Quantcast
Channel: JEAN-MARIE LEBRAUD
Viewing all 5650 articles
Browse latest View live

TRIBUNE LIBRE, POINT DE VUE ET CONSTAT !

$
0
0
L’UMP, un mort vivant : après, le Front national ? Un Mai 68 « de droite » ? Par Guillaume Faye

L’UMP, un mort vivant : après, le Front national ? Un Mai 68 « de droite » ?

Par Guillaume Faye

 
 
 

Inutile de revenir sur l’autodestruction de l’UMP et ses détails sans intérêt, qui allient magouilles financières, détournements de fonds, combats des vieux chefs, avidité des jeunes chefs, opacité, programme politique invisible et déficient, qui part dans tous les sens.

Une comédie digne de Feydeau.

Pourtant, face au pouvoir socialiste dévalué, l’UMP avait un boulevard. Mais, quand on ne possède ni talent ni idées claires, et surtout ni honnêteté civique, rien n’est possible. La plupart des dirigeants de l’UMP ne sont pas au niveau de ce que devrait être un parti de gouvernement, surtout face à la situation catastrophique de la France.

Ce sont des politiciens (et non pas des politiques), au niveau de ceux des IIIe et IVe républiques moribondes ; ceux que De Gaulle avait voulu balayer. Et dire, paradoxe tragi-comique, que bien des caciques de l’UMP se réclament du ”gaullisme” …

La chance extraordinaire de la gauche au pouvoir est d’avoir en face d’elle des pieds nickelés dans un panier de crabe. Jamais on n’avait vu cette configuration : un gouvernement et une majorité au pouvoir en plein naufrage face à un parti d’opposition lui aussi en train de sombrer.

Évidemment, tout le monde se demande : est-ce que le FN va tirer les marrons du feu ?

 

Symptôme très intéressant : Le Figaro, qui avait toujours été un soutien assez solide de l’UMP, publie ce billet assassin d’Ivan Rioufol  sous le titre « En finir avec l’UMP » (11/07/2014) «  Ne pas compter sur l’UMP pour apporter la contradiction. Les soupçons sur les détournements de fonds liés à l’affaire Bygmalion, ajoutés aux dernières révélations sur les gaspillages dans la gestion du parti achèvent de décrédibiliser l’opposition qui était déjà en panne d’idées. Voir ses dirigeants s’écharper dans de sordides règlements de comptes révèle la petitesse de leurs intérêts. Il ne reste plus à l’UMP et à ses caciques qu’à disparaître. La refondation de la droite est une urgence. Elle l’oblige à ravaler son mépris pour les ”populistes” qui avaient vu juste ».

Autrement dit : la véritable opposition, le véritable recours ne seraient-il pas le Front national ?

Poser cette hypothèse, de la part d’un journaliste phare du Figaro, qui n’a jamais marqué la moindre connivence avec les idées de l’ ”extrême droite” en dit long sur la dédiabolisation du nouveau FN de Marine Le Pen et sa légitimation.

Bien entendu, le FN se frotte les mains de cette décomposition de l’UMP. Le ” centre ” aussi : mais, hélas pour lui, la planète centriste, UDI et Modem confondus, est un petit astre noir, sans le moindre éclat.

Ce ventre mou est illisible : où est le programme ? Où est la stratégie ? De plus les personnalités des Bayrou, Borloo, Morin et consorts s’apparentent aussi à celles de politiciens rad-socs combinards, maniant la langue de coton, totalement déconnectés des enjeux et des attentes du peuple. Inexistants.

Avant d’aborder la question du FN comme recours principal, examinons trois autres hypothèses :

La première est celle d’une refondation de l’UMP, avec changement de dénomination (encore une…) autour de Nicolas Sarkozy élu à sa tête, s’employant à nettoyer les écuries d’Augias, et se présentant à la présidentielle de 2017.

Problème : même populaire chez les militants UMP, Sarkozy est plombé.

Comme une fausse vierge. En France un ancien président battu qui fait son retour est très handicapé, ce que Giscard avait compris.

Seconde hypothèse, pas incompatible avec la première : l’UMP explose entre centristes et droitiers, avec plusieurs nouveaux partis à la clé. Chacun dirigés par un cacique ou un quadra, avec sa clientèle.

MM. Juppé et Fillon s’agitent beaucoup sur ce scénario, comme bien d’autres petit bras. Troisième hypothèse : la recomposition et le renouveau du PS ? Monteboug et Valls, candidats à la succession de Hollande, ne sont que des  brasseurs de phrases impuissants.

Mais tout de même, une possibilité existe…Les Français sont si pusillanimes…

Il est peu probable que l’UMP n’éclate pas. Le signe de son agonie est la colère des militants et surtout leur hémorragie : de 370.000 adhérents en 2007, il est passé à 143.000 aujourd’hui, en baisse constante.

La cote de Sarkozy s’érode lentement. Il n’est pas du tout évident qu’il gagne les primaires de la droite pour la présidentielle, s’il s’y présente.

Surtout que le poids des ”affaires” contre lui continue. Les jeunes loups de l’UMP ont jusqu’en 2017 pour se refaire une santé.

Bien sûr, on a le temps, d’ici 2017 ; beaucoup d’eau peut couler sous les ponts.

Pour reprendre l’analyse d’un autre article de ce blog, le Front national bénéficie d’un avantage en quelque sorte ”négatif” : sa force de captation des électeurs UMP et de gauche déçus plus encore que sa dynamique propre.

Le FN prospère sur l’effondrement conjoint de la majorité et de l’opposition institutionnelles.

Lorsque l’UMP aura définitivement sombré, le FN pourra alors vraiment devenir le« premier parti de France » ; il se prévaut de cette qualité aujourd’hui avec imprudence : il n’est que le premier parti en nombre de suffrages exprimés aux européennes, ce qui n’est pas la même chose et ce qui est très fragile.

C’est un slogan, plus qu’une réalité politique.

Sous notre régime, le ”premier parti de France” est celui qui réussit à avoir le plus de députés à l’Assemblée nationale, point final.

En revanche, ses faiblesses sont les suivantes : 1) l’impossibilité d’une alliance électorale avec une autre formation, sauf minuscule et marginale, avec des débris issus de l’UMP ;

2) la faible perspective d’un ralliement de leaders issus de la droite d’une UMP éclatée ;

3) une insuffisance professionnelle de cadres pouvant occuper des fonctions électives et gouvernementales de manière déterminante et efficace ;

4) un programme dont le volet économique est impraticable et qui ne rompt pas avec le mal français de l’économie administrée, corporatiste, fonctionnarisée et étatiste. 

Seule solution pour réduire le chômage.

Pour engranger un maximum de voix dans la France profonde, qui est son vivier, le FN ne devrait pas seulement amender ce programme économique qui n’est plus crédible auprès de l’électorat populaire, mais se concentrer sur quatre thématiques centrales :

1) l’immigration, le communautarisme, l’islamisation, la laïcité, avec le souci non seulement de stopper mais d’inverser les flux migratoires ;

2) la restauration de l’Éducation nationale ;

3) le rétablissement de la sécurité et de la dissuasion pénale ;

4) un discours contre l’actuelle Union européenne crédible et argumenté et non pas l’extrémisme de ses actuelles positions, qui rend sceptique la France profonde ;

5) un discours contre l’économie socialisée et corporatiste, première cause de la stagnation et du chômage.

Quoi qu’il en soit, bien malin qui peut prédire ce qui va se passer d’ici 2017. Dans tous les domaines, la situation empire.

Des forces nouvelles peuvent surgir. Nous sommes en face d’un champ de ruines.

Comme le suggère André Bercoff dans son roman de politique-fiction estival publié par Valeurs Actuelles, un ”Mai 68 de droite”, impliquant des forces en colère issues de la société civile, est parfaitement envisageable.

Une chose est sûre : comme toujours en France, c’est du chaos qu’émergent les solutions.

Cela s’appelle la révolution, puisque toute réforme est impossible.

 

Guillaume Faye


LES MUSULMANS S'INSTALLE EN EUROPE !

$
0
0
Mardi 22 juillet 2014

Retour sur l’affaire du projet de mosquée géante à Barcelone dans un reportage diffusé le 18 juillet par France 24.

Le Qatar financera t’il pour 2 milliards d’euros la conversion des arènes de Barcelone en mosquée ?

Les 1,7 millions de musulmans en Espagne dont une partie en Catalogne réclament leur caserne islamique géante prétextant qu’ils prient aujourd’hui dans des bureaux ou des garages.

S’il est construit le monstre mahométan contiendra dans sa gueule non seulement une mosquée mais une école coranique et un musée d’art musulman.

Les espagnols n’en veulent pas, les autorités sont réticentes mais comment refuser un projet à 2 milliards d’Euros ?

L’Espagne redeviendra t’elle au 21eme siecle une terre d’islam où la charia sera appliquée ? 

A noter le ton compatissant de France 24, chaîne publique aux ordres du régime islamo-socialiste émettant aussi en arabe, pour les ''pauvres'' musulmans en Catalogne obligés de prier dans la rue et à qui les espagnols refusent une mosquée.

Et de rajouter que les mahométans n’ont pas les moyens de financer leur mosquée et sont obligés d’aller chercher les fonds à l’étranger…

Ben voyons… 


ISRAÊL ET LA PALESTINE EN PAIX ! C' ÉTAIT AVANT .....

$
0
0

« La mère de chaque Palestinien doit être tuée », affirme une parlementaire israélienne

Une politicienne et parlementaire israélienne bien connue a qualifié les Palestiniens dans leur ensemble de « terroristes », allant jusqu’à affirmer que les mères des Palestiniens devraient également être tuées au cours de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza assiégée.

« La mère de chaque Palestinien doit être tuée », affirme une parlementaire israélienne

Ayelet Shaked, du parti ultra-nationaliste Jewish Home, a appelé au meurtre de toutes les mères palestiniennes qui donnent naissance à des « petits serpents ».

 

Elles doivent mourir, et leurs maisons doivent être détruites de telle sorte qu’elles ne puissent plus abriter de terroristes », a-t-elle affirmé, en ajoutant : « Elles sont toutes des ennemies, et leur sang devrait être sur nos mains.

C’est aussi valable pour les mères des terroristes morts.


 

Ces commentaires sont considérés comme un appel au génocide, étant donné qu’elle déclare que tous les Palestiniens sont des ennemis d’Israël et doivent être tués.

Cela survient après que de nombreux responsables de plusieurs pays ont condamné les frappes aériennes d’Israël dans la bande de Gaza. Le Premier ministre de Turquie est le dernier en date à avoir condamné cette offensive, accusant Israël de massacrer les Palestiniens.

Recep Tayyip Erdogan a sévèrement critiqué Israël, affirmant notamment que l’entité sioniste pratique un terrorisme d’État contre les Palestiniens de la région. S’adressant au parlement, il a également pointé du doigt le silence de la communauté internationale par rapport aux atrocités en cours commises par Tel Aviv.

En réaction aux commentaires de Shaked, le Premier ministre turc a déclaré que la politique d’Israël à Gaza n’est en rien différente de la mentalité d’Hitler.

« Une israélienne a déclaré que les mères palestiniennes devraient être tuées aussi. Et elle est membre du Parlement israélien. Quelle est la différence entre sa mentalité et celle d’Hitler ? », a déclaré Erdogan.

Ces événements surviennent après que l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a récemment affirmé que les femmes et les enfants constituent une partie importante des pertes civiles palestiniennes causées par les attaques israéliennes dans cette région assiégée.

Traduit de l’article de PressTV.ir par Fabio Coelho pour Croah.fr

Source : PressTV.ir

 

 

ET AUSSI

 

Erdogan : «Les Israéliens maudissent Hitler, mais ils l’ont surpassé dans la barbarie»

erdogan

Erdogan : «Les Israéliens maudissent Hitler, mais ils l’ont surpassé dans la barbarie»

 La Redaction I&I  20/07/2014.  Publié dans InternationalMoyen Orient  20 commentaires

Recep Tayyip Erodogan, Premier ministre turc, s’érige contre Israël et ses agissements inhumains à l’encontre de la population gazaouie. Il compare les israéliens impliqués dans les attaques contre la bande de Gaza aux actions d’Adolf Hitler. Lors d’un rassemblement de ses sympathisants dans la région d’Ordu, il a affirmé :

«Ils maudissent Hitler jour et nuit, mais ils l’ont surpassé dans la barbarie… Ils n’ont ni humanité ni conscience ni honneur».

Il avait déjà usé de cette comparaison au sujet de la députée israélienne d’extrême droite Ayelet Shaked qui avait déclaré que “toutes les palestiniennes doivent mourir” et qu’elles sont “toutes des ennemies”.

 

Il dénonce le “génocide” qu’entreprend Israël contre les habitants de la bande de Gaza.Toutefois, il interpelle son peuple pour que celui-ci ne s’en prenne pas aux juifs de Turquie qui sont “des citoyens turcs”.

 

Source : http://www.islametinfo.fr/2014/07/20/erdogan-les-israeliens-maudissent-hitler-mais-ils-lont-surpasse-dans-la-barbarie/ 

JUSTICE: DEUX POIDS, DEUX MESURES !

$
0
0

PRISON AVEC SURSIS ET RELAXE POUR LES ÉMEUTIERS DE BARBÈS!( ANNE-SOPHIE LECLÈRE: 9 MOIS FERME!!!!)

 
Prison avec sursis et relaxe pour les émeutiers de Barbès!( Anne-Sophie Leclère: 9 mois ferme!!!!)

Quatre personnes ont été jugées en comparution immédiate lundi 21 juillet après avoir été interpellées lors des manifestations (interdites) pro palestiniennes à Paris qui s’étaient traduites par des scènes de guerre civile en plein Paris. 

Alors que sept personnes sont toujours placées en garde à vue, en attente de leur jugement en comparution immédiate qui devrait avoir lieu aujourd’hui, les premières sanctions viennent d’être prononcées.

Le procès s’est tenu devant la chambre 23-1 du tribunal correctionnel.

La peine la plus lourde : 10 mois de sursis. La peine ne sera pas inscrite au casier judiciaire

Un homme de 33 ans, qualifié de « meneur » par le procureur de la République a été condamné à 10 mois de prison avec sursis.

