme ( Mélenchon & Le Pen par exemple) ne suffit pas à faire un programme commun de gouvernement [...]

Par exemple: l’extrême gauche communie dans l’islamo-gauchisme et l’abolition des frontières, alors que Marine Le Pen met en garde contre l’Islam et veut le retour des frontières, pendant que Mélenchon et le Front de Gauche font de l’immigration une chance pour la France –

ce que le patronat pense également, puisqu’il se félicite de la fin des frontières et de l’arrivée massive sur le marché du travail d’un sous-prolétariat prêt à tout pour travailler et consommer!

Source

 

vu sur : http://www.fdesouche.com/546893-michel-onfray-avons-bascule-forme-totalitarisme-intellectuel

L' AUTOFLAGELLATION DU MINISTRE DE L' INTÉRIEUR ......

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Dimanche 28 décembre 2014

cazeneuve

Bernard Cazeneuve est le ministre de l’Intérieur ; et sans savoir, il ne cesse de donner raison à la thèse d’Éric Zemmour selon laquelle notre civilisation a atteint un tel degré de détestation de soi qu’elle ne cesse de donner à ses adversaires, si ce n’est à ses ennemis, des gages de bonne volonté.

Monsieur Cazeneuve n’est d’ailleurs même plus un ministre français : la photographie officielle de son compte Twitter montre en arrière-plan le drapeau européen.

Comme la plupart de ses collègues, il ne conçoit plus de poser à côté du drapeau national si ce dernier n’est pas associé aux symboles de la soumission française à la technocratie bruxelloise : toujours la honte d’être ce que l’on est…

C’est en Algérie, en voyage officiel, que monsieur Cazeneuve s’est livré à cet exercice désormais habituel d’autoflagellation.


En Algérie, pays dirigé depuis plus de 50 ans par un groupuscule terroriste auquel la France a depuis longtemps reconnu le monopole de la représentativité ; en Algérie, pays dirigé par un ancien chef de guerre au palmarès duquel se trouvent des milliers de Français – civils et militaires – et de harkis égorgés, sans compter les malheureuses populations locales coupables de ne pas avoir fait allégeance au FLN ; en Algérie, dont le chef de l’État est venu insulter la France à la tribune de l’Assemblée nationale il y a quelques années sans qu’aucun député n’ait le courage de se lever et de sortir avec fracas face à cette atteinte à l’honneur de notre pays.

À l’occasion d’un voyage officiel au cours duquel il a annoncé une nouvelle loi qui facilitera le transfert de populations algériennes sur notre territoire, Bernard Cazeneuve, revenant sur les récentes polémiques qui agitent de leurs soubresauts le microcosme politique ou médiatique français, a déclaré :« Toute manifestation d’islamophobie doit être poursuivie et condamnée car on ne négocie pas avec les valeurs de la République. » 

Selon le Huff Post Maghreb, il aurait ajouté en citant explicitement les propos d’Éric Zemmour : « Certaines paroles peuvent blesser et diviser et la France, ce n’est pas cela. Nous ne laisserons rien passer. »

Mais qui donc Éric Zemmour a-t-il égorgé ? Qui a-t-il torturé, écorché vif et roulé dans du sel, condamné à mort à cause d’une conversion à une autre religion que celle du prophète ? À quelles familles a-t-il enjoint de choisir entre la valise et le cercueil, et sans délai ?

Monsieur Cazeneuve est-il à ce point ignorant, pour oublier que tout cela s’est passé ou se passe encore en Algérie, dans ce pays que la France a construit, sur cette terre où tant des siens ont versé leur sueur et leur sang ; dans ce pays envers lequel elle a fait le pire choix qui soit, en l’abandonnant du jour au lendemain, après avoir mené une guerre longue et victorieuse qui n’a débouché que sur le massacre des vainqueurs, les cris et la peur ? Est-ce en France que l’on égorge des otages ? Que l’on assassine de paisibles moines ?

Quelle est cette maladie qui pousse nos dirigeants politiques à fouler aux pieds la mémoire collective de notre patrie ? Qui leur interdit de voir les choses en face, et les mène à présenter leurs excuses à un pays qui n’a aucune leçon à nous donner ? Nous sommes nombreux à l’avoir écrit depuis quelques jours : le crime d’Éric Zemmour est de décrire la réalité et de décortiquer les mécanismes qui font d’un ministre français une lavette devant des potentats de seconde zone.

