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EN AUSTRALIE, PAS DE VISAS POUR LES IMAMS RADICAUX !

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Mercredi 15 octobre 2014
Meeting Hizb-ut-Tahrir Sydney

Meeting Hizb-ut-Tahrir Sydney

Le premier ministre australien Tony Abbott a déclaré hier mercredi avoir suspendu les délivrances de visa aux imams radicaux afin de leur interdire l’entrée en Australie, en raison des tensions avec la communauté musulmane, suite à une série d’arrestations destinées à assurer la sécurité des citoyens.

Sa décision intervient une semaine après la réunion publique, à Sydney, de Hizb ut-Tahrir, une organisation internationale musulmane dont l’objectif est d’instaurer un état musulman mondial (califat) conformément au coran et aux objectifs de l’Etat islamique.

Abbott, a déclaré il y a une semaine que « la balance entre la liberté et la sécurité risque de pencher dans le sens de la protection à cause des musulmans radicaux qui cherchent à commettre des attentats » et qu’il n’était plus question de leur dérouler le tapis rouge lors de leurs demandes de visas.

Le nouveau système, plus dur, ne demandera pas de nouvelles lois, a déclaré le premier ministre.

« Ce que nous voulons, c’est nous assurer que des prédicateurs connus pour leur discours de haine ne mettent pas les pieds dans notre pays et diffuser leurs messages extrémistes, » a déclaré Abbott à la presse, conscient que les mêmes discours sont diffusés en continu sur internet.

« Ce que je fais, c’est mettre en place un nouveau système par lequel les prédicateurs de haine ne peuvent venir en Australie pour diffuser leur idéologie extrémiste venue de l’étranger. »

Décapitez ceux qui insultent l'islam

Décapitez ceux qui insultent l’islam

L’Australie est en alerte rouge en raison de risque d’attentats par des musulmans radicaux ou des militants qui reviennent des zones de combat du Moyen Orient, et la police a fait un certain nombre d’interpellations dans les milieux radicaux des villes principales.

Selon les autorités, environ 160 australiens ont soit été impliqués dans les combats au Moyen Orient, ou soutiennent activement les jihadistes qui s’y trouvent, et au moins 20 d’entre eux sont soupçonnés d’être rentrés en Australie, représentant un risque sécuritaire extrême.

Les leaders musulmans dénoncent qu’ils sont injustement visés par les forces de police, et menacés par les groupes d’extrême droite, et se déclarent inquiets que les actions de la police contre les radicaux risquent d’avoir des contrecoups.

L’Australie participe depuis dimanche dernier aux bombardements en Irak contre l’Etat islamique, mais ses avions se sont retirés du combat en raison du nombre trop importants de dommages collatéraux sur les civils, tués lors des bombardements alliés.

Le Vice Amiral David Johnston a déclaré que les islamistes se déplacent vers des zones habitées, utilisant la population comme bouclier humain contre la puissance de tirs des alliés.

« Des éléments se déplacent vers les zones habitées et cela crée une totale différente sorte de dommage collatéraux que nous voulons gérer, » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Les Etats Unis bombardent l’Etat islamique et d’autres groupes en Syrie depuis presque deux semaines, avec l’aide de pays arabes alliés, et ils ont également atteint des cibles en Irak voisin.

Aucun média international n’a publié les photos des enfants tués, et encore moins leurs noms. Aucun journaliste, aucune organisation humanitaire n’a fait le décompte des morts civils tués par les bombardements occidentaux. Il semble que contrairement à Gaza, le monde médiatique y soit parfaitement indifférent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


http://www.dreuz.info/2014/10/laustralie-suspend-toute-delivrance-de-visas-aux-imams-radicaux/#rXSwigic9lMp0WBT.99

 


DES VOLONTAIRES HOLLANDAIS PARTIS AIDER LES KURDES EN IRAK !

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Pays-Bas : trois motards partent combattre l'Etat islamique en Irak

 

Originaires de Rotterdam, d'Amsterdam et de Breda, ils ont rejoint Mossoul pour aider les Kurdes à combattre le groupe jihadiste. 

 

Un des trois motards néerlandais pose aux côtés d'un combattant kurde, dans le nord de l'Irak, dans une photo postée le 10 octobre 2014 sur Twitter.Un des trois motards néerlandais pose aux côtés d'un combattant kurde, dans le nord de l'Irak, dans une photo postée le 10 octobre 2014 sur Twitter. (@SHIYOKI87 / TWITTER)

Par Francetv info avec AFP

Mis à jour le 14/10/2014 | 19:02 , publié le 14/10/2014 | 18:49

Leur nom sonne comme une devise de guerre : les No Surrender. 

 

Trois membres d'une bande de motards néerlandais ont rejoint les Kurdes pour combattre le groupe Etat islamique en Irak

Le parquet néerlandais a assuré, mardi 14 octobre, qu'ils ne s'étaient rendu coupables, en soi, d'aucun crime. 

"Dans le passé, rejoindre un groupe armé étranger était punissable, mais ce n'est plus le cas, a déclaré Wim de Bruin, porte-parole du parquet néerlandais. 

Mais on ne peut pas se joindre à un combat contre les Pays-Bas."

Le chef des No Surrender, Klaas Otto, a assuré à la télévision publique néerlandaise NOS que trois membres avaient rejoint la ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak.

Ils sont originaires de Rotterdam, d'Amsterdam et de Breda. Une photo qui circule sur Twitter montre un homme aux bras tatoués portant une kalachnikov aux côtés d'un Kurde lui aussi armé en tenue militaire : "Ron des Pays-Bas est venu se joindre aux Kurdes". 

Elle est ici postée par une militante pro-kurde.

Un extrait vidéo diffusé par une télévision kurde montre en outre le même homme armé, disant en néerlandais : "Les Kurdes ont été sous pression pendant longtemps".

Interdiction de combattre avec le PKK

Si le simple fait de rejoindre les Kurdes "n'est pas punissable" en soi, les motards pourraient être poursuivis s'ils se rendent coupables de crimes tels que des meurtres ou des viols, selon Wim de Bruin : "Mais tout cela se passe aussi très loin, il sera donc difficile de prouver quelque chose (...) La grande différence avec le groupe Etat islamique, c'est qu'il est considéré comme une organisation terroriste".

Toutefois, les Néerlandais voulant combattre aux côtés des Kurdes ne peuvent pas le faire avec les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), lui aussi considéré comme groupe "terroriste" par de nombreux pays, selon Wim De Bruin.

De nombreux pays occidentaux tentent de lutter contre le départ de certains de leurs citoyens vers la Syrie et l'Irak pour combattre comme jihadistes dans les rangs de l'Etat islamique. 

Les mesures prises à leur encontre incluent la confiscation des passeports avant leur départ ou des menaces de poursuites à leur éventuel retour.

 

 

Source:   http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/pays-bas-trois-motards-partent-combattre-l-etat-islamique-en-irak_719667.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141015-[lestitres-coldroite/titre8]

LA TURQUIE OBEIT-ELLE AUX ORDRES DE L' OTAN ???

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La Turquie choisit de frapper le PKK

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    • Par Delphine Minoui
    • Mis à jour le 14/10/2014 à 20:35
    • Publié le 14/10/2014 à 20:26
Un blindé de l'armée turque patrouille mardi à la frontière avec la Syrie, toujours fermée aux renforts kurdes voulant aller combattre à Kobané.

 

Ankara a préféré bombarder des combattants kurdes dans le Sud-Est turc plutôt que les djihadistes à Kobané.

 

Quel contraste avec le fracas des bombes et la poussière des combats! Attablé à ce café de Birecik, au bord de l'Euphrate, Idris Nassan savoure une pause salutaire.

 

Le politicien kurde de Syrie est arrivé l'avant-veille de Kobané, sa ville qu'il n'a jamais quittée depuis l'assaut lancé le mois passé par l'État islamique.

 

Sa femme, Roshan, réfugiée ici dès le début de l'offensive, est blottie dans ses bras.À quarante minutes de l'enfer, elle l'écoute raconter la «guerre» d'à côté.

«Depuis quelques jours, on a repris un peu espoir. Après les cafouillages du début, il y a une meilleure coordination entre la coalition et les forces kurdes», confie Idris Nassan, en charge des Affaires étrangères au sein du gouvernement local de Kobané. Il y a cinq minutes, ses amis de l'YPG (Unités de protection du peuple), la milice kurde, l'ont appelé pour lui donner les dernières nouvelles du front.

«Face aux tanks et aux roquettes à longue portée de Daech, nous avons un besoin urgent en forces et en armes, notamment antichars, pour nous défendre sur le terrain»

Idris Nassan, en charge des Affaires étrangères au sein du gouvernement local de Kobané

«Hier soir, ils ont détruit plusieurs voitures piégées de Daech avant qu'elles n'explosent. La coalition, elle, a mené 21 frappes pendant la nuit. Elle a bombardé un convoi d'artillerie qui arrivait de l'Ouest. Du coup, les combattants kurdes ont regagné du terrain en allant aussitôt remplacer le drapeau noir par le leur dans la ville de Tel Shayer, à 4 kilomètres de Kobané.

À l'est, le drapeau islamique a également disparu de la colline de Kani Kurdan. Et grâce aux frappes, nous avons pu récupérer le centre-ville», dit-il.

Mais l'appui du ciel n'est pas suffisant. «Face aux tanks et aux roquettes à longue portée de Daech, nous avons un besoin urgent en forces et en armes, notamment antichars, pour nous défendre sur le terrain», insiste-t-il, dans un parfait anglais.

Les renforts sont là, pourtant, prêts à franchir la frontière au moindre feu vert turc. Aux volontaires kurdes, venus des quatre coins de Turquie - parfois de l'étranger -, qui font le pied de grue à Suruç, côté turc, s'ajoutent, selon Idris, «au moins mille combattants de l'Armée syrienne libre».

Cette dernière avait déjà dépêché sur place quelques katibas (bataillons) avant que l'État islamique n'encercle Kobané. «On peut aussi compter sur le soutien du gouvernement régional du Kurdistan irakien», ajoute-t-il.

Massoud Barzani, son leader, qui recevait mardi, à Erbil, Saleh Muslim, le président du PYD (Parti de l'Union démocratique, principal mouvement des Kurdes syriens), aurait d'ores et déjà offert à ses «frères» kurdes de Syrie un stock de munitions.

Or Kobané, aujourd'hui encerclée par Daech - qui contrôle également la ville orientale de Tall al-Abyad - n'a aucun moyen de récupérer ces armes, bloquées dans le canton kurde de «Jazera», plus à l'est.

«Si la Turquie, seul point de passage possible, lève son blocus et ouvre un corridor le long de sa frontière, je suis convaincu que nous pouvons libérer Kobané en 24 heures, et ses environs en une semaine», affirme Idris Nassan, également membre actif du Parti démocratique kurde syrien, proche du PYD.

«Les Turcs mettent de l'huile sur le feu. Ils ont une lecture biaisée de Kobané. Ils y voient un combat entre “terroristes”. Comment oser comparer l'YPG à Daech ? Kobané, ce sont des civils livrés à des coupeurs de gorge !» 

Idris Nassan

Mais la Turquie ne veut rien entendre. Persuadé qu'en aidant Kobané, il favorise le retour en force des rebelles kurdes du PKK, considérés comme les parrains de l'YPG, Ankara durcit le ton plus qu'il ne cherche des compromis.

Lundi soir, des avions turcs ont bombardé des positions du PKK, dans le sud-est de la Turquie.

