Retour de Florence Cassez : Un petit peu de pudeur, s’il vous plaît !
Un coup de gueule de Thibault Doidy de Kerguelen*
Un petit peu de pudeur, Messieurs et Mesdames les journalistes !
Il n’est pas possible d’allumer sa radio ou sa télévision, d’ouvrir un journal sans entendre, voir, lire « Florence » par-ci « Florence » par-là, « C’est un soulagement », « Après 7 ans, elle rentre enfin en France »,« Le Nord-Pas de Calais attend le retour de Florence… »,« Florence atterrit à 14h30… »
Si le bonheur d’une mère (qui occupe « bien » l’espace médiatique) est respectable, un minimum de bienséance de la part des journalistes exigerait, au nom des dizaines de mères, d’enfants, de parents qui ont été victimes de la violence, quelques fois même de la barbarie du gang auquel Mademoiselle Cassez appartenait, une certaine retenue, voire discrétion.
« Lequel, au lieu de se précipiter pour accueillir une criminelle en héros, osera diffuser l’interview de ces victimes d’enlèvements racontant comment « la Française » les nourrissait dans la cabane sordide dans laquelle ils étaient séquestrés à l’intérieur du ranch ? »
Lequel, au lieu de se précipiter pour accueillir une criminelle en héros, osera diffuser l’interview de ces victimes d’enlèvements racontant comment « la Française » les nourrissait dans la cabane sordide dans laquelle ils étaient séquestrés à l’intérieur du ranch ?
Lequel diffusera le témoignage d’un ancien membre du gang racontant que les cibles étaient choisies par Israël et Florence qui en gardaient le secret jusqu’au dernier moment ?
Qui diffusera le témoignage de Isabel Miranda de Wallace, Présidente de l’association « Alto al Secuestro » pour qui la culpabilité de Mademoiselle Cassez ne fait aucun doute ?
20 Minutes qui, il y a deux ans, révélait que le père de Florence Cassez avait menti en disant qu’il ne connaissait pas le chef de gang Israël Vallarta alors que des photos les montrent ensemble en train de trinquer, de jouer au billard et de visiblement bien s’amuser, nous sert aujourd’hui du « J’ai toujours été libre dans ma tête » avec une photo complaisante.
« Non, vraiment, la bobo-bourgeoisie n’est pas la France. »
C’est fou comme nos bobos-bourgeois, si universalistes, si anti-patriotes, si cosmopolites ont des réactions grégaires et xénophobes dans la défense des franco-délinquants.
Quelques voies s’en étaient émues au moment de l’affaireStrauss-Kahn, nous pensions avoir atteint les limites de la décence avec la défense du pédophile Polanski.
Et bien non, voici que, sans aucune pudeur, la presse française, unanime, fête le retour de sainte Florence, « la gentille maîtresse » du chef d’un des plus redoutables gangs de Mexico.
Au nom de ma France, de ses valeurs, de sa tradition, de son amour de la justice et de la paix, j’implore toutes les victimes du gang des “Zodiacos” et les assure de ma compassion et de mes prières.
Non, vraiment, la bobo-bourgeoisie n’est pas la France.
*Thibault Doidy de Kerguelen est l’expert fiscaliste des Nouvelles de France. Il anime le site MaVieMonArgent.info.
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/26-01-2013/retour-de-florence-cassez-un-petit-peu-de-pudeur-sil-vous-plait#.UQTuYq7TZIB
Copie d’écran de “El Universal” édition nationale, l’un des plus importants journaux mexicains. “Elle s’en va, libre mais pas innocente”.
26/01/2013 – 08h00
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) –
Depuis le retour en France de la jeune et belle héroïne, les grands médias se l’arrachent sur leur plateau. La mise en résonance hystérique de l’opinion publique française à laquelle on assiste n’est pas sans rappeler l’affaire Ingrid Betancourt…
La Française a toujours affirmé ne rien savoir des présumées activités criminelles de son ex-compagnon, Israël Vallartas…
Mais selon l’un des membres du gang des ravisseurs, Florence Cassez faisait plus que participer aux enlèvements : elle co-dirigeait le groupe.
Elle est également formellement reconnue par plusieurs victimes. Par exemple, Cristina Rios Valladares et son jeune fils capturés par trois hommes du gang en octobre 2005 lors de la dernière action des « zodiacos ».
L’enfant et la mère sont formels : cette jeune et jolie femme aux cheveux clairs, parlant l’espagnol avec un accent français très reconnaissable et qui s’intéresse de près au garçon dans le but d’accélérer le versement de la rançon, il s’agit bien de Florence Cassez.
Contrairement à ce que raconte l’intéressée et à ce que colporte cette même presse, Cassez n’est pas « innocentée » par la justice mexicaine. « Elle est libre, mais elle n’est pas innocente » a tenu à rappeler Olga Sanchez Cordero, le juge rapporteur qui a pourtant plaidé pour sa libération.
Des motifs d’indignation
Rappelons le sort de Michel Lajoye, qui a passé en France 20 années derrière les barreaux, en quartier de haute sécurité, alors qu’il n’a ni tué, ni blessé, ni enlevé, ni rançonné qui que ce soit.
Michel Lajoye avait le tort d’avoir essayé d’agir, certes violemment, contre l’immigration.
Signalons aussi que Florence Cassez a été accueilli à sa descente d’avion par Laurent Fabius, avec une pompe digne d’un chef d’Etat, alors que le corps de l’une des victimes françaises des islamistes d’In Amenas, Yann Desjeux, arrivé à Roisssy le même jour, n’a eu droit qu’à une petite cérémonie à la sauvette en présence d’un sous ministricule requis d’office.
Il faut dire que lui n’était pas du même coté, et même d’après un autre otage (britannique) qui a survécu, a contribué au péril de sa vie à sauver d’autres otages.
Vous avez dit inversion des valeurs ?
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