Incroyable, les frappes américaines ont tué 52 civils syriens en un jour mais aucun terroriste
La coalition menée par les États-Unis continue ses frappes aériennes en Syrie, tuant récemment 52 civils près d’Alep.
Les terroristes de Daesh sévissant dans la région en sont sortis indemnes, un groupe de défense des droits de l’homme a indiqué.
«Les raids aériens de la coalition sur le village de Birmahle dans la région d’Alep ont tué 52 civils vendredi», a dit le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme Rami Abdel Rahman.
Plusieurs victimes étaient des enfants. 13 personnes sont encore enfouies sous les débris, a-t-il ajouté.
Les bombardements ont été précipités par les affrontements entre les milices kurdes et les rebelles syriennes d’une part, et les terroristes de Daesh d’autre part à environ 1,5 kilomètres.
«Mais dans Birmahle il n’y avait que des civils, il n’y a pas de terroristes de Daesh et de combats là-bas», a continué Abdel Rahman.
Les raids aériens portés sur une ville voisine avaient tué sept combattants djihadistes.
Les raids aériens des États-Unis et de leurs alliés font vaciller les positions des rebelles depuis septembre.
L’objectif officiel est de soutenir les troupes kurdes en Syrie et en Irak, qui se sont avérées efficaces dans la lutte contre les djihadistes dans la ville de Kobani à la frontière entre la Syrie et la Turquie en janvier.
Vendredi a marqué une augmentation majeure du nombre de morts civils syriens causés par la campagne aérienne. Depuis septembre, les frappes de la coalition ont eu pour conséquence 66 morts civiles, et les bombardements de vendredi en ont ajouté encore 52.
Le président syrien Bachar al-Assad considère les frappes aériennes comme une intervention illégale conduite sans l’autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU et violant la souveraineté de la Syrie.
Le président syrien, intervenant devant les médias russes en mars dernier, avait souligné que l’Occident n’a aucune solution pacifique à proposer à la Syrie, son objectif fondamental étant la destruction de l’État syrien et la transformation de son gouvernement en «pantins des États-Unis».