Une première depuis le fragile cessez-le-feu de mars 2013. «Les Turcs mettent de l'huile sur le feu.

 

Le problème, c'est qu'ils ont une lecture biaisée de Kobané. Ils y voient un combat entre “terroristes”. Comment oser comparer l'YPG à Daech? Kobané, ce sont des civils livrés à des coupeurs de gorge!», soupire Idris Nassan.

Autre source d'inquiétude pour Ankara: les ambiguïtés du PYD envers Bachar el-Assad. Lors d'entretiens secrets, la semaine dernière, entre Saleh Muslim et les renseignements turcs, ces derniers auraient conditionné l'ouverture de la frontière à la rupture des relations avec Damas, la dissolution des gouvernorats mis en place dans les enclaves kurdes et la distanciation à l'égard du PKK. «Nous n'avons jamais été pro-Bachar.

En 2011, Kobané a été une des premières villes à manifester contre Damas.

En tant que minorité, nous voulons la démocratie et le respect des droits de l'homme. C'est tout!», insiste Idris.

Piégées par leur paranoïa, les forces de sécurité turques détiennent toujours à Suruç environ 180 des 300 Kurdes de Kobané arrêtés la semaine dernière à la frontière.

Parmi eux: des journalistes, des activistes et des membres du parti d'Idris, accusés de collusion avec le PKK. «C'est absurde!

Quand je les aurai fait libérer, je repartirai à Kobané», dit-il, la main serrée contre celle de son épouse.

 

La rédaction vous conseille :

 

Source :   http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/14/01003-20141014ARTFIG00427-la-turquie-choisit-de-frapper-le-pkk.php

 

 

L’armée turque ou les forces armées turques (en turc : Türk Silahlı Kuvvetleri ou TSK) est composée de l'armée de terre, de la force aérienne, de la marine nationale, de la gendarmerie et des gardes-côtes.

Elle est la deuxième armée en effectifs de l’OTAN après l’armée américaine et la sixième armée du monde en effectifs au niveau mondial

wikipédia

L' ARMÉE PAYE LES DÉGATS D' UNE POLITIQUE SOCIALE MIGRATOIRE DEPUIS 40 ANS !

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Le Point.fr - Publié le 15/10/14 à 14h56

Défense : un régiment, une base navale et le Val-de-Grâce sacrifiés

Jean-Yves Le Drian a annoncé mercredi les restructurations des armées 2015.

 

Le ministre de la Défense a dû procéder à des arbitrages difficiles.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Guerric Poncet / Le Point.fr

 

 

Un régiment d'artillerie va être dissous, cinq bâtiments de la marine désarmés, une base navale fermée et l'hôpital du Val-de-Grâce transformé en pôle de recherche, dans le cadre des restructurations des armées 2015 dévoilées mercredi.

 

Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs dans le cadre de la loi de programmation militaire (2014-2019).

 

Pour 2015, ce sont 7 500 postes qui doivent au total être supprimés dans les armées.

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a détaillé les principales mesures dans un message aux armées, dans une démarche qu'il veut "pragmatique" pour préserver l'activité opérationnelle des armées. Outre la dissolution du 1er Régiment d'artillerie de marine (RAMa) et de l'état-major de la 1re Brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne (Marne) déjà annoncés, le 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres (Tarn) et le 1er régiment de tirailleurs d'Épinal (Vosges), seront "transformés en régiment d'infanterie de nouvelle génération".

Au total, 960 postes doivent être supprimés à Châlons-en-Champagne. Cinq bâtiments de la marine nationale seront par ailleurs désarmés et deux organismes, la base navale de l'Adour à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) et le commandement maritime de Strasbourg fermés, a annoncé le ministre.

Les bâtiments concernés sont un transport de chalands de débarquement, un pétrolier-ravitailleur et trois patrouilleurs.

Pour l'armée de l'air, la base aérienne de Drachenbornn (Bas-Rhin) sera transformée en "élément air rattaché" (EAR) à la base 133 de Nancy-Ochey et le début la dissolution de la base 102 de Dijon-Longvic (Côte-d'Or) "est lancé". Le commandement des forces aériennes sera ainsi transféré vers la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac (Gironde).

Enfin, comme l'avait suggéré Jean-Yves Le Drian dimanche, les activités médicales de l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris "seront progressivement transférées" vers deux hôpitaux militaires d'Ile-de-France, Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) et Begin à Vincennes (Val-de-Marne).

Le Val-de-Grâce, dont la mise aux normes aurait nécessité d'importants travaux, abritera pour sa part "un pôle d'excellence" réservé aux activités de recherche et de formation. À terme, en Ile-de-France, les moyens du Service de santé des armées (SSA) "pour la prise en charge médico-chirurgicale des blessés de guerre seront renforcés", souligne le ministre.

Fort impact sur les collectivités

"Le choix des régiments, bases aériennes ou structures administratives devant être conservés, transférés ou dissous résulte d'une analyse qui prend en compte des considérations opérationnelles, budgétaires, et liées à l'aménagement du territoire", affirme Jean-Yves Le Drian dans son message aux armées.

En dehors d'une mesure lourde, la dissolution du 1er RAMa, la Défense a opté pour des transferts ou transformations d'unités, qui doivent se traduire chaque fois par la suppression de plusieurs centaines de postes. Les restructurations de la Défense ont un fort impact sur les collectivités locales, avec pour certaines communes le départ de centaines de militaires et de leurs familles.

Des mesures d'accompagnement des personnels et des territoires touchés ont donc également été annoncées. Elles représentent, selon le ministre, "un engagement financier majeur, élevé à près de 205 millions d'euros pour les personnels en 2015, et à 150 millions d'euros pour l'accompagnement des territoire d'ici 2020".

Benoist Apparu, le maire UMP de Châlons-en-Champagne, la ville la plus touchée en 2015, a appelé les habitants à manifester jeudi devant la préfecture pour dénoncer une réforme "inique" et réclamer des compensations à la perte de ces emplois militaires.

D'autres dispositions annoncées mercredi visent à rationaliser les implantations de la Défense.

Les personnels de la Direction générale de l'armement (DGA) actuellement implantés à Bagneux (Hauts-de-Seine) et une partie de ceux de la Direction du renseignement militaire (DRM) basés à Creil rejoindront ainsi le nouveau site du ministère à Balard, dans le sud de Paris, où doivent être regroupés à partir de 2015 l'ensemble des implantations parisiennes de la Défense.

À l'automne 2013, la Défense avait notamment annoncé la dissolution d'un régiment de dragons et la restructuration de quatre sites de l'armée de l'Air. 23 500 postes doivent au total être supprimés dans les armées d'ici 2019, en plus de 54 000 postes déjà supprimés dans le cadre de la LPM précédente (2008-2014).

 

Source et publication:  http://mobile.lepoint.fr/societe/defense-un-regiment-une-base-navale-et-le-val-de-grace-sacrifies-15-10-2014-1872613_23.php

N' HUMILIER PAS LA RUSSIE ! TRIBUNE LIBRE !

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Jeudi 16 octobre 2014

Humilier-la-Russie-un-jeu-stupide-et-dangereux-.jpg

Dans un précédent article consacré à l’économie, j’ai évoqué de façon rapide un risque de troisième guerre mondiale qui serait à nos portes. J’avais envie de revenir sur ce sentiment, voire cette certitude, qui m’habite.

Faire un parallèle avec l’histoire est toujours un jeu risqué et dangereux car les mêmes causes ne produisent pas systématiquement les mêmes effets et, surtout, on nous a assez bassinés avec « les heures sombres de notre histoire ».

Pourtant, parmi d’autres facteurs, il y a deux causes majeures au déclenchement des précédentes guerres mondiales : la crise économique et l’humiliation. C’est une Allemagne humiliée par le traité de Versailles et ruinée à un niveau inimaginable aujourd’hui qui a envahi la Pologne.

Quel jeu sommes-nous en train de jouer avec la Russie ?
>> De quel droit donnons-nous des leçons de démocratie, nous qui vivons sous un régime recueillant 13 % d’opinions favorables ?
>> De quel droit montrons-nous les muscles quand on réprime dans la violence de grandes manifestations familiales et quand on laisse la rue aux émeutiers lors de grands rassemblements ? >> De quel droit parlons-nous de liberté d’expression quand on interdit à un humoriste (aussi peu drôle soit-il) de se produire ?
>> De quel droit parlons-nous de valeurs quand on légalise 
de facto la marchandisation de l’humain avec la GPA ?
>> Mais surtout de quel droit nous immisçons-nous dans l’aspiration d’un peuple à renouer avec ses racines, quand nous-mêmes souhaitons le remplacement de notre peuple ?

Sur le fond, nous ferions mieux de nous abstenir de donner des leçons moisies à Vladimir Poutine qui, lui, a le soutien de son peuple.
Mais sur la forme, cette politique étrangère suiviste et de pieds nickelés est d’une dangerosité inouïe.


Isoler la Russie est la dernière des bêtises à faire. Les Russes sont un peuple fier à qui on dénie la chance historique de reprendre la place qui est la sienne sur la scène internationale et dans l’histoire.


Nous sommes en train de les humilier en leur préférant la Françafrique et ses conflits, les États-Unis d’un Barack Obama en perdition, et en luttant contre l’État islamique après avoir contesté le droit des Russes à combattre leurs propres terroristes de Tchétchénie.

>>Sur l’Ukraine, nous avons encore tout faux, aveuglés par les soi-disant aspirations européennes de ce peuple, alors que cette révolution a notoirement émané de groupes néo-nazis. Nous combattons l’antisémitisme en France mais en faisons un allié en Ukraine. Allez comprendre.

Nos gouvernants sont en train de faire une erreur historique. La Russie de Vladimir Poutine est un partenaire naturel et une puissance avec laquelle il faut compter. Penser que l’on peut s’essuyer les pieds sur un tel homme n’est que pure folie.


Alors que notre société décadente renie allègrement ses valeurs, son patrimoine, son histoire en faisant de nos pays européens un grand terrain vague ouvert aux quatre vents économiques et culturels, le peuple russe affirme sa volonté de retrouver sa grandeur.

 Il refuse cette mondialisation, cette perte des identités nationales. Il refuse la demi-mesure, les compromis qui deviennent des compromissions. Nous pensons pouvoir imposer à la Russie – entre autres – les valeurs que nous pensons universelles et nous avons terriblement tort.

L’histoire nous a montré que les peuples qui refusaient de disparaître étaient prêts à tout pour sauvegarder leurs convictions et leur mode de vie. De notre côté, sommes-nous prêts à tout pour sauvegarder cette parodie de société ?

 

http://www.bvoltaire.fr/thibautronet/humilier-russie-jeu-stupide-dangereux,119579?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=1752faa4b9-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-1752faa4b9-30494613&mc_cid=1752faa4b9&mc_eid=3bbbfa4636

SYRIE: LA RÉSISTANCE KURDE À KOBANI !

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Syrie : "plusieurs centaines" de jihadistes tués à Kobani dans des frappes aériennes

Les raids de l'armée américaine, bien qu'ils aient tué plusieurs centaines de jihadistes, ne suffiront pas nécessairement à empêcher les jihadistes de s'emparer de la ville, selon le Pentagone.

