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LE CALIFAT, LA GRANDE MENACE DU XXI ème SIÈCLE .......

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LE RETOUR DU CALIFAT, LA GRANDE MENACE DU XXI° SIECLE (par Maurice D.)

 

Dans son histoire compliquée, l’Occident a été très tôt, dès le 7ème siècle, mis en compétition avec l’islamisme.

 

Celui-ci a été un mouvement très puissant qui s’est étendu du Maroc au Pakistan mais, heureusement pour les occidentaux, très vite fracturé entre califats dont les trois plus importants furent l’abbasside de Bagdad, le fatimide du Caire et l’omeyyade de Cordoue.

 

Ces califats (et les autres de moindre importance, qu’ils soient contemporains ou postérieurs), ont passé beaucoup de temps à se battre pour le contrôle de la Méditerranée, ce dont la plupart des historiens occidentaux, même le regretté Fernand Braudel, n’ont vu que l’aspect secondaire, la piraterie qu’ils exerçaient sur les îles et les côtes nord de la Méditerranée, notamment pour y prélever des esclaves.

 

images-3 Cela n’a pas empêché des tentatives de conquêtes de l’Europe, mais elles furent repoussées par Charles Martel et Pépin le Bref pour la France, les rois catholiques pour l’Espagne et les empereurs d’Autriche pour l’Est de l’Europe. Un vaste califat turco-ottoman leur succéda, axé sur l’actuel Moyen-Orient et le Maghreb. Au tout début du 19ème siècle encore, il harcelait l’Europe à travers la Méditerranée.

 

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La situation en 1804-1805, avec une erreur historique, il n’y avait pas de Maroc, Algérie, Tunisie, seulement un Maghreb colonie turque.

 

Hollande et sa bande de repentistes mous ignorent que ce fut la raison du débarquement français en Algérie : en chasser les colons turcs qui avaient mis en esclavage les Berbères et les Arabes, aider ceux-ci à construire des pays viables et prospères, à multiplier leurs populations qui stagnaient depuis des siècles, et faire cesser l’esclavage.

 

Tunisie, Algérie et Maroc ont une énorme dette matérielle, morale et humaine envers la France.

 

Sclérosé par son immobilisme culturel, l’islam s’effondra, laissant la place à l’Europe triomphante du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème.

 

Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est le réveil de l’islamisme qui pendant sa période de soumission à l’Occident a intégré deux modèles que l’on dit opposés mais qui sont en réalité très proches : le marxisme et le nazisme.

 

L’État islamique qui nait sous nos yeux dans une violence inouïe est l’enfant que l’islam le plus « pur », le sunnisme wahhabite, a eu avec l’Internationale socialiste mixée à Mein Kampf.

 

Le néo-islamisme actuel a été intellectualisé par Sayyid Qutb. Cet égyptien né en 1906 et grand admirateur de Hitler, a écrit une œuvre monumentale, À l’ombre du Coran, qui lui a valu le surnom de Marx de l’islam radical. Nasser l’a fait exécuter en 1966, mais Sayyid Qutb survit à travers les Frères musulmans, a inspiré Ben Laden et maintenant Abou Bakr Al-Baghdadi, le nouveau calife d’EI.

 

arton1060-b5945Si nos dirigeants l’avaient lu, ils comprendraient qu’ils sous-estiment complètement la nature et la force du mouvement islamiste actuel qui pourrait les emporter beaucoup plus vite et dans une beaucoup plus grande violence que celle que nous voyons actuellement.

 

S’il n’y avait que nos dirigeants à être emportés, ce ne serait pas une grande perte, mais hélas nous le serions avec eux, ce qui est beaucoup plus ennuyeux !

 

Faisant un diagnostic erroné par des préjugés socialo-religieux et laïco-archaïques conçus au 19ème siècle, ils appliquent au mal qui nous agresse, et se renforce de leur ignorance et de leur faiblesse, des remèdes de bonnes femmes, des emplâtres sur une jambe de bois.

