On peut examiner la méthode si radicale du père comme une tentative de communiquer avec le fils dans sa langue et le pousser à la recherche du travail.

À vrai dire, l'affaire s'est achevée par un échec – le personnage si cher pour lui était tué régulièrement, mais cela ne l’a pas motivé à chercher un emploi.

La psychologue Natalia Tolstaya explique l'échec du parent par le fait qu’il aurait fallu communiquer avec l'enfant dès le jeune âge – alors, un tel « précipice » dans la compréhension mutuelle ne serait pas apparu.

« L’homme possède un centre du plaisir. Si on le présente comme un cercle – on voit que les différents secteurs dans ce cercle racontent comment la personne en question peut s'amuser. Quelqu'un conduit une voiture, quelqu'un d’autre aime manger, d’autres font l'amour plus qu'il ne faut, ou peut être moins, quelqu'un lit passionnément, quelqu'un est sage, il justifie toute la vie par ce qu'il apprend et ne vit pas sa vie. Quelqu'un vit la vie des autres, il adore quelqu'un, et quelqu'un joue. Il faut remplacer cela par quelque chose. Il est nécessaire de donner quelque chose pour alternative, intéresser par quelque chose. On devient dépendant du jeu seulement à cause de la paresse parentale ».

L'inaction parentale ou même l'indulgence pour la passion des enfants pour les gadgets dès l’âge tendre amène aux difficultés non seulement dans les relations, mais aussi dans l'enseignement et la vie ultérieure, continue l'expert.

En tout, l'adoration des nouveautés techniques ne se distingue pas fortement de la toxicomanie, trouve la psychologue Natalia Tolstaya.

« C'est une dose d’émotions positives, oui, c'est la dose, après laquelle dans le sang se jette une quantité immense de différentes substances chimiques. En effet, maintenant plusieurs spécialistes et physiologistes disent qu'il y a de plus une réaction très semblable à celle de l'accoutumance, comme chez les toxicomanes. Il s’agit des enfants de deux ou trois ans.

On leur a déjà acheté un i-pad et ils commencent à jouer aux différents jeux. Là, ils sont toujours des vainqueurs ! On les loue, on les glorifie! Après cela, à l’âge de 7 ans, l'enfant vient à l'école. Et s'il a récité correctement sa leçon, l’institutrice le loue. Mais cela ne lui suffit déjà pas. Il n'y a pas de fanfares, il n'y a pas d'applaudissements ».

L'expert conseille aux parents et aux proches des « toxicomanes de la nouvelle génération » de passer plus de temps ensemble et de tenter d’attirer leur attention sur quelque chose de plus intéressant dans la vie réelle.

Source      http://french.ruvr.ru/2013_01_20/La-toxicomanie-en-ligne-la-maladie-du-XXIe-siecle/