Frappe aérienne visant des jihadistes à Kobani (Syrie), le 15 octobre 2014.Frappe aérienne visant des jihadistes à Kobani (Syrie), le 15 octobre 2014. (MURAT KULA / ANADOLU AGENCY / AFP)

Par Francetv info avec AFP

Mis à jour le 15/10/2014 | 21:34 , publié le 15/10/2014 | 21:34



Les frappes aériennes menées pour défendre la ville de Kobani (Syrie) près de la frontière turque ont tué "plusieurs centaines" de combattants du groupe Etat islamique (EI), selon le porte-parole du Pentagone, mercredi 15 octobre.

James Kirby juge toutefois que la coalition n'est pas certaine de l'emporter : "Kobané pourrait encore tomber", dit-il.

La semaine dernière, le Pentagone se montrait très pessimiste quant au sort de cette ville à majorité kurde, estimant que "les frappes aériennes ne suffiraient pas à sauver Kobani".

 

"Des avancées importantes" en Irak

En Irak, autre pays où l'Etat islamique est implanté, la situation semble tourner à leur avantage dans plusieurs localités.

Le groupe jihadiste a fait des "avancées importantes" en Irak, selon le coordonnateur de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, le général à la retraite John Allen.

Lors d'un point de presse au département d'Etat, il a également estimé que les frappes aériennes contre les bastions de l'EI en Irak et en Syrie ne produisaient "ni vainqueurs, ni vaincus".

De retour d'une longue tournée au Moyen-Orient, notamment en Irak, en Jordanie et en Turquie, le général Allen a également affirmé que les pays-alliés au sein de la coalition étaient "tombés d'accord" pour dire que "si l'aspect militaire était important, il n'était pas suffisant" pour terrasser le groupe de jihadistes ultra-radicaux.

Le haut gradé américain, officiellement chargé de coordonner les efforts de la coalition internationale, s'est également dit "très réticent à affubler du terme de 'cible stratégique'" la ville de Kobani.

 

Source :   http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/syrie-plusieurs-centaines-de-jihadistes-tues-a-kobani-dans-des-frappes-aeriennes_720707.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141016-[lestitres-coldroite/titre5]

CES BI-NATIONAUX QUI PARTENT FAIRE LE DJIHAD ???

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Un candidat au jihad arrêté au Maroc avec ses deux enfants français

 

Arrêté à l'aéroport international Mohammed V, cet homme, désigné par ses initiales NR, avait déjà été interpellé en France et faisait l'objet d'un contrôle judiciaire, selon le ministère marocain de l'Intérieur.

Des soldats kurdes combattent le groupe Etat islamique, près de Mossoul (Irak), le 9 septembre 2014.Des soldats kurdes combattent le groupe Etat islamique, près de Mossoul (Irak), le 9 septembre 2014. (JM LOPEZ / AFP)

Par Francetv info avec AFP

Mis à jour le 16/10/2014 | 07:24 , publié le 16/10/2014 | 00:38


Un Marocain résidant en France, accompagné de ses deux filles de nationalité française, âgées de quatre et deux ans, a été interpellé mercredi 15 octobre à Casablanca (Maroc), alors qu'il cherchait à rejoindre le groupe Etat islamique via la Turquie, selon les autorités du royaume.

Le suspect sous contrôle judiciaire en France

Arrêté à l'aéroport international Mohammed V, cet homme, désigné par ses initiales NR, "avait déjà été interpellé en France et faisait l'objet d'un contrôle judiciaire", a ajouté le ministère marocain de l'Intérieur, dans un communiqué cité par l'agence de presse MAP.

Le suspect était aussi en compagnie "d'une citoyenne marocaine avec laquelle il a contracté un mariage coutumier". Il est indiqué que "son épouse, de nationalité française, serait restée en France". Le texte précise que les deux adultes "seront présentés à la justice dès clôture de l'enquête". Quant aux deux filles, il n'est pas fait mention des modalités de leur retour, ni de leur lieu de résidence en France.

Rabat intensifie la lutte contre les jihadistes

Ce Marocain était"en relation" avec la"cellule terroriste démantelée le 14 août dernier", avance le ministère marocain de l'Intérieur. Celle-ci"se chargeait d'envoyer des combattants en Syrie et en Irak" et "était en contact étroit avec des dirigeants extrémistes du groupe terroriste Daech".

Rabat a annoncé de multiples opérations contre des"cellules terroristes" au cours des derniers mois, et le gouvernement marocain a récemment renforcé sa législation antiterroriste afin de lutter contre l'enrôlement de ressortissants par les jihadistes de l'Etat islamique.

Au total, plus de 2 000 jihadistes marocains – dont des binationaux – combattent actuellement en Syrie et en Irak.

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/un-candidat-au-jihad-en-partance-pour-la-turquie-arrete-au-maroc-avec-ses-deux-enfants-francais_720775.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141016-[lestitres-colgauche/titre1]

LES RESSOURCES DU DOMAINE MARITIME DE LA FRANCE !

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Amiral Rogel : « Si nous ne prenons pas soin de notre zone économique exclusive, elle sera pillée »

 
 
 
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La France dispose du second domaine maritime (ou zone économique exclusive, ZEE) du monde, avec 11 millions de km2 de surface.

 

Et cela grâce à ses possessions outre-Mer. Et leurs fonds marins sont susceptibles de receler des ressources très intéressantes.

 

Par exemple, les îles Eparses sont situées dans une zone (canal du Mozambique) qui pourrait devenir une nouvelle « mer du Nord » en raison des évaluations portant sur ses réserves potentielles en hydrocarbures (entre 6 et 12 milliards de barils de pétrole et de 3 à 5 milliards de m3 de gaz).

« L’accès à des richesses potentielles, comme des hydrocarbures, des encroûtements cobaltifères, nodules polymétalliques et terres rares, matériaux indispensables aux industries de pointe, constitue un atout considérable pour notre pays s’il contribue à un nouveau modèle de développement durable, en particulier au profit des collectivités ultramarines », estimait, l’an passé, Gérard Grignon, auteur d’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à ce sujet.

Les ressources de cette ZEE sont donc un enjeu d’autant plus de taille que l’économie française aurait bien besoin de les exploiter.

Lors son audition devant les députés de la commission de la Défense dans le cadre du projet de loi de finances 2015, le chef d’état-major de la Marine nationale (CEMM), l’amiral Bernard Rogel, a abordé les défis à venir dans le domaine maritime.

« Dans le monde actuel, il existe, au point de vue maritime, un paradoxe dans la présence concomitante d’un phénomène de maritimisation, d’interconnexion croissante des pays par les flux maritimes permis par la liberté des mers, et d’un phénomène de territorialisation des océans, c’est-à-dire d’établissement de nouvelles frontières en vue de protéger ou d’accaparer des ressources », a commencé par souligner l’amiral Rogel. « Je ne sais pas aujourd’hui comment s’opérera l’équilibre entre les deux tendances, mais il est certain que la territorialisation créera des tensions en mer », a-t-il estimé.

Du coup, a-t-il ajouté, la France sera, compte tenu de sa ZEE, un « acteur de ce paradoxe ». Au même titre que d’autres puissances qui ont « compris les enjeux maritimes », comme la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil.

Ces pays, a relevé l’amiral Rogel, « développent des programmes navals importants ». Et d’ajouter : « C’est ce que j’appelle la tectonique des puissances maritimes ».   Gare, donc, aux frictions…

Et la Chine est sans doute le pays qui met le plus d’ardeur, actuellement, à se doter de forces navales conséquentes, avec un large spectre capacitaire.

Ainsi, a indiqué l’amiral Rogel, elle « a construit une frégate tous les trois mois entre 2010 et 2013″ et on « ne peut plus la considérer comme un simple acteur régional : c’est désormais un acteur mondial, dont la flotte fait des escales jusqu’au golfe arabo-persique, y compris en Iran, et qui déploie des sous-marins dans l’océan Indien, des frégates dans l’est de la Méditerranée ».

La Russie n’est pas en reste, avec la modernisation, notamment, de ses forces sous-marines/

Aussi, selon le CEMM, « dans ces pays, la marine est au service d’une véritable politique de puissance maritime qui leur permet à la fois d’affirmer leur statut sur la scène internationale et de contrôler des espaces maritimes étendus ».

Mais s’agissant de l’outre-Mer, les moyens de la Marine nationale ne sont pas à la hauteur des enjeux. Par exemple, à La Réunion, elle devra désarmer son patrouilleur austral « Albatros », certes mis sur cale en 1966… Et l’incendie à bord récent à bord de la frégate Nivôse ne va évidemment arranger les choses, d’autant plus que l’immobilisation du navire pour réparations s’annonce longue.

Dans le Pacifique (80% de la ZEE française), les moyens sont là aussi faible au regard des surfaces à surveiller, avec deux frégates, autant de patrouilleur P400 « particulièrement anciens », comme l’avait noté le CEMM lors d’une précédente audition.

« Nous subissons un certain nombre de réductions temporaires de capacité, et singulièrement outre-mer », a lâché l’amiral Rogel. « Or, a-t-il poursuivi, si nous ne prenons pas soin de notre zone économique exclusive, elle sera pillée. »

À un député qui lui a demandé quelles seraient les conséquences du développement d’une flotte de haute-mer chinoise pour la marine française dans le Pacifique, l’amiral Rogel a refusé de répondu qu’en « en mer de Chine, les pays riverains connaissent des frottements avec la marine chinoise.

Nous le verrons demain dans notre ZEE, comme partout où se trouvent des ressources : le mouvement de territorialisation des océans ne s’arrêtera pas à nos frontières ».

Enfin, l’amiral Rogel a dit sa préoccupation de l’état actuel des marines européennes… « La France est à cet égard un îlot de verdure dans un désert européen », a-t-il dit.

C’est dire… « La conquête des ressources à la mer, ce sera, demain, Jurassic Park : faisons en sorte que l’Europe n’y joue pas le rôle de Bambi.

La Chine est la deuxième puissance maritime au monde en tonnage, elle a un besoin très important de ressources naturelles ; c’est un acteur du jeu maritime », a-t-il conclu sur cette question.

 

Photo : Patrouilleur austral Albatros – (c) Marine nationale / Natacha Hochman

 

Source:  http://www.opex360.com/2014/10/15/amiral-rogel-si-nous-ne-prenons-pas-soin-de-notre-zone-economique-exclusive-elle-sera-pillee/


HERVÉ RYSSEN À BEAUVAIS LE 13 DÉCEMBRE !

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mercredi 15 octobre 2014

Hervé RYSSEN en conférence à Beauvais le 13 décembre prochain

 
Suite à la parution du dernier ouvrage "Les milliards d'Israël" de l'écrivain Hervé RYSSEN, le journal www.nationalemancipe.blogspot.fr).
 
Entrée 5.00€ /gratuite pour l'achat d'un exemplaire du livre "Les milliards d'Israël".
 
l'Emancipé organise une conférence de présentation en l'honneur de la sortie publique du dernier opus de la longue série RYSSEN. En effet, dans cette époque reflètant le préambule à une inévitable révolution qui se profile, les français, sur le seuil de leur destin, sont appelés à comprendre ce pourquoi les canons tonnerons très bientôt sur le pas de leur porte, et pourquoi ils devront à un moment ou à un autre, prendre parti pour l'un ou l'autre camp.
 
Rendez vous donc à Beauvais le samedi 13 décembre 2014 à 18h00. (Le lieu exacte où se déroulera la conférence sera rendu publique le 10 décembre au matin sur notre site 
 
 
 
Source :   http://nationalemancipe.blogspot.fr/2014/10/herve-ryssen-en-conference-beauvais-le.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=F

L' UKRAINE ET LES MERCENAIRES EUROPÉEN !