 

Messieurs Hollande et Cazeneuve peuvent prendre des airs de chaisières offensées par un gros mot et prononcer des paroles énergiques, prendre comme Manuel Valls des postures de gorille qui se frappe la poitrine en hurlant l’air furieux avant de se rasseoir épuisé, les mesures qu’ils prennent ensuite pour lutter contre l’islamisme (qu’ils rebaptisent « terrorisme » par peur de froisser les sectaires de l’islam), sont loin d’être à la hauteur de l’agression que nous subissons et n’en est qu’à son début.

 

images 2Abou Bark Al-Baghdadi se donne cinq ans pour conquérir Rome et l’Espagne.

 

 

Ce n’est pas à des actes isolés de fanatiques un peu psychopathes que nous avons affaire, mais à une attaque globale et totale contre l’Occident impie.

 

Pour eux, il n’y a pas de frontières à respecter surtout quand elles sont le fruit du partage colonial imposé par les puissances européennes. C’est ce qu’a voulu nous faire comprendre Al Baghdadi en faisant arracher les poteaux-frontières entre l’Irak et la Syrie. Son État religieux est mondial et, n’en déplaise à Monsieur Fabius, c’est bien un État avec son administration et son armée, ses lois propres et son organisation territoriale, sa fiscalité et son économie qu’il construit.

 

Refuser de l’appeler État islamique pour lui préférer l’acronyme arabe Daesh est un enfantillage, une façon de se voiler la face, de refuser de voir la réalité.

Il y a deux ans encore, E.I. était cantonné au Nord-ouest de l’Irak et à l’Est de la Syrie, il est maintenant en Libye d’où il nous menace directement, a déjà une métastase au Nord du Nigéria, frappe au Canada et en Australie et pousse ses pions jusqu’en Afrique du Sud.

 

Le plus étonnant de cet aveuglement de nos responsables politiques, c’est que E.I. écrit tout. Son programme de conquête est consigné noir sur blanc. Il suffit de lire les Études stratégiques des théoriciens du djihad ou la revue Sawt al-Jihad d’Al Qaïda, qui ne sont rien d’autre que les consignes d’action terroriste transmises aux islamistes du monde entier pour savoir ce qu’il prépare. Sawt alm-Jihad est publié jusqu’en Indonésie et s’est rallié à E.I.

 

SafariSchermSnapz064« O Sheikh Abu Bakr al-Baghdadi, when we heard this statement, we obey Allah and His messenger when He said:  (إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَاتَّقُوا اللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ (الحجرات: 10″

 

 

Soit, la plupart de ces documents sont publiés en arabe et pas dans le globish english à la mode dans le milieu diplomatique, encore moins en français à l’exception du livre d’Abu Bakr Naji, publié aux Éditions de Paris, 13 rue Saint-Honoré à Versailles, (un comble !) Gestion de la Barbarie, préfacé par Jacques Heers, un historien qui connaît la question.

 

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La lecture d’Abu Bakr Naji n’est pas facile, elle serait plutôt fastidieuse, la logique arabe est obscure pour un européen imprégné de la clarté qu’apporte notre tradition gréco-latine et chrétienne. De plus, beaucoup d’évidences sont énoncées, du genre « si l’armée qu’on vous oppose concentre ses forces, elle perd le contrôle du terrain, si elle se disperse elle se fragilise » et il faut connaître la tradition militaire arabe plus proche de celle de la bande de frelons que de l’affrontement à l’occidentale de deux armées face à face pour comprendre certaines instructions. Mais au moins on sait à quoi s’attendre.

 

C’est pourquoi il ne faut pas prendre à la légère la menace des tortionnaires-assassins musulmans de Libye d’envoyer 500 000 migrants vers nos côtes.

 

Quand ils annoncent quelque chose, ils le font. Quand ils disent comme le chef de Boko Haram qu’ils vont mutiler, tuer, violer, mettre en esclavage, ils le font. Ils ne le font pas parce qu’ils seraient hors de l’islam comme dans leur grande naïveté (à moins que ce ne soit dans leur grande hypocrisie mensongère) le croient nos dirigeants.

