» Dans la nuit de vendredi à samedi, entre 23h30 et 2 h du matin, plusieurs actions commando ont été menées par des agriculteurs en colère autour de Brest, Morlaix et à Berrien. «
C’est ce qui titrait Ouest-antiFrance, à propos de l’action courageuse menée par plusieurs agriculteurs, excédés de devoir se tirer une balle dans le pied une fois de plus.
Ces derniers ont eu l’audace suprême de ne pas se laisser abattre sans résistance, en s’en prenant aux responsables de leur désarroi, à commencer par la grande distribution mais aussi Stéphane La Vache Folle, ministre de l’Agriculture pour tous.
Vous n’en avez pas entendu parler ? C’est normal. S’il y à bien une chose que l’on ne peut pas apprendre en allumant votre poste de télévision, c’est la détresse du monde rural. Quelques clichés éparpillés dans la presse et une poignée d’images partisanes dans les JT d’aujourd’hui… c’est tout.
Reportages entièrement à charge, cela va sans dire.
On ne montre jamais les raisons de la légitime colère de ces démunis, mais toujours les petits tracas que subissent en représailles, les prédateurs sur lesquels nous sommes censés nous apitoyer.
Pour la médiacratie dominante, il n’y à pas d’intérêt à exposer la misère sociale des agriculteurs.
La République préfère s’attarder sur le malaise de « ces pauvres jeunes de banlieue des quartiers défavorisés » [NDLR comprenez délinquants extraeuropéens dans des quartiers à minorité blanche].
Les paysans qui cultivent nos terres ne méritent pas la moindre source de compassion, alors qu’ils vivent dans des conditions de plus en plus précaires, nettement moins enviables que « les banlieusards ».
Mais ils ont le défaut d’être bien trop Français, bien trop modestes, bien trop sédentaires, et, disons-le, bien trop blancs, pour espérer intéresser quiconque.
Alors, ça jacasse devant les caméras, ça pleurniche et ça en fait des tonnes.
Pourtant, en y réfléchissant bien, ces désagréments sont bien peu de choses en comparaison de ce que mériteraient réellement nos dirigeants.
Ils devraient, au contraire, se réjouir de ne pas subir la colère populaire de manière plus « physique ».
En bon comédien, Stéphane La Vache Folle s’insurge, regrette que les agriculteurs [je cite] « ne poursuivent pas le dialogue » et « agissent en dehors du cadre syndical ».
Ben voyons… Quand on n’a plus rien à perdre, il n’y à que les naïfs pour vouloir « poursuivre le dialogue ».
Et, quant aux syndicats, cela fait déjà bien longtemps qu’ils ne s’intéressent qu’à leur propre survie plutôt qu’aux travailleurs qu’ils sont censés représenter.
F. Hollande caresse son ministre de l’Agriculture 100 % casher
Bref, il tremble, probablement à juste titre, devant les prémices d’un climat social pré-révolutionnaire.
Il faut dire que l’individu en question n’est pas un modèle de courage.
Pire, peu confiant sur ses capacités (et on le comprend), il multiplie les soumissions, afin de prolonger son avenir politique, notamment envers le Grand Orient de France et le CRIF. Ceci explique peut-être cela…
Source : Pierre Petrus http://www.propagandes.info/blog/faut-il-crever-en-silence-pour-plaire-a-la-republique-par-pierre-petrus/