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Oleg Severguine

 
Hier, 21:03

Les mercenaires européens : pour quelle cause on combat

Les mercenaires européens : pour quelle cause on combat

Par La Voix de la Russie | L’Ukraine a accueilli de nombreux mercenaires venus de pays européens, a récemment constaté le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten en citant des agences de presse mondiales.

Le journal a évoqué en détail la participation de mercenaires européens aux hostilités. Il s’agit des mercenaires qui opèrent du côté des forces armées ukrainiennes.

 

Parmi eux, on compte selon le périodique des ressortissants de France, de Pologne, d’Italie, d’Espagne, du Danemark, de Suède et des pays baltes. « Il n’est pas clair qui les finance », spécifie quand même le journal.

Ni les journalistes de la publication susmentionnée ni les experts ne doutent que les mercenaires aient des sponsors.

Ce qui importe, c’est que les dirigeants des pays de l’Union européenne et de l’OTAN sont bien sûr au courant de la participation de leurs propres néonazis au conflit ukrainien, et qu’ils voient certainement que des aventuriers sont intensément recrutés en Europe pour être envoyés en Ukraine.

Parmi les recruteurs de mercenaires figure un Français de 47 ans, l’ancien parachutiste Gaston Besson, dont l’histoire est racontée par le Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Un autre journal allemand, le Frankfurter Rundschau, a parlé plus tôt de cet individu. C’est un professionnel de la guerre, écrit notamment ce périodique.

Né en Thaïlande, Gaston Besson a reçu le « baptême du feu » en Indochine avant d’arriver au début des années 1990 en ex-Yougoslavie pour combattre contre les Serbes dans les rangs des nationalistes de droite.

Etabli ensuite en Croatie, il a récemment quitté ce pays en partant pour le nouveau « front » en Ukraine.

Il n’est pas étonnant qu’il y ait acquis des « compagnons d’armes » dans le bataillon Azov dont le symbole est le « crochet de loup » qui décorait les drapeaux de divisions SS du Troisième Reich.

Gaston Besson diffuse maintenant par le biais des réseaux sociaux d’Internet des invitations à entrer au bataillon Azov. Il avertit que la rémunération est absente tout en ajoutant qu’un volontaire arrivant à Kiev se verra accorder un interprète anglophone, un logement et une alimentation, et qu’il sera ensuite transporté dans la garnison du bataillon dans le Sud-Est. Selon le recruteur, il cherche des personnes attachées aux « idéaux ».

Le symbole déjà mentionné du bataillon Azov témoigne avec éloquence de quels idéaux il s’agit. Quant aux propos sur « l’absence de rémunération », aucun expert ne croit en le désintéressement des mercenaires.

Selon les informations disponibles, ils touchent tous une rétribution assez copieuse.

Anatoli Tsyganok, professeur à l’Institut d’analyse politique et militaire, ne voit pas de solution rapide au conflit en Ukraine.

« Un Etat nazi est en voie d’édification en Ukraine et certains Européens l’approuvent. Qui sont ces personnes ?

Ce sont les protecteurs des néo-nazis qui se trouvent notamment en Allemagne, en France et en Suède. Le problème est très grave et son règlement prendra des années parce qu’un conflit sanglant ne saurait être réglé rapidement.

Une interview d’encore un combattant du bataillon Azov, un Italien de 53 ans, un ancien manager de garage Francesco Fantona, a récemment été diffusé par le réseau YouTube . « J’ai rêvé toute ma vie d’une telle épreuve.

Ici il n’y a pas de place pour les sentiments. C’est une guerre et je suis ici pour tuer », a-t-il déclaré. Selon un professeur à l’Académie de défense du Danemark, Claus Mathiesen, les mercenaires qui reviendront d’Ukraine ne seront pas moins dangereux pour le pays que ceux venus de Syrie.

Les experts militaires voient quant à eux ce danger tandis que la classe politique européenne semble ne pas l’apercevoir pour le moment.

 


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_10_15/Les-mercenaires-europeens-pour-quelle-cause-on-combat-1472/

 

 

12 septembre, 23:48

Ukraine: l'UE redoute de reconnaître la présence de mercenaires pro-Kiev (expert)

Ukraine: l'UE redoute de reconnaître la présence de mercenaires pro-Kiev (expert)

VARSOVIE, 12 septembre - RIA Novosti/La Voix de la Russie L'UE craint de reconnaître que des mercenaires européens combattent aux côtés des troupes pro-Kiev, a déclaré vendredi à RIA Novosti le politologue polonais Mateusz Piskorski, directeur du Centre européen d'analyse géopolitique.

"Nous disposons d'informations selon lesquelles des mercenaires polonais combattent dans l'est de l'Ukraine. Il s'agit notamment de 17 anciens membres de l'unité spéciale polonaise Grom", a déclaré M. Piskorski.

Selon lui, ils gagnent jusqu'à 500 dollars pour chaque jour de mission en Ukraine.

D'après M. Piskorski, le ministère polonais de la Défense est au courant de leur présence en Ukraine, mais "refuse de commenter ce fait au motif que ces militaires ne font plus partie des forces spéciales".

Le dirigeant de la république autoproclamée de Lougansk, Igor Plotnitski, a antérieurement signalé la présence de mercenaires européens dans les rangs de l'armée ukrainienne.

"La partie ukrainienne se livre chaque jour à des provocations. Nous ne répondons que si elle ouvre le feu, mais ne passons pas à l'attaque.

Il est peu probable que la trêve dure longtemps, car l'armée ukrainienne pratique la rotation de ses effectifs et procède à leur redéploiement.

Nous voyons des mercenaires étrangers arriver dans la région.

Les troupes se retirent en arrière, laissant les mercenaires venus de Pologne et d'autres pays prendre position en première ligne", a indiqué M. Plotnitski.

RIA Novosti

 

 

RAPPEL : LE DROIT DE RÉPONSE D' ÉRIC ZEMMOUR .....

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 Le Parisien du 9 mai 2014.


 Le CRAN appelle RTL à"exclure de son antenne Eric Zemmour après sa chronique de mardi 06/05/2014, qui a déplu à certain (il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas !!!).


 De plus ce qu'il a dit est juste :


" Seules les sociétés homogènes comme le Japon, ayant refusé de longues dates l'immigration de masse,échappent à cette violence de rue".
" Privée de ses frontières, la France renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages d'autrefois, les grandes invasion d'après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains  qui dévalisent, violentent dépouillent et pillent.
      E.Z 
 
  DROIT DE RÉPONSE D'ÉRIC ZEMMOUR, SUITE A SA CONDAMNATION.

"J'aurais, selon les magistrats, dépassé les  limites autorisées du droit à la liberté d'expression. Je crois savoir ce qu'est la liberté d'expression, a poursuivi le journaliste, citant : Montaigne, Voltaire et Zola.Mais je ne sais pas ce que sont les limites de la liberté d'expression à l'heure actuelle en FRANCE ;où se situent elles ?

Qui les détermine ? Comment et au nom de quoi les fixe-t-on ? Comme il vaut mieux parfois une poignée de chiffres plutôt que de longs discours, tout ce qui suit est vrai,mais à vous de juger !!!

ALLEMAGNE

- Plus de la moitié des actes violents des moins de 21 ans sont commis par des Arabes.Nous ne pouvons pas nous taire dit Angela Merkel, Chancelière allemande.

NORVÈGE

- 100% des viols qui ont donné lieu à une plainte en 2008 à Oslo l’ont été par des immigrés « non occidentaux », en majorité musulmans et africains noirs.

 «Ils viennent de pays qui ont un regard sur la femme totalement différent de celui qui règne en Norvège". Ces viols s'accompagnent d'une violence très importante. (statistiques de la police.). *Peut-être faut-il chercher là un des motifs de la tuerie ?

SUISSE

- Plus de 96% des détenus sont des étrangers, en grande majorité musulmans (statistiques fédérales Suisses).

ESPAGNE

- 89% des détenus sont musulmans.

ITALIE

- les chiffres et les faits sont incontestables, nous avons aujourd'hui en Italie plus de 55 000 détenus parmi lesquels plus de 52 000 étrangers, arabes et africains noirs.

65 % d'entre eux sont mis en examens, mais seuls 35 % sont condamnés." Il faut donc accroître la mise en œuvre des mesures d'expulsion pour les étrangers condamnés à des peines inférieures à deux ans» (Syndicat autonome de la police pénitentiaire).

FRANCE

- 88% des détenus sont de religion musulmane. Rappelons que pour avoir osé dire que la majorité des trafiquants est noire ou arabe, une réalité connue de tous, Eric Zemmour, journaliste, s'est fait condamner pénalement.

La FRANCE, ce beau pays d'accueil où les Français n'ont même plus le droit de dire de tristes vérités qui dérangent le gouvernement actuel ..... !!!

 

Merci Jean-Claude G.

MALI:LA DÉROUTE ! L' ONU ENCORE INCOMPÉTENTE .....

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Vendredi 17 octobre 2014

Nous assistons à des mouvements stratégiques de recul qui se transforment en déroute.

Un dernier relent de discipline empêche les Casques Bleus de courir très vite dans leur fuite.

Le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop crie au secours et demande de toute urgence le renforcement des capacités de la MINUSMA.

Des affrontements ont lieu partout : Tessalit (Nord), Aguelhok – Kidal (Nord), Menaka (Nord-Est), Ntilit (Nord-Centre), Aderamkoubane (Nord-Est). Tous des noms de villages qui sonnent bien….. le glas.


Les rebelles-terroristes sont un mélange d’hommes du MNLA (Touaregs), de djihadistes et de narcotrafiquants surarmés par les stocks de Lybie.

Depuis début octobre, neuf nigériens et un sénégalais ont été tués dans les embuscades dans cette région.

Mais il semble qu’au total 31 Casques Bleus aient été tués et 91 blessés.

 C’est un bilan plutôt étonnant pour un pays qui avait été déclaré « pacifié » par la communauté internationale.

Les soldats nigériens et sénégalais font, avec des militaires d’autres pays, partie de la MINUSMA. Il s’agit encore d’une organisation onusienne qui va échouer lamentablement, comme la plupart des projets de l’ONU.

Tenez-vous bien, il s’agit pourtant de la « Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali ». Pour compléter l’information, 29 pays (nombre instable) ont détaché un total d’environ 9.000 militaires (Ils pourraient compléter jusqu’à 11.000 personnes – Certains pays ont une participation purement symbolique).

 Les soldats français de l’opération Serval, n’ont plus été comptabilisés.

En effet « Serval » a changé de nom en « Barkhane » pour mieux couvrir d’autres opérations dans des pays proches.

Nous pouvons dire que la MINUSMA est déjà un flop. Comme l’indique sa signification, elle est parfaitement intégrée pour se faire massacrer de manière systématique et elle est certainement multidimensionnelle dans les variétés des pièges tendus par les rebelles.

En ce qui concerne les réfugiés (chiffres fluctuants), il fuient où ils peuvent : 61.000 en Mauritanie, 46.000 au Burkina-Faso, 37.000 au Niger, sans compter les 133.000 maliens, personnes déplacées, ceux qui dérivent d’un village à l’autre, tentant de trouver une maigre pitance, un peu d’eau croupie et une cahute pour essayer de dormir… tous les sens en éveil.

C’est ce que l’ONU appelle « La stabilisation au Mali ».