 

Ils le font justement parce qu’ils sont dans l’islam. Fers de lance de l’islam, tranchant du sabre de l’islam comme le prescrit le prophète pour qui le bras armé de l’islam est le prolongement du corps et de la tête de l’islam, et pas un corps étranger à l’islam comme le leur dit Boubakeur tenu par la loi de la taqyyia (loi coranique de la dissimulation).

 

Pourquoi 500 000 ? C’est évident quand on connait leur stratégie. Une flotte de barques et de cargos plus ou moins pourris surchargés d’hommes, de femmes et d’enfants traversent la Méditerranée.

 

 

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Que vont faire les pays européens ? Renforcer leur dispositif actuel d’aide au repêchage de ces malheureux, mobiliser pour cela leurs flottes et leurs forces de police pour trier tout ce beau monde à son débarquement.

Peut-être même faire ce que préconise l’une de ces nombreuses associations pseudo-humanitaires-à-la-con financées par nos impôts, réquisitionner les flottes marchandes et touristiques pour aller les chercher sur place et éviter des noyades.

 

 

 

Combien de djihadistes aguerris se seront glissés au milieu de cette foule gigantesque qui sera relâchée faute de moyens d’hébergement dès le deuxième ou troisième jour après son arrivée sur nos côtes, 5 000, 10 000, 50 000 djihadistes ?

 

Il leur est prescrit de se mêler à la population dans les pays européens où ils arriveront. Les théoriciens du djihad savent bien que les polices et armées occidentales sont terrorisées à l’idée d’une bavure, d’un dégât collatéral comme disent les militaires.


La stratégie de terreur actuellement utilisée n’a pour objectif que de préparer et faciliter leur travail en pré-assujettissant les populations par la peur jusqu’à l’instauration de la charia. Une fois cela obtenu, la barbarie sauvage cessera, la charia suffira à maintenir « la soumission » (« islam » en arabe), c’est ce qui est expliqué dans Gestion de la barbarie.

 

Je ne vais pas vous faire un dessin, pour vous expliquer ce qui se passera pendant la période « terreur barbare » et la guerre civile raciste, cruelle et violente qui éclatera si les peuples européens le courage de se révolter contre l’islam comme ils ont su le faire il y a quelques siècles en France, Espagne et Autriche.

 

L’Australie est pour le moment le seul pays qui a compris cette stratégie djihadiste, peut-être parce qu’elle a dû, il y a trente ans, réfléchir à un projet d’invasion indonésienne quand, dans les écoles indonésiennes, les cartes régionales des manuels scolaires furent modifiées pour donner des noms indonésiens aux côtes nord de l’Australie et à la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

 

L’Etat-major australien imagina un plan à deux niveaux : d’abord couler sans pitié tous les bateaux indonésiens qui auraient tenté la traversée du détroit de Torres, puis, si la marine australienne embryonnaire avait échoué, abandonner la côte nord à l’Indonésie et se retrancher derrière les immenses déserts pour sauver le Sud et la côte-est, l’armée indonésienne n’étant pas conçue pour une guerre de désert étant mise en état d’infériorité face à l’aviation et aux troupes au sol australiennes bien entrainées.

 

Cette fois-ci, l’Australie a décidé d’anticiper : sa marine attrape tous les bateaux qu’elle peut capturer de migrants en provenance d’Indonésie et du Sud-est asiatique (Cambodge notamment) et les remorque jusqu’à la limite de leurs eaux territoriales où elle les abandonne en expliquant aux passagers que s’ils veulent venir en Australie, il s’adressent aux consulats australiens présents dans tous leurs pays.

 

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Ceux qui parviennent à débarquer en Australie (il y a des milliers de kilomètres de côtes en grande partie désertes) sont arrêtés et stockés sur des ilots éloignés de tout, comme Nauru, qu’elle paye pour organiser leur retour dans leur pays d’origine.
Le flux migratoire a déjà diminué de 80 %.