Reconnu coupable de rébellion et de participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser, le procureur avait initialement requis une peine de six mois ferme et un mandat de dépôt. Finalement, il sortira libre. Et son casier judiciaire restera vierge.

Quatre à six mois de sursis pour les autres prévenus

Un homme de 33 ans et une femme de 31 ans comparaissaient également lundi 21 juillet. Le procureur avait requis une peine de quatre mois ferme ainsi qu’un mandat de dépôt contre le premier qui avait blessé un policier.

Finalement, il écopera de quatre mois de sursis et d’une indemnité de 1150 euros à verser au policier blessé. Il ressort libre. La femme quant à elle, accusée de violences contre les forces de l’ordre - elle avait jeté une bombe lacrymogène contre les policiers – a été condamnée à six mois de sursis et à 105 heures de travaux d’intérêt général. Elle sort libre.

barbes_3Rébellion contre les policiers : la relaxe

Une dernière personne qui comparaissait devant le tribunal correctionnel pour rébellion contre les forces de l’ordre, a quant à elle été tout simplement relaxée. Cette personne est libre.

Le deux poids, deux mesures de la justice de Taubira

Aucune des personnes interpellées n’ira en prison.

Alors que Christiane Taubira vient de faire adopter sa loi de réforme pénale, visant à vider les prisons, et ainsi à laisser davantage de voyous en liberté, les sanctions prononcées contre les islamistes qui ont attaqué les forces de l’ordre ce weekend dans le quartier de Barbès à Paris sont sans commune mesure avec les peines qui avaient été prononcées contre les manifestants pacifiques de La Manif Pour Tous.

L’an dernier, Nicolas Bernard Buss, le prisonnier politique de La Manif Pour Tous qui s’était confié dans Valeurs actuelles, avait été condamné à six mois de prison ferme alors qu’il ne s’était pris à aucun moment aux forces de l’ordre.

Sa condamnation avait suscité un tollé. On parlait à l’époque d’un « procès politique ». Malheureusement, les faits sont là.

Des islamistes qui attaquent les forces de l’ordre sont laissés en liberté. Les manifestants pacifiques sont mis en prison.

Lu sur Valeurs actuelles

 

 

Site : http://jean-marielebraud.hautetfort.com/

 
BLOG : http://pdfbretagne.blogspot.fr/
Mail : pdfbretagne@orange.fr

LA CONQUÊTE DE L' EUROPE PAR LES ISLAMISTES !

$
0
0

Le samedi 5 juillet 2014, des dizaines de mahométans, hommes dont certains en djellaba et femmes voilées séparées des males se sont massés devant la mairie de Saran (agglo. d’Orléans) pour demander à la mairie d’étudier un projet de construction de mosquée pour l'instant refusé.

A défaut, les musulmans menacent de prier dehors, chantage habituel des fous d’Allah.


im-copie-97.jpg

 
 
  •  
  •  

  

CONFLIT ISRAÊLO-PALESTINIEN:TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE ......

$
0
0



Norman Finkelstein sur Gaza : Le droit est du coté du Hamas


Human Rights Watch blanchit Israël, le droit est du côté du Hamas
 

Quelques réflexions sur le dernier massacre d’Israël 
 
 

20 juillet 2014, par Norman G. Finkelstein 
   
 
 
Article original : http://normanfinkelstein.com/2014/are-hamas-rocket-attacks-illegal/ 

Traduit par 
http://www.sayed7asan.blogspot.fr



Kenneth Roth, Directeur exécutif de HRW, s’exprimant lors de la Conférence sur la sécurité de Munich en 2012.
 

[L’analyse et les données de cet article se réfèrent à la période antérieure à l’invasion terrestre israélienne.]


Le 7 Juillet 2014, Israël a déclenché l’opération « Bordure protectrice » contre Gaza. Lorsque l’invasion terrestre a été lancée le 18 juillet 2014, Israël avait déjà tué 230 Palestiniens de Gaza, dont 75 pour cent (171) étaient des civils et 20 pour cent (48) des enfants, blessé plus de 1700 personnes, et détruit ou rendu inhabitables des centaines de maisons, laissant plus de 
10,000 habitants de Gaza sans abri.

De l’autre côté, selon des mises à jour quotidiennes, les projectiles palestiniens avaient tué un civil israélien, blessé 18 d’entre eux, et endommagé trois maisons israéliennes.

Il est difficile de concevoir un bilan plus disproportionné pour une prétendue « guerre ».


Néanmoins, Human Rights Watch (HRW – organisation de défense des droits de l’homme), dans son décompte légal, n’a pas seulement rééquilibré, mais bel et bien inversé le bilan.

Elle n’a jamais accusé explicitement Israël de crimes de guerre, alors que son premier communiqué de presse accusait déjà le Hamas d’avoir commis des crimes de guerre.

Si, effectivement, HRW avait interprété fidèlement les lois de la guerre, la seule conclusion rationnelle serait que ces lois sont en faillite morale et dignes du mépris de tous : elles ne distilleraient pas les réalités morales de la guerre, mais bien plutôt les défigureraient scandaleusement, en exonérant les principaux auteurs de crimes de guerre.

Mais HRW a-t-elle interprété fidèlement les lois de la guerre, ou est-ce que cette influente organisation de défense des droits de l’homme a donné à Israël un feu vert pour commettre des crimes de guerre à une échelle encore plus massive lors de l'invasion terrestre ? Considérons les données.

 
Israël
 

Dans son premier communiqué de presse du 9 juillet 2014, « Tirs de roquettes palestiniens indiscriminés ; Les frappes aériennes menées par Israël semblent être une forme de punition collective » [version française ici], Human Rights Watch a déclaré que « les attaques menées par Israël contre des maisons semblent constituer une forme de punition collective violant le droit international. »

Dans son second communiqué de presse du 16 juillet, « Des frappes aériennes illégales tuent des civils à Gaza ; Les bombardements de bâtiments civils semblent avoir violé les lois de la guerre » [version française ici], HRW a déclaré que « Des attaques aériennes menées par Israël dans la bande de Gaza ont apparemment visé des structures civiles et tué des civils, en violation des lois de la guerre. Israël doit mettre fin aux attaques illégales qui ne sont pas dirigées contre des cibles militaires et qui pourraient être conçues comme une forme de punition collective, ou visant à détruire massivement des biens civils. 

» HRW a ensuite procédé à la définition légale de la signification des crimes de guerre, mais a habilement évité d’accuser Israël d’en avoir commis.


Dans ces déclarations, HRW a doublement pris ses distances par rapport à l’allégation de crimes de guerre israéliens: premièrement, en relativisant le poids des preuves incriminantes par des qualificatifs nuancés – « apparaît », « pourrait », « apparent », « peut-être » ; deuxièmement, en répugnant à incriminer explicitement Israël de crimes de guerre et en se cantonnant plutôt à des charges plus ou moins vagues – « punition collective », « violation des lois de la guerre », « attaques illégales ».

Une telle prudence nous laisse perplexes à la lumière des éléments de preuve recueillis par HRW elle-même.


En conformité avec les principes du droit international, HRW a déclaré que « indiscriminées ou ciblées », « délibérées ou imprudentes», les attaques dirigées contre des civils ou des structures civiles constituaient des « crimes de guerre ».

Puisque Israël a une politique déclarée de ciblage des maisons de civils et que 75 pour cent des victimes sont des civils, Israël, à première vue, a commis des crimes de guerre.

Pourquoi HRW n’est-elle pas parvenue à cette conclusion ?


Tout en reconnaissant qu’Israël ciblait des maisons de militants du Hamas « 
qui ne servent pas un but militaire immédiat », HRW a dénoncé ces attaques ciblées contre des structures civiles comme une simple « punition collective ».

Par contraste, dans un communiqué de presse du 11 Juillet, « L’ONU doit imposer un embargo sur les armes et mandater une commission d’enquête internationale alors que le nombre de morts civils augmente », Amnesty International a déclaré de manière très directe et sans équivoque que le ciblage par Israël des maisons des militants du Hamas, n’apportant pas de « contribution effective à l’action militaire... constitue un crime deguerre et s’apparente également à une punition collective contre les familles. »

 

HRW a enquêté sur quatre frappes israéliennes sur Gaza qui ont entraîné la mort de civils.

A chaque fois, ils n’ont trouvé « aucune preuve » et « l’armée israélienne n’a présenté aucune preuve » qu’Israël « attaquait des objectifs militaires légitimes ou prenait des mesures pour minimiser les pertes civiles ». HRW a également fait observer que « Israël a illégitimement revendiqué comme une politique systématique que les membres civils du Hamas ou d’autres groupes politiques qui n’ont aucun rôle militaire sont desterroristes’ et donc des cibles militaires valides » (souligné par nous).

« La rhétorique d’Israël parle systématiquement de la ‘précision’ de ses attaques, a déclaré la directrice de la division Moyen-Orient de HRW dans le deuxième communiqué de presse, mais il est difficile d’utiliser ce mot pour des frappes qui touchent des cibles non militaires et qui tuent de nombreux civils. 

» Si, en l’occurrence, les « attaques précises » d’Israël ont tué des civils en l’absence de tout objectif militaire, ne constituent-elles pas précisément des crimes de guerre ?


« 
Israël a lancé 1 800 raids aériens dans l’une des zones les plus densément peuplées de Gaza », a fait observer le respecté Raji Sourani, avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme et fondateur du Centre palestinien pour les droits de l’homme.

« C’est une honte qu’Israël et la communauté internationale permettent que de telles choses se produisent.

Ce sont des crimes de guerre, tout simplement. 

» C’est vraiment aussi simple que cela, et il est plus que honteux que HRW, par ses conclusions légales en sourdine, permette que cela se produise. 

 
http://tlaxcala-int.org/upload/gal_8615.jpg

"C'est la faute au Hamas !", par Carlos Latuff, 2009
 

Les groupes armés palestiniens


« 
Les tirs de roquettes palestiniens sur Israël semblent être indiscriminés ou cibler les centres de population civile », a déclaré le premier communiqué de presse de HRW, « ce qui constitue des crimes de guerre ».

Sur ce point, Amnesty International souscrit.

Mais est-ce que les tirs de projectiles du Hamas (utilisé ici comme un raccourci pour désigner tous les groupes armés palestiniens) constituent vraiment des crimes de guerre, ou sont-ils seulement illégaux ?

En fait, la loi est souvent plus ambiguë que ce à quoi on pourrait s'attendre.


Le droit international interdit à une puissance occupante d’utiliser la force pour réprimer la lutte pour l’autodétermination, alors qu’il n’interdit 
pas à un peuple qui lutte pour l’autodétermination de recourir à la force [1].

 La Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré dans son opinion consultative de 2004 que les droits du peuple palestinien « incluent le droit à l’autodétermination », et que « Israël est tenu de se conformer à son obligation de respecter le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. »

Par conséquent, Israël n’a pas le droit d’utiliser la force pour réprimer la lutte palestinienne pour l’autodétermination. Israël ne peut pas non plus prétendre que, parce que cette lutte pour l’autodétermination se déroule dans le cadre d’une occupation, il a légalement le droit, en tant que puissance occupante, de recourir à la force pour implémenter l'occupation tant qu’elle se perpétue[2].

En 1971, la CIJ a jugé que l’occupation par l’Afrique du Sud de la Namibie était devenue illégale parce qu’elle avait refusé de mener des négociations de bonne foi pour mettre fin à l’occupation.

Il est incontestable qu’Israël a refusé de mener des négociations de bonne foi pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien.

D’après le précédent de la Namibie, l’occupation israélienne est également illégale.

Le seul « droit » auquel Israël peut prétendre est – d’après les termes des États-Unis au moment du débat sur la Namibie – est « de retirer son administration... immédiatement et ainsi mettre un terme à son occupation » [3].


Bien qu’il revendique le droit à la légitime défense contre les projectiles du Hamas, en réalité, Israël s’arroge le droit de maintenir l’occupation.

Si Israël cessait d’utiliser la force pour réprimer la lutte palestinienne pour l’autodétermination, l’occupation prendrait fin, et les tirs de projectiles cesseraient. (Si elles ne s’arrêtaient pas, la situation légale serait, bien sûr, différente.)

S'il mettait fin à l’occupation, Israël n’aurait pas besoin d’utiliser la force.

 

Le refrain selon lequel Israël a le droit à la légitime défense est un leurre: la vraie question est, Israël a-t-il le droit d’utiliser la force pour maintenir une occupation illégale ? La réponse est non.


On pourrait dire que, même si Israël ne peut pas utiliser la force pour réprimer la lutte palestinienne pour l’autodétermination, l’utilisation indiscriminée de projectiles par le Hamas et son ciblage des civils israéliens constituent toujours des crimes de guerre.

Ici, il est utile de rappeler d’abord une autre instance du deux poids deux mesures flagrant de HRW. En 2008, HRW a publié un rapport intitulé Inondation du Sud Liban: l’utilisation par Israël de bombes à sous-munitions au Liban en juillet et août 2006.

Le rapport a établi qu’Israël a largué rien moins que 4,6 millions de bombes à sous-munitions sur le sud du Liban pendant la guerre de 2006. C’était, selon les mots de HRW, « l’utilisation la plus large de sous-munitions dans le monde depuis la guerre du Golfe en 1991 », tandis que par rapport à la taille de la zone ciblée, la densité de l’attaque était absolument sans précédent.

Quelque 90 pour cent de ces sous-munitions ont été larguées au cours des trois derniers jours, « alors qu’Israël savait qu’un règlement était imminent » (HRW), la résolution de cessez-le-feu de l’ONU ayant déjà été adoptée mais n’étant pas encore entrée en vigueur.

Mais bien que constatant qu’Israël avait commis des « violations massives » des lois de la guerre, HRW n’est pas allée au-delà de la déclaration selon laquelle le recours massif par Israël à des bombes à sous-munitions a « peut-être constitué un crime de guerre dans certains lieux ».

Pourtant, les preuves assemblées par HRW elle-même montraient que les bombes à sous-munitions sont des armes indiscriminées; que les bombes à sous-munitions utilisées par Israël étaient, selon les propres termes de HRW, indiscriminées; et que les bombes à sous-munitions ont été utilisées de manière indiscriminée et ont délibérément ciblé des centres de population civile.