Nous n’allons plus parler des soldats maliens, qui n’ont jamais eu d’entraînement sérieux et donc n’y peuvent rien.


Penchons-nous sur la MINUSMA commandée par Hervé Ladsous. Qui est Hervé Ladsous ? Ban Ki-moon a nommé Hervé Ladsous, diplomate français au poste de secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU en 2011.

Et c’est donc cet homme qui tient les rênes de la MINUSMA.

Etre nommé par Ban-Ki Moon n’est malheureusement pas une référence. Le sieur Ladsous a admis que la MINUSMA n’avait pas assez de moyens pour faire face aux attaques des groupes armé : roquettes, obus de mortiers, attentats suicides.

S’attendait-il à aller au bal pour danser le menuet ?

Et le voilà confronté à la dure réalité de la guerre. Ne lui avait-on pas dit qu’il y avait de très méchants, sans foi ni loi, en face ?

Pourquoi le Commandement Militaire Français a demandé à une force de l’ONU, de réaliser le nettoyage final du Mali ?

Celle-ci, par définition est incapable de distinguer entre un théâtre d’opération militaire et un bal populaire.

Nous avons vu l’ONU à l’œuvre en d’autres temps et d’autres lieux.

Capable de tuer des innocents sans défense et d’abandonner leur poste quand il s’agit de combattre.

Quelle erreur de confier à l’ONU le sort des populations qui se font massacrer par des terroristes sans pitié.

Cette organisation a des fonctionnaires incapables de gérer ce type de conflit.

Tout le Sahel est en train de repasser sous la domination de différents Califes!

Nous Européens, nous nous en mordrons les doigts dans un avenir proche !

JACQUES D’EVILLE

http://www.lepeuple.be/cela-barde-au-mali-lonu-incompetente/23020

CONTRE LA MOSQUÉE TURQUE ET SON MINARÊT À QUIMPER !

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A l'appel du Collectif Quimper Résistance, le Parti de la France participera au grand rassemblement contre la colonisation migratoire de QUIMPER, de la France et de l'Europe organisé le Samedi 25 Octobre  à 10h 30  Place de la  Résistance à QUIMPER dans le Finistére.

Marie-Anne Haas Déléguée du PdF / Finistère, prendra la parole afin de dénoncer la submersion migratoire et la substitution de notre peuple méthodiquement manigancées par nos gouvernants depuis des décennies.


Contre L'islamisation de la Bretagne,de la France et de l'Europe menacées tant par les forces mondialistes que par des peuples conquérants et fanatisés par une religion étrangère à notre civilisation.

Tous les militants, adhérents et sympathisants du Parti de la France sont invités à participer à ce rassemblement unitaire contre l'immigration-invasion-Islamisation !

 

NOTONS LA PRÉSENCE DE PLUSIEURS ASSOCIATIONS/

Quimper Résistance, Adsav, Agir et Réagir, Résistance Républicaine !

 

 

 

 

Adhérez !

 

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LES ÉTATS-UNIS DERRIÈRE LE DÉSORDRE MONDIAL ???

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Samedi 18 octobre 2014
Les États-Unis admettent avoir financé les manifestations étudiantes à Hong Kong


Dollar and go
Les États-Unis admettent avoir financé les manifestations étudiantes à Hong Kong

 

Au même titre que les États-Unis avaient admis (peu de temps après que le chaos du printemps arabe avait commencé à se propager au Moyen-Orient) qu'ils avaient, plusieurs années à l'avance, entièrement financé, entraîné et équipé les deux meneurs du mouvement [1], ainsi que lourdement armé les terroristes, il est maintenant admis que le Département d'État américain est derrière les manifestations de Hong Kong Occupy Central [2], à travers une myriade d'organisations et d'ONG.




Ainsi le Washington Post révèle, dans un article intitulé Hong Kong en feu, même si la Chine resserre les vis sur la société civile [3], que :

« Échaudées par plusieurs autres manifestations pendant l'année, les autorités chinoises avaient progressivement durci les contrôles sur les organisations civiques agissant sur le continent et qui étaient soupçonnées d'être le bras de puissances étrangères.

Selon les experts, ces contrôles visent à protéger la Chine d'idées Occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d'expression, ainsi que plus précisément de l'influence de groupuscules américains qui tentent peut-être de promouvoir ces valeurs en Chine.




De tels contrôles existaient depuis longtemps, mais ils ont été renforcés sous le président Xi Jinping, en particulier après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch après les manifestations qui avaient duré des mois à Kiev et qui avaient été perçues en Chine comme explicitement soutenues par l'Occident. »



Le Washington Post rapporte également que :

« Sous couvert d'anonymat, un expert en politique étrangère a déclaré que M. Poutine avait appelé Xi pour partager son inquiétude au sujet du rôle joué par l'Occident en Ukraine. Selon des membres de la société civile, ces préoccupations semblent avoir filtré, et faire désormais partie des conversations tenues autour d'une tasse de thé dans toute la Chine :

« Ils sont très préoccupés par ces 'Révolutions de Couleur', ils sont très préoccupés par ce qui se passe en Ukraine », déclarait le directeur d'une ONG internationale, dont l'organisation est en partie financé par la


[...]

Le simple concept que les États-Unis sont en train d'œuvrer à la promotion de la démocratie peut sembler scandaleux, si l'on considère que les États-Unis sont /

impliqués dans un scandale mondial de surveillance, d'invasion dans la vie privée ;

coupables de persécutions sur la planète entière (guerre après guerre et chacune plus impopulaire que l'autre) contre la volonté même de leur propre peuple, et en utilisant des mensonges avérés ;

coupables de brutalités et de violences sur leurs propres citoyens, jusque dans leur propre foyer, par exemple à Ferguson dans le Missouri.

En comparaison, les actions de la police chinoise contre les manifestants font pâle figure. Promouvoir la démocratie, c'est une façon de tout simplement cacher un programme d'expansion hégémonique, bien au-delà de ses propres frontières, au détriment des nations souveraines qui sont les cibles de ce programme, y compris au détriment des Américains eux-mêmes.

En 2011, dans un article intitulé Des groupuscules américains ont contribué à faire grandir les soulèvements arabes[6], le New York Times avait porté à l'attention du public des révélations similaires, quand il avait couvert l'ingérence des États-Unis dans ce qui a été appelé le printemps arabe.

Traduit par Alex pour vineyardsaker.fr

Source : US Now Admits it is Funding « Occupy Central » in Hong Kong(landdestroyer.blogspot.ca, anglais, 01-10-2014)





Notes

[1] 2011 - Year of the Dupe. A timeline & history : One year into the engineered « Arab Spring, » one step closer to global hegemony (landdestroyer.blogspot.fr, anglais,         24-12-2011)

[2] Hong Kong's « Occupy Central » is US-backed Sedition (journal-neo.org, anglais, 01-10-2014)

[3] Hong Kong erupts even as China tightens screws on civil society(washingtonpost.com, anglais, 30-09-2014)

[4] NED & Freedom House are run by Warmongering Imperialists(landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 15-05-2013)

[5] mpire's Double Edged Sword : Global Military + NGOs(landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 18-02-2012)

[6] U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings (nytimes.com, anglais, 14-04-2011)

[7] The Arab Spring : 'A Virus That Will Attack Moscow and Beijing'(theatlantic.com, anglais, 19-11-2011)

[8] Naming Names : Your Real Government - When dark deeds unfold, point the finger in this direction (landdestroyer.blogspot.fr, anglais)

[9] US Openly Approves Hong Kong Chaos it Created (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 30-09-2014)

Via : Vineyardsaker

Ça se réchauffe

 

   Source    http://www.citoyens-et-francais.fr/article-les-etats-unis-admettent-avoir-finance-les-manifestations-etudiantes-a-hong-kong-124786708.html

LA TURQUIE D' ERDOGAN, ALLIÉE DE L' EUROPE ??? TRIBUNE LIBRE !

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Samedi 18 octobre 2014

Par Ivan Rioufol sur MA FRANCE




















 

lu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/la-turquie-derdogan-faux-allie-de.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

 

 

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Selon le journal Milliyet, les miliciens de l'État islamique (EI), organisation terroriste, ont pénétré dans le territoire de la Turquie de la ville syrienne de Kobani, où des combats ont lieu entre les terroristes et l'aile syrienne du Parti (PKK) des travailleurs du Kurdistan.

En particulier, deux miliciens d'EI ont été observés dans une zone minée de la frontière turco-syrienne.

C'est la première fois que ces miliciens traversent ouvertement la frontière turque.

A ce jour, il n'y a aucun rapport concernant la réponse de l'armée turque à cet incident.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ET AUSSI

 

Ecrit le 17 oct 2014 à 13:58 par Eric Martindans Nos brèves

 

 

Eric Zemmour : « Erdogan est un islamiste qui lui aussi rêve de restaurer le Califat islamique »

 


SOLIDARITÉ TRANSATLANTIQUE: RUSSIE / UE !

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Samedi 18 octobre 2014
Solidarité transatlantique : une connivence dans le chantage. Les différences entre La Russie et l’UE

 

 

 

Qui chante ? Qui danse ?

lu sur wikistrike

 

Le 1er octobre, , le président de la commission européenne a fait parvenir une lettre au président  Vladimir Poutine. Son contenu montre une fois encore que Bruxelles persévère dans l’utilisation du langage des ultimatums dans sa communication avec la Russie.

L’ se met en danger en refusant de voir que l’ viole constamment ses engagements.

 

L’Union européenne va retarder la mise en place de l’accord de libre-échange approfondi et exhaustif avec l’Ukraine sous l’égide de l’accord d’association jusqu’à janvier 2016 selon un communiqué de presse publié sur le site web du conseil de l’Union européenne. Les modifications proposées par la Russie en vue de protéger son marché ont été ignorées. En fait, le document a été ratifié par les deux parties dans sa forme originale.

Aujourd’hui, le dirigeant de la commission européenne écrit que, « J’utilise néanmoins cette opportunité pour souligner que l’accord d’association reste un accord bilatéral et que dans le respect de la loi internationale, toute adaptation le concernant ne peut être faite qu’à la demande de l’un des signataires et avec l’accord de l’autre selon les mécanismes prévus dans le texte et les procédures respectives internes des parties ». 

 En conséquence, la substance de l’accord conclu précédemment sur le retard de l’agrément est déformée et vidée de son sens. Plutôt que de soutenir la possibilité de nouer des discussions constructives, José Barroso a exprimé «  de sérieuses préoccupations quant à l’adoption récente d’un décret par le gouvernement russe qui propose de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l’Ukraine ».


Le 19 septembre, le gouvernement russe a établi une directive concernant les régulations douanières et tarifaires au regard des marchandises issues originellement d’Ukraine qui serait appliquée dans l’hypothèse ou  mettrait en œuvre les dispositions économiques de l’accord d’association avant janvier 2016.

Inquiète quant aux potentielles étapes destinées à protéger le marché russe, l’ ignore de façon persistante les positions de l’Ukraine. Pendant ce temps, le président ukrainien Petro  a déclaré que l’accord d’association de l’UE avec Kiev prendrait totalement effet en novembre en dépit d’un accord entre Moscou, Bruxelles et Kiev destiné à retarder sa mise en œuvre jusqu’en janvier 2016.

