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GEORGES SOROS ET LA CONQUÊTE TUNISIENNE ???

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George Soros et sa nouvelle conquête tunisienne

 

2 Avril 2015

 

Contrairement à BHL qui a été renvoyé de Tunisie comme un malpropre, la visite de George Soros au pays du jasmin n’a suscité aucune critique.

Il a été au contraire accueilli comme un chef d’Etat et reçu par les deux têtes de l’exécutif tunisien : Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi. Il mérite bien un tel accueil.

Avec son organisation « Open Society Institute », n’a-t-il pas été le véritable chef « spirituel » de la « révolution du jasmin » ?

Comme nous l’avons démontré plusieurs fois, cette organisation subversive a formé à la « démocratie et à liberté » plusieurs mercenaires tunisiens dont, certains occupent aujourd’hui des postes stratégiques.

Elle a aussi financé, dès 2008, plusieurs « ONG » et sites tunisiens, principalement Nawaat.org, le site arabe de l’Open Society Institute, que dirigeaient à l’époque Sami Ben Gharbia, les frères Guerfali et Malek Khadhraoui.

C’est qu’à l’inverse de BHL qui veut jouer le même rôle universel que George Soros, ce dernier est bien « généreux » avec ses mercenaires.

Avec sa fortune colossale acquise à la sueur de son front, il peut se le permettre.

Le plus risible est que cet agent britannique le plus corrompu et le plus corrupteur a fait du combat contre la corruption son fer de lance.

Qu’est-il allé faire en Tunisie ? Pourquoi a-t-il été reçu comme un chef d’Etat ?

Quelle serait sa part du gâteau dans cette Tunisie déjà saignée par quatre années de corruption sans précédent dans l’histoire de ce pays ?

 

Pour répondre à ces interrogations, il suffit de lire l’article d’investigation qui va suivre.

 

George Soros et sa nouvelle conquête tunisienne
Depuis fort longtemps, l’action et l’argent de George Soros sont devenus des instruments pour démanteler la souveraineté nationale des Etats, en remplissant les caisses d’organisations « philanthropiques » ou « droitdelhommistes ».
Nous examinons brièvement ici un des aspects de cette opération.

Au moment de la première enquête au pénal intentée contre lui pour manipulation des cours boursiers en 1979, George Soros lança le Open Society Fund, destiné à « ouvrir des sociétés fermées ». Aujourd’hui, il est actif dans 29 pays. Affirmant que « les Etats ont des intérêts, mais pas de principes », Soros explique qu’une société ouverte idéale supprimerait les intérêts nationaux spécifiques, tandis qu’une structure politique et financière internationale prendrait la responsabilité de la défense du bien des gens. [1]

Plutôt misanthrope que philanthrope

Dans ce but, Soros dote ses organisations philanthropiques de liquidités financières, qui « achètent » ensuite d’importants secteurs de la population, qui se déchaîne à son tour pour faire tomber tout gouvernement qui essaie de maintenir une « société fermée ». [2]

Si une nation souhaite contrôler ses propres ressources naturelles, c’est une société fermée. Si une nation souhaite développer son économie et sa force de travail à l’aide de tarifs douaniers et de régulations, c’est une société fermée. Toute nation qui rejette la mondialisation (c’est-à-dire l’impérialisme du libre-échange) est condamnée au même titre et fera l’objet d’attaques de la part des organisations de Soros et de son organisation secrète.

Parmi les organisations de renseignement de style britannique sous la supervision de Soros, on trouve l’Open Society Institute (OSI), Human Rights Watch, la Fondation Soros, et l’Initiative relative à la transparence des industries extractives.

En 2002, Soros reconnut avoir déboursé plus de 2,1 milliards de dollars en cinq ans dans ces entreprises philanthropiques. Il écrit à leur propos : « Elles travaillent avec le gouvernement lorsqu’elles le peuvent et indépendamment du gouvernement lorsqu’elles ne le peuvent pas ; parfois elles sont carrément dans l’opposition. Lorsque les fondations peuvent coopérer avec le gouvernement, elles peuvent être plus efficaces ; lorsqu’elles ne le peuvent pas, leur travail est d’autant plus nécessaire et apprécié, car elles offrent une source de financement alternative pour la société civile. En règle générale, pire est le gouvernement, mieux est la fondation car elle jouit de l’engagement et du soutien de la société civile. »

C’est aussi cette année-là, que George Soros et le libéral-impérialiste (limp) Tony Blair lancent l’Initiative relative à la transparence des industries extractives (EITI) afin d’établir une norme internationale suivant laquelle les nations riches en pétrole, en gaz naturel ou en métaux stratégiques déclarent les recettes de leurs entreprises publiques.