Ce qui constitue une arme indiscriminée n’est pas établi de manière tout à fait claire. La norme apparente est une norme relative fixée par la technologie disponible: si une arme existante a une forte probabilité de frapper sa cible, alors toutes les armes ayant une probabilité significativement plus faible peuvent être considérées comme indiscriminées.

Mais d’après cette norme, seuls les pays riches ou les pays assez riches pour acheter des armes de haute technologie auraient le droit de se défendre contre des attaques aériennes de haute technologie.

Ce serait là une curieuse loi qui nierait la raison d’être même du droit, à savoir la substitution du droit à la force.


HRW a fait valoir que, même si ses civils sont ciblés sans relâche, un peuple n’a pas le droit de procéder à des « représailles belligérantes », c’est-à-dire de cibler délibérément les civils de l’Etat adverse jusqu’à ce qu’il cesse ses exactions. 

« Quelle que soit l’origine exacte de cette dernière vague de violence, toute attaque visant des civils constitue une violation des normes fondamentales du droit international humanitaire » [version française ici] a déclaré le Directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW dans le premier communiqué de presse.

« Toutes les attaques – y compris celles menées en guise de représailles – qui visent directement des civils ou sont menées de manière aveugle sont clairement interdites par les lois de la guerre. 

» Pas du tout. Le droit international n’interdit pas – pas encore, du moins – les représailles armées [4].

Les États-Unis et la Grande-Bretagne, entre autres, ont fermement défendu le droit pour un État d’utiliser des armes nucléaires à titre de représailles belligérantes [5]. Selon cette norme, les habitants de Gaza ont certainement le droit d’utiliser des projectiles de fortune pour mettre fin à un blocus israélien illégal, impitoyable et imposé depuis sept longues années ou à des bombardements criminels par Israël de la population civile de Gaza.

En effet, dans son avis consultatif historique de 1996 sur la légalité des armes nucléaires, la CIJ a jugé que le droit international n’est pas arrêté sur la légalité pour un État d’utiliser des armes nucléaires quand sa « survie » est en jeu.

Mais si un État peut avoir le droit d’utiliser des armes nucléaires lorsque sa survie est en jeu, alors très certainement un peuple qui lutte pour l’autodétermination a le droit d’utiliser des projectiles de fortune quand il a été soumis à une mort lente par un blocus prolongé et des massacres récurrents commis par un État déterminé à maintenir son occupation.


On peut légitimement s’interroger sur la prudence politique de la stratégie du Hamas.

Mais la loi n’est pas sans ambiguïté contre lui, tandis que les échelles de la morale pèsent en sa faveur. Israël a imposé un blocus brutal contre Gaza. 95 pour cent de l’eau dans la bande de Gaza est impropre à la consommation humaine. 

A tous les égards, le peuple palestinien soutient maintenant les combattants qui mènent des représailles belligérantes contre Israël.

Dans la bande de Gaza, ils préfèrent mourir en résistant que de continuer à vivre sous un blocus inhumain.

Leur résistance est essentiellement symbolique, car les projectiles de fortune causent peu de dommages.

La question ultime est donc celle-ci : est-ce que les Palestiniens ont le droit de résister symboliquement à une mort lente ponctuée par des massacres périodiques, ou doivent-ils se coucher et mourir ?

  

________________________________________ 
 
[1] Le droit international est soit neutre soit favorable (les spécialistes ne sont pas d’accord) au droit d’un peuple qui lutte pour l’autodétermination à utiliser la forceJames CrawfordThe Creation of States in International Law, second edition (Oxford: 2006), pp. 135-37, 147; Heather A. Wilson,International Law and the Use of Force by National Liberation Movements (Oxford: 1988), pp. 135-36; A. Rigo Sureda, The Evolution of the Right to Self-Determination: A study of United Nations practice (Leiden: 1973), pp. 331, 343-44, 354.

[2] Yoram DinsteinThe Conduct of Hostilities under the Law of International Armed Conflict (Cambridge: 2004), pp. 35, 94.

[3] Voir Norman G. Finkelstein et Mouin Rabbani, How to Solve the Israel-Palestine Conflict (à paraître en 2015).

[4] Jean-Marie Henckaerts et Louise Doswald-Beck, Customary International Humanitarian Law, Volume 1: Rules (Cambridge: 2005), p. 523; A. P. V. Rogers, Law on the Battlefield, second edition (Manchester: 2004), p. 235.

[5] Legality of the Threat or Use of Nuclear Weapons (8 July 1996) – Lettre datée du 16 juin 1995 du Conseiller juridique du Ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, avec des observations écrites du Royaume-UniLettre datée du 20 juin 1995 du Conseiller juridique par intérim du Département d’Étataccompagnée de l’exposé écrit du Gouvernement des États-Unis d’Amérique;Déclaration orale du représentant des États-Unis (15 novembre 1995)Opinion dissidente du vice-président SchwebelLa CIJ, pour sa part, a choisi de ne pas se prononcer sur la légalité des actes de représaillesparagraphe 46.




__________


Norman Finkelstein sur Gaza : quelles sont les prochaines étapes ?



Norman Finkelstein propose une analyse de ce que pourraient être les plans israéliens à Gaza.


Source : http://normanfinkelstein.com/2014/finkelstein-on-whats-coming-next/

Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr


Gaza : quelles sont les prochaines étapes ?

(1) Netanyahu a profité de l’ultimatum du cessez-le-feu (un piège tendu par Blair, mais bien sûr avec la complicité d’Obama), et de l’avion de ligne malaisien abattu (qui a pris la place de la bande de Gaza dans les gros titres de l’actualité) pour lancer l’invasion terrestre. Cependant, ce n’est qu’une invasion limitée en raison des contraintes importantes encore imposées à Israël par l’opinion publique internationale. Cela donne à Netanyahu suffisamment de temps et de latitude pour saigner le Hamas et « tondre la pelouse » à Gaza.

(2) Mais Netanyahu ne peut pas crier victoire tant que les attaques de projectiles du Hamas n'ont pas cessé, et sans une invasion à grande échelle, il ne peut pas les arrêter. C’est  là qu’Abbas intervient. Abbas va négocier un accord avec l’Égypte selon lequel l’Autorité palestinienne aura la gestion du passage de Rafah,permettant à Abbas de déclarer qu’il a obtenu la fin du blocus. Lequid pro quo, cependant, est qu’il va accepter d’empêcher toute contrebande d’armes à destination de Gaza et de désarmer le HamasParce que
  
    (a) la demande clé du Hamas était de mettre fin au blocus, 
    (b) le Hamas est isolé politiquement et castré militairement, et
    (c) Abbas est techniquement le chef du gouvernement d’Unité, 
 
le Hamas sera contraint d’accepter ces conditions.

Si les choses marchent comme prévu, cela marquera la fin du Hamas comme un mouvement de résistance, à la joie des États arabes, des États-Unis, de l’UE, d’Israël et, bien sûr, de l’Autorité palestinienne.
 

VIOLENCES À BARBÉS ET À SARCELLES, LE PARQUET FAIT APPEL.......

$
0
0

Heurts à Barbès: le parquet de Paris fait appel des peines de prison avec sursis prononcées lundi

Le parquet de Paris, qui demandait de la prison ferme, a fait appel de toutes les peines avec sursis prononcées par le tribunal à l'encontre des mis en cause dans les violences en marge de la manifestation pro-palestinienne interdite samedi, a appris l'AFP aujourd'hui de source judiciaire.

Dans le détail, le parquet a fait appel de trois condamnations à des peines de prison avec sursis prononcées lundi à l'encontre de deux pères de famille sans casier judiciaire, reconnus coupables de rébellion, et d'une jeune femme déjà condamnée par le passé, reconnue coupable d'avoir jeté une bombe lacrymogène sur les forces de l'ordre.

Tous étaient aussi poursuivis pour leur participation à la manifestation interdite.

Le ministère public a également fait appel de cinq condamnations mardi à des peines de prison avec sursis, notamment pour violences à l'encontre des forces de l'ordre, en l'occurrence des jets de projectile.

 Dans tous les cas, le parquet avait réclamé de la prison ferme. 

Tous les dossiers étaient traités selon la procédure accélérée de la comparution immédiate.

Mardi, le tribunal de Pontoise a condamné à de la prison ferme quatre jeunes hommes interpellés dimanche à Sarcelles, en banlieue parisienne, lors d'un rassemblement interdit ayant dégénéré en émeutes urbaines.

Trois d'entre eux ont été incarcérés.

Source Le figaro.fr

LE FONCTIONNEMENT DE LA PROPAGANDE AMÉRICAINE! TRIBUNE LIBRE !

$
0
0

Culpabilité par l’insinuation : comment fonctionne la propagande américaine

 

juillet 22nd, 2014 | by News360x
Culpabilité par l’insinuation : comment fonctionne la propagande américaine
INTERNATIONAL
0

 

Pourquoi Washington n’a t’il pas rejoint le président russe Vladimir Poutine pour demander une enquête internationale objective et non politisée au moyen d’experts dans l’affaire de l’avion de ligne de la Malaysia Airline ?

Le gouvernement russe lui, continue à fournir des faits, incluant des photos satellites montrant la présence de missiles anti-aériens Buk ukrainiens dans les zones depuis lesquelles l’avion commercial aurait pu être abattu par le système de missiles, ainsi que la documentation de la présence de chasseur ukrainien Su-25 approchant le Boeing malais avant qu’il n’aille au tapis.

Le chef du directorat des opérations du QG militaire russe a dit dans une comnférence de presse aujourd’hui (21 juillet) à Moscou que la présence des chasseurs militaires ukrainiens était confirmée par le centre de contrôle de Rostov.

Le ministère russe de la défense a indiqué qu’au moment de la destruction du vol MH17, un satellite américain se tenait au dessus de la zone. Le gouvernement russe demande expressément que Washington fournisse toutes les photos disponibles et les donnés capturées par le satellite.

Le président Poutine a insisté de manière répétée que l’enquête sur le vol MH17 requiert « un groupe d’experts totalement représentatifs travaillant sur place sous la direction de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OIAC). » L’appel de Poutine pour un examen d’expert indépendant de l’OIAC ne semble pas être le désir d’une personne qui a quoi que ce soit à cacher…

Se tournant vers Washington, Poutine a déclaré: « En même temps, personne (pas même la « nation exceptionnelle ») n’a le droit d’utiliser cette tragédie pour parvenir à des buts politiques étriqués et égoïstes. »

Poutine a rappelé à Washington: « Nous avons demandé répétitivement aux camps en conflit d’arrêter l’effusion de sang immédiatement et de s’assoir à la table des négociations. Je peux dire avec confiance que si les opérations militaires n’avaient pas été continuées (par Kiev) le 28 Juin en Ukraine orientale, cette tragédie ne se serait pas déroulée. »

Quelle est la réponse américaine ?

Des mensonges et des insinuations.

Hier (le 20 juillet), le ministre américain des AE, John Kerry, a confirmé que des séparatistes pro-russes étaient impliqués dans l’abattage de l’avion de ligne malais et a dit qu’il « était assez clair que ce système de missiles a été transféré depuis la Russie vers les séparatistes. Nous savons avec confiance, que les Ukrainiens n’avaient pas de système de la sorte près de la zone à ce moment précis, ceci fait donc clairement pointer le doigt vers les séparatistes. »

La déclaration de Kerry n’est qu’un mensonge de plus dans la longue liste de mensonges vociférés par les ministres des AE américains en ce XXI’ème siècle. Qui peut oublier la paquet de mensonges proféré devant l’ONU par Colin Powell au sujet des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein ou du mensonge de Kerry répété jusqu’à plus soif qu’Al-Assad avait « utilisé des armes chimiques contre son peuple » ainsi que la litanie sans fin de mensonges au sujet du « nucléaire militaire iranien ? »

Rappelez-vous que Kerry en de multiples occasions, a déclaré que les États-Unis avaient la preuve qu’Al-Assad avait « franchi la ligne rouge » en utilisant des armes chimiques. Quoi qu’il en soit, Kerry n’a jamais été capable de fournir des preuves concrètes pour ses affirmations. Les États-Unis n’avaient aucune preuve à fournir au premier ministre britannique dont la proposition au parlement de participer avec Washington à l’attaque militaire de la Syrie, fut rejeté par vote du parlement. Celui-ci dit alors clairement au premier ministre: « pas de preuve, pas de guerre. »

Pourquoi Washington ne fournit-il pas ses photos satellites ?

La réponse est la même que celle à la question du pourquoi Washington ne fait-il pas publier toutes les vidéos qu’il a confisqué, qu’il clame pourtant prouver qu’un avion de ligne détourné a percuté le Pentagone le 11 septembre 2001. Les vidéos ne soutiennent en rien la version des faits de Washington tout comme les photos satellites ne soutiennent en rien l’affirmation de Kerry.

Les inspecteurs d’armement de l’ONU sur le terrain en Irak avait rapporté que l’Irak n’avait aucune arme de destruction massive. Mais les faits ne soutenaient pas la propagande de Washington et ils furent ignorés. Washington commença une guerre hautement destructrice basée uniquement sur ses mensonges délibérés. Les inspecteurs de l’AIEA (nucléaire) depuis l’Iran ainsi que les 16 agences de renseignement américaines ont rapporté que l’Iran n’avait aucun programme nucléaire militaire. Mais ce fait ne rentre pas dans la ligne de l’agenda de Washington et fut ignoré à la fois par le gouvernement et par les médias de la pressetituée.

Nous sommes les témoins de la même chose maintenant avec les assertions en l’absence de preuves que la Russie est responsable de l’abattage de l’avion de ligne malais.

Pas tout le monde au sein du gouvernement américain est aussi barjot que Kerry ou McCain. Au lieu de mentir, beaucoup d’officiels américains insinuent.

Ainsi la sénatrice Diane Feinstein en est un parfait exemple. Interviewée sur la chaîne pressetituée de CNN, Feinstein a dit: « Le problème est, où est Poutine ? Je dirai, Poutine, soit un homme. Tu dois dire au monde. Tu dois dire si c’est une erreur, ce que j’espère que cela le fut, mais dis-le. »

Poutine a parlé sans arrêt au monde, a appelé pour une enquête d’experts indépendants non-politisée et Feinstein demande à Poutine pourquoi il se cache derrière le silence ? Nous savons que tu l’as fait, insinue Feinstein, simplement dis-nous si tu l’as planifié ou si c’est un accident.

