Quantcast
Channel: JEAN-MARIE LEBRAUD
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5872

SYRIE, IRAK LES DERNIÈRES NOUVELLES ....;

$
0
0

Les dessous des frappes US contre la Syrie et l'Irak…

Posted: 16 Jun 2015 11:48 AM PDT

 
«Le groupe terroriste Daesh est un instrument que les Etats-Unis utilisent, pour pouvoir mettre en application leur stratégie, à long terme, dans le monde arabe. Cela, c’est quelque chose de bien clair et net, sans qu’on ait besoin des documents déclassifiés de Washington, pour le découvrir», indique le journal syrien, "Al-Watan". 
«Les documents, récemment, déclassifiés de Washington, font preuve de l’implication de ce dernier, dans la formation et la propagation du groupe Daesh. Ces documents montrent, aussi, que les chefs de l’opposition syrienne ont rencontré, en 2012 et 2013, les responsables israéliens. Avons-nous, vraiment, besoin de documents déclassifiés, pour découvrir toutes ces réalités ? 
Dès l’émergence et la montée en puissance du groupe terroriste Daesh, en Irak et en Syrie, la Maison Blanche a annoncé que la lutte anti-Daesh prendra des décennies, et que ce groupe ne pourra pas être éradiqué, en un ou deux ans. C’est ainsi qu’elle a tracé une feuille de route, pour la soi-disant Coalition anti-Daesh, pendant les vingt années à venir. 
Aujourd’hui, ce n'est plus un secret pour personne que la création d’une coalition anti-Daesh n’était qu’un tapage médiatique, dès le début, plutôt qu’une réalité concrète. La soi-disant Coalition anti-Daesh ne lutte pas contre Daesh ! Tout ce qu’elle fait consiste à lancer une poignée de frappes sélectives, pour rendre le terrain propice à l’application de la stratégie des Etats-Unis, une stratégie, qui comprend, aussi, la mise sur pied de Daesh. La plupart des médias des pays arabes se plaignent de l’absence d’une bonne stratégie américano-occidentale, pour éradiquer Daesh, tandis que le problème n’est pas l’absence d’une stratégie, la stratégie existe, en effet, mais on la cache.
Il n’y a point de doute que Washington avait, déjà, tracé une stratégie définie, voire, mise sur le papier, pour les objectifs qu’il cherche à atteindre, via le groupe Daesh. D’où les attaques sélectives de la Coalition contre les terroristes de Daesh ! Les objectifs cachés que les Etats-Unis veulent réaliser, par l'intermédiaire de Daesh, apparaissent, les uns après les autres. Dans la foulée, le général Martin Dempsey a fait part, il y a deux jours, de la décision des Etats-Unis d’implanter des bases militaires, en Irak, afin de pouvoir lutter contre Daesh. Ayant quitté, un jour, l’Irak, sous la pression des forces de la résistance populaire, les forces américaines s’installent, de nouveau, en Irak, pour l’occuper, sous prétexte de la lutte anti-Daesh. En Syrie, les frappes sélectives de la Coalition anti-Daesh contre les positions des terroristes cachent un objectif néfaste de Washington : partitionner la Syrie, favoriser la mise en place des régimes autoritaires et indépendants et permettre à Daesh de s’installer et de se répandre, dans les régions déterminées par la Maison Blanche. 

Sinon, comment un groupe terroriste pourrait-il avoir autant d’armes, de fonds, de munitions et de mercenaires, juste un an après sa formation ? Comment un nouveau groupe armé pourrait-il s’étendre, depuis l’Irak et la Syrie, jusqu’en Libye et en Tunisie, d’autant plus qu’il est classé parmi les organisations terroristes. Des milliers de terroristes arrivent, en Turquie, à partir des quatre coins du monde, afin de se rendre, en Syrie et en Irak, et de rejoindre les terroristes. Sachant que la Turquie est un allié de l’Occident et un membre de l’OTAN, comment peut-on expliquer cette chose ? Les pays occidentaux restent les bras croisés et ne font rien, pour poursuivre les sponsors et les trafiquants des terroristes, tandis qu’ils pourraient, facilement, le faire, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Un grand nombre de terroristes arrivent, en Turquie, mais pas même un seul attentat terroriste ne s’y produit. Comment cela peut-il s'expliquer ? Comment l’Occident ne peut pas lutter contre ce phénomène terroriste, qui se produit au nez et à la barbe des pays occidentaux ?
 Le groupe terroriste Daesh fait du commerce avec le pétrole de la Syrie, ainsi qu' avec les patrimoines culturels de la Syrie et de l’Irak, et en tire grand profit. Il vend, aussi, le pétrole syrien et irakien à la Turquie et au régime sioniste, sans que les satellites de l’Occident puissent identifier les camions-citernes en vadrouille, et que les banques occidentales bloquent ses revenus.
 Est-ce possible ? Comment ? Entre autre, les Etats-Unis, la Turquie, Israël, l’Arabie saoudite et le Qatar jouent, chacun, leur propre rôle. Point est nécessaire de le prouver ! Il va de soi que Daesh est un moyen stratégique des Etats-Unis, dans le monde arabe, ce qui est, à présent, plus manifeste que jamais, pour ceux qui ne voulaient pas croire aux objectifs néfastes de Washington. Les personnalités de l’opposition syrienne affichent un silence de mort envers le massacre de leurs compatriotes et la destruction des infrastructures de leur pays, et elles servent, en effet, les intérêts du régime sioniste. Aucun document n’est nécessaire, pour le prouver !
On n’a aucun besoin de documents déclassifiés, pour découvrir des réalités concrètes et manifestes. Mais, peut-être, existe-t-il des personnes qui ne peuvent pas croire à des faits incontestables, à moins qu’une source colonialiste ne la révèle. Le journal américain, "Washington Post", a révélé, samedi dernier, que le financement et l’armement des groupes terroristes, actifs dans le Sud de la Syrie, coûtaient un milliard de dollars, par an, aux services d’espionnage des Etats-Unis. Selon le journal américain, cette somme d’argent, dans sa totalité, est destinée aux éléments armés de l’Armée Syrienne Libre, (ASL). Cette générosité n’est pas réservée aux Américains ! C’est ce que font, aussi, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie. Si on met en parallèle cette collaboration des Etats-Unis avec ce qu’ils ont fait, en Afghanistan, au Nicaragua et dans les autres pays, où ils forment des groupes terroristes, il est facile de constater qu’en Syrie, Washington n’a assumé qu’une petite partie des dépenses, et qu’il les impute, pour la plupart, à ses alliés régionaux. Le soutien de la CIA aux terroristes, en Syrie, fait partie des plus grands plans secrets de cette organisation d’espionnage, dans le monde. Les dollars que la CIA dépense, en Syrie, au profit des terroristes, constituent 1/15 des coûts de cette organisation, par an.
 La CIA donne des formations militaires aux terroristes, leur fournit des armements et des équipements logistiques, d’autant plus qu’elle collecte les informations, dont elle a besoin, pour perpétuer ses crimes. 