De cette manière, l’EITI a la possibilité d’examiner les recettes des industries stratégiques. Tout ce que ces messieurs considèrent comme un comportement « sociétal fermé » est mis devant le tribunal de manifestations orchestrées et financées, ou si ce comportement pose une menace sérieuse aux intérêts impériaux, les Nations unies, la Banque mondiale, le FMI ou l’OMC peuvent être mobilisés pour imposer des sanctions. Le processus de soumission d’un pays souverain à une norme de comportement internationale fixe s’appelle la « transparence ». La relation fixe entre ces pays soumis s’appelle l’empire.

Tony Blair a explicitement formulé sa vision de ce genre d’institutions dans un discours devant le Sommet mondial de l’ONU, en septembre 2005 : « A l’occasion de ce sommet, pour la première fois, nous nous mettons d’accord que les Etats n’ont pas le droit de faire ce qu’ils veulent au sein de leurs propres frontières, mais que nous, au nom de l’humanité, avons le devoir commun de protéger les peuples là où leur gouvernement refuse de le faire. » [3]

L’EITI a déjà dans le collimateur une liste de 23 pays destinés au pillage au profit du Commonwealth, la majorité situés en Afrique, mais certains aux frontières de la Russie et de la Chine. Pourtant, beaucoup de gens bien intentionnés, aux Etats-Unis et ailleurs, soutiennent George Soros pour sa « défense des droits de l’homme » et sont inspirés par l’appel à mettre fin aux « régimes autoritaires » et à accroître la « transparence » démocratique.

La lutte pour l’Eurasie

Dans sa prévision économique de 1983, Lyndon LaRouche avertissait que si l’Union soviétique devait rejeter son Initiative de défense stratégique (IDS), adoptée par le président Reagan, « les difficultés de l’économie du Comecon mèneraient à l’effondrement du système d’ici environ cinq ans ».

Lors de son discours en 1988 à l’Hôtel Kempinski de Berlin, LaRouche lança un avertissement semblable : « Tous ceux qui appartiennent au cercle de ce qu’on appelle les hommes politiques de classe mondiale savent que le monde est entré dans la fin de l’ère de l’après-guerre. (...) Ce que feront les gouvernements au cours des deux prochaines années décidera du sort de toute l’humanité pour un siècle, voire plus. (...) Le moment est venu de prendre une décision audacieuse quant à la politique américaine envers l’Europe centrale. »

A l’époque, le mouvement de LaRouche recrutait parmi d’influents cercles eurasiatiques autour de la perspective du Triangle productif et, plus tard, du Pont terrestre eurasiatique, afin de transformer la région en une communauté d’Etats-nations prospères. A l’opposé, l’establishment britannique voyait dans la crise en Allemagne et en Union soviétique un tournant potentiellement désastreux pour son système.

C’est alors que George Soros lance ses fondations dans toute l’Europe de l’Est. En Pologne, la Fondation Stephan Batory est le laboratoire pilote du modèle de « thérapie de choc » de Jeffrey Sachs, assortie d’austérité monétaire et de néo-libéralisme prédateur.

De ce programme Polonais, Soros déclare : « Le FMI donna son feu vert et le programme fut mis en œuvre à partir du 1er janvier 1990. C’était très dur pour la population, mais les gens étaient prêts à accepter de souffrir afin d’obtenir un vrai changement. (...) L’inflation fut réduite, mais le verdict n’est pas encore posé car l’ajustement structurel se fait attendre.
La production a baissé de 30%, mais l’emploi de seulement 3%. Cela veut dire que la direction des entreprises d’Etat, retranchée, s’est servie du répit gagné sur les revendications salariales pour améliorer ses marges de profit et maintenir l’emploi des travailleurs. Il existe une alliance peu sainte entre la direction et les salariés qui sera difficile à briser. »
En d’autres termes, il fallait de l’austérité monétaire digne d’un Hjalmar Schacht, du travail esclavagiste et le démantèlement des acquis sociaux.

Ce même modèle sera utilisé pour conduire la Russie à la ruine ; là, Soros appuie le Plan Chataline pour démonter l’économie militaro-industrielle soviétique et pour imposer la « discipline budgétaire ». Ce programme de Soros se traduit par un désastre : privatisation de l’industrie public, contrats douteux sur les stocks militaires soviétiques, trafic de matières premières, d’armes et de drogue.
 
En cinq ans, un nombre alarmant de travailleurs passe de l’économie productive à une activité criminelle et la Russie connait la plus grande expansion du trafic et de consommation de stupéfiants de la région. [4]

Au cours des années suivant la dissolution de l’Union soviétique, Soros met sur pied des fondations dans 23 pays. Lors du lancement de la guerre des Balkans en 1991, il verse des millions de dollars dans la région, réservant 15 millions à la seule subversion politique de la Croatie.