La façon dont le cycle entier du système d’information a été orchestré pour instantanément blâmer la Russie, longtemps avant même que de véritables informations ne parviennent, suggère que l’abattage de l’avion commercial est une opération de Washington. Il est bien sûr très possible que la pressetituée bien entraînée n’ait pas eu besoin d’une orchestration de Washington afin de mettre le blâme sur la Russie. D’un autre côté, quelques unes des performances médiatiques semblent trop suivre un script pour ne pas avoir été préparées à l’avance.

Nous avons aussi la préparation en avance de la vidéo sur YouTube qui affirme qu’un général russe et des séparatistes ukrainiens discutaient d’avoir abattu par erreur l’avion de ligne civil. Comme je l’ai dit auparavant. Cette vidéo est doublement plombée. Elle était préparée d’avance et en impliquant l’armée russe, elle a omis un fait très important, celui que l’armée russe peut parfaitement faire la différence entre un avion de ligne civil et un avion militaire. L’existence même de cette vidéo implique qu’il y avait un complot pour abattre l’avion de ligne et le blâmer sur la Russie.

J’ai vu des rapports sur le système russe de missiles anti-aériens qui disent que le système possède un système de sécurité intégré qui est capable de contacter le transponder (boîte de données) de l’appareil afin de vérifier de quel type d’appareil il s’agit. Si ces rapports sont corrects et que le transponder de l’appareil est trouvé, le contact sera enregistré.

J’ai lu des rapports disant que le trafic aérien ukrainien a changé la route du vol MH17 et l’a redirigé au dessus de la zone de conflit. Le transponder devrait aussi nous dire si cette information est correcte. Si elle l’est, il y a preuve circonstancielle que l’acte était intentionnel de la part de Kiev, une action qui aurait demandé l’accord préalable de Washington.

Il y a aussi d’autres rapports faisant état d’une profonde divergence entre l’armée ukrainienne et les milices non-officielles formées par les mouvements extrémistes néo-nazis, qui apparemment furent responsables des premières attaques sur les séparatistes d’Ukraine orientale. Il est possible que Washington ait utilisé ces extrémistes pour comploter la destruction de l’avion de ligne afin de faire porter le chapeau à la Russie et utiliser les accusations pour faire pression sur l’UE afin qu’elle s’aligne sur les sanctions unilatérales de Washington envers la Russie. Nous savons que Washington est désespéré de briser la croissance économique et les liens politiques existant entre l’Europe et la Russie.

Si l’abatage de l’avion de ligne a été planifié, tous les ustensiles de sécurité embarqués sur le missile auraient pu avoir été éteints afin de ne donner aucun signe avant-coureur de la frappe ni possibilité de traçage. C’est peut-être la raison pour laquelle un avion de chasse ukrainien fut envoyé pour inspecter l’avion. Il est possible que la véritable cible ait été l’avion de Poutine et que de l’incompétence dans la réalisation du complot ait résulté la destruction du vol MH17.

Comme il y a un bon nombre d’explications possibles, nous devons garder un esprit ouvert et résister à la propagande de Washington jusqu’à ce que les faits et preuves soient collectés. Dans le meilleur des cas, Washington est coupable d’avoir utilisé l’incident pour blâmer par avance la Russie sans attendre quelque preuve que ce soit. Tout ce que Washington nous a montré jusqu’ici n’est qu’accusations infondées et insinuations. Si c’est tout ce que continue à nous montrer le gouvernement américain, alors nous saurons qui vraiment blâmer.

Dans le même temps, rappelez-vous l’histoire du petit garçon qui criait toujours « au loup! » Il a tellement menti que lorsque le loup est vraiment arrivé, plus personne ne l’a cru. Ceci sera t’il la destinée finale de Washington ?

Au lieu de déclarer la guerre à l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie, le Yémen et la Syrie, pourquoi Washington s’est-il caché derrière des mensonges ? Si Washington veut la guerre avec l’Iran, la Russie et la Chine, pourquoi tout simplement ne pas leur déclarer la guerre ? La raison pour laquelle la constitution requiert un consentement du congrès pour déclarer la guerre est justement pour prévenir que la branche exécutive n’orchestre des guerres pour des agendas privés En abdiquant sa responsabilité constitutionnelle, le congrès des États-Unis est complice des crimes de guerres de la branche exécutive. En approuvant le meurtre prémédité (NdT: définition même de « l’assassinat »…) des Palestiniens, le gouvernement américain est complice des crimes de guerre d’Israël.

Posez-vous cette simple question: Le monde ne serait-il pas un endroit plus sûr, moins meurtrier, avec moins de destruction et de gens déplacés, sujet à plus de vérité et de justice si les États-Unis et Israël n’existaient pas ?

Source : Paul Craig Roberts

Traduction : Résistance 71


TRIBUNE LIBRE, POINT DE VUE ET CONSTAT !

$
0
0

Arno Klarsfeld : métisser les Blancs pour que les juifs survivent

SHARE THIS
TAGS
 

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (21/07/2014) Certains se rappelleront d’Arno Klarsfeld, ancien garde-frontière israélien, lobbyiste communautaire et avocat antiraciste.

Membre de l’organisation juive LICRA, il s’était invité à Rennes, aux côtés de son coreligionnaire Alain Jakubowicz, dans le procès opposant BREIZ ATAO  à l’allogène sénégalaire Marie Gueye.

La clique tenait à faire condamner le nationalisme breton dans ce procès de Moscou en modèle réduit.

Klarsfeld est un exemple assez révélateur de la schyzophrénie propre au judaïsme, ultra-nationaliste pour lui-même et ultra-cosmopolite pour les autres.

Cas très révélateur donc que ce Klarsfeld antiraciste et promoteur de l’immigration afro-musulmane en terre bretonne, se faisant inquisiteur dans le tribunal rabbinique républicain contre les nationalistes bretons d’une part, et défenseur inconditionnel de l’étanchéité des frontières israéliennes de l’autre.

Klarsfeld a réitéré son prêche antiraciste à l’occasion des violents heurts entre arabo-musulmans et juifs, en marge des manifestations pro-palestiniennes de ce week-end à Paris ou à Sarcelles.

Il écrit ainsi dans Le Monde (appartenant au banquier juif Pigasse) de ce jour :

“Les Français saluent les vertus du métissage, les sangs qui se mélangent, le renouveau que cela apporte, le brassage des cultures, l’énergie qui s’en développe, mais ils veulent que cela se fasse sur des valeurs communes.”

La propension des intellectuels juifs à parler au nom des autres est proverbiale. Aussi, pour comprendre le véritable sens de cette phrase, il faut la corriger, ce que nous faisons :

“Les juifs saluent les vertus du métissage, les sangs qui se mélangent, le renouveau que cela apporte, le brassage des cultures, l’énergie qui s’en développe, mais ils veulent que cela se fasse sur des valeurs communes.”

Ainsi traduite, elle devient limpide pour le lecteur non habitué à la rhétorique communautaire. Mais de quelles valeurs communes parle alors Klarsfeld ?

Bien évidemment des valeurs juives, auxquels les Blancs mais aussi, à présent qu’ils leur sont hostiles, les afro-musulmans, doivent se conformer.

Et ces valeurs sont connues : destruction de toutes les différences qu’elles soient religieuses, ethniques, nationales ou linguistiques, mais encore sexuelles ou sociales.

Bref, la grande fusion dans un tout atomisé, dit “démocratique”, où seul Israël aurait gardé ses spécificités.

Y compris par la force la plus brutale, comme nous le voyons à Gaza en ce moment où l’armée juive se livre à une débauche de cruauté contre des enfants, des femmes, parfois enceintes, ou des vieillards palestiniens.

Et Klarsfeld se fait plus précis dans l’article précité sur la marche à suivre :

“Et puis il faudra trouver des solutions audacieuses pour intégrer non pas seulement les étrangers, mais des Français issus de l’immigration qui, non seulement en veulent aux juifs, mais en veulent à la France, alors que la France est un pays généreux comparée à beaucoup d’autres pays sur la planète.”

Pour neutraliser ces jeunes immigrés musulmans si hostiles aux juifs, il faudra nous dit Klarsfeld “des solutions audacieuses”.

Et l’intéressé d’évoquer “l’intégration”, c’est-à-dire ce qu’il évoquait plus haut, le métissage généralisé.

Mais l’on voit bien que c’est le projet même de ces intellectuels qui débouche sur une impasse : plus l’immigration s’amplifie, plus le métissage, déjà illusoire dans les années 70, apparait comme irréalisable en 2014.

Mais, d’abord et avant tout et comme toujours avec les intellectuels juifs, leur pays d’accueil demeure la variable d’ajustement de leur propre politique.

Peu importe donc ce que pensent ou ressentent les autochtones, toute politique future ne saurait être que celle qui convient aux intérêts dont parlent Klarsfeld.

A aucun moment les Français de souche ne semblent intéresser l’avocat israélien.

Car pour lui, un pays d’accueil n’est jamais, comme le dit Attali, “qu’un hôtel”.

Arno Klarsfeld explique enfin ce qu’il se passerait si d’aventure un tel métissage généralisé ne se réalisait pas :

“Si de réelles mesures ne sont pas prises, il est évident que les juifs qui peuvent quitter la France le feront ; un certain nombre l’a déjà fait. Plutôt partir que vivre dans la peur et dans la honte.”

Et oui ! Après avoir encouragé l’immigration africaine et musulmane de masse pendant quarante ans, après avoir infesté les médiats de ces théories antiracistes, d’avoir été les cadres des associations traquant en justice les Blancs défendant leurs terres et leur identité, Klarsfeld annonce que si le projet de métissage pacifique n’aboutissait pas, les juifs “partiraient”.

Certes ils partiraient, mais en laissant derrière eux un pays libanisé, ravagé par une guerre interethnique larvée, voire religieuse.

Comme ils quittèrent l’URSS quand ce pays se transforma en enfer sur terre et que Staline entreprit de se débarrasser d’eux.

Nous sommes cependant d’accord avec Klarsfeld. Il est préférable pour les juifs de “partir plutôt que de vivre dans la peur et la honte”.

Car à en juger par la prise de conscience des populations blanches de souche et par le degré fort limité de tolérance des populations musulmanes à leur égard, ni les uns ni les autres ne semblent porter, à terme, à se montrer conciliants avec ces architecte de la France “métissée”.

C’est peut être la seule phrase censée de tout ce salmigondis de poncifs talmudiques.

 

Arno-Klarsfeld-2

About the Author    

Source : http://breizatao.com/2014/07/21/arno-klarsfeld-metisser-les-blancs-pour-que-les-juifs-survivent/

 

 

 

 

Arno Klarsfeld : «Plutôt partir que vivre dans la peur et dans la honte»

Extraits d’une tribune d’Arno Klarsfeld (Ancien avocat des «fils et filles de déportés juifs de France») sur l’antisémitisme des «jeunes issus de l’immigration».

Si de réelles mesures ne sont pas prises, il est évident que les juifs qui peuvent quitter la France le feront ; un certain nombre l’a déjà fait. Plutôt partir que vivre dans la peur et dans la honte.

A la veille du 14-Juillet, au pied du Génie de la Bastille, des centaines de jeunes se sont rués rue de la Roquette et dans les rues avoisinantes, armés de barres de fer, à la recherche de juifs à lyncher. […]

Jamais un tel événement ne s’était produit en France depuis le Moyen Age. […]Jamais.

Mais jamais des centaines d’individus de nationalité française n’avaient tenté, en France, de prendre d’assaut une synagogue.

C’est inédit, et nulle part ailleurs actuellement en Europe cela ne se produit. […]

Si on considère l’Histoire d’un point de vue logique, l’avenir est sombre en France pour les juifs, pris en tenaille entre une population musulmane qui s’accroît, et parmi laquelle s’accroît l’antisémitisme, et une extrême droite qui gagne en influence en raison de la crise et chez qui l’antisémitisme est toujours présent parmi nombre de ses cadres et dans le tréfonds de son idéologie.

Non, la France n’est pas antisémite, les juifs en France peuvent accéder, selon leurs mérites, à tous les postes et à tous les honneurs, et les gouvernements de droite ou de gauche ont toujours les formules qu’il convient pour dénoncer et fustiger l’antisémitisme.

Mais cette mobilisation verbale ne suffit pas, ne suffit plus, pour endiguer le mal. […]

Les Français saluent les vertus du métissage, les sangs qui se mélangent, le renouveau que cela apporte, le brassage des cultures, l’énergie qui s’en développe, mais ils veulent que cela se fasse sur des valeurs communes.

Et puis il faudra trouver des solutions audacieuses pour intégrer non pas seulement les étrangers, mais des Français issus de l’immigration qui, non seulement en veulent aux juifs, mais en veulent à la France, alors que la France est un pays généreux comparée à beaucoup d’autres pays sur la planète.

Si de réelles mesures ne sont pas prises, il est évident que les juifs qui peuvent quitter la France le feront ; un certain nombre l’a déjà fait.

Plutôt partir que vivre dans la peur et dans la honte.

Source :  Le Monde

 

 

EN BELGIQUE COMME EN FRANCE, L' ÉCHEC DU VIVRE ENSEMBLE !

INSPIRATION: UNE ACTION PATRIOTE ! MAIS C' EST EN AUSTRALIE !

$
0
0
Mercredi 23 juillet 2014

Comme en France et en Europe, l’Australie subit une islamisation rampante avec l’immigration musulmane provenant du Moyen-Orient et d’Asie.

La société civile australienne est peu à peu envahie par le halal, le ramadan, les mosquées et les centres islamiques dans certaines banlieues des grandes villes comme Melbourne

(voir ici et ici).

Les australiens ont commencé à réagir contre le fascisme vert en créant notamment le parti patriote Party For Freedom défendant les valeurs traditionnelles australiennes et combattant le multiculturalisme et son avatar : l’islamisation.

Ses militants, dont certains ont revêtu une burka, ont tourné cette vidéo à la mi-juillet 2014 en s’infiltrant dans un supermarché de la chaine WoolWorths àMarrickville située dans la banlieue de Sydney pour dénoncer haut et fort la promotion du ramadan, de l'abattage islamique et du multiculturalisme tuant à petit feu la culture australienne (à partir d ' 1 mn 35 s dans la vidéo).