Les dirigeants de la commission européenne préfèrent également fermer les yeux sur le fait que l’Ukraine a mené les négociations sur le gaz vers une impasse. La prochaine négociation était prévue le 3 octobre. Au lieu de demander instamment à l’Ukraine de respecter les accords préalablement négociés, l’Union européenne exige que la Russie reprenne ses livraisons de gaz à l’Ukraine. Comme Mr Barroso le confirme, « c’est un point clef pour que la reprise de la fourniture d’énergie aux citoyens de l’Ukraine soit assurée et que l’exécution de toutes les obligations contractuelles avec les clients dans l’UE soient garanties ». 

 Néanmoins, la Russie n’a jamais refusé d’honorer ses engagements La balle est dans le camp de l’Ukraine : la seule raison qui pénaliserait la fourniture de gaz se résume au refus de l’Ukraine de payer pour le gaz déjà fourni. Ceci met en péril un futur transit vers l’Europe.

Olga SHEDROVA

Traduction française Hélichryse pour Réseau International

Source http://m.strategic-culture.org/news/2014/10/06/transatlantic-solidarity-connivance-at-blackmail-differences-between-russia-and-eu.html

http://www.wikistrike.com/2014/10/solidarite-transatlantique-une-connivence-dans-le-chantage-les-differences-entre-la-russie-et-l-ue.html

LE DRIAN À SAINTE-ANNE D'AURAY MET LES BRETONS ENCOLÈRE !

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Published On: Fri, Oct 17th, 2014

14/18 : Jean-Yves Le Drian fait interdire le drapeau breton à Sainte-Anne d’Auray

 

grande-guerre-jean-yves-le-drian-la-ceremonie

On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels

Anatole France, socialiste

BREIZATAO – NEVEZNTIOU (17/10/2014) C’est sur les centaines de milliers de cadavres bretons que Jean-Yves Le Drian est venu vendre la boucherie de 1914-1918 à notre peuple, à Sainte-Anne d’Auray. Mystification historique que celle d’une guerre populaire quand, en réalité, le petit peuple catholique et bretonnant se fit casser la gueule sur l’autel de la ploutocratie française.

Le Drian a vanté le déploiemant infâme de drapeaux républicains tandis qu’il a fait interdire la présence de drapeaux bretons.

Le Drian légitime le carnage breton sur l’autel de la ploutocratie française

Nos lecteurs pourront lire notre article sur le martyr des régiments bretonsà Verdun, photos, cartes et vidéos à l’appui.

Le Drian a d’une part vendu le mythe du carnage de 14-18 comme “ciment de l’union de la nation bretonne à l’Hexagone”, alors que, précisément, elle fut l’inverse, le divorce définitif, quoique lent et diffus, des deux ensembles.

En 1940, les Bretons brilleront par leur refus de se battre face aux armées allemandes, au grand dam du commandement français.

C’est sur ces mêmes ruines de 1918 que naîtra BREIZ ATAO en 1919 et la tentative, ratée de peu, d’indépendance bretonne en 1940 avec l’aide de l’allié allemand par des nationalistes bretons.

Rappelons enfin qu’au lendemain du massacre de centaines de milliers de Bretons, l’Etat Français opposa une fin de non-recevoir brutale à la demande d’enseignement de la langue bretonne.

 

Une présence purement électoraliste en amont des régionales

Le Drian, ultime abjection, a voulu faire voter socialiste et français les morts de Verdun, de Maissin et du Chemin des Dames, dans le cadre des futures régionales.

Alors pour se déniaiser sur les causes réelles de la Première Guerre Mondiale, guerre impérialiste s’il en est, on visionnera en fin d’article le documentaire intitulé fort à propos : “On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels”.

Que le socialisme ait sombré si totalement dans le chauvinisme impérialiste le plus abscons, et que cette propagande soit servie par le harki Le Drian, achèvera de convaincre nos lecteurs de l’urgence du séparatisme.

“On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels”

Pour avoir une juste idée de pourquoi sont morts nos centaines de milliers de compatriotes, nous vous invitons à regarder ce documentaire.

Nos jeunes paysans ont été massacrés pour les gras culs fortunés parisiens de la banque et du cosmopolitisme.

Alors, à chaque monument au mort où figure la saloperie “Morts pour la France”, on rectifiera : “Assassinés par la bourgeoisie française”.

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L' ÉTAT ISLAMIQUE ET SES AVIONS DE COMBAT ???

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Ce que l'on sait des avions de combat de l'Etat islamique

Il s'agit "vraisemblablement d'appareils de type MIG 21 et MIG 23", selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Capture d'écran d'une vidéo du groupe Etat islamique montrant un prétendu avion de chasse sur la base d'Al-Jarrah, près d'Alep (Syrie). Capture d'écran d'une vidéo du groupe Etat islamique montrant un prétendu avion de chasse sur la base d'Al-Jarrah, près d'Alep (Syrie). (GROUPE ETAT ISLAMIQUE / REUTERS) Par Francetv info

Mis à jour le 17/10/2014 | 19:00 , publié le 17/10/2014 | 18:43

 

Représentent-ils une véritable menace ou ne sont-ils qu'une simple prise de guerre sans conséquence ? Le groupe Etat islamique (EI) a fait voler trois avions de combat, assure l'Observatoire syrien des droits de l'homme, vendredi 17 octobre. Francetv info détaille ce que l'on sait de ces appareils.

De quel type d'avions s'agit-il ?

Les trois engins sont "vraisemblablement de type MIG 21 et MIG 23", assure l'ONG. Il s'agit appareils de combat de fabrication soviétique, conçus dans les années 1960-1970. Voici des images diffusées par les jihadistes, montrant les prétendus avions de combat.

 

(GROUPE ETAT ISLAMIQUE / REUTERS)

Les MIG 21 et MIG 23 ont depuis été produits respectivement à 11 000 et 4 000 exemplaires dans le monde. Le Huffington Post précise qu'ils sont "très répandus" et qu'ils "ont été (ou sont encore) utilisés par les armées des pays de l'Est (Russie, Ukraine, Pologne, etc.), en Algérie, à Cuba, en Inde, mais aussi en Irak et en Syrie."

Comment les jihadistes ont-ils mis la main sur ces engins ?

L'Observatoire syrien des droits de l'homme explique que "ces appareils ont été pris sur les aéroports militaires syriens désormais sous le contrôle de l'EI dans les provinces d'Alep et de Raqqa". Les jihadistes ont récemment conquis trois aéroports du régime de Bachar Al-Assad.

Ces appareils sont-ils opérationnels ?

Une chose est sûre : les avions volent. Des témoins affirment à l'Observatoire syrien des droits de l'homme avoir vu les appareils voler à basse altitude pour ne pas être repérés par les radars. Ils décollent de l'aéroport Al-Jarrah, dans la province d'Alep, au nord de la Syrie.

Les sessions d'entraînement des pilotes seraient supervisées par des officiers de l'ex-armée irakienne de Saddam Hussein, dont de nombreux cadres sunnites ont rejoint les rangs de l'organisation jihadiste.

Faut-il s'inquiéter ?

Tout porte à croire que les trois avions de l'EI ne feraient pas le poids face aux dizaines d'avions dernier cri de la coalition. Les MIG-21 et 23 ont près de cinquante ans.

En plus d'être vieux, ils sont sûrement dans un état médiocre. "L'entretien des MIG-21 n'est pas toujours satisfaisant en raison du manque de pièces de rechanges venus de Russie", expliquait un expert à La Tribune, en 2012. Ce n'est pas un hasard si l'Inde a voulu se séparer de ses MIG. "Au cours de ces dernières années, tous les MIG-23 ont été retirés de la flotte en raison de problèmes de fiabilité et de sécurité", ajoutait cet expert.

Par ailleurs, nous ignorons si les trois avions des jihadistes sont armés. Malgré son large réseau d'informateurs à travers la Syrie, l'Observatoire syrien des droits de l'homme n'est pas en mesure de vérifier si les appareils de l'EI sont équipés de missiles utilisables dans des attaques aériennes.

Mais en août, après l'attaque de la base militaire aérienne de Tabqa, qui appartenait au régime de Damas, un compte Twitter affilié à l’EI a diffusé une vidéo montrant des missiles à têtes chercheuses, rappellent Les Echos.

 

 

Source:   http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/ce-que-l-on-sait-des-avions-de-combat-de-l-etat-islamique_722341.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141018-[lestitres-coldroite/titre7]

POUR QUE CESSE LA POLÉMIQUE ? TRIBUNE LIBRE , POINT DE VUE !

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C'est une polémique enfiévrée qu'ont provoquée ces jours-ci la sortie du dernier livre d'Eric Zemmour, "Le Suicide français", et les propos de ce journaliste sur les "juifs français" déportés.

 

Voici un texte que nous avons reçu du Pr Faurisson sur le chiffre des "juifs de France" déportés (attention: il y a "juifs français" et "juifs de France") dans un message du 17 octobre intitulé "Pour une histoire exacte de la déportation des juifs de France".

Nous communiquons ce texte à nos correspondants sous deux formes : à la fois en pièce jointe, plus présentable, et ci-dessous (pour les correspondants pressés), afin que nul n'en ignore ! ...à apprendre par coeur et à resservir dans les salons...
 
 
 
Robert FAURISSON 


17 octobre 2014
Combien de "juifs de France" (français, étrangers ou apatrides) ont-ils survécu à la guerre ? Les trois quarts ou les quatre cinquièmes ?
 
J¹ai autrefois constaté et décrit les erreurs commises par Serge Klarsfeld à la fois dans la première édition de son "Mémorial de la déportation des Juifs de France" (1978) et dans ses "Additifs", mais, pour commencer, je n¹ai jamais trouvé, preuves à l¹appui, combien de "juifs (français, étrangers ou apatrides) déportés de France" sont morts en déportation et, encore moins, combien d'entre ceux-ci sont morts de causes soit naturelles, soit autres.


    Le "Mur des noms" situé à l¹entrée du Mémorial de la Shoah à Paris, 17 rue Geoffroy-l¹Asnier dans le 4e arrondissement, comporte les noms de tous les juifs DÉPORTÉS, y compris ceux de survivants connus. Pour un "mémorial" ou "monument commémoratif", le procédé manque de probité et il est à craindre que beaucoup de visiteurs ne s¹imaginent qu¹il s¹agit là d¹une liste de morts ou de tués alors qu¹il n¹est question que de déportés.


    Dans "Vichy-Auschwitz (Le rôle de Vichy dans la solution finale de la question juive en France ­ 1943-1944)", Fayard, 415 p., S. Klarsfeld écrivait déjà en 1985, soit il y a près de trente ans : "Trois-quarts des Juifs de France survivaient en France à la Libération" (Introduction, p. 8).
Cette courte phrase doit être lue avec attention : l¹auteur n¹y mentionne pas TOUS les "survivants" juifs mais SEULEMENT ceux qui "survivaient en France".

A ces trois quarts de survivants il convient donc d¹ajouter les juifs qui, dans les années d¹après-guerre, n¹ont pas regagné la France (ne fût-ce que parce qu¹ils n¹étaient pas français ou qu¹ils avaient décidé de ne pas retourner dans le pays qui les avait déportés) ; ceux-là ont gagné soit des pays européens autres que la France, soit les Etats-Unis, le Canada ou l¹Argentine, soit d¹autres pays encore, soit surtout la Palestine qui allait prendre, en 1948, le nom d¹Etat juif ou d¹Etat d¹Israël.

 

Il est donc probable que, si l¹on tenait aussi compte de ces "survivants", "rescapés" ou "miraculés", on pourrait, corrigeant la phrase de S. Klarsfeld, écrire : "Quatre cinquièmes des juifs de France survivaient en France ET AILLEURS à la Libération".