 

En Europe, nous n’avons pas de désert derrière lequel nous replier, donc pas de stratégie de deuxième chance, il faut que nous appliquions en Méditerranée une politique similaire à celle de l’Australie pour nous protéger, c’est une question de survie de la France et plus largement de l’Europe.

 

Maurice D.

 

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ET AUSSI

 

 

 

26 février 2015
Qui est vraiment Al-Baghdadi, le « Calife » islamiste ?

Un article publié sur le site Business Insider apporte quelques éclairages sur la personnalité de Abu Bakr al-Baghdadi, qui se présente lui-même comme le nouveau « Commandeur des croyants ».

 

Arrêté par l’armée américaine le 2 février 2004, il a été relâché le 8 décembre de la même année. Le militant islamiste est passé par de multiples centres de détentions, y compris Camp Bucca et Camp Adder. La première de ces prisons s’est taillée une réputation presque aussi sulfureuse que celle d’Abu Graïb, en raison des mauvais traitements infligés aux prisonniers.

Abu Bakr al-Baghdadi a eu l’occasion de rencontrer ceux qui allaient devenir les nouveaux cadres de l’Etat islamique.

Un « petit poisson »

Pourtant, le personnage envoyé dans ces prisons militaires n’avait rien - sur le papier - d’un dangereux terroriste. Considéré comme un « détenu civil », sa fiche fait état d’un passé... de secrétaire ! De plus, lorsqu’il a été emprisonné en 2004, c’était en raison d’un ami qu’il venait visiter : « Il n’était pas la cible » assure le Dr. Hisham al-Hashimi dans « ISIS : Inside The Army of Terror », (Michael Weiss).

Ce petit imam, né à Fallouja, qui prendra le nom prestigieux de « al-Baghdadi » en raison de ses études à l'Université des Sciences islamiques d'Adhamiyah, en banlieue de Bagdad, prétend devenir le nouveau chef spirituel de tous les musulmans et déclare la guerre à tous ceux qui refusent son autorité.

Le sunnisme n’a pas d’anticorps

L’extraordinaire montée en puissance de ce personnage révèle, au choix, une défaillance ou une complicité des services américains. Déjà dans le collimateur des services irakiens avant l’invasion américaine de 2003, il avait rejoint Al Quaïda avant de faire sécession, réalisant le rêve de nombre d’organisations terroristes : créer une zone qu’il contrôle intégralement, avec un embryon d’administration régie par la charia.

Ce personnage n’a pas été arrêté par les Américains, mais son succès fulgurant comme imam et comme chef de guerre révèle aussi une faiblesse fondamentale du sunnisme, la branche majoritaire de l’islam.

Contrairement aux Chiites, qui disposent d’un clergé aussi hiérarchisé que celui de l’Eglise catholique, les Sunnites n’admettent aucun intermédiaire entre le croyant et Dieu.

En pratique, l’imam est contrôlé par le pouvoir politique qui nomme les muftis, c’est-à-dire le religieux interprète de la loi islamique. Or, depuis l’abolition du califat Ottoman en 1924, il n’existe plus d’autorité suprême qui puisse parler au nom de l’islam dans son ensemble.

Le contrôle et même la formation des imams dépendent donc de la situation politique des pays, comme le relève Antoine Sfeir dans L’Islam contre l’Islam (éditions Grasset).

En Turquie par exemple, c’est le ministère des Affaires religieuses qui se charge de la formation des imams ; en Egypte, c’est l’ancienne et prestigieuse mosquée Al-Azhar... Mais dans un Irak aux institutions dévastées par la guerre et la corruption, un imam populaire peut facilement remettre en cause les structures régionales et répandre sa propre vision de l’islam. Voir s’autoproclamer nouveau calife...

 

 

vu sur : http://www.aleteia.org/fr/international/article/le-calife-de-lie-est-un-ex-detenu-5893314670755840?utm_campaign=NL_It&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_It-24/02/2015


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