Une action patriote pleine de courage qui devrait être une source d’inspiration en France.

Mais qui oserait encore agir ainsi pour dénoncer l’islamisation de notre pays ?


 im-copie-100.jpg

CHRÉTIENS D' IRAK ,VERS UN GÉNOCIDE !

$
0
0

CHRÉTIENS D’IRAK: LA « NOUVELLE SOLUTION FINALE »!

 
Chrétiens d’Irak: la « nouvelle solution finale »!

Après un silence quelque peu embarrassant de la part de la communauté internationale, on parle enfin de l’Irak, et le symbole des “nazaréens” – en solidarité envers les derniers chrétiens de Mossoul - se diffuse sans discontinuer sur les réseaux sociaux. Il semblerait que la qualification de l’actuelle persécution des chrétiens de Mossoul en “crime contre l’humanité” par le secrétaire général de l’ONU ait contribué à éveiller les esprits parfois somnolents des occidentaux.

Unknown-11
 

Est-ce vraiment la fin pour les chrétiens d’Irak ? 


Alexandre Del Valle : Cela fait plus de 15 ans que je dis que la situation dans les pays islamiques est très critique. Ce phénomène n’est pas nouveau, il a commencé dans les années 50, avant la naissance du mouvement islamiste et avant que les mouvements nationalistes arabes ne se convertissent en mouvements islamistes.

Dans les années 50, en Turquie et en Egypte, les gouvernements nationalistes – bien qu’étant laïcs – ont chassé les chrétiens par centaines de milliers. Dans les années 70, le phénomène s’est poursuivi en Egypte pour déboucher dans les années 80 sur une grande vague de haine et de pogroms à l’égard des chrétiens coptes. Puis dans les années 90- 2000, vient le mouvement salafiste d’ Al-Qaïda mais aussi d’autres mouvements.


Je qualifie ce phénomène de “nouvelle solution finale” des chrétiens.

C’est un terme très fort que j’utilise pour exprimer le renouveau de ce qui fut un temps “la solution finale des juifs”: il existe aujourd’hui un mouvement islamiste généralisé qui demande une “solution finale des chrétiens”.

Ce mouvement est extrêmement grave car cette volonté n’est pas seulement exprimée par quelques mouvements islamistes, mais également par certains gouvernements islamistes qui en sont en partie les complices.


Ce phénomène s’est généralisé à deux égards, premièrement pas le biais de mouvements islamistes qui utilisent la force et deuxièmement par le biais de certaines mesures législatives qui appuient ces mouvements en restreignant voire en niant la liberté religieuse.

Ces deux faits font que les chrétiens sont persécutés à la fois physiquement par la violence des intégristes et moralement par des législations liberticides.

 

Selon vous, qui serait le plus à blâmer aujourd’hui ?

Pour beaucoup, ces mouvements islamistes sont le fruit des erreurs de l’Occident et des Etats-Unis plus précisément.

Que penser de cette analyse ? 


A.D-V. : L’erreur géopolitique la plus grave à mes yeux consisterait à dire que la situation résulte d’une erreur des Etats-Unis qui ont entamé la guerre du Golfe en 90, conduisant le régime de Saddam Hussein à se radicaliser et à s’islamiser. Il est vrai que les Etats-Unis ont une grande responsabilité, avec la guerre du Golfe.

Ils ont effectivement contribué à la montée des mouvements islamistes et à la radicalisation générale.

Saddam Hussein lui-même a commencé à parler de Jihad pour la première fois dans les années 90. Par la suite, avec le commencement de la seconde guerre d’Irak en 2003, ce mouvement d’islamisation et même de chaos intercommunautaire dans le pays s’est accéléré, dans la mesure où la stratégie des Américains a été de supprimer le régime laïc pour favoriser l’accession au pouvoir des mouvements chiites et sunnites conservateurs voire radicaux.

La responsabilité américaine est claire, néanmoins cela ne signifie pas que ce mouvement salafiste soit la création des Américains. Ils l’ont largement favorisé certes, mais n’en sont pas à l’origine.

Le mouvement qui a pour objectif d’éliminer toute la chrétienté du Proche-Orient juste après avoir éliminé les juifs ne remonte ni à la création de l’Etat d’Israël ni à la guerre du Golfe mais à la moitié du XIXe siècle.

Le mouvement d’islamisation fut en fait une réaction à la volonté de laïcisation de la part de l’Empire Ottoman, qui avait laissé penser aux islamistes et aux nationalistes panturcs que la responsabilité de ce changement était à imputer aux minorités juives et chrétiennes, ce qui fut la base du génocide des chrétiens de Turquie par la suite.

Le phénomène actuel est en outre l’expression d’un retour à l’islam, et du post-colonialisme, ce qui implique en d’autres termes le retour pour ses pays à leurs lois et à leurs traditions en réaction à une période de colonisation, qui date de bien plus longtemps que les erreurs commises par les Etats-Unis.

10461631_348041325349311_2682865210664439664_nIl y a quelques jours, le père Anis Hanna, un prêtre chaldéen de Bagdad, a appelé tous les chrétiens irakiens à émigrer vers l’Occident pour leur survie.

A-t-il eu raison d’encourager les derniers chrétiens, pourtant présents depuis 2000 ans, à disparaître totalement de cette terre ?

Quelles pourraient être les répercussions d’un tel exode pour le pays ?


A.D-V. : Dans ces pays où sont enracinés des mouvements islamistes chiites ou des mouvements islamistes sunnites, les chrétiens ne peuvent avoir aucun espace. Ils sont considérés comme la cinquième colonne de l’Occident, et parfois même comme la cinquième colonne d’Israël, ce qui est encore plus absurde.

 

C’est pourquoi l’unique solution pour les chrétiens issus de pays comme l’Irak est d’émigrer. Je ne dirais pas cela dans tous les cas, cependant.

En Egypte, par exemple, la base démographique des chrétiens est telle qu’ils peuvent encore y rester et se défendre.

Mais dans le cas de l’Irak, lorsqu’il s’agit de petites minorités totalement désarmées, incapables de se défendre, la volonté de survivre suppose effectivement l’émigration.

Je suis entièrement d’accord sur ce point, mais à regret, car je n’ai jamais voulu encourager les chrétiens d’Orient à quitter leur terre, par exemple au Liban et en Egypte, j’ai toujours lutté contre ce mouvement, en Turquie également, j’ai toujours dit qu’ils devaient rester pour témoigner.

Mais aujourd’hui, nous ne pouvons décemment demander aux chrétiens de mourir, le martyre est un choix personnel. Nous ne pouvons point être collectivement suicidaires.

Un mot sur Gaza. Quels scénarios envisagez-vous à court et moyen termes concernant le conflit qui semble s’enliser depuis le début du mois ?


A.D-V. : A Gaza, les ressorts sont plus ou moins les mêmes. Je n’entrevois pas de paix à court et moyen terme, en ce sens qu’à Gaza, le problème ne dérive pas uniquement du Hamas. Le fait est que les choses sont toujours complexes.

Au sein du Hamas, il existe une tendance politique, qui fait semblant d’être aussi radicale que les autres, mais qui en réalité est plus pragmatique et qui serait en mesure de discuter aussi bien avec l’autorité palestinienne qu’avec Israël, de façon plus ou moins directe.

Le problème est que chaque fois qu’il y a de leur côté une volonté pragmatique de négocier, il y a toujours une minorité, des tendances ou des scissions qui souhaitent briser toutes les possibilités de paix.

Et il y a également des mouvements comme le Jihad islamique qui n’ont aucun intérêt à obtenir cette paix, par conséquent les mouvements radicaux à Gaza empêchent le branche pragmatique du Hamas de négocier.

Cela explique ce qui s’est produit au cours des derniers mois et semaines. Il y avait des possibilités de réconciliation intrapalestinienne et il y avait également des possibilités d’ouverture de dialogue avec les israéliens.

`Mais les plus radicaux du Hamas ont empêché ce dénouement, ils ont sacrifié la paix parce que c’est la guerre qui les fait vivre. Il en allait de même avec Yasser Arafat, qui s’opposait toujours à tout objectif de paix, comme par exemple en 2000.

Pour ces acteurs qui refusent tout dialogue et qui ont toujours pratiqué le terrorisme, la guerre est presque existentielle.

De part et d’autre, il y a une vision extrêmement sombre du camp adverse.

Nous avons d’une part le Hamas qui considère les israéliens comme une entité absolument atroce avec laquelle on ne peut négocier, et du côté israélien on nourrit de plus en plus l’idée selon laquelle l’autre partie ne veut de toute façon pas négocier, et que tout territoire rendu à la Palestine démontre une faiblesse de la part d’Israël, poussant le Hamas à les agresser.

On repense au Liban du Sud ou à Gaza. Quand les Israéliens ont restitué les territoires, cela a donné tout de suite lieu à une attaque terroriste.


Si les grandes puissances n’obligent pas les deux parties à faire des concessions, je ne vois pas de possibilité de réconciliation.

 Source    http://www.delitdimages.org/chretiens-dirak-nouvelle-solution-finale/

L' ÉOLIEN, L' ARNAQUE ! ON EN REPARLE ....

$
0
0
L’arnaque de l’éolien : le pillage de la France. - Synthèse

L’arnaque de l’éolien : le pillage de la France. – Synthèse


 
 

 Polémia - RediffusionLes dix éoliennes de l’île de Miquelon (pourtant très ventée) sont en passe d’être démontées.

♦ Une nouvelle passée inaperçue mais révélatrice de l’échec de cette énergie « nouvelle » qui pourrait déboucher sur un scandale : financier, budgétaire, écologique.

La bulle de l’éolien va se dégonfler.

Polytechnicien, admirateur de Maurice Allais, J. d’Antraigues fait le point pour  Polémia.


En haut à gauche du début de l’article, il y a deux affiches, l’une pour imprimer l’article, l’autre pour accéder à une version PDF dudit article. Il suffit donc de cliquer sur cette dernière affiche ( adobe-acrobat-pro-logo) pour obtenir une version PDF de la Synthèse et en faire, par exemple, des reproductions.


Pour des raisons de clarté, le texte qui suit ne cite pas de références, ne cite que très peu de chiffres et ne détaille pas tous les raisonnements. Il est accompagné d’un dossier beaucoup plus complet qui est accessible uniquement sous format PDF : Le dossier.

Mise à jour des liens vers le dossier (pdf), (4/02/2014).

Introduction

Ruineux pour la nation, mais extrêmement profitable pour nombre d’intérêts particuliers, désastreux pour la balance commerciale, destructeur de nos paysages, même pas susceptible de réduire les émissions de CO2, de façon générale bâti uniquement sur des contre-vérités, stérilisateur de tout progrès véritable, le développement massif de l’éolien en France est un scandale d’anthologie.

Il n’est pas exceptionnel que la  conjonction d’intérêts d’industriels, d’affairistes astucieux, voire de simples escrocs, parvienne  à faire acquérir à grande échelle des produits parfaitement inutiles, souvent grâce à des trésors d’inventivité, d’opportunisme et d’organisation.

Il n’est pas banal, toutefois, que, au nom de la nécessité de réduire les émissions de CO2, l’implantation massive d’éoliennes ait pu être imposée à l’échelle d’un continent comme un objectif majeur, un véritable tour de passe-passe ayant de plus permis d’évacuer toute considération relative à l’efficacité réelle de cette opération- ainsi d’ailleurs que  toute considération de coût.

Dans cette affaire, le rôle de la Commission Européenne a été déterminant.

Cette étude fait en effet apparaître le poids démesuré qu’a pu ainsi acquérir, par son intermédiaire, et avec la complicité active des grands médias, sur un sujet de nature à conditionner pour plusieurs décennies l’organisation de la production d’électricité – et qui la conditionne effectivement depuis une dizaine d’années – une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, d’un très puissant lobby, et de l’intérêt industriel de certains pays.

Aujourd’hui, bien que  des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne se multiplient dans le monde (tandis que, au contraire, le nucléaire redémarre deux ans après Fukushima), l’objectif de faire plus que tripler la puissance installée actuelle d’ici 2020 n’est pourtant pas remis en question.

Au-delà de ce qui  pourrait n’apparaître que comme un gaspillage d’une ampleur inhabituelle, c’est maintenant, au nom d’une prétendue nécessité d’une très fumeuse « transition énergétique », dont la suppression du tiers du nucléaire et un développement massif de l’éolien sont des éléments clés, la position privilégiée même de la France dans le domaine de la production d’électricité qui est en jeu : l’indépendance nationale, une électricité abondante, bon marché, et qui ne fait que très peu appel aux combustibles fossiles.

La bulle de l’éolien dans le monde occidental.

« Les énergies renouvelables doivent prouver à la fois leur insertion environnementale et leur performance économique. Les éoliennes ne franchissent aucune de ces deux conditions ».

On ne saurait mieux résumer la situation que par cette déclaration, le 31 octobre 2012, de John Hayes, ministre de l’industrie de la Grande Bretagne.

Plus de vingt ans après son apparition dans quelques pays pilotes voisins (l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne), après une décennie de développement massif dans d’autres pays, dont la France, on dispose aujourd’hui de tout le retour d’expérience nécessaire.

Partout, au moins dans le monde occidental, l’éolien, qui ne peut absolument plus depuis une bonne dizaine d’années prétendre au statut de technique nouvelle dont il faut aider le lancement, ne subsiste que sous la perfusion d’aides massives : s’il est une opération particulièrement rentable pour les propriétaires d’éoliennes, il n’a toujours pas la moindre perspective de rentabilité intrinsèque.

Alors qu’il avait été justifié par la nécessité de réduire  les émissions de CO2 (ou, ce qui revient à peu près au même, la consommation de combustibles fossiles), aucun des trois pays cités précédemment n’a obtenu sur ce point de résultats significatifs.

L’Allemagne et le Danemark ont en outre des électricités parmi les plus chères d’Europe (environ le double de la France). Quant à l’Espagne, elle, pour des raisons économiques, elle a décidé en 2012 un moratoire pour la subvention de nouvelles installations – ce qui les a stoppées net.

