Valls est un faux courageux, mais un ennemi d’une France à qui il impose islam et immigration
Il était l’invité de l’émission « Des paroles et des actes », présentée par David Pujadas, hier soir, sur France 2.
Manuel Valls serait, si on en croit les sondages, la nouvelle coqueluche des Français, séduits par son discours « républicain » qui trancherait, du moins dans les mots, avec celui des Taubira-Duflot. A entendre les bruissements des dîners en ville, il serait le meilleur successeur à Matignon d’un Ayrault qui paraît déjà enterré.
Hier, il a souvent utilisé le mot courage, dans ses explications aux journalistes qui l’interrogeaient. De quoi parlait-il ?
Allait-il, en période de chômage de masse, remettre en cause la politique immigrationniste de Nicolas Sarkozy, qui coûte à la France 30 milliards d’euros par an selon Jean-Paul Gourevitch, et 70 milliards selon Yves-Marie Laulan ? Impossible, selon lui !
Allait-il donner enfin des consignes aux policiers pour qu’ils aient la présomption de légitime défense, quand ils se font tirer dessus comme des lapins ? L’affaire ne sera même pas évoquée !
Allait-il taper du poing sur la table, lui qui affirme vouloir le respect des lois républicaines, contre le fait que 85 % des expulsions de clandestins décidées par les juges ne sont pas effectuées ? Là encore, aucune question sur le sujet, mais décision de faire du Sarkozy, et d’en régulariser 30.000 par an.
Allait-il taper du poing sur la table contre les scandaleux verdicts de clémence de nombre de juges contre des délinquants multirécidivistes qui agressent gratuitement policiers et citoyens, et se retrouvent en liberté ? Allait-il évoquer le scandaleux raté de la justice, dont fut victime la petite Chloé ? Surtout pas, il rendit un hommage vibrant à Taubira et à la magistrature.
Allait-il alerter sur la réalité de l’islam, et surtout prendre des dispositions pour protéger nos compatriotes de sa progression ?
S’il admit qu’il y avait une dizaine de Merah potentiels en France (sur quelles bases ?), il tint immédiatement à rendre hommage à la religion musulmane, avec toutes les sornettes habituelles sur la très grande majorité des musulmans qui veulent un islam paisible et la petite minorité d’excités…
Alors c’est quoi le « courage » dont a voulu faire preuve Manuel Valls, tout au long de la soirée ? Cela se résume à « réalisme » (le mot socialisme ne sera jamais prononcé), et donc réduction des déficits, pour rester dans les clous fixés par Bruxelles.
Pour ceux qui avaient encore des doutes (certainement pas Robert Albarèdes, auteur de l’article « Les manipulations socialistes ne trahissent que les consentants), on mesure mieux toute l’imposture de l’élection des socialistes, qui ont réussi, durant toute une campagne, à faire croire qu’ils feraient tout le contraire de Sarkozy… pour faire la même chose, et même pire !
Ils n’ont qu’une chose à dire, exactement comme Margareth Thatcher en 1980 : There is no alternative.
Face à Marine Le Pen, Valls, comme un petit roquet, aboiera en permanence cette devise des ultra-libéraux, que les socialistes prétendaient combattre jadis : il n’y a pas d’alternative à l’Union européenne, en dehors de l’euro, point de salut, et tant pis si les peuples souffrent, c’est pour leur bien que nous sommes courageux !
Le professeur Lenglet, avec ses graphiques, fit même mouche, de façon terrible, en expliquant qu’habituellement, dans les plans d’austérité, on demande la moitié de l’effort aux contribuables, et l’autre moitié aux entreprises. Là, il démontra qu’en 2013, on demanderait 34 milliards d’efforts aux Français, mais on exonérerait les entreprises de 3 milliards ! Même sous Juppé, en 1995, la droite n’avait jamais été aussi loin !
Nous allons donc être tondus, mais nous sommes contents, car nous avons un gouvernement « courageux », selon Valls.
Courageux avec les faibles, nos compatriotes contribuables, et lâche avec les forts, l’Union européenne et tous les représentants des structures supra-nationales qui désarment les Etats-Nations pour nous imposer le mondialisme et le libre-échangisme.
Courageux avec les honnêtes citoyens qui se font matraquer au moindre dépassement d’un radar en entrée d’agglomération, et lâche avec les racailles qui agressent policiers et paisibles citoyens, souvent en toute impunité.