 

ET AUSSI

 

Irak: les "Sunnites" contre le Hezbollah?!

Posted: 16 Jun 2015 11:53 AM PDT

 
 
Alors que le commandement des forces de la mobilisation populaire irakienne attribue la lenteur des opérations militaires, à Al-Anbar, à la situation humanitaire, le journal libanais, Al-Akhbar" révèle que la partie américaine a entamé des contacts avec des groupes et des factions armées sunnites, qui combattaient l’occupation US, entre 2003-2011. L’objectif en est de former une force sunnite parallèle à la force de mobilisation populaire. 
Pendant ce temps, une source politique éminente a fait savoir que des contacts, à un haut niveau, sont en cours, pour mettre en place une importante force internationale, comprenant des forces arabes, pour intervenir, à Al-Anbar. De même source, "Al-Akhbar" indique que des contacts américains ont eu lieu, récemment, via des dirigeants politiques et des chefs de tribus de l’Ouest de l’Irak avec des dirigeants des factions sunnites, anciennement, affiliées au groupe terroriste Al-Qaïda. Cette mesure survient, malgré le ralliement de dizaines de milliers de jeunes de provinces de l’Ouest aux forces de la mobilisation populaire, et la participation de certains, au comité de consultation. Ces contacts se déroulent, à travers des politiciens et des dirigeants notables, et le parrain de cette action est l’un des dirigeants de l’alliance des forces irakiennes, recherché par la justice, Rafeh al-Issaoui. 
Celui-ci avait effectué, le mois dernier, une visite controversée, aux Etats-Unis, simultanément à la visite du gouverneur de Ninive, Athil Noujeifi. Issaoui tente d’obtenir le feu vert américain, pour que son mouvement, «le Hamas d’Irak», prédomine les factions sunnites concernées. Tentative de former une force régionale, pour Al-Anbar. Entretemps, une source locale, à Kirkouk, a dévoilé au journal libanais, que des personnalités américaines ont mené des visites «presque secrètes», dans la ville, durant les dernières semaines. Celles-ci ont rencontré des dirigeants de «factions sunnites», qui ont fui Al-Anbar et Ninive, à l’instar des brigades de la révolution Al-Eshrine, celles des révolutionnaires de tribus, et le mouvement Naqshbandi. Le député de l’alliance des forces irakiennes, Abdel Azim Ajman, a confirmé ces informations, tout en prétendant que ces visites sont en rapport avec la formation de la force sunnite en question. Selon l’expert des affaires sécuritaires, Hicham Hachémi, les groupes, avec lesquels des négociations américaines sont en cours, sont, entre autre : «Ansar el-Sunnah», (partisans des Sunnites), «le Hamas d’Irak», «la jamaa islamiya, pour la résistance irakienne». 
Pour le chercheur, dans les affaires politiques et stratégiques, Abdel Aziz Issaoui, les dernières mesures américaines et le déploiement accru de soldats montrent le partage des zones d’influence entre les Etats-Unis et la Turquie. Pour ces deux pays, Al-Anbar est considérée comme appartenant aux Américains, et Ninive, à la Turquie! Donc, les pressions turques et américaines se multiplient, pour empêcher l’entrée des forces populaires, dans ces deux régions. Selon Issaoui, «ces mesures reflètent l’appétit américain à mener une intervention terrestre d’envergure, dans cette région d'Irak. Des informations font état de la décision du Congrès d’envoyer 10.000 soldats américains, en Irak, sous différents titres», souligne-t-il. Concernant la formation de la force militaire «sunnite», le professeur en géopolitique et expert des affaires américaines, Zayd Khafaji, a estimé que cette force sera le noyau de la «province sunnite», applaudie par certaines parties politiques irakiennes et arabes. 
 
 
 
"Al-Akhbar"

Viewing all articles
Browse latest Browse all 5872

Trending Articles