Ce qui limite de façon rédhibitoire l’intérêt de l’éolien, l’électricité n’étant pas stockable aux échelles concernées, c’est son caractère intrinsèquement très fortement fluctuant, y compris sur le court terme. On est aujourd’hui tout à fait en mesure, au vu de l’expérience acquise, d’apprécier ces limites : pour que, dans un pays donné, l’éolien permette d’économiser du combustible fossile, il faut tout d’abord, évidemment, que la part du thermique dans la production d’électricité soit importante, et l’éolien ne permet alors, au prix de coûts supplémentaires – et du mitage du territoire par une prolifération d’éoliennes – que de remplacer une faible partie de ce thermique (au maximum environ 20%, en pratique encore moins : probablement environ 10%°). D’où les résultats décevants des trois pays européens pilotes.

Si la France diminue la part de son nucléaire, l’électricité nucléaire supprimée sera remplacée par du thermique et, quand le vent souffle, une partie du thermique sera remplacée par de l’éolien. Avec comme résultat un « mix énergétique » pas « vertueux » du tout : en quelque sorte, comme dans le pâté de cheval et d’alouette, on se retrouvera avec un cheval de thermique et une alouette d’éolien.

L’exploitation des enregistrements des productions éoliennes a en outre permis de constater que, même dans la situation idéale où l’on pourrait, grâce à des réseaux électriques de capacité infinie, globaliser toute la production éolienne de l’Europe occidentale, le lissage ainsi permis (effet « de foisonnement ») ne supprimerait en aucune façon son caractère fondamentalement fluctuant : rien qui soit réellement significatif n’est donc à attendre du développement massif des réseaux que cela impliquerait. Cette étude a aussi montré que, très fâcheusement, en Europe, il n’y a en général pas de vent dans les périodes de grand froid, qui sont aussi les périodes de plus forte consommation.

Plus rien de significatif n’est en outre à attendre du progrès technologique : on est très proche des rendements théoriques. Aucune réduction du coût n’est à espérer du facteur d’échelle : on est depuis longtemps dans la production de masse, et les seuls gains à attendre sont ceux résultant de la délocalisation de la production (qui est d’ailleurs en cours).

Le développement massif de l’éolien dans la dernière décennie a donc toutes les caractéristiques d’une bulle – et une bulle finit toujours par crever.

L’éolien en France : un scandale d’anthologie.

Quant à la France, il était certain dès le début que l’éolien n’était pas susceptible d’y avoir le moindre intérêt, pour la simple raison que, du fait de l’importance du nucléaire, il n’y avait pour ainsi dire pas, en France continentale, de thermique à remplacer : la production thermique, très faible de toutes façons (10% environ), correspondait en majeure partie à un minimum incompressible, celui résultant des besoin de réguler les fluctuations rapides de la demande d’électricité (ce que ne peut faire le nucléaire).

Pire encore, l’éolien étant fortement fluctuant sur le court terme (si une éolienne produit en moyenne 23% de sa puissance installée, cette production peut en quelques dizaines de minutes varier de 0 à 100%, ou l’inverse, et il y a en France obligation de l’introduire sur le réseau), il rajoute aux besoins de régulation résultant des variations de la demande d’électricité des besoins de régulation résultant de la variation de sa production, ce qui ne peut qu’augmenter l’appel au thermique.

Des extensions du parc thermique et du réseau de transport d’électricité sont en outre inévitables pour permettre d’écouler la production d’électricité éolienne et de réguler ses fluctuations, tout cela en gardant le même niveau de sécurité (car l’éolien rajoute des aléas supplémentaires).

Les fabricants d’éoliennes étant étrangers, l’éolien est en outre particulièrement pauvre en emplois permanents nationaux et désastreux pour la balance commerciale. On ne s’étendra pas ici sur l’évidente dégradation des paysages et les diverses nuisances et atteintes à l’environnement qui en résultent, lesquelles ne sont nullement négligeables.

L’investissement dans l’éolien, qui permet des rendements garantis sur 15 ans de 20 à 40% après impôt, est par contre une excellente affaire. Il se trouve que de tels taux permettent en outre fort opportunément, tout en laissant aux promoteurs un bénéfice substantiel, de dégager des sommes considérables  pour l’investissement des médias, le lobbying à tous les niveaux politiques et gouvernementaux, l’assistance juridique, ainsi que pour des actions de nature à lever les réticences au niveau local. Avec en prime de voir, dans la presse locale, la mise en service d’un parc éolien saluée comme un geste pour l’humanité.

Pourtant  les objectifs 2020 pour l’éolien du « Grenelle de l’environnement » 2010, définis en application de la directive 2009/28/CE, correspondent à un quasi quadruplement de la puissance installée (26 GW, au lieu de 7,2 GW fin 2012), et à un prélèvement sur la richesse nationale que l’on peut approximativement évaluer à 67,7 milliards d’euros, dont 12,1 milliards pour les installations réalisées avant fin 2012, et 55,6  milliards pour les installations après 2012. Ces coûts résultent à la fois de celui de l’éolien proprement dit et de la nécessité de construire des lignes électriques et des centrales thermiques supplémentaires.

Pourtant, alors même que, malgré la divine surprise qu’a été Fukushima pour l’éolien, se multiplient à l’étranger des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne (d’où de drastiques réductions de surcapacités en cours chez tous les fabricants européens), il n’est absolument pas question de remettre en cause ces objectifs. Le récent livre vert de la Commission Européenne relatif à l’énergie et au climat à l’horizon 2030 ne fait pas apparaître le moindre changement de cap.

Comment a-t-on donc pu en arriver là ?

Les facteurs  clés ont été :

– Le poids essentiel du rôle institutionnel de la Commission européenne, lequel a été gravé dans le marbre, à l’initiative du président Sarkozy, par le traité de Lisbonne. Ce traité a en outre supprimé le droit de veto, seul élément qui aurait pu rester de la souveraineté nationale.

C’est ainsi que le Parlement français n’a jamais eu à statuer, et n’aura jamais à statuer, non seulement sur l’opportunité réelle de l’éolien, mais aussi sur celle des objectifs quantitatifs fixés par les directives européennes : son rôle est limité à détailler ces objectifs et à permettre leur mise en application.

Un organisme comme la Cour des Comptes peut certes se poser de multiples questions sur l’éolien, mais ne peut pas non plus remettre en cause les points précédents, ce qui limite singulièrement l’impact potentiel de ses travaux.

Découlant de directives européennes, qui se situent au sommet de la hiérarchie des textes, l’éolien, pour s’implanter en dépit des très nombreuses oppositions qu’il a rencontrées a pu en outre s’appuyer sur toute la machinerie administrative et judiciaire nationale et européenne (la Cour de Justice de l’Union Européenne jugeant en dernier ressort).

Très logiquement, il est fait en permanence référence à ces directives par les partisans de l’éolien, ainsi que par tous les grands médias.

Comment  d’ailleurs pourrait-on simplement les contester? Ne serait ce pas contester la compétence et l’objectivité d’un organisme qui a été investi de façon parfaitement légale de la mission de déterminer, en fonction du seul intérêt général, les grandes politiques de l’Union européenne, et qui dispose effectivement pour cela de services d’étude convenablement dotés ?

– L’irresponsabilité de fait de cette Commission, en l’absence des deux gardes fous essentiels que sont le sentiment de l’intérêt national et la perspective d’avoir à rendre compte aux populations concernées.

– Le poids démesuré qu’a ainsi pu acquérir, par son intermédiaire, une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, de très puissants lobbys, et d’intérêts industriels nationaux.

En particulier, par un véritable tour de passe-passe, les directives concernées, en ne fixant réellement des objectifs quantitatifs que pour le développement des énergies renouvelables, ont fait de ce développement un objectif en soi, et le seul à prendre effectivement en compte.

Evacuée, toute considération relative à l’efficacité réelle vis à vis de l’objectif affiché, la réduction des émissions de CO2 : cette dernière n’est plus en fait qu’un prétexte.

Evacuée aussi, toute considération de coût.

On est au cœur même de l’escroquerie, et du mécanisme totalitaire sur laquelle elle s’appuie.

C’est ainsi que, depuis plus d’une décennie, la France, qui devrait être montrée en exemple vis à vis de ces deux critères fondamentaux, est en situation d’accusée, et l’Allemagne, dont les performances sont catastrophiques, en situation de nous donner des leçons. C’est ainsi que l’Allemagne nous est régulièrement présentée comme l’exemple à suivre, et la France comme un cancre laborieux, qui de plus avait commis l’erreur de se fourvoyer dans une voie sans avenir.

– Le rôle des médias, les intérêts d’actionnaires et d’annonceurs puissants n’ayant guère eu d’ailleurs qu’à exploiter l’ignorance technique, la paresse, et le parti pris écolo-gauchisant de la plupart des journalistes, qui se limitent pour l’essentiel à relayer, aussi énormes soient elles, les contre-vérités délivrées par les directives européennes, l’organisme gouvernemental français qu’est l’ADEME, et les producteurs de renouvelables. Il n’y a pas que de la désinformation passive : l’occultation vis-à-vis du grand public de la situation réelle dans les pays pilotes de l’éolien, et plus généralement de ce qui n’est pas favorable à l’éolien dans le reste du monde, est à peu près systématique. Par exemple qui, parmi les lecteurs, a été informé de la déclaration de John Hayes ? Qui sait que l’Espagne, sous la pression de la crise, a décrété un moratoire sur les installations nouvelles ? Qui sait que 14 000 éoliennes rouillent actuellement aux Etats Unis ?

Gageons aussi que si l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne avaient obtenu des résultats probants, on en aurait entendu parler !

Soulignons que, le bon peuple étant tout de même bien conscient du fait qu’on a besoin d’électricité même lorsque le vent ne souffle pas, et ne voyant pas d’un regard très positif la multiplication des éoliennes dans le paysage, il ne s’agit en aucune façon de le persuader des vertus de l’éolien : il s’agit simplement, en cultivant son ignorance, en l’enfumant si nécessaire, de s’assurer de sa passivité.

– La docilité (et parfois aussi la complicité) du gouvernement français, qui de toutes façons ne peut maîtriser ce qui se passe à Bruxelles, et dont le rôle institutionnel est limité à la mise en œuvre des directives concernées. Il lui restait tout de même la possibilité de retarder, voire d’enterrer, la mise en œuvre des directives concernées, tant elles étaient contraires à l’intérêt national.

Force est de constater que, si aucun des objectifs fixés en 2001 par l’UE pour 2010 n’a été tenu, ni les gouvernements successifs, ni les deux partis politiques de l’alternance (qui malgré la grogne de quelques députés ont toujours voté ce qu’on leur demandait de voter), n’ont grand-chose à se reprocher : c’est uniquement en bout de chaîne, au niveau local, lorsqu’il a fallu enfin consulter les populations, qu’il y a eu des blocages.

Et si le pire restait à venir pour la France ?

- De la crise de l’éolien dans le monde il faut en effet attendre une pression accrue sur la France, qui présente l’intérêt exceptionnel d’être à la fois une cible fort intéressante, qui s’est privée de toute défense institutionnelle, et qui demeure aujourd’hui politiquement captive :

  •  . Le gouvernement français, qui milite pour une plus grande solidarité de l’Allemagne dans le cadre de la défense de l’euro, serait évidemment très mal placé pour se dissocier de sa politique énergétique, qui, axée sur un développement massif des renouvelables, suite à des considérations industrielles et de politique interne qui lui sont propres, est de plus dans le droit fil des directives européennes : l’Allemagne est aujourd’hui parfaitement fondée à considérer que sa démarche s’inscrit dans une démarche communautaire.
  • . Il est en outre électoralement tributaire des écologistes. Il est donc tenu politiquement, tant au plan européen qu’au plan national, ainsi qu’en témoigne d’ailleurs, si besoin en était, les actes uniquement politiques qu’ont été l’annonce de l’objectif d’une réduction à 50% de la part du nucléaire en 2025, et celle de la décision de fermer Fessenheim.

  • Rappelons  que, y compris pour Fessenheim,  le seul motif qui pourrait les justifier, la sécurité, n’a nullement été invoqué (si ce motif était justifié, ce serait d’ailleurs une sortie complète du nucléaire qu’il faudrait viser !), et seul reste en définitive l’argument, tout de même un peu léger, qu’il n’est pas normal que la France ait beaucoup plus de nucléaire que les autres.

– Il se trouve qu’une analyse un peu attentive montre qu’il est justement stratégique, pour la poursuite du développement massif de l’éolien en France, ainsi d’ailleurs que pour participer à l’écoulement de l’éolien allemand, qu’une part importante du nucléaire français soit remplacé par du thermique, seul capable de suivre les fluctuations de l’éolien.

En fait, ce qu’il suffit d’obtenir, c’est simplement la suppression d’une partie du nucléaire, car la puissance installée nucléaire supprimée ne pourra de toute façon n’être remplacée que par une puissance installée thermique équivalente (il faut bien qu’il y ait de l’électricité même lorsque le vent ne souffle pas !)

Rien ne semble réellement arrêté pour le moment.

On sent bien toutefois que, pour faire passer la suppression de centrales nucléaires, il est fondamental que demeure masquée à l’opinion publique le fait que leur production électrique devra pour l’essentiel être remplacée par de l’électricité d’origine thermique, avec comme conséquences évidentes, même pour l’homme de la rue, une augmentation massive de la consommation de combustible fossile et des émissions de CO2, du coût de l’électricité, et, les combustibles fossiles étant tous importés, d’une réduction considérable de l’indépendance énergétique nationale.

Les considérations actuelles relatives à la « transition énergétique », qui visent à faire croire que l’on pourrait, grâce aux renouvelables, sortir du nucléaire de façon « propre », sont au cœur d’une véritable stratégie d’enfumage.

Dire par exemple que l’on pourra remédier à l’intermittence de l’éolien (ou du solaire) par de nouveaux moyens de stockage, ou, en agissant sur la consommation,  par l’utilisation de « réseaux intelligents » (les « smart grids »…), ce n’est pas seulement irréaliste : c’est  un élément de cette stratégie d’enfumage, car il est strictement impossible d’ignorer que les ordres de grandeur  ne peuvent absolument pas y être.

