Quantcast
Channel: JEAN-MARIE LEBRAUD
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5872

REVUE DE PRESSE : TRIBUNE LIBRE , POINT DE VUE ET CONSTAT !

$
0
0

 

Les Derniers Articles de La Plume

Législative partielle du Doubs : l’UMPS est désormais au bord du gouffre électoral !

9 février 20150

 

 

 

 
 

 

Cette fois c’est avéré : le système politique français, basé sur un  bipartisme de deux grands « partis de gouvernement », instauré depuis des décennies grâce à un affrontement gauche-droite pourtant depuis un bon moment déjà devenu totalement factice (depuis en fait 1983 et le tournant dit « de la rigueur », et largement liquidé par le consensus oligarchique lié à la construction européenne), a très largement vécu.

 

Le faux clivage UMP-Parti Socialiste, flanqués de leurs acolytes ou satellites plus ou moins dociles mais au final presque toujours effectifs (UDI d’un côté, EELV, PRG et Front de Gauche –PC de l’autre, avec le Modem faisant comme un canard sans tête la navette au milieu) s’écroule donc à présent sous nos yeux pendant que s’y substitue un autre « bipartisme », un autre clivage politique, nettement plus réel, infiniment plus fondamental, lui : celui qui oppose les défenseurs de la souveraineté nationale aux thuriféraires stipendiés de la mondialisation libérale-libertaire.

 

 

 

Les masques tombent sur un nouveau bipartisme FN-UMPS (et affidés)

 

D’un côté donc, le camp de la souveraineté retrouvée, de la Nation, incarné à ce jour par le seul Front National (et son excroissance RBM), puisqu’autant (pour l’instant ?) toutes les autres forces « souverainistes » refusent encore de discuter avec lui, et encore plus de s’y associer : je veux parler des micro-partis DLF de Dupont-Aignan, UPR d’Asselineau, PDF de Carl Lang, RPF de Christian Vanneste, Ligue du Sud de Bompard ou autres villiéristes, micro-partis ou plus exactement principautés politiques et groupuscules vains, inaudibles, dont les chefaillons précités préfèrent rester les potentats égocentrés et dérisoires plutôt que de rallier une bannière qui les dépassent très largement, celle de la France, plutôt que d’intégrer une union de tous les patriotes, union qui serait pourtant sans doute décisive pour le succès de la cause qu’ils prétendent tous défendre : celle du recouvrement, enfin, et après des décennies de trahison de nos « élites » politiques, de la souveraineté nationale.

 

Une union  qui serait bien évidemment et forcément menée par le Front National, ce parti toujours rejeté et diabolisé par une bienpensance devant laquelle en réalité ils se couchent, même si celui-ci, représentant aujourd’hui de toute évidence déjà plus d’un tiers de l’électorat français et spectaculairement incarné par Marine le Pen, véritable « animal politique » qui (comme son parti) n’est sans doute pas parfaite (qui l’est ?), mais n’a pas d’équivalent dans le personnel politique français, est devenu le premier parti de France et, à ce titre, la figure de proue désormais incontournable du vaisseau susceptible d’atteindre un jour prochain les côtes de la « terre promise », celles de la souveraineté française enfin retrouvée.

 

De l’autre… absolument tout le reste, on l’a dit : partis institutionnels de « gôche » et de « drouate » donc, principalement de cet UMPS qui est à présent devenu une réalité objective aveuglante, mais aussi syndicats d’intérêts, télévisions, radios et autres petits ou grands médias, bienpensants de tous horizons (artistiques, industriels, financiers), sans oublier leurs relais (ou plus exactement leurs donneurs d’ordres) dans les organisations supranationales… bref, toute une oligarchie, une ploutocratie même, arc-boutée sur la défense jusqu’au-boutiste d’une « européanisation », d’une mondialisation ultralibérale et « ultralibertaire » dont elle tire seule et depuis des décennies tous les bénéfices, au grand préjudice des populations du monde, de l’Europe et plus singulièrement de la France qu’elle est pourtant censée… représenter et défendre.

 

Le grand basculement en route, ou la victoire à la Phyrrus

 

Le résultat final de la législative partielle du Doubs est particulièrement éclairant sur la « tectonique des plaques politiques  » désormais à l’œuvre en France : dans une terre électorale fondamentalement « de gauche », le candidat socialiste, resté seul en liste face à une candidate Front National, avec l’appui de l’UDI, du Modem, d’EELV, du PRG, du Front de Gauche, du PC, celui du Premier ministre, du Ministre de l’intérieur et même du Président de la République, tous trois scandaleusement sortis du plus élémentaire devoir de réserve que devraient imposer leurs fonctions…  fort du soutien officiel d’une bonne partie des caciques de l’UMP (dont Kociusko-Morizet, vice-présidente du parti, Juppé, candidat possible ou probable à la présidentielle de 2017, et Larcher, président du Sénat, et à ce titre deuxième personnage de l’Etat, excusez du peu !) ou officieux de Nicolas Sarkozy (qui avait défini le FN comme son véritable ennemi, et tenté une manœuvre de reconstitution du «  front républicain » bien cachée sous la table électorale, qui a finalement fait pschitt pour déboucher sur un ni-ni qui n’a trompé personne)… sans oublier bien-sûr (quelle surprise !) l’appui marqué des syndicats et celui, aveuglant, de médias outrageusement partisans n’ayant pas hésité à sortir des poubelles une déclaration totalement anecdotique et isolée de son contexte, vieille de plus de vingt ans, de la candidate FN… oui, malgré cette invraisemblable coalition pour une simple élection législative partielle, du « tous contre une », Sophie Montel a finalement été battue d’extrême justesse par l’ex-bras droit de Moscovici (parti faire confortablement pantoufler son incompétence à Bruxelles, où il œuvre désormais ouvertement contre les intérêts de la France).