Pendant ce temps, la France fait la leçon à Poutine : lui, au moins, ne risque pas – car il est le chef d’un État civilisé – de nous envoyer des égorgeurs et des terroristes. Décidément, Cazeneuve est bien le révélateur de l’état dans lequel se trouve notre pays…

 

Vu sur : http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/quand-le-ministre-de-linterieur-rassure-lalgerie,146755?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=baef8940a6-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-baef8940a6-30494613&mc_cid=baef8940a6&mc_eid=3bbbfa4636


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 Décembre 201414:34

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ÉTATS-UNIS : 11 ESPTEMBRE 2001 LE RAPPORT " OFFICIEL " DÉTRUIT ???

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Lundi 29 décembre 2014
Plus de 2200 architectes et ingénieurs détruisent le rapport « officiel » de la Commission sur le 11 septembre 2001



Le 11 septembre 2001 est devenu un assemblage de mots plus ou moins confus et l'un des sujets les plus populaires de cette dernière décennie, à la fois sur et hors internet.

Un sujet qui est devenu si populaire et qui a transformé tellement de gens que les sondages indiquent que plus de 50% de gens ne croient pas à la version officielle diffusée par le gouvernement américain concernant le « rapport de la Commission du 11 septembre 2001 ». 

 


Pendant longtemps, les gens ont été ridiculisés pour avoir remis en cause la soi-disant version officielle, ils ont été catalogués comme théoriciens du complot, anti-américains, fous et on leur attribuait des noms péjoratifs.

Mais est-il sensé de mettre ces personnes dans de telles catégories compte tenu de tous les éléments de preuve qui existent pour indiquer que l'histoire officielle n'est pas vraie ?

Il ne s'agit pas de théories de grande envergure qu'on peut parfois trouver sur des sites Internet, mais de preuves scientifiques solides réelles. 

Enfin quelques médias de grandes distribution 

[...]

Lors d'une interview sur C-SPAN, le fondateur Richard Gage des ingénieurs et architectes du 11 septembre 2001 Truth parle de l'effondrement irréfutable contrôlé du bâtiment 7. Ce que Richard présente est de la science simple et des évaluations rigoureuses. 

À propos du AE911 Truth 

 

 

 

« Richard Gage, AIA, est un architecte de 25 ans qui réside à San Francisco Bay Area, il est membre de l'American Institute of Architects, et le fondateur et PDG de Architects & Engineers for 9/11 Truth ( AE911Truth.org ). 

Une organisation éducative, 501(c) 3, qui représente plus de 2200 architectes et ingénieurs agréés et diplômés qui ont signé une pétition appelant à une nouvelle enquête indépendante, avec le pouvoir d'assignation complète, concernant la destruction des Twin Towers et du World Trade Center Building 7 le 11 septembre 2001.
Plus de 17 000 signataires parmi lesquels figurent de nombreux scientifiques, avocats, des citoyens responsables formés aux États-Unis et à l'étranger et autres.
Ils citent des preuves accablantes d'une démolition explosive contrôlée. » 


Plusieurs experts évoquent une démolition contrôlée 

  Plusieurs experts à travers le monde remettent en question l'histoire officielle du World Trade Center 7. 

 

 

 

 

 

Vous pouvez afficher les sous-titres en français. Appuyez sur lecture puis allez dans options sous-titres « oui » , puis traduire en français 

Conclusion 

Il est temps de s'interroger sur le monde dans lequel nous vivons. 
Si la vérité à propos du 9/11 devient enfin une connaissance commune, cela pourrait être la porte pour un changement radical mais extrêmement positif dans notre monde. Je pense que nous sommes sur le point de connaître la vérité sur le 11 septembre. 

Partagez vos idées 

Est-ce que le 11 septembre était un point de basculement dans votre vie ? ! Ou un point qui a engendré beaucoup de questions ? Vous n'êtes pas d'accord avec l'histoire officielle ? Que pensez-vous du 11 septembre ?