    Le nombre des juifs qui vivaient en France en 1939 est généralement estimé à 330.000 et, à ce compte, les survivants juifs, juste après la guerre, auraient été au nombre d'environ 225.000 (dans l'hypothèse des trois quarts de survivants) ou d'environ 240.000 (dans l'hypothèse des quatre cinquièmes de survivants). Les morts (pour toutes sortes de raisons) et les disparus auraient alors été au nombre de 75.000 ou de 60.000. De telles conclusions excluraient que les Allemands aient pu observer une politique d'extermination systématique des juifs d'Europe mais encore faudrait-il prouver la justesse de ces chiffres.

CEUX QUI EN ONT LES MOYENS CRAIGNENT-ILS DE TROUVER LES CHIFFRES EXACTS ?


    Comme il m¹est déjà arrivé de le demander, comment se fait-il que, surtout avec les moyens techniques et informatiques dont nous disposons aujourd¹hui et avec le flot de milliards que rapporte le Shoa(h) Business, on ne possède toujours pas en 2014 une liste informatisée et nominale concernant tous les juifs recensés en France pendant l'Occupation avec mention pour la plupart, sinon pour tous, du sort de chacun d'entre eux, qu'ils aient été déportés ou non ? Jadis j'ai, en vain, mené de longues recherches sur le sujet au Centre de documentation juive contemporaine (CDJC).

Tout récemment j'ai pu interroger au téléphone une personne du CDJC qui m¹a donné l¹impression de bien connaître son affaire et qui m¹a répondu, en ce qui concerne les seuls déportés, qu¹en dépit d¹une nouvelle édition, en 2012, du "Mémorial Š" de S. Klarsfeld, il n¹existait pas encore d¹ "étude majeure" sur le sujet et qu¹on était à présent "encore dans le flou", ce qui n¹empêche pas les auteurs qui s¹expriment sur le site Internet du Mémorial (www.memorialdelashoah.org <http://www.memorialdelashoah.org>) d¹écrire que, sur les "76.000 juifs" déportés, "quelque 2.500 personnes seulement ont
survécu à leur déportation".


    Enfin, pour en revenir au titre de l¹ouvrage publié par S. Klarsfeld en 1985 et que j¹ai mentionné plus haut, je rappelle une fois de plus que "la solution finale" n¹est que la forme raccourcie d¹une expression désignant la recherche de ce qui s¹appelait en réalité "une solution finale territoriale de la question juive"<http://robertfaurisson.blogspot.it/2012/01/la-solution-finale-de-la-question-juive.html> » (eine territoriale Endlösung der Judenfrage).


Nationaux-socialistes et sionistes aspiraient à une telle solution mais, pour les premiers, à partir d¹un certain moment, il a été exclu que le territoire en question fût celui de la Palestine, et cela à cause du "noble et vaillant peuple arabe" auquel on ne pouvait décemment pas infliger pareille infamie (voyez mon article du 28 juin 2008, "Heinrich Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean Marie Musy au sujet des juifs"   <http://robertfaurisson.blogspot.it/2008/06/heinrich-himmler-rend-compte-de-son.html>).


    Près de soixante-dix ans après la fin de la guerre, il serait grand temps de revenir à la réalité des faits et des chiffres. On l¹a plus ou moins fait pour beaucoup de prétendues "chambres à gaz nazies", pour le prétendu "savon juif", pour les prétendues "peaux humaines tannées", pour les prétendues "têtes réduites", pour "la sotte histoire de Wannsee", pour le prétendu "massacre, par les Allemands, de milliers d¹officiers polonais à Katyn (et deux autres lieux)", pour les prétendus "75.000 fusillés du Parti communiste français", pour les prétendus "4.000.000 de morts d¹Auschwitz" et pour cent autres calembredaines hitchcockiennes ou staliniennes.

L¹Histoire devra recouvrer ses droits, tous ses droits aux dépens, s¹il le faut, de ce qu¹on appelle complaisamment "la Mémoire". Ce sera contrariant pour les faux témoins, les menteurs, les faussaires, les marchands du Shoa(h) Business, pour les exploiteurs de la haine éternelle et pour les perpétuels fauteurs de guerre.


    Mais ce sera aussi un peu de répit, ­ enfin ! ­ pour les honnêtes gens épris d¹exactitude et pour les coeurs pacifiques.


    L¹époque s¹y prête : de nos jours, les historiens de "la destruction des juifs d'Europe" font de moins en moins de place à la magique chambre à gaz nazie, une "arme du crime" jamais examinée ni même vue, jamais représentée techniquement.

Récemment, les découvertes sensationnelles, faites par des Israéliens, quant à des "vestiges de chambres à gaz nazies" dans le camp de transit de Sobibor ont vite éclaté comme bulles au soleil ou comme, à Paris, la pièce de théâtre de Bernard-Henri Lévy.

Quant aux mises en scènes du Père Patrick Desbois avec sa "Shoah par balles", ses 800 charniers et ses 1.500.000 juifs fusillés mais avec zéro, exactement zéro cadavre exhumé et expertisé, elle disparaît de nos écrans et devrait finir dans les poubelles
de l¹histoire.

 

Certes la rengaine de la Mémoire et son tam-tam continueront mais le charme est brisé.

 

Les jeunes générations ne marchent pas.
 
    Et le meilleur d¹Internet aidera à faire le ménage dans les Ecuries d¹Augias.
 
 
Merci Jacques O.

LA GÉOSTRATÉGIE DU MOYEN-ORIENT ! ( MAURICE D. )

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LA GÉOSTRATÉGIE AU MOYEN-ORIENT POUR LES NULS (par Maurice D.)


Avant d'être une guerre, l'opération menée contre le Califat islamique en Syrie et en Irak est une opération politique. Il est trop tôt pour dire si l'opération politique réussira, mais la guerre, elle,  est perdue d'avance.

On le voit déjà sur le terrain : non seulement l'Etat islamique est peu touché par les frappes aériennes, par peur qu'elles n'atteignent des civils, mais elles semblent surtout inefficaces et la propagande djihadiste en tire profit pour dire aux populations sur place "regardez, les Occidentaux ne nous empêchent pas d'avancer, soumettez-vous ou mourrez".

Obama comme Hollande sont viscéralement hostiles aux forces armées, et totalement incompétents pour mener une guerre malgré les conseils qu'ils reçoivent de leur entourage militaire, parce que dans leurs décisions les considérations politiques priment sur l'engagement militaire.

Les premiers jours, les frappes ont porté sur des objectifs clairement économiques : usines, stations de pompage pétrolières, pour toucher les djihadistes au porte-monnaie. Ç'aurait pu être efficace si le porte-monnaie avait été entièrement rempli par les recettes pétrolières.

C'était oublier que le pétrole vendu est exporté via des pipe-lines qui transitent par les pays voisins, Jordanie, Israël et Turquie.

 

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Celui du Sud qui aboutit à Haïfa en Israël est coupé, celui qui transite par la Turquie fonctionne.

Il suffisait de couper ou même de fermer le pipe turc et les exportations s'arrêtaient. Il est toujours ouvert par le refus de la Turquie de le fermer.

Surtout le porte-monnaie continue à être rempli par ceux-là mêmes qui sont soi-disant des "alliés" dans la coalition américano-européenne, notamment le Qatar.

Du coup les États-majors qui ne sont pas sur le terrain, ni même dans un centre militaire, mais à la Maison Blanche et à l'Elysée désignent des cibles comme des camions, des Hummers (donnés aux Irakiens par les Américains !), des tanks. La destruction d'un de ces engins coûte environ un demi-million d'euros ! Un rapport efficacité-prix totalement débile au plan militaire.

Les frappes sur les cibles djihadistes ne sont autorisées que lorsque ceux-ci occupent totalement une zone, comme les alentours de Kobani (ou Kobané) actuellement.

 

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Les djihadises ayant depuis longtemps appris à avancer en petits groupes et non en compagnies structurées comme le font les Occidentaux, leurs pertes humaines sont dérisoires : on en tue cinq là où il faudrait en tuer cent et ils avancent encore.

George W. Bush avait considérablement renforcé les effectifs américains à la fin de son second mandat, ce qui avait permis d'arrêter la guerre civile et religieuse entre Sunnites et chiites en 2007.

Mais comme il l'a payé cher au plan politique, il a ensuite été décidé que la guerre d'Irak était terminée, ce qui était exact, en oubliant que la situation politique et religieuse en Irak n'était pas réglée. Sitôt les soldats américains partis, la guerre civile a recommencé avec sa litanie d'attentats quotidiens faisant plus de morts civils que du temps de l'occupation américaine. Cet échec est dû à Obama qui ne sait pas, parce qu'il est pacifiste, qu'une guerre n'est terminée et gagnée que lorsque la situation est stabilisée et gérée par un pouvoir politiquement fort secondé par une armée efficace et motivée. Il fallait rester en Irak deux ou trois ans de plus.

C'est ce que découvre Hollande au Mali ou en Centre-Afrique (dont la presse ne parle plus) où notre armée se trouve toujours parce que rien n'y est encore réglé, ce que les militaires avaient annoncé depuis le début. 

Cet échec a permis ensuite la prise rapide d'une grand partie de l'Irak par le califat islamique qui a trouvé en face de lui une armée irakienne richement dotée en matériel flambant neuf, mais ne sachant que mal s'en servir et, surtout, n'ayant pas envie de s'en servir face à des "frères" sunnites déterminés.

C'est pour la même raison que les Turcs ne font rien pour entrer en lutte contre l'État islamique, et non seulement ils ne font rien, mais ils ont bombardé les Kurdes et les empêchent de rejoindre l'armée kurde qui tente avec courage de tenir Kobani et de reprendre du terrain aux djihadistes.

 

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Ce tank turc n'est pas là pour tirer sur les djihadistes sunnites au pied de la colline au fond, mais pour empêcher les Kurdes d'aller les combattre

 

Si l'opération "Surge" de Bush a réussi, c'est que "les soldats américains devaient chasser les terroristes des villes irakiennes, tenir ces territoires et les transférer ensuite aux combattants des tribus alliées" (Hussain Abdul-Hussain, 13 oct.). Si elle  capoté après que Bush ait été remplacé par Obama, c'est que transférer le pouvoir conquis à des "tribus" c'était re-déclencher immédiatement les guerres tribales politico-religieuses qui durent depuis des siècles et n'avaient été interrompues un temps que par la dictature ottomane suivie de la colonisation britannique.

C'est l'absence d'infanterie occidentale au sol qui condamne la guerre actuelle à l'échec, parce que les combattants kurdes sont courageux mais sous-armés face aux djihadistes surarmés de matériel américain volé à l'armée irakienne et à ce qu'il reste de l'Armée Syrienne Libre en déroute, et d'armes achetées avec l'argent qatari.

De plus, les Turcs ne bougeront pas car leur objectif n'est pas de détruire leur allié et ami le califat, mais d'utiliser cette guerre et la naïveté d'Obama et de Hollande pour obtenir qu'ils agissent pour liquider Bachar El-Assad, seul obstacle régional à l'expansion du sunnisme fondamentaliste dans la région.