Que dire du débat avec Marine Le Pen, retranscrit ci-dessous ?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AE3UdAV73C0
La présidente du Front national fit très mal à Valls sur les contradictions entre sa politique migratoire, en tous points semblable à celle de Sarkozy, et la réalité terrifiante de la France.
Quand elle lui demanda ce qu’il avait à offrir aux 200.000 nouveaux arrivants et aux 150.000 nouveaux naturalisés, avec 5 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres en France, elle fit mouche.
Quand elle lui fit remarquer que sa générosité était bien plus forte pour ceux venus de l’extérieur que pour les nôtres, elle le mit en difficulté.
Sur l’Union européenne, et la politique d’austérité qui, pour sauver l’euro, ruine la Grèce, et mettra à genoux tous les autres pays européens, dont la France, elle obligea Valls à nous faire le coup de Tina (there is no alternative), montrant qu’il n’avait comme seul registre d’ânonner ce discours d’impuissant politique.
On peut regretter, tout en sachant qu’il est difficile, en une demi-heure de débat, de tout dire, que la présidente du Front national, qui termina l’entretien sur la laïcité, n’ait pas une fois prononcé le mot islam, mais se soit réfugié dans un mot passe-partout « communautarisme », qui dilue la réalité.
On peut surtout se sentir frustré qu’elle n’ait pas interpellé Valls, qui fait des grands numéros de claquettes sur la laïcité, sur ses ruptures du jeune du ramadan avec Boubakeur et à Montauban, et surtout sur ses deux inaugurations de mosquées, à Cergy et à Strasbourg, avec la remise en cause du droit au blasphème.
Vraiment dommage !
L’émission terminée, j’ai eu le loisir d’aller me promener sur d’autres chaînes, et eu le plaisir, sur i-télé, de voir Florian Philippot pulvériser un autre roquet, Razzy Hammadi, sur le compte-rendu du débat.
Véritable aboyeur interrompant toujours ses interlocuteurs, cette fois, le nouveau député de Montreuil tomba, dans ce registre, sur plus fort que lui, et se fit laminer, que cela soit sur le racisme, sur Mittal ou sur la politique économique du gouvernement, où la belle machine Philippot, en trois mots, le balaya impitoyablement dès qu’il ouvrait la bouche.
Il n’en demeure pas moins, après avoir écouté le nouveau chouchou des médias, dans un gouvernement qui prend l’eau de partout, qu’on ne peut s’empêcher de penser à ce que disait Empedoclates, pour conclure son texte intitulé : Insécurité : les palinodies obscènes du dhimmi de Beauveau.
Vos discours sont obscènes par ce qu’ils sont destinés à masquer le réel sordide que vous imposez à l’ensemble de nos concitoyens.
Vous faites la politique mondialiste, européiste, (et atlantiste) que les puissances économiques et financières du pouvoir réel vous imposent de faire, au détriment des forces vives de notre peuple, à l’encontre des valeurs laïques et démocratiques qu’elles portent, sans le moindre respect de leur identité et de leurs desiderata.
Votre victoire électorale (19 % des inscrits pour le PS aux législatives, ça mesure l’antidémocratisme du bipartisme triomphant) vous permet aujourd’hui de poursuivre l’oeuvre destructrice de vos prédécesseurs…Vos promesses et vos attitudes hypocrites vous permettent de tromper encore trop de citoyens de notre pays…Votre faconde et vos airs de matamore d’opérette vous permettent de cultiver une image médiatique (quand les journaleux et autres potiches des media sont de « chez vous », c’est facile) dont vous pouvez penser qu’elle vous prépare « un destin national »…
Mais, en réalité, le compte à rebours a commencé… Et comptez sur nous pour ne pas en perdre le fil.
N’a-t-il pas tout dit ? Valls est un faux courageux, un faux laïque, un faux républicain, un faux socialiste, un faux patriote.
Par contre, sous ses airs de roquet agressif, c’est le petit caniche de Bruxelles et de toute la clique mondialiste, qui va continuer à saigner notre peuple, à l’écraser de charges nouvelles pour complaire à Barroso et aux siens, à lui imposer une immigration massive en période de fort chômage, qui va accentuer l’insécurité de notre pays, et à dérouler le tapis rouge à ce cancer qu’est l’islam.
Cela s’appelle un ennemi de la France.
Source et publication : Pierre Cassen http://ripostelaique.com/valls-est-un-faux-courageux-mais-un-ennemi-dune-france-a-qui-il-impose-islam-et-immigration.html