– Si le contexte institutionnel et politique actuel se maintient, et en l’absence de réaction de rejet de l’opinion publique qui obligerait le gouvernement à décider un moratoire, plus  rien ne s’oppose vraiment, dans la mesure où des investisseurs en feront la demande, à la poursuite de l’implantation massive d’éoliennes en France à concurrence des objectifs 2020 :

  • . L’implantation d’éoliennes est maintenant largement dérèglementée. En droit, il s’agit d’une opération d’intérêt public. Une demande d’implantation (dont l’acceptation vaut aussi obligation pour la nation de faire en sorte que, pendant quinze ans pour l’éolien terrestre, toute l’électricité produite soit achetée à prix garanti et injectée sur le réseau, les conséquences de cette injection devant en outre être assumées), ne peut donc être refusée que pour des motifs biens délimités.
    Au fil des années, et tout particulièrement suite notamment à la récente loi Brottes, la plupart de ces motifs ont été supprimés.
  • . Son financement, qui pour l’essentiel est assuré par le consommateur d’électricité (de façon d’ailleurs largement masquée),  est à peu près totalement neutre vis-à-vis du budget de l’état et de la dette publique : aucun des mécanismes de contrôle et de gestion budgétaire n’est donc susceptible de le remettre en cause. Ce n’aurait pas été le cas si, comme dans le cas de l’Espagne, l’aide avait explicitement résulté de subventions étatiques, dont il a bien fallu reconsidérer l’utilité réelle.
    Rien ne s’oppose donc vraiment à ce que, aux sacrifices imposés aux Français dans le cadre de la politique d’austérité associée à l’euro, continuent à s’ajouter, de façon même accrue, dans le cadre des directives européennes relatives à l’énergie, des sacrifices pour le financement de l’éolien, au seul profit d’intérêts qui ne sont assurément pas ceux de la nation.

– Il demeure toutefois un obstacle sérieux : l’implantation aux échelles visées de nouvelles éoliennes passe par d’importantes extensions du réseau électrique français.
Il reste donc pour cela à faire passer leur financement ainsi que les allègements de procédure nécessaires pour qu’elles arrivent à temps (car si le terrain administrativo-juridique est aujourd’hui largement déblayé pour l’installation d’éoliennes, il ne l’est pas pour celle de lignes à très haute tension).

Ceci est stratégique pour l’éolien, car il y va non seulement de la poursuite de son développement, mais aussi de sa pérennisation.

Car si la durée de vie d’une éolienne est limitée (une vingtaine d’années), et celle de l’obligation d’achat à prix garanti de l’électricité produite encore plus (15 ans), celle d’une ligne électrique qui n’aurait jamais été construite sans l’introduction de l’éolien ne l’est pas. Après qu’une telle ligne ait été justifiée par la nécessité de prendre en compte des éoliennes pourtant inutiles, parions qu’elle servira de justification, à l’horizon plus tellement lointain où les quinze années seront échues, à leur remplacement par de nouvelles éoliennes tout autant inutiles que les précédentes.

Actuellement la Commission Européenne met justement  un accent particulier sur  la construction des lignes électriques spécifiquement nécessitées par l’éolien.

Et si l’on rêvait un peu ?

Si le gouvernement, en invoquant les difficultés de la France, qui semblent tout de même bien réelles, indiquait qu’il a vraiment d’autres priorités à prendre en compte que la coûteuse poursuite de l’implantation d’éoliennes, pour un bénéfice qui semble pour le moins douteux ?

S’il décrétait donc, comme l’a fait l’Espagne, un moratoire sur toutes les installations nouvelles?

S’il se refusait à construire des extensions du réseau électrique uniquement justifiées par une prise en compte de l’éolien, qu’il s’agisse de l’éolien français ou de celui des pays limitrophes?

S’il autorisait légalement le refus de connexion au réseau d’éoliennes lorsqu’un afflux d’électricité éolienne est estimé poser des problèmes, quitte, pour respecter les engagements pris à l’égard des producteurs, à leur payer l’électricité qu’ils n’ont pas produite (à noter que l’Allemagne a été contrainte de prendre une telle mesure) ?

S’il faisait remarquer que, le nucléaire ne pouvant être remplacé que par du thermique, sortir du nucléaire n’est pas finalement une bonne idée ?

Et si, pendant que l’on y est, l’on poussait  le rêve encore un peu plus loin ?

Dans le domaine de la production d’électricité  la France est encore malgré tout en position d’être totalement maîtresse de sa situation, laquelle est particulièrement privilégiée: indépendance, prix inférieurs de 30% à la moyenne européenne (et environ moitié des prix dans les pays pilotes de l’éolien que sont le Danemark et  l’Allemagne), production à peu près totalement décarbonée, ce qui dans le monde place la France, avec 6 tonnes de CO2 par an et par habitant, en tête de tous les pays développés (10 t pour le Danemark et l’Allemagne).

Et si donc, tout simplement, le gouvernement indiquait que la France, au nom de son intérêt propre, bien sûr, mais aussi au nom de l’intérêt bien compris du reste du monde, Europe y compris (cela ne responsabiliserait il pas les autres gouvernements ?), se refusait à poursuivre en quoi que ce soit les aberrations actuelles, et ignorerait donc, autant que ce sera nécessaire, les dispositions résultant de l’infernal piège institutionnel dans lequel ses prédécesseurs ont plongé la France, contre pourtant l’avis du peuple français exprimé par référendum le 29 mai 2005?

Parions qu’il aurait alors l’appui de l’immense majorité de la population française.

*    *
*

Cette étude ne prend pas en compte le solaire, qui relève de la même philosophie que l’éolien, et qui pose le même type de problèmes. Toutefois, d’une part les intérêts liés au solaire sont beaucoup plus divisés, et moins influents, et d’autre part le solaire produisant  beaucoup moins d’électricité, les problèmes résultant de son injection sur le réseau ne sont pas du même ordre de grandeur.

 J. d’Antraigues
28/01/20

Voir :

Eolien, le dossier

Correspondance Polémia – 30/01/2014

Image : Saint Pierre et Miquelon : arrêt des éoliennes  

* Cet article a été initialement publié le 30/01/2014. C’est l’été : Polémia ralentit ses mises en ligne de nouveaux textes et rediffuse de plus anciens avec un mot d’ordre : “Un été sans tabou”.

Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèque, des romans et des essais à redécouvrir.

FRANCE: ZONE DE NON-DROIT, LES ENQUÊTES IMPOSSIBLE .......

$
0
0

 

Roubaix: La police scientifique caillassée pour l’empêcher d’effectuer des relevés d’empreinte

PUBLIÉ LE 23/07/2014

PAR VINCENT DEPECKER

 

 

À Roubaix, décidément, le travail des policiers est loin d’être un long fleuve tranquille. Pour preuve, les incidents survenus lundi après-midi, en milieu d’après-midi dans le quartier Linné/Nouveau-Roubaix.

PTS.jpg

Le 21 juillet, vers 15 h 25, deux « experts » de la police technique et scientifique (PTS) interviennent rue Horace-Vernet à Roubaix. Leur objectif est d’effectuer des constatations techniques (relevés d’empreintes et prélèvements) dans l’école Linné, suite à des dégradations survenues dans l’enceinte scolaire.

Ils effacent les traces à l’aide d’un chiffon

C’est à ce moment-là que cinq jeunes individus interviennent avec la volonté d’empêcher les fonctionnaires de travailler. Ils insultent les enquêteurs avant de leur jeter plusieurs pierres.

Les fonctionnaires se réfugient alors dans leur voiture, sans être blessés.

Mais tandis qu’ils alertent leurs collègues, l’un des individus récupère un morceau de tissu et efface à l’aide de ce chiffon les traces que les policiers avaient relevées sur une porte.

Des impacts de pierre retrouvés sur la voiture de police

Plusieurs patrouilles de police se sont rendues sur les lieux.

Trop tard. La petite bande avait déjà pris la poudre d’escampette.

Une enquête a été ouverte par la brigade de sûreté urbaine pour tenter d’identifier ces individus qui avaient visiblement des choses à cacher.

Des impacts de pierre ont été retrouvés sur la voiture de police, au niveau de l’aile arrière gauche.

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-la-police-scientifique-caillassee-pour-ia24b58797n2289186

 

 

LE PARTI DE LA FRANCE EN MOUVEMENT ! AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD !

$
0
0

 

Que du vrai, rejoignez vite le Parti de la France, avant qu'il ne soit trop tard , le seul parti pour redonner à la France son honneur et sa grandeur !!!

 

 

La situation de notre pays est grave, les divisions internes de l'U.M.P , l'incompétence et l'idéologie de la gauche nous laisse peu d'espoir de voir la situation se redresser. C'est à nous citoyens français de réagir et d'organiser l'alternative grâce à l'échelon local départemental et régional, il est de notre devoir de faire émerger une nouvelle génération politique dont les mots d'ordre seront , le patriotisme , le courage et la moralisation de la vie publique . Rejoignez le parti de la France , le canal historique du Front National .

 

La situation de notre pays est grave, les divisions internes de l'U.M.P , l'incompétence et l'idéologie de la gauche nous laisse peu d'espoir de voir la situation se redresser.


 C'est à nous citoyens français de réagir et d'organiser l'alternative grâce à l'échelon local départemental et régional, 


il est de notre devoir de faire émerger une nouvelle génération politique dont les mots d'ordre seront , le patriotisme , le courage et la moralisation de la vie publique .


 Rejoignez le parti de la France , le canal historique du Front National .



 

Repas militant à Brignoles samedi 26 juillet

Repas militant à Brignoles samedi 26 juillet

Mardi 22/07/2014

Repas militant avec Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France.

 

 

 

 

 

 

Fin SEPTEMBRE CARL LANG en BRETAGNE POUR LA RÉUNION DE RENTRÉE POLITIQUE !

 

 

 

Site : http://jean-marielebraud.hautetfort.com/

 

BLOG : http://pdfbretagne.blogspot.fr/

 

Mail : pdfbretagne@orange.fr


JUSTICE ? MÉTHODE TAUBIRA ???

$
0
0

Lynchés sans raison au supermarché : prison ferme pour les agresseurs

Publié le 22/07/2014 à 07:45Mis à jour le 22/07/2014 à 10:10

Blagnac (31) - Justice

Au tribunal - © DR
Au tribunal © DR

Quelques secondes seulement mais d'une violence inouïe.

Le tribunal correctionnel de Toulouse a diffusé, hier après-midi, en comparution immédiate, les images de vidéosurveillance du magasin Leclerc de Blagnac.

Mercredi dernier, alors qu'il faisait des courses, peu avant 21 heures, un jeune couple y a littéralement été lynché sans motif apparent.

«Quatre individus sont arrivés derrière nous nous reprochant de les avoir regardés, a décrit, à l'audience, œil au beurre noir, le jeune homme victime.

Ils se sont mis autour de nous. J'ai pris un coup de tête direct.

J'ai essayé de les écarter de ma compagne.

Quand j'étais à terre, l'un a asséné un coup à ma compagne.

Elle a essayé de partir et s'est pris une balayette par-derrière.»

Les victimes s'en sortent avec deux jours, pour la jeune fille, et quatre jours d'interruption totale de travail, pour le jeune homme.

Dans le box des accusés, trois prévenus, retrouvés grâce à une enquête des policiers blagnacais, ne cherchent pas à nier.

Ils s'excusent : «C'était vraiment bête. Tout ce qui s'est passé, on aurait pu l'éviter.

Tout ça pour des mots et un regard», regrette Issam, 23 ans, à l'origine de l'altercation. Et de justifier : «On venait faire des courses pour la rupture du jeun du ramadan. Je ne suis pas quelqu'un de violent.

Ça a été la pression du ramadan. C'était gratuit, ils ne méritaient pas ça.»

Son avocat, Me Nicolas Raynaud de Lage convient : «Rien ne permet de l'affranchir de sa culpabilité.

S'il y a une responsable, c'est la bêtise. Aujourd'hui, il a retrouvé sa lucidité.

Au-delà de l'émotionnel, il faut le juger avec recul.»

Alors que la procureur avait requis 18 mois de prison ferme à son encontre, il a été condamné à 18 mois de prison dont six mois avec sursis mise à l'épreuve.

Ses complices, âgés de 19 ans et 20 ans, ont écopé de 12 mois dont huit avec sursis.

Tous les trois sont partis en prison

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/22/1922553-lynches-au-supermarche-prison-ferme.html

LA FRANCE DE DEMAIN ? MERCI À NOS POLITICIENS !

$
0
0

 

  La France perdue dans l'imbroglio des histoires de cul !


 
  
On a parfois entendu que François HOLLANDE était au courant du compte suisse
  du dénommé CAHUZAC depuis décembre 2012
  et n'aurait pas pris de sanctions sévères contre lui...
  
cid:6D9CC877CB374595B32C55414CCF9BDE@PC
  Cela lui aurait été difficile, Car CAHUZAC avait des biscuits…
  En effet, c'est lui
 qui a présenté Julie GAYET à HOLLANDE.
  
cid:E5B3345E40E9405AA43191324E8D26F7@PC
  Les familles GAYET et CAHUZAC sont amies.


  Julie GAYET est une fille "normale",
  comme les aime HOLLANDE qui a horreur des riches…
  Elle est en 2005, la maitresse de Philippe RISOLI, écarté de TF1…
  
cid:3DFC0CDA76F846A3B9E78B9E67165108@PC
  Maman GAYET est antiquaire, papa GAYET est chirurgien.
  Il est mondialement connu, ancien membre du cabinet KOUCHNER
  et possède un château à BERRAC dans le Gers.
  Il était aussi l'amant de Macha MERIL.

 cid:B1703018A1344754B7AB1332A0439F46@PC
  Ce château, que
 Martine AUBRY, autre socialiste pauvre et dans le besoin, avait cherché à acheter.
  CAHUZAC était donc au courant de la relation HOLLANDE/GAYET.
 
  

  
    http://www.sudouest.fr/2014/01/16/le-chateau-gersois-des-parents-de-julie-gayet-1430846-2307.php 

<http://www.sudouest.fr/2014/01/16/le-chateau-gersois-des-parents-de-julie-gayet-1430846-2307.php> 
  
   
  
Le dit CAHUZAC avait trainé les pieds pour mettre en place la taxe à 75%,
  car
 son frère Antoine CAHUZAC dissimulait un paquet de virements de gens riches
  vers la Suisse via la banque HSBC et dont il était le président…
  (Source MEDIAPART).
             
