Augmentation de 27% pour le budget asile de l’immigration, c’est presque déjà la Sharia
Selon la Sharia, les non musulmans doivent payer un impôt spécial, la Djizîa, ou se convertir à l’islam.
Et les émigrants en France sont principalement musulmans.
La part du budget de l’état qui leur est consacrée augmente de 27% en 2012, alors que les autres dépenses doivent être contenues pour réduire la dette.
C’est pour « tenir compte du niveau élevé des besoins d’hébergement des demandeurs d’asile », a précisé mercredi le ministère de l’Intérieur, que le budget explose. (1)
En échange du paiement de cet impôt nommé Dijzîa, précise Wikipedia (2), les dhimmis, majoritaires dans les territoires nouvellement conquis, ont le droit de pratiquer leur religion.
Au total, le poste immigration, asile et intégration, augmente de 14,1% pour atteindre 632 millions d’euros en 2012, dont 376 millions d’euros pour l’asile (contre 296 millions en 2011), selon les éléments fournis par le ministère.
Je dis cela du fond du cœur : chapeau les français !
Vous tirez la langue, vous n’arrivez pas à joindre les deux bouts, vous vous appauvrissez chaque année un peu plus comparé à vos riches voisins, vous n’avez pas assez de travail pour vous-même, et vous n’hésitez pas à vous serrer encore plus la ceinture pour accueillir des étrangers.
Vos jeunes vont pointer au chômage pour leur céder leurs emplois.
C’est admirable.
Votre générosité est si grande, que ces étrangers ont beau dire qu’ils ne vous aiment pas, qu’ils n’aiment pas vos coutumes, que vos traditions chrétiennes heurtent leur religion, et qu’ils vont même vous niquer ; vous faites la sourde oreille, vous leurs ouvrez les bras, vous payez pour eux, vous reniez votre héritage, et enterrez vos traditions pour ne pas leur déplaire.
Quel exemple pour l’humanité, bravo !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Djizîa
TRIBUNE LIBRE !
De l'"islamophobie"
A Tareq Oubrou, Albert Ali, Camel Bechikh, et tous les musulmans dont la rencontre a profondément marqué mon engagement politique...
De quoi précisément l'islamophobie est-elle le nom ?
Pour ma part, je tiens que l'islamophobie n'est pas tant la détestation de l'islam que la projection sur les musulmans de tout ce que notre société se plaît à détester dans ses propres fondements : sacré, transcendance, générosité, gratuité, dignité de la personne humaine etc... En d'autres termes, l'islamophobie serait une "autophobie".
Il n'était pas question d'islamophobie, en ce temps-là. Au contraire ! Les élites occidentales étaient tellement sûres d'elles-mêmes, persuadées de leur prééminence intellectuelle sur le reste du monde, qu'elles voyaient dans l'islam un marqueur culturel secondaire, facilement soluble dans notre modernité, et qui, sous cette forme bénigne, pouvait servir d'accessoire folklorique au prétendu multiculturalisme dont on faisait la forme ultime du progrès social. Il s'agissait d'un ethnocentrisme néo-colonial et conquérant.
Nous vivons aujourd'hui la deuxième phase de ce processus.
En d'autres termes, nous sommes passés de la "modernité Blitzkrieg"à la "modernité Maginot". Et nous avons substitué à la modernité anti-religieuse du "Petit Père Combes", la modernité-religion de BHL.
En dépit des apparences, le débat n'oppose donc pas des "islamophobes" et des "islamophiles", mais deux formes différentes d'islamophobie dont on ne voit pas assez qu'elles ne sont que les variantes rhétoriques d'une commune détestation occidentale de tout ce qui touche au religieux.
L'islamophobie, ou la perpétuation de l'islamophilie par d'autres moyens.
Comme le réel évolue plus vite que les représentations, on a pu assister ces derniers temps à des chassés-croisés vertigineux, des embardées rhétoriques spectaculaires :
- Certains voient dans leur islamophobie une forme de résistance à l'ordre établi alors qu'elle n'en constitue que la pointe avancée et caricaturale. Quelques uns, du reste, l'ont bien compris, qui revendiquent une "avance de dix ans" sur Copé (cf. le "Bloc identitaire").
- D'autres voient dans leur islamophilie une forme de résistance à l'islamophobie dominante, alors qu'elle ne constitue qu'une tentative anachronique de perpétuation, en pleine phase de crispation identitaire, du néo-colonialisme première manière. "On a bien digéré le catholicisme rétrograde du Syllabus, continuent-ils à penser, pourquoi diable n'en irait-il pas de même avec l'islam obscurantiste des salafistes ?"
- Les musulmans, de leur côté, ne savent plus très bien à quel saint se vouer. Jamais aussi bien intégrés (c'est-à-dire désintégrés) dans la sous-culture occidentale, ils se croient détestés comme musulmans alors qu'ils ne sont que les boucs-émissaires d'un effondrement global et qu'ils sont, à ce titre, cruellement soumis à des injonctions contradictoires.
Islamophobie et islamophilie ne sont, en définitive, que les deux formes successives d'un seul et même processus dialectique.
Benoît Girard