 

 

 

Source

 

vu sur http://www.wikistrike.com/2014/12/plus-de-2200-architectes-et-ingenieurs-detruisent-le-rapport-officiel-de-la-commission-sur-le-11-septembre-2001.html

ATTENTATS EN FRANCE ? ET PROPAGANGE DE L' ÉTAT ISLAMIQUE !!!

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Lundi 29 décembre 2014

Réactions de djihadistes à la récente vague d’attentats en France « Regardez comme la France tremble… Allah U Akbar. et c’est pas fini… »

La récente vague d’attentats en France dans la période précédant les fêtes de Noël a suscité de nombreuses réactions sur les médias sociaux parmi les combattants et sympathisants djihadistes.

Si deux des attaques, dans lesquelles des véhicules ont percuté des piétons, n’ont pas été formellement liées au djihad, dans celle du 20 décembre 2014, Bertrand Nzohabonayo, alias Bilal, 20 ans, citoyen français, a fait irruption dans un poste de police aux cris d’ « Allahu Akbar » et poignardé trois policiers avant d’être abattu.

La page Facebook de Nzohabonayo suggère qu’il aurait agi sur les ordres émis par le porte-parole de l’Etat islamique (EI), Cheikh Abu Mohammed Al-Adnani.

 

Les combattants et partisans de l’EI ont réagi en ligne en louant Nzohabonayo, qui aurait suivi les directives d’utiliser tous les moyens disponibles pour mener des opérations contre des cibles françaises.

Notons que l’attaque a suivi la diffusion par l’EI de plusieurs vidéos appelant tous les musulmans à faire la hijra (émigration) vers l’État islamique et à rejoindre le djihad.

Le message des vidéos souligne que s’ils ne peuvent émigrer, parce que les autorités françaises les en empêchent ou pour toute autre raison énoncée dans la charia, comme une mauvaise santé, ils doivent suivre les ordres d’Al-Adnani d’attaquer le sol français en représailles à la participation de la France à la coalition internationale, et pour d’autres raisons telles que le fait que la France est un pays idolâtre, qui opprime les musulmans, est un allié d’Israël et des Etats-Unis et ainsi de suite.

Selon l’EI, le djihad et la hijra sont les devoirs de chaque musulman.


Après l’attaque, Nzohabonayo a été immédiatement élevé au rang de martyr, comme le montrent la photo et les réactions ci-dessous.

 

Sur cette photo, produite et distribuée par les partisans de l’EI sur Twitter, il est écrit : «

Le frère Bilal Al-Faransi a répondu à l’appel du cheikh Abu Mohammed Al-Adnani – qui a appelé les partisans de l’Etat islamique à s’unir pour défendre leurs frères et tenir tête au croisé.
Il a attaqué le poste de police du centre ouest de la France avec un couteau, blessant quatre policiers, avant d’être abattu, et est tombé en martyr.

Nous le considérons [parmi les martyrs], puisse Allah l’accepter. »

Capture d’écran de la page Facebook de Nzohabonayo, avec en toile de fond le drapeau de l’EI.

@Abou Ayaat, alias Abou Tasnim, combattant français de l’EI, a tweeté : « L’oeuvre de notre frère Bilal Al-Firansi nous prouve encore une fois de plus qu’il est possible d’attaquer la mécréance chez elle. »

Une femme sympathisante de l’EI, El Hamdoulilah, @Uneinsociable a tweeté : « Regardez comme la France tremble. Alala c’est jouissif. Et c’est pas fini. Allahu Akbar, d’autres surprises encore et encore. »

Les combattants et partisans de l’EI échangent la nouvelle : « Bilal Nzohabonayo, Rahimahou Allah qui a fait l’attaque du commissariat de Joué-lès-Tours. »

Source

 

vu sur : http://www.europe-israel.org/2014/12/reactions-de-djihadistes-a-la-recente-vague-dattentats-en-france-regardez-comme-la-france-tremble-allah-u-akbar-et-cest-pas-fini/

FRANCE : ASSISTANAT ET FRAUDES SOCIALES....

