Allemagne : il refuse de se convertir à l’islam, ils lui coupent la langue.
Pascale Davidovicz
samedi 29 décembre 2012
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Ce fait est rapporté par informazionecorretta.com, site italien dont l’approche, tant dans l’esprit que dans la forme, est celle qui régit les motivations dedesinfos.com, et dont je me propose de faire régulièrement l’écho.
En voici la traduction. « Nous mentionnons cet article de Diana Alfieri du quotidien Il Giornale du 28 décembre 2012 en page 15 ».
Il a refusé de se convertir à l’islam, le jour de Noël, et pour cela, ils lui ont coupé la langue.
L’horreur du fanatisme, le court-circuit d’une intégration qui n’en est pas une. Cela est arrivé à un étudiant indien à Bonn, en Allemagne, victime d’un groupe extrémiste islamique.
Les agresseurs ont demandé à leur victime de quelle religion il était, et devant son refus de se convertir à l’islam, ils sont passés à l’action et ont accompli ce qu’ils avaient menacé de faire.
La police n’a pas divulgué l’identité de la victime, qui a été secourue par un passant.
Admise à l’hôpital, la victime est sortie le lendemain.
Même si l’on peut considérer cette affaire comme anecdotique, il n’en demeure pas moins que la cohabitation entre les allemands et la communauté musulmane n’est pas simple.
La polémique autour de Thilo Sarrazin, ex-ministre des finances et membre du conseil de direction de la Bundesbank, et de son livre Deutschland schafft sich ab (L’Allemagne se détruit toute seule) n’est pas éteinte.
Il y soutenait que les émigrants islamistes étaient différents, ignorants et bloquaient l’Allemagne ; et que surtout, à la différence de tous les autres émigrés, ils ne s’intégraient pas.
Qu’ayant obtenu de l’Allemagne plus que ce qu’ils lui apportaient, peu instruits et ayant une natalité supérieure à la moyenne, ils contribuaient à l’appauvrissement intellectuel du pays.
S’en suivirent les protestations et manifestations publiques contre le film polémique anti-islam, finalement interdit,Innocence des islamistes, auxquelles mirent fin les propos d’Angela Merkel : « la liberté d’expression a ses limites », « l’islam est partie intégrante de l’Allemagne » et « qu’il ne faut pas confondre les allemands musulmans avec les islamistes radicaux ».
Pourtant, dans le monde occidental, les épisodes violents contre ceux qui ne se plient pas aux préceptes du coran se multiplient. En France, un homme a été condamné pour avoir agressé un obstétricien et enfoncé la porte du bloc opératoire pour remettre le voile à sa femme en train d’accoucher, tandis qu’un restaurateur se faisait également agressé pour ne pas avoir fermé pendant le ramadan.
Episodes certes, mais phénomènes. Des femmes mariées de force ou abusées, à celles brutalement tuées par leurs proches. Plus de 17 000 en Grande Bretagne subissent des violences liées à l’honneur et aux principes religieux. Et en Italie, de Rachida Radi tuée à coup de marteau, parce qu’elle voulait se convertir au catholicisme, à Hina Saleem et Sanaa Dafani parce qu’elles voulaient vivre à l’occidental.
L’ultime frontière de la civilisation.
Pour rebondir sur cet article relevé par nos amis transalpins, je voudrais rappeler qu’il y a quelques mois, des salafistes distribuaient gratuitement des corans dans les rues de Berlin, comme Hitler avait distribué Mein Kampf dans tous les foyers allemands. Angela Merkel ferait bien de s’en inquiéter.
Et je recommanderais vivement la lecture de l’excellent et édifiant livre de Christopher Caldwell
Une révolution sous nos yeux –
Comment l’islam va transformer la France et l’Europe.
Source: http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=34244