L'objectif du couple de pacifistes Obama-Hollande est aussi vague que leur plan de guerre. Ils sont maintenant engagés dans la poursuite, sous peine de perdre la face et l'honneur de leurs armées, d'une guerre qu'ils ne peuvent pas gagner. Et ils sont entourés de conseillers politiques auxquels ils donnent le pas sur les militaires, qui sont convaincus, comme Laurent Fabius et John Kerry, de tout savoir mieux que tout le monde, mais n'ont toujours pas compris que dans cette affaire les intérêts des gouvernements de la péninsule arabique (nos "alliés" !!!) ne sont pas de faire perdre le sunnisme en marche, mais de gagner la guerre du pétrole qu'ils mènent contre les États-Unis et l'Iran allié de la Syrie.

La baisse actuelle du prix du pétrole fait partie de cette guerre économique "arabe" menée contre l'Occident américanisé : le pétrole de schiste qui fait la fortune des Américains n'est plus rentable en-dessous de 80 $ le baril, on est à 85 $ et ça continue à baisser lentement mais sûrement. C'est la raison pour laquelle l'Arabie saoudite ne fait rien pour enrayer cette chute des prix qui à première vue lui coûte cher, son objectif politique et économique n'est pas comme en occident la prochaine échéance électorale, il est à dix voire vingt ans et ils veulent retrouver leur suprématie pétrolière.

Fabius et Kerry n'ont pas compris non plus que dans le domaine religieux, les "puissances sunnites" comme elles aiment à se nommer elles-mêmes, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, Emirats, Egypte, ont d'autres objectifs que l'instauration de régimes musulmans "modérés" dans la région. Ce qu'ils veulent c'est la victoire de l'islam. Tout le reste, notamment leur engagement aux côtés des Occidentaux haïs et naïfs, n'est qu'un leurre pour faire tomber leur ennemi Bachar El-Assad et plus tard l'Iran chiite.

On oublie que le président Erdogan, abandonne en douceur la politique de laïcité (mise en place en Turquie par Attatürk) pour revenir au fondamentalisme musulman.

Il entretient depuis le début des relations plus que douteuses avec les différents groupes de djihadistes sunnites dans la région, leur a offert un boulevard pour faire transiter par la Turquie armes, matériels et djihadistes venus d'Occident, et ça continue !

Il a déclaré, au moment de l'annonce de la création de l'Etat islamique, que celui-ci était l'expression “de la colère des sunnites et de la résistance contre les politiques discriminantes”, notamment celle menée par le gouvernement irakien chiite de Maliki que l'on a décrié dans la presse occidentale comme on y vilipende toujours la "dictature" Assad alors que ce sont les seuls capables de contenir la guerre de conquête du sunnisme islamiste.

Les Occidentaux ont rêvé d'un Moyen-Orient où des régimes "modérés" remplaceraient les régimes autoritaires. Or ce fut un échec retentissant (excepté, peut-être, en Tunisie) non seulement en termes de gouvernance, mais aussi de gestion des extrémistes religieux. Pendant ce temps, les "alliés sunnites de l’Occident" préféraient agir en sous-main pour conquérir l’hégémonie régionale.

Alors, Edogan peut toujours dire que "la Turquie fera tout ce qui est nécessaire pour lutter contre l’EI", c'est clairement une promesse qui n'engagent que ceux qui la croient et déjà il y met des conditions : l'élimination de Assad, la création en Syrie d'une zone tampon gérée par la Turquie et l'arrêt de l'incitation aux Kurdes à créer des zones qu'il gouverneraient.

"La Turquie n’a jamais cessé de rêver de dominer le Moyen-Orient avec sa “politique sunnite” et elle attendait beaucoup des liens entretenus avec les Turkmènes sunnites, les radicaux sunnites et les Kurdes conservateurs ou islamistes. Malheureusement, ses espoirs ont été déçus et Ankara a fini par s’allier avec les “interventionnistes occidentaux”. Il incombe maintenant au président turc et à son gouvernement de se débrouiller pour présenter la nouvelle position de la Turquie. 

Après tout, c’est là un problème que l’on retrouve plus généralement dans les pays musulmans, qui imposent chez eux un discours islamiste et “toutes sortes de théories du complot antioccidental”, tout en étant des alliés pragmatiques des puissances de l’Ouest. Depuis une dizaine d’années, c’est également le cas de la Turquie, avec son gouvernement “conservateur”, devenu bel et bien “islamiste" (Hürriyet Daily News, 2 oct.).

En attendant, les hommes de l'Etat islamique sont en train de gagner et ne cessent de progresser.

Lundi soir, des avions turcs ont bombardé des positions kurdes dans le sud-est de la Turquie. Une première depuis le fragile cessez-le-feu de mars 2013. "Les Turcs mettent de l'huile sur le feu. Le problème, c'est qu'ils ont une lecture biaisée de Kobani. Ils y voient un combat entre “terroristes”. Comment oser comparer l'YPG (Unités de Protection du Peuple kurde)à Daech ? Kobani, ce sont des civils livrés à des coupeurs de gorge !" (Idris Nassan, en charge des Affaires étrangères au sein du gouvernement local de Kobani, cité par Le Figaro).

Pendant que les Turcs sunnites font avancer leur politique religieuse, que les Saoudiens et les Qataris sunnites font avancer leur politique pétrolière, que les Occidentaux les croient "modérés" et que l'attelage allié tire dans trois directions différentes, Daech avance.

On est vraiment dans "la géostratégie au Moyen-Orient pour les nuls".

 

Maurice D.

 

ET AUSSI

 

 

 

ARABIE SAOUDITE ET ÉTAT ISLAMIQUE (entretien avec Frédéric Encel)

 

Le pèlerinage de La Mecque le montre : l'Arabie Saoudite reste centrale dans le monde musulman. Pourquoi ce pays de 30 millions d'habitants a-t-il été épargné par le Printemps Arabe ?

 

Parce que le régime disposait de tous les moyens de le tuer dans l'œuf ! Pour au moins trois raisons, outre la répression policière. D'abord, le système féodalo-tribal sur lequel repose l'État et la société. C'est la vieille éthique bédouine de soumission au chef de la tribu, et de la soumission des tribus à la plus puissante d'entre elles, les Saoud. Ce n'est pas une société individualiste… Ensuite, les sommes considérables que le pouvoir a injectées dans la société, dès les premières semaines du printemps arabe en Tunisie et en Égypte. On parle de 130 milliards de dollars versés en dix-huit mois, dans l'éducation, le logement, la santé, des secteurs en partie sinistrés. On ne dispose pas de données très fiables, mais on considère généralement que 20% des jeunes Saoudiens sont au chômage, dans un pays qui ne produit rien d'autre que du pétrole et du gaz. Ces fonds pharaoniques ont permis d'éviter les émeutes sociales. Enfin, le formatage des esprits par le régime, très clairement d'inspiration islamiste radicale.

 

Pourtant, l’Arabie saoudite combat aujourd'hui les Frères musulmans et l’État Islamique (Daesh). Est-ce un conflit au sein même de l'Islam radical ?

 

Les wahhabites considèrent les Frères Musulmans comme des concurrents théologiques redoutables. Sur le fond, ils sont proches, favorables à l'application stricte de la charia, à l'exclusion des femmes, hostiles aux Juifs et à l'Occident. En revanche, ils se distinguent sur la forme. Depuis les années 1930, les Frères Musulmans s'inscrivent dans la modernité, en fondant des partis, des syndicats, des associations, en participant aux élections, toutes choses que les wahhabites rejettent résolument.

 

Et les djihadistes de Daesh, que les Saoudiens sont accusés d'avoir soutenus dans un premier temps ?

 

C'est leur Golem, la créature qui échappe à son maître et se retourne contre lui. Pour les Saoudiens, c'est une menace très sérieuse, bien plus que les Frères Musulmans ou la jeunesse occidentalisée. Tout simplement parce que Daesh représente à la fois une menace militaire contre le Royaume et une concurrence : l'État Islamique partage la même vision du monde que les Saoudiens. Si les Américains n'étaient pas intervenus en août pour stopper la progression de Daesh en Irak, les djihadistes seraient arrivés à la frontière avec l'Arabie saoudite. Se seraient-ils arrêtés ? Il faut bien comprendre qu'ils rejettent l'idée même de frontières au sein de l'Oumma, entre musulmans. Pour eux, ces frontières sont « haram », illicites, et ceux qui les imposent sont des « koufars », des mécréants. Ce que dit Daesh au pouvoir saoudien, c'est, en substance : « Vous pensez la même chose que nous, mais nous, nous le mettons en pratique ». Eh bien évidemment, il lui reproche son alliance avec les États-Unis.

 

Cela renvoie à Ben Laden, un Saoudien qui ne pardonnait pas au régime des Saoud d'avoir fait venir, durant la première guerre du Golfe (1990-91) des dizaines de milliers d'Américains dans leur pays, des chrétiens, des juifs, des femmes en short ! Il faut bien comprendre que tout le territoire du royaume est considéré comme s'il était une mosquée ! C'est pourquoi il est interdit d'y célébrer la messe ou d'y faire la guerre. On peut réprimer, mais on ne peut pas se battre dans une mosquée.

 

Quel rôle joue le pèlerinage pour le pouvoir saoudien, aujourd'hui contesté par Daesh ?

 

C'est le cœur de sa légitimité, sa vocation principale. La famille des Saoud est devenue la gardienne des lieux saints lorsqu'elle en a chassé les Hachémites — toujours sur le trône de Jordanie — en 1924. C'est à partir de là que l'Arabie est devenue saoudite. Se voir contester ce rôle religieux par les djihadistes qui ont proclamé le Califat est une affaire avec laquelle le régime ne plaisante pas. Daesh est ainsi devenu l'ennemi suprême.

 

L’Arabie saoudite se sent-elle menacée de l’extérieur ?

 

Sa grande crainte est le basculement stratégique des États-Unis, son principal allié. D'abord par un rapprochement entre Washington et l'Iran, le grand rival politique et religieux. Puis par un recentrage des États-Unis vers l'Asie. Dans la région, l'Arabie veut installer un pouvoir à sa solde en Syrie, et au Liban. Elle est très engagée contre le régime de Bachar al-Assad. En Irak, elle n'a aujourd'hui que des ennemis : les chiites au pouvoir à Badgad et l'État Islamique (Daesh) dans les zones arabes sunnites.

 

Depuis l'élection de François Hollande, la France s'est beaucoup rapprochée de l'Arabie saoudite. Qu'en pensez-vous ?

 

L'Arabie saoudite, comme le Qatar et les Émirats, sont parmi les seuls pays au monde qui disposent encore de beaucoup d'argent et sont prêts à acheter. La position de la France, essentiellement déterminée par sa mauvaise situation économique, est assez simple : ils ont de l'argent, alors vendons-leur ce que l'on peut ! Mais cette politique a des effets pervers, y compris dans la propagation de l'islam radical. Je crois qu'il vaudrait mieux prendre nos distances avec ces pays.

 

Frédéric Encel 


 

Docteur en géopolitique, Frédéric Encel est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, principalement sur le Proche-Orient. Après Gilles Kepel et Jean-Pierre Filiu, Fréderic Encel publie un ouvrage de synthèse sur le printemps arabe. Il le fait à sa manière, celle d'un spécialiste de géopolitique formé par Yves Lacoste. Sa démarche est de « tenter d'appréhender les représentations des acteurs, leurs manières de penser » le monde dans lequel ils agissent de manière politique. Très facile d'accès, l'ouvrage décrit ainsi ce que le printemps arabe a révélé — notamment l'échec d'une vision cynique de l'histoire.

Fréderic Encel « Géopolitique du printemps arabe » PUF, 245 pages.



17/10/2014


 

   

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