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Lundi 29 décembre 2014

Assistanat. En France, les arnaques aux prestations sociales sont, pour certains, un sport national. Voyage au pays de la fraude, qui coûterait chaque année entre 20 et 30 milliards d’euros à l’État. Photo © AFP


> Absentéisme chez les fonctionnaires : l’Île-de-France championne !
> Clandestins : les incroyables dérives des subventions d’État
> Arrêts maladie : "Vous voulez combien ?"


 

Cartes Vitale utilisées par plusieurs personnes, sans vrai contrôle, trafic de médicaments, arrêts maladie de complaisance, faux chômeurs, fraudes massives aux aides au logement, au RSA, aux aides au parent isolé. Chaque prestation sociale engendre ses fraudeurs.

Le triste bilan de la fraude aux allocations sociales est estimé à 5 milliards d’euros (1 % des montants versés) chaque année, selon Dominique Tian, l’auteur du rapport parlementaire consacré à ce sujet (lire interview page 22), et à 20 milliards si l’on inclut le coût du travail non déclaré. Mais ces chiffres seraient en réalité bien en dessous de la vérité. La fraude sociale, hors travail au noir, en France, se situerait plutôt entre 10 et 15 milliards chaque année, soit 2 à 3 % du montant total des aides versées. Ce sont les pourcentages de la fraude dans les pays — de plus en plus nombreux — où le versement des prestations est réellement contrôlé.

Les cartes biométriques sécurisées délivrées avec autant de sérieux que les cartes d’identité ou les passeports sont un puissant moyen d’éradiquer la fraude. Dans certains pays, la carte d’assuré social devient même un papier d’identité à part entière, au même titre qu’un autre. En France, le principe du contrôle reste tabou. Bien sûr, il y a quelques petits progrès.

Chaque année, la loi de financement de la Sécurité sociale étoffe les dispositifs de lutte contre la fraude. Depuis 2007, les resquilleurs peuvent être pénalisés à hauteur de la gravité des faits reprochés et, lorsque le préjudice dépasse 12 000 euros, il y a dépôt de plainte avec constitution de partie civile auprès du procureur de la République. De même, un répertoire commun de la protection sociale recense l’ensemble des allocataires bénéficiant de prestations. Des recoupements permettent, ici aussi, de détecter des fraudeurs.

La technique informatique du data mining, généralisée depuis 2012 dans la lutte contre les fraudes aux allocations familiales, permet de lancer des vérifications non plus au hasard mais en fonction du profil des fraudeurs. Et ça marche ! En 2010, la Caf avait pointé 90 millions d’allocations indûment versés, 110 millions en 2012. Quand on cherche, on trouve, mais les mailles du filet restent bien espacées. Et l’État est complice.

En 2000, le gouvernement Jospin a institué l’AME, l’aide médicale de l’État, ouvrant la gratuité des soins à tous les étrangers en situation irrégulière et sans ressources, à condition que leur pronostic vital soit engagé. Avait-on vu des étrangers mourir dans le caniveau, faute de soins, jetés d’un hôpital français ou d’un cabinet médical, faute de papiers, avant cette loi ? Évidemment non. Mais en légiférant, on a, avec l’AME, ouvert la voie à un véritable tourisme médical. Et ça continue.

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, veut généraliser d’ici à 2017 le tiers payant chez les médecins généralistes. Les consultations seraient directement réglées par la Sécurité sociale et les mutuelles, sans que les patients aient un euro à débourser. Une gratuité qui poussera à la surconsommation médicale, de l’avis de nombreux spécialistes, médecins compris.

Du RSA aux faux chômeurs, voyage au pays des fraudeurs.

Le RSA en tête du hit-parade de la fraude

90 millions de fraude aux allocations familiales découverts en 2010, 100 millions en 2011, 110 millions en 2012. Quand l’État se décide à traquer les fraudeurs, ça marche ! Premier pas, un fichier national unique a été constitué, fin 2006, permettant de croiser les données de l’ensemble des Caf. En suite, le fisc et les administrations sociales ont échangé leurs informations et les Caf ont eu accès au fichier des comptes bancaires (Ficoba), afin de vérifier les mouvements d’argent.

