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Channel: JEAN-MARIE LEBRAUD
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TRIBUNE LIBRE A MARIE NEIGE SARDIN .....

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On nous dit souvent que la loi Taubira sur le « mariage-mirage » n’est qu’un chiffon rouge qu’agite le gouvernement pour détourner notre attention du fait qu’il est impuissant face à la crise.
 
 

Ce n’est pas vrai, les deux sont intrinsèquement liés : détruire le modèle familial et habituer le peuple à accepter les conséquences de la crise comme inéluctables sont le vrai programme politique qui nous est appliqué.



La crise économique a pour but de briser les reins de ceux qui ont encore la colonne vertébrale droite.


Car l’économie française est encore basée majoritairement sur les PME. Or celles-ci ont pour modèle économique, direct ou indirect, la structure familiale.



Le système qui nous a amenés à cette crise ne veut pas de ce modèle. Il veut le caricaturer, le vider de tout sens, le réduire à un contrat commercial qu’on peut toujours dénoncer.



Comment fonctionne la famille ?

1) Le vrai équilibre des pouvoirs :
Au lieu de la confrontation haineuse de pouvoirs similaires, la famille montre l’équilibre qu’apporte la concorde de deux pouvoirs par nature profondément différents : le père et la mère. C’est certainement un meilleur modèle, pour les relations entre patronat et syndicat, que la lutte des classes.




2) L’oubli de soi pour le bien commun :
Dans la famille tout est mis en commun, les ressources financières, le savoir, le temps, le courage pour que chacun puisse s’épanouir, selon ses capacités. Toute dépense est passée au crible de la hiérarchie des biens. Chacun apprend à renoncer à ses envies, si elles portent préjudice aux autres. Mais en même temps chacun a sa part bien comptée, selon les moyens familiaux. Dans la famille, il n’y a pas d’écart monstrueux dans la répartition des biens ; ce qui doit être le modèle d’une saine entreprise.




3) Le fort au service du faible :
Dans la famille, les « puissants » sont au service des faibles (enfants, malades, handicapés, vieux). Cette façon de faire bloc dans l’adversité permet de soutenir celui qui est accablé (maladie, chômage, dépression). La famille ne se débarrasse pas de ceux qui ne sont pas rentables, car chacun est unique et irremplaçable.




4) Territoire et hospitalité :
Le foyer n’est pas un moulin ouvert à tout vent. C’est un lieu où les règles sont établies et doivent être respectées. C’est ainsi que ceux qui y habitent sont protégés. Et c’est ainsi que peut être pratiquée la vraie hospitalité, c’est-à-dire accueillir l’autre, dans sa différence et dans le respect des règles du lieu. Tout ceux qui ont été reçus dans les pays où l’hospitalité est proverbiale savent que c’est ainsi qu’elle est 
pratiquée.




5) Culture et transmission :
C’est dans la famille que se transmet le savoir-vivre social, culinaire, culturel, spirituel, accumulé et transmis par les générations précédentes. On sait très bien le rôle que joue la destruction de la famille dans l’ensauvagement de la jeunesse (incivilité, obésité, inculture, dépression).





Comme toute chose en ce bas-monde, la réalité familiale n’est pas toujours idyllique, mais ce modèle est ce vers quoi elle tend. Et c’est elle qui en est le plus proche.



Ce modèle, le libéralisme économico-social n’en veut pas.



Parce qu’il rêve de façonner un homme nouveau :



- interchangeable, déraciné et seul



- un consommateur frustré toujours à l’affut d’une sensation immédiate et illusoire.

NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE DESTRUCTION!







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