  

  
Bref personne n'avait intérêt à ce que tous ces gens pauvres soient mis à la lumière...
  Et comme il y a une justice très dure pour ces gens "normaux" :
  1)
      Jérôme CAHUZAC a été interdit d'exercer la médecine

 

par le conseil de l'Ordre pendant… 3 mois

 

 

2)     Antoine CAHUZAC a démissionné de son poste chez HSBC....

 

il coule maintenant des jours tranquilles comme directeur général

 

d'EDF et des CIMENTS  LAFARGE... Rien que çà...

 

 

Heureusement que l'on a appliqué dans notre cher Pays la loi et les sanctions...


  
Corruptissima republica plurimae leges !
 
  
Autres histoires réjouissantes... Décidément, tous les mêmes nos politiques
  

  
Aurélie FILIPETTI ministre PS de la culture, et reine de l'intégration des sans-papier
  était la maîtresse de Jérôme CAHUZAC !
> Toujours lui !
 cid:E432D5ADFB854C7BBF15FCAAFCEF39FD@PC
  Elle s'est faite larguée pour une autre
 : Ségolène ROYALE,
  mais pour quelques mois seulement…
  Par vengeance, elle a tout "balancé"à madame CAHUZAC,
 
  
ce qui explique certains tirages et les quelques bruyants couacs
  entre les deux ministres au début du quinquennat…
            
   
cid:C5CA470FBE0B4264AB405391BB9D8F9E@PC
  
Comme quoi... la "CUL-TURE" mène à tout…
  Comment le gouvernement a été constitué ?
  Comment se construisent les avenirs politiques ?
  Et comment peu à peu les secrets sont trahis !
  

Ainsi, après DSK, François HOLLANDE, Valérie TRIERWEILER, Ségolène ROYALE,
  Anne HIDALGO, J-M. AYRAULT, Arnaud MONTEBOURG, Najat VALLAUD BELKACEM (liaison avec Pierre MOSCOVICI)…
  Voilà maintenant le CAS HUZAC et FILIPETTI…
               
 
Histoiresd'alcôve, tout s'éclaire pour obtenir des postes en POLITIQUE... 
  
Mais ce n'est pas fini !
 
  
L'affaire CAHUZAC prendrait-elle une tournure privée ?
 
  
Selon Le Journal du Dimanche, l’ancien Ministre du Budget,
  accusé par MEDIAPART d'avoir eu des comptes en Suisse et aux Iles CAIMANS,
  a divorcé de son épouse
 Patricia en 2012 après une liaison intermittente avec LOANA.
  
cid:CCF8B066C68F43B7908505F7A10BF761@PC
  Un divorce très difficile réglé par la justice,
  puisqu’on aime les sousous chez CAHU…
  L'arrivée d'un 3ème personnage vient compliquer l’imbroglio politico-médiatique.
 
  
Il s'agit de l'avocate de Patricia CAHUZAC, qui n'est autre qu'Isabelle COPE, 
  
la sœur du Président de l'UMP, Jean-François COPE...
 
  
Attention ! Maitre Isabelle COPE, elle-même,
  maitresse de notre ancien ministre AYRAULT,
  est soupçonnée d'avoir ouvert plusieurs comptes en Suisse en 2005...
 cid:09A09689CC2741C18F3A4402AB3FCAF1@PC
  Et si Patricia CAHUZAC a décliné tout commentaire
  car elle était aussi la maitresse de Carlos GOSHN, PDG de RENAULT,
  le JDD révèle qu'elle a fait suivre son mari par plusieurs détectives privés,
  au cours de l'hiver 2011...
                
          
  CAHUZAC, 60 ans, aurait épousé en début d'année 2013 la fille de
 Dany SAVAL, 
  
épouse de Michel DRUCKER...
  L'inamovible des dimanches télévisés...
  Fille aujourd'hui
 âgée de 48 ans, un laps de temps maitresse d'Enrico MACIAS,
  et fille adoptive de papa DRUCKER...
  
cid:BC22E1590D924EBFA8A60068E759A11B@PC
  Quand on n'est plus aux affaires, on a le temps de...rajeunir les cadres,
  en prenant exemple sur l'idole molle de l'ELYSEE !
  

Ce brave Michel DRUCKER, ex amant de Sabine AZEMA, ami de CAHUZAC,
  a obtenu comme par miracle un permis de construire pour sa villa,
  dans un site classé du côté de Saint-Rémy de Provence... 
  Et ceci malgré l'interdiction de construction !
 
  
CAHUZAC, tombeur bien connu des dames,
  avait une clinique de chirurgie capillaire dans le 8ème arrondissement,
          
  
"un quartier pauvre de PARIS", où il pratiquait une véritable activité humanitaire
  de médecin dévoué au peuple...
  Greffant des cheveux à tirelarigot à des tarifs spéciaux…
 
L'avocat de ce pauvre ponte dans le besoin, Maitre Jean VEIL défend également DSK...
cid:5699DB6C07D94196B4C715ABA89E7391@PC
  Cet illustre inconnu pour monsieur TOULEMONDE, ne l’est pas pour l'intelligentsia Parisienne
  il s'agit simplement du fils de Simone du même nom…
  Il est passé dans l’émission de DRUCKER, pour faire la bise à sa maman,
  ce qui ne pouvait qu'émouvoir les foules attendries…

Merci Sam .

LES SOCIALISTES ET LE " VOTE DES ÉTRANGERS " ! RAPPEL !

$
0
0

CA Y EST, C'EST FAIT!


  Et dans le plus grand secret .. Elle s'appelle :                                                           Bariza KHIARI 
   
   On ne rit pas  elle vient d'être élue ... ...... 


  Vice-présidente du Sénat Français Et sa Religion est : LISLAM !!!!!!!


 Ce sont les journaux algériens qui nous l'ont appris !!!! : 
  « Ca y est.....c'est fait... »


  Les algériens ont appris aux français qu'une algérienne vient d'être élue " Vice-Présidente du Sénat Français "  

En avez-vous entendu parlé aux journaux télévisés ???....  MAIS NON !!


  Le Président du Sénat est le deuxième personnage de l'état, en cas de décès du Président de la République, c'est lui qui décide du destin du pays .....en cas de ..... c'est la " Vice-Présidente "


  Et voilà, nous y sommes !!!


  Ceci est une simple information (oubliée au journal de 20h)  ne la déformez pas!!!


  LA PREMIÈRE VICE-PRÉSIDENTE DU SÉNAT FRANÇAIS EST ALGÉRIENNE!!!


  C'est une première, mais ce ne sera certainement pas la dernière!!!
  Bariza Khiari qui a la double nationalité, elle est Algérienne et française, ou Française et Algérienne  

                                                
  "L'Algérienne, Bariza Khiari, proche de Laurent Fabius, a été nommée vice-présidente de la Chambre haute du Parlement.  

Qui est Bariza Khiari ?


  Elle est née le 3 septembre 1946, dans les Aurès (Algérie). Après ses études, elle obtient un diplôme d'études supérieures (DESS) qui lui permet d'être admise à une formation continue à l'ENA.


  Jusque-là, tout va bien mais. Elle est une militante du MRAP
  

 

 

  Et, aussi, fondatrice du Club XXI ème siècle, en 2004, avec Rachida Dati et Rama Yade. Valoriser l'atout de la diversité pour l'égalité des chances

 

 

   Pour finir et afin de mieux cerner la personnalité de cette toute nouvelle vice-présidente du Sénat Français, nous sommes allés interroger Wikipédia qui nous livre sa déclaration première : > > je suis musulmane sunnite, de rite malikite et de tradition soufie... »


  «... Et notre islam est un islam apaisé, ouvert, tolérant, en cohérence avec la tradition laïque française. »


>  Là, on commence à réfléchir !!!
  Le sunnisme est le courant religieux majoritaire chez les musulmans qui représente la ligne de conduite de Mahomet (Coran).
  Le malikisme est un courant du sunnisme et l'imam Malik appliquait sans restriction le Coran. 
  Courant religieux majoritaire en Afrique du Nord, en Egypte, au Soudan:      Le soufisme est une quête philosophique et religieuse dans l'Islam spirituel, mystique et ascétique de l'islam.
  Et, tout ça est en cohérence avec la tradition laïque, Madame Bariza Khiari ??  On en doute !!!!


  Mais là où l'on doit s'affoler vraiment lorsqu'on entend cette laïque, sunnite, malikite et soufie, c'est quand elle déclare que... "sa première
  tâche"à ce poste prestigieux du Sénat français, sera :(on cite le quotidien algérien)… « De s'attaquer à la circulaire de Claude Guéant, durcissant les conditions de séjour des étudiants étrangers après l'obtention de leur diplôme. Elle devrait présenter une proposition de résolution favorisantl'emploi des étudiants étrangers sur le territoire français tout en facilitant les «aller-retour » avec leur pays d'origine.».. Fin de citation


  Madame Khiari,en parlant de ces futurs diplômés, qu'elle nomme pudiquement « étrangers », ne trompe personne.


  Ne reprend-elle pas, là, en effet, les exigences del'Etat algérien qui insiste lourdement auprès de notre pays, pour cette mesure lui consiste à une libre circulation des algériens vers la France ? Libre circulation à sens unique.
  Nous avions, pourtant, prévenu nos compatriotes que, si la gauche arrivait au pouvoir, la France algérienne arriverait, très vite, avec eux .........
  Eh bien ! C'est fait. > > Sans avoir attendu l'élection présidentielle, le Sénat, la deuxième Autorité de la République Française après l'Elysée, vient de nommer une algérienne qui compte bien - et très vite - imposer la loi algérienne en France.Une question nous tarabuste, néanmoins 
  Nous savons que selon la Constitution si, pour ne raison X ou Y, le président français venait à ne plus pouvoir exercer sa fonction, le Président du Sénat est celui qui le remplacera par intérim. Imaginons une seconde que les deux viennent à manquer en même temps> > >
 Plus de Président de la République, plus de président du Sénat...

 

 

  > Est-ce levice-président du Sénat qui prendrait (par intérim) les rênes de la France ????
  Comment peut-on accepter aujourd'hui que des personnalités politiques aux commande de la France puissent avoir une double nationalité.!!!


  Que nos politiques et le monde médiatique arrêtent de nous tromper sur une prétendue laïcité....  La gauche reviendra a la charge sur le droit de vote des étrangers....


  La France perd tous les jours  son identité...ses coutumes Douce France de Charles Trenet... ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir des anciens....
  La référence au bleu blanc rouge, à la Marseillaise et aux anciens combattants seront taxés demain d'appartenir aux vieux fachos extrémistes et racistes....
  Si vous ne vous sentez pas concernés.... Ne faites rien...... et dormez tranquille.... Mais....il ne faudra pas dire demain "on ne savait pas""on ne croyait pas""on ne pensait pas "

  Si vous êtes un vieux gaulois pour lequel la " France" a encore une signification

 

Merci Bullit

SUR LES PERTES HUMAINES À GAZA ! JUSTE UN CONSTAT !

$
0
0
Je vous adresse deux bulletins d'Al Manar datés du 23 juillet 2014.

Le premier montre l'étendue considérable des pertes humaines à Gaza en procédant à des comparaisons en termes de proportion de la population totale avec Israël, les USA et l'Europe.

Le second montre l'étendue des pertes israéliennes, cette guerre impliquant un désastre économique creusé chaque jour d'agression qui passe, et qu'Israël veut obtenir un cessez-le-feu au plus vite, le pays entier étant paralysé.

Ces deux vidéos montrent que malgré la barbarie israélienne, la Résistance palestinienne est certainement sur le point de réaliser une victoire historique, dans le sillage de juillet 2006.

 

Merci Sayed

BARBARIE ET MUTILATIONS GÉNITALES !

$
0
0
Ecrit le 24 juil 2014 à 21:06 par Patrick Canonges dans Article
 

Vers une barbarie sans rivages

 

 Selon l’ONU, les djihadistes de l’Etat islamique (Dawla al islamiya) ont ordonné que toutes les femmes âgées de 11 à 46 ans en Irak subissent des mutilations génitales.

« C’est une fatwa de l’EI, nous venons d’en être informés », a déclaré depuis l’Irak Mme Jacqueline Badcock, numéro 2 de l’ONU en Irak, lors d’une videoconférence organisée à Genève.

Elle a cité des chiffres émanant du Fonds des Nations unies pour la population, selon lesquelles « 4 millions de filles et de femmes pourraient être affectées ».

Les mutilations génitales n’étaient jusqu’à présent pas fréquentes au Moyen-Orient, et ne concernaient que « quelques régions isolées ».

La responsable de l’ONU a indiqué par ailleurs qu’il ne restait plus « qu’une vingtaine de familles chrétiennes à Mossoul », soutenues par des ONG telles que Caritas.

Certaines de ces familles se sont converties à l’islam, les autres ont préféré payer l’amende imposée par l’EI, a-t-elle indiqué.

Excision et infibulation touchent 150 millions de femmes dans le monde et de 2,2 à 3 millions de femmes et de fillettes chaque année.

A l’exception des Coptes égyptiens, l’excision concerne exclusivement des populations musulmanes. Il y aurait environ 30 000 femmes et jeunes filles excisées en France parmi les immigrées maliennes et guinéennes (le Maghreb et la Turquie ignorent jusqu’à présent l’excision).

Voici les statistiques de proportion de femmes et filles excisées d’après l’UNICEF pour 2013:

Pays %
_______________________________
Somalie 98
Guinée 96
Djibouti 93
Égypte 91 (dont les Coptes monophysites !!)
Érythrée 89
Mali 89
Sierra Leone 88
Soudan 88
Burkina Faso 76
Gambie 76
Éthiopie 74
Mauritanie 69
Libéria 66
Guinée-Bissau 50
Tchad 44
Côte d’Ivoire 36
Kenya 27
Nigéria 27
Sénégal 26
Tanzanie 24
Yémen 23
Centrafrique 15
Bénin 13
Irak 8

 

http://www.ndf.fr/article-2/24-07-2014/vers-une-barbarie-sans-rivages?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.U9I9SK4zlIA

 
Viewing all 5650 articles
Browse latest View live




Latest Images