Le data mining permet de mieux cibler les fraudeurs. Il s’agit, sur la base d’une analyse informatique, de mieux orienter les contrôles en déterminant les dossiers à risque. Avant ciblage, 100 contrôles débouchaient sur 39 détections de fraude. Actuellement, 52 % des dossiers contrôlés s’avèrent être de faux allocataires. Mais le processus n’en est qu’à ses débuts.

Le RSA reste le dispositif qui concentre le plus de tricheurs : plus de 800 millions de trop-perçus en 2012 ! Sans compter tous ceux qui sont passés à travers les mailles du filet. 60 % des fraudes portent sur les minima sociaux (dont 37 % sur le RSA), 25 % sur les aides au logement et 14 % sur les prestations familiales. Les deux tiers concernent des allocataires qui n’ont pas déclaré leurs ressources, un quart des dissimulations de concubinage et 8 % l’usage de faux documents.

Le cas d’école, connu des services sociaux, concerne la femme seule qui touche diverses allocations, parent isolé, logement… en déclarant élever seule cinq enfants, de pères inconnus. Vérification faite, on s’aperçoit qu’il y a bien un père, présent au domicile. Les spécialistes estiment que seuls 10 % des fraudes sont détectés. Il reste beaucoup à faire… Les Caf sont loin de contrôler tous les dossiers. Et pour cause. Leurs 600 agents, répartis dans 123 caisses, devraient vérifier plusieurs dizaines de millions d’allocataires.

Arnaque aux mutuelles

Ray-Ban, Dior, Chanel, Vuarnet, Prada ? Choisissez votre paire de lunettes de soleil, elle est gratuite, prise en charge par le forfait optique de votre mutuelle. L’arnaque est archiconnue. Tellement passée dans les moeurs que les assurés n’ont même pas le sentiment de frauder. « J’ai droit à un forfait optique de 500 euros par an, déclarait, candide, une jeune femme, alors je peux m’offrir une jolie paire de lunettes de soleil tous les ans, en plus de mes lunettes de vue. »

Les mutuelles sont bien évidemment au courant, et surtout pas décidées à mettre fin à cette pratique aussi connue que répandue. Tout simplement parce que c’est grâce à la générosité du montant de leur forfait optique qu’elles se font concurrence pour attirer des clients. Un ophtalmologue complaisant établit une ordonnance, l’assuré achète ses lunettes de soleil, déclarées par l’opticien à la mutuelle comme des lunettes correctrices et remboursées par cette dernière. L’opération n’est pas si gratuite, puisque répercutée sur le montant des cotisations payées par les entreprises et les assurés.

Parfois, le système dérape. Ainsi à Marseille, où l’on a découvert un réseau au sein des agents de la RTM (Régie des transports de Marseille). Celle-ci a porté plainte après avoir découvert une augmentation massive des dépenses d’optique de ses salariés. La dérive a été estimée à 500 000 euros par an.

Première victime, la Mutuelle France-Sud, auprès de qui la RTM avait souscrit une assurance pour ses 3 300 agents. On avait été jusqu’à facturer trois paires de lunettes à des enfants qui n’en portaient pas… Dans un premier temps, alors qu’opticiens et ophtalmologues complices étaient repérés, l’affaire s’est soldée par un non-lieu !

 

vu sur : http://www.valeursactuelles.com/politique/enquete-le-dossier-noir-de-la-fraude-sociale-41202

LA FRANCE QATARISÉ ......

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Lundi 29 décembre 2014

quatar.PNG

Mohamed Al-Kuwari, ancien ambassadeur du Qatar en France aujourd’hui en poste à Washington, négocie avec son ami Jack Lang le renforcement dans le secondaire des programmes d’enseignement de la langue arabe via l’Institut du monde arabe (IMA).


Rappel : Mohamed Jaham Al Kuwari, ancien ambassadeur du Qatar en France entre 2003 et 2013avait été fait  Chevalier de la Légion d’Honneur en août 1998.

Le Président de la République Nicolas Sarkozy lui avait remis les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur, le lundi 10 septembre 2007 au Palais de l’Elysée.

Source

vu sur : http://www.fdesouche.com/548365-le-qatar-negocie-avec-jack-lang-pour-un-plus-grand-enseignement-de-la-langue-arabe-en-france

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