En décembre 1996, le président croate Franjo Tudjman note son influence : « Avec l’aide de Soros, [les organisations] ont complètement infiltré la société. (...) Ils ont impliqué dans leur projet 290 institutions différentes, ainsi que des centaines de personnes. (...)
A travers le soutien financier, ils ont attiré des membres de tous les âges et de toutes les classes, depuis des lycéens jusqu’aux journalistes, professeurs et académiciens, venant de tous les milieux, la culture, l’économie, la science, la santé, le droit et la littérature. (...) Ils disent ouvertement que leur devoir consiste à changer les structures de propriété et de gouvernement à travers des donations. (...)
Pour créer des conditions favorables à la subversion de l’autorité et à la situation actuelles en Croatie, pour exercer un contrôle sur toutes les sphères de la vie, ils entendent concentrer leurs énergies et leur influence sur les médias et le monde de la culture. »

A la même époque, Soros crée l’International Science Foundation pour offrir des subventions intéressantes aux scientifiques russes. Les Russes, alors appauvris, cherchent à gagner leur vie et Soros arrive avec des projets et de l’argent.
Beaucoup ont confié qu’ils « se sentaient mal dans leur peau », mais avaient besoin de l’argent pour survivre.
Bien que les salaires aient été versés, les investissements de l’ISF en recherche et développement n’étaient guère suffisants pour permettre de vrais travaux en recherche fondamentale.

Des sources du renseignement américain étaient alors convaincues que Soros voulait simplement exploiter leur savoir. Au départ, l’ISF offrait des subventions importantes, mais elle réduisait ensuite constamment les financements, amenant de jeunes scientifiques à quitter leur pays, privant ainsi la Russie de sa ressource la plus vitale.

En 2003, Soros annonça qu’il retirait son soutien à la Russie afin de se concentrer davantage sur les Etats-Unis, se disant « préoccupé par les problèmes de la mondialisation » et, depuis le 11 septembre, « par le rôle que les Etats-Unis jouent dans le monde ».

Le 12 juin de cette même année, l’OSI lance une initiative pour débourser 800 millions de dollars sur dix ans, « afin de faire avancer la démocratie et la réforme progressiste aux Etats-Unis ». Des études seront financées, entre autres, sur la manière dont des institutions comme l’UE ou l’ONU peuvent être utilisées pour « influencer ou restreindre le comportement non libéral » mais aussi maintenir la stabilité et l’ordre après l’effondrement d’un « régime autoritaire ».
Les attaques lancées par les troupes de Soros dans les pays de l’Est devraient mettre la puce à l’oreille des Américains qui continuent de soutenir ses projets.

Pas de transparence off-shore

Contrairement à son image faussement héroïque du superman de la finance, George Soros n’a jamais agi seul dans ses opérations, sachant que son intérêt premier a toujours consisté à tirer son épingle du jeu face à ses sponsors.

Une décennie avant de lancer l’Open Society Fund, Soros quitte son poste chez Arnhold and S. Blechroeder Inc. [5] , qui lui offre les fonds de départ pour créer le Quantum Fund NV, un fonds off-shore qui gère, en 2001, entre 11 et 14 milliards de dollars.

Le Quantum Fund et le Soros Fund Management servent de sources de financement pour les projets internationaux cités ci-dessus. Soros a choisi de créer son fonds dans les Antilles néerlandaises, un protectorat de la monarchie des Pays-Bas, et d’exclure tout américain du Conseil d’administration et d’investissements du fond, afin d’échapper aux regards des autorités américaines, ainsi qu’aux régulations et aux impôts américains. Tout en demandant de la transparence chez les autres, bien évidemment.

Soros s’est tellement efforcé de contourner les lois américaines qu’il ne siège même pas au Conseil de son propre fonds, mais sert officiellement de « conseiller aux investissements » par le biais du Soros Fund Management, sis à New York.
Par contre, les investisseurs et le Conseil du Quantum Fund abondent en financiers britanniques, italiens et suisses, la Reine ElisabethII détenant une position spéciale sur la liste des clients.

Richard Katz siège aussi au Conseil d’administration de la banque NM Rothschild Sons de Londres et dirige Rothschild Italia SpA. Nils O. Taube est directeur de St. James Palace, un groupe d’investissement de Londres et important partenaire de lord Rothschild. George Karlweiss vient de la Banca Privata suisse d’Edmond de Rothschild.
Selon différentes interviews et publications, Karlweiss contribua lui aussi à fournir du capital pour le lancement du Quantum Fund.