 

Au final… tout un système politico-médiatique s’est ligué sous faux drapeau (pas le moindre logo ou rappel « Parti socialiste » sur le bulletin de vote du candidat Barbier), « ensemble pour la République » (sic,voir photo) face à un parti totalement isolé et comme d’habitude outrageusement diabolisé, pour un résultat de… 51,43 contre 48,57 pour cent, soit… à peine 863 voix d’écart ! Le tout qui plus est (et pour la première fois) dans une élection se terminant par un duel et non une triangulaire : le Front National a donc bien failli dépasser la barre prétendument totalement infranchissable pour lui (tous nos chers analystes politiques nous le serinent depuis vingt ans) des cinquante pour cent !

 

Un « triomphe » en peau de lapin pour le PS et plus largement le système donc, une victoire à la Pyrrhus, qui annoncent en réalité, pour les défenseurs acharnés du statu quo, des lendemains qui déchantent sacrément. Car la grosse Bertha de la diabolisation médiatique ne marche plus, le « front républicain » s’est fracassé sur le mur des réalités politiques françaises, les électorats de gauche comme de droite s’émancipent presque totalement des consignes lancées de leurs QG parisiens par des hiérarchies d’apparatchiks totalement déconnectées de la « France d’en bas ».

 

Les prochaines échéances électorales, en cette année 2015, et sous le triple effet : de l’émulation électorale qu’un tel résultat risque d’entrainer ; d’une crise économique, sociale et politique, que ce soit à l’échelon national, européen ou mondial, qui n’en finit pas de suivre son cours vers le collapsus cataclysmique final ; d’une phase de sidération mentale post attentats islamiques, à grands coups de « je suis Charlie », de « vivrensemble » et de « padamalgam », qui touche à sa fin malgré les tentatives désespérées et en vérité obscènes du pouvoir socialiste d’instrumentaliser l’émotion populaire, risquent fort d’avoir tout du tremblement de terre politique.

Et l’on est curieux de voir ce que nos ploutocrates désormais clairement affolés, paniqués même, vont pouvoir essayer d’inventer pour arrêter la marche inexorable de l’histoire : interdiction du FN ? Manipulations judiciaires ? Assassinat politique ? L’avenir devrait nous en dire plus, et il faut certainement s’attendre au pire : contrairement à ce qu’écrivait savoureusement le regretté Michel Audiard, il n’y a pas que les « cons [qui] osent tout » : les salopards aussi ! Restons donc sur nos gardes…

 

 

Le temps est venu pour les vrais patriotes de franchir le rubicon

 

Face à la trahison constante de ceux qui sont pourtant censés nous représenter et défendre les intérêts de la France… face à cette dépossession de sa souveraineté presque totale imposée à notre peuple par la construction européenne… face à la destruction industrielle et sociale où nous plonge la mondialisation ultralibérale voulue et promue par nos élites politico-financières… face aux périls que font peser sur l’identité française des décennies d’immigration de masse, de laxisme judiciaire, de déliquescence éducative, de renoncements civiques… face à cet islamisme que nous avons sciemment encouragé, financé et armé pour les seuls bénéfices géostratégiques et financiers de la superpuissance américaine et de son allié israélien, islamisme qui ensanglante le Moyen-Orient, plonge la Libye dans le chaos et qui nous revient aujourd’hui tel un boomerang en pleine figure sur notre territoire national… face à l’urgence de la situation, sur tous les fronts, dans tous les domaines, le temps n’est plus aux calculs politiciens, aux plans de carrière et aux désaccords de détails : Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Carl Lang, Christian Vanneste, Jacques Bompard, Philippe de Villiers, et tous vos soutiens, tous vos électeurs…

il est plus que temps de franchir enfin le rubicon, de brûler vos petits vaisseaux, d’oser affronter l’ostracisme médiatique et de renverser la table de poker menteur électoral !

 

Demandez à rencontrer Marine le Pen, qui en réalité n’attend que cela ; discutez avec elle d’une union officielle à même de faire définitivement pencher la balance ; convenez d’un programme de gouvernement apte à combattre, le plus vite possible, les principaux périls qui sont en train de tuer la France : Union Européenne, Euro, ultralibéralisme, immigration de masse, laxisme, communautarisme, désindustrialisation, désertification des campagnes, perte de la souveraineté. Enrichissez, améliorez, si c’est nécessaire, son projet politique !

Apportez-lui vos analyses, vos amendements, vos expertises, vos compétences, votre savoir-faire !

 

Face au train de l’histoire qui est désormais très clairement entré en gare, face aux multiples dangers mortels qui sont très largement sur la France, tous les vrais patriotes de gauche comme de droite, doivent enfin prendre leurs responsabilités et appeler, participer à un grand rassemblement, un grand mouvement de redressement et d’émancipation national.

Car ceux qui n’auront pas le courage de franchir enfin ce pas sans doute décisif, ceux qui n’auront pas le désir de mener dès à présent et en vue de 2017 ce combat unitaire, ceux-là porteront plus encore que nos adversaires communs, ouvertement et clairement traitres à la Nation, la responsabilité écrasante, infamante aux yeux de l’histoire et des générations futures, du déclin irrémédiable et sans doute définitif de la France.

Osez, agissez : aujourd’hui l’histoire vous regarde, demain, elle vous jugera !

 

Marc LEROY – La Plume à Gratter

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 5872

Trending Articles