L’un des membres du Conseil du Quantum Fund, Edgar de Picciotto, un financier suisse, est impliqué à la fin des années 80 dans des attaques contre l’organisation européenne de Lyndon LaRouche, alors qu’il faisait transiter de l’argent à travers l’institut suisse Geo-Pol de Laurent Murawiec, actuellement membre du Hudson Institute néoconservateur. [6]

De Picciotto est, lui, président de l’Union Bancaire Privée, née d’une fusion avec la Trade Development Bank d’Edmund Safra, dont le nom est mentionné à plusieurs reprises dans l’affaire Iran-Contra. Selon d’anciens officiers de renseignement, connaissant bien le cas Soros, le Quantum Fund amassa ses milliards à partir d’« investisseurs silencieux » tel Marc Rich, homme d’affaires véreux, ainsi que par l’intermédiaire d’opérateurs du Mossad comme Shaul Eisenberg et Rafi Eytan. Lors de la dissolution de l’Union soviétique, Marc Rich joue un rôle important dans le trafic de matières premières. [7]

Il convainc des dirigeants corrompus et désespérés, russes et soviétiques, de brader les richesses du pays sur les marchés mondiaux. L’argent est ensuite investi dans des comptes off-shore. Rich, recherché par la justice américaine depuis 1984, organise le pillage depuis ses bureaux de Londres, d’où il aide ses contacts russes à vendre les biens normalement destinés à la consommation intérieure russe.

Pendant 17 ans, Rich est réfugié à Londres, accusé de fraude fiscale, de fraude et d’entente avec l’ennemi (l’Iran). S’offrant des protections au plus haut niveau, Rich a pris comme avocat, celui qui deviendra par la suite chef de cabinet du vice-Président Dick Cheney : Lewis Libby. En 2001, dans les dernières heures du mandat présidentiel de Bill Clinton, Al Gore a convaincu le Président d’accorder le pardon à Marc Rich. Dans un témoignage ultérieur devant le Congrès, Lewis Libby reconnut avoir obtenu le pardon en collaboration avec l’ancien chef de cabinet d’Al Gore, Jack Quinn.

Un conseil

L’économie mondiale subit actuellement un processus hyperinflationniste. Les institutions internationales et les réseaux financiers esquissés ci-dessus, dont les activités sont illégales en vertu de la Constitution des Etats-Unis, se positionnent depuis des décennies pour s’emparer du pouvoir.
 
Il est urgent de neutraliser, dès maintenant, les sales opérations de George Soros et de lancer le type de reprise préconisé par La Rouche dans ses « Trois pas vers la survie ».

Il serait sage que tous ceux qui défendent actuellement George Soros en acceptant son argent réfléchissent sur la réalité des faits : car, quoiqu’il arrive, le dessein impérial britannique est condamné à une défaite totale et honteuse.
 
Reste à savoir si sa chute entraînera le reste de l’Europe dans un nouvel âge des ténèbres sans fin. Veulent-ils vraiment cet argent ?


Leandra Bernstein, article publié sous le titre de « La guerre secrète du misanthrope George Soros », le 11 août 2008, dans Solidarité et Progrès.
 


Notes
[1] Ceci explique son admiration sans limites pour les Nations unies (surtout le Conseil de sécurité), l’OMC et la Banque mondiale, et sa collaboration avec eux.
[2] Pour mieux comprendre ce processus, voir Les Bacchantes d’Euripide, à propos du culte de Dionysos.
[3] En 1999, Blair avait déjà réclamé le bombardement de la Serbie/Yougoslavie par l’OTAN, sous prétexte de protéger le Kosovo et l’Albanie contre les Serbes. Le rejet par Blair des principes des Traités de Westphalie de 1648 est emblématique de l’ère moderne de guerre préemptive.
[4] L’accroissement de la consommation de drogue était accompagné d’une épidémie de VIH/Sida suivant, en gros, la route du trafic de drogue vers l’Afghanistan. Aujourd’hui, la Fondation Soros se vante de ses programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose, qui ont été propagés par ses propres réformes libérales !
[5] Arnhold and S. Blechroeder Inc. représentait les intérêts Rothschild à l’époque du chancelier allemand Bismarck. A partir de 1993, la société a été le principal dépositaire du Quantum Fund de pair avec Citibank.
[6] Dans un mémorandum paru en 2001, Lyndon LaRouche décrit Laurent Murawiec comme un « véritable Beetlebaum, ce cheval de course hippique légendaire ; c’est une carcasse politique usagée et actuellement possédée par des institutions d’une odeur très particulière ».
[7] Avant de monter son business de « ressources naturelles » avec la Russie, à hauteur de 2,5 milliards de dollars, Marc Rich trempait dans le marché noir qu’a fait naître les guerres d’Afghanistan et Iran-Irak.

Au sujet de Nawaat.org, le site arabe de l’Open Society Institute, à lire dans nos archives :

http://www.tunisie-secret.com/Selon-Jeune-Afrique-Nawaat-est-finance-par-le-sioniste-George-Soros-et-Tunisie-Secret-est-inspiree-par-le-bourguibisme_a227.html

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