Hervé GHESQUIERE, ancien otage et blaireau de naissance,
couine pour sa condamnation en diffamation d’un militaire !
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Hervé GHESQUIERE, ce journaliste qui a été enlevé en 2009 en Afghanistan parce qu’il a voulu à tout prix rencontrer des Taliban au mépris des consignes de sécurité données par l’armée, ne manque pas de toupet au TOUQUET.
Il a, dans les colonnes des Échos du TOUQUET insulté le lieutenant-colonel et porte-parole des forces françaises en Afghanistan à l’époque des faits, Jackie FOUQUEREAU, et l’a traité de lâche.
Le lieutenant-colonel FOUQUEREAU a peu apprécié et a porté plainte en diffamation.
Et GHESQUIERE a écopé d’une condamnation à 2 000 euros d’amende (avec sursis) pour diffamation bien méritée et le journal à 4 000 euros ferme.
Mais au delà, c’est l’attitude morale – ou immorale – du journaliste, qui pose un sérieux problème, entre l’arrogance, le mensonge et l’ingratitude.
Ingratitude moralement inexcusable vis à vis de l’armée qui les a sauvé
Me Jean ENNOCHI, l’avocat de Jackie FOUQUEREAU, a d’ailleurs relevé à l’audience que « le journaliste n’avait pas mené une enquête sérieuse et qu’il avait tenu des propos extrêmement graves
pour un militaire, le traitant de ‘lâche’ », dans l’Echos du TOUQUET.
Bref rappel des faits :
Avec Stéphane TAPONIER, GHESQUIERE était en reportage pour FR3 lorsqu’ils ont été kidnappés le 30 décembre sur une route de l’est de l’Afghanistan.
Mais quelques jours après leur capture, des rumeurs commencent à faire surface, les journalistes auraient en réalité fait preuve d’une coupable imprudence.
Le président Nicolas SARKOZY, confirmant que la rumeur reflétait la réalité, dénonce une « imprudence vraiment coupable », et rappelle qu’« il leur avait été très clairement demandé de ne pas s’aventurer ainsi à cause des risques ».
Claude GUEANT, alors secrétaire général de l’Elysée dénonce lui une « chasse au scoop à tout prix ».
Le 17 janvier 2010, il ajoute que les journalistes font « courir des risques à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leurs missions principales ».
Enfin, le général Jean-Louis GEORGELIN, chef d’état-major des armées françaises, tempête que la recherche des deux journalistes a couté plus de 10 millions d’euros : « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire … Je donne le chiffre parce que j’appelle à la responsabilité des uns et des autres » ajoutant que « plusieurs soldats seraient morts lors des opérations visant à les secourir
Ceci sera confirmé par le journaliste Jean Paul NEY, qui écrira :
« Hervé, Stéphane, je vais vous faire une révélation:
un homme est mort pour empêcher vos ravisseurs de vous faire passer au Pakistan, il s’agit du Second maître Jonathan LEFORT, un commando-marine, appartenant au commando TREPEL, âgé de 28 ans, intégré aux forces spéciales et positionné non loin de la frontière avec le Pakistan. Il a donné sa vie pour vous sécuriser, c’est ça le scoop. La moindre des choses Hervé, surtout toi, serait de reconnaitre ton erreur."
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Dans un commentaire du Figaro, une personne qui apporte des détails troublants, affirme même que les journalistes se sont rendus « sans protection dans une zone à risque contrôlée par les taliban, pour « assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ».
Là encore, Jean Paul NEY confirme cette mise en cause, lorsqu’il écrit : « Quand on est journaliste sur une zone de guerre, de surcroit embarqué avec des militaires, on évite de ressortir son militantisme et de parler mal à des hommes et des femmes qui risquent leur vie chaque jour, encore une fois Hervé, tu sais très probablement de quoi je parle ».
Pourtant, GHESQUIERE, dans un entretien à l’AFP le 30 juin 2011, assurera n’avoir pris « aucun risque inconsidéré ».
« On n’est pas allés à l’aventurette pour risquer nos vies.(…) On était bien préparés, on a pris le minimum de risques possibles », ajoute Hervé GHESQUIERE.
Il mentait…
Un premier mensonge de GHESQUIERE
Mensonge ! explique le site Infodéfense, en publiant un document et un témoignage qui apportent la preuve que les journalistes ont été avertis par un militaire une heure avant leur enlèvement sur la route menant à Tagab.
Second mensonge
Lors d’une interview à l’Echo de Touques, Hervé Ghesquière déclarait à propos de l’officier Jackie Fouquereau :
« Je l’ai appelé des dizaines de fois, je lui ai laissé des messages, des sms, je suis allé chez lui et j’en suis même arrivé à lui envoyer des lettres en recommandé pour le rencontrer.
Depuis notre retour, il me fuit, Jackie Fouquereau est un lâche »
Lors de son procès, il tentera pourtant de soutenir que le terme de « lâche » est « à comprendre dans le sens que son acte était lâche
car il refusait seulement de me voir et c’était le seul, pas l’homme en tant que tel ».
Et il mentait…Le juge rejettera cet argument. Un journaliste travaille avec les mots, et s’il se réfugie derrière une mauvaise connaissance de leur sens pour se défendre, c’est qu’il ment.
« il me fuit, Jackie Fouquereau est un lâche« , cela ne veut pas dire « son acte était lâche ».
Troisième mensonge
« J’attends que la justice reconnaisse le bien-fondé de ma démarche. Je fais confiance à la justice pour pointer les responsabilités des uns et des autres », déclara Ghesquière quelques jours avant l’audience à l’AFP.
Pourtant, il cachait le fond de sa pensée…
Après la confirmation de sa condamnation, le 8 décembre dernier, il déclare à La Voix du Nord, avec mépris :
« J’ai l’impression qu’un ex-militaire est mieux entendu par la justice qu’un journaliste. Je le regrette amèrement. La justice est une affaire d’hommes, elle n’est pas infaillible, elle est juste respectable. »
Avant le jugement, Ghesquière a confiance dans la justice. Et après qu’elle confirme sa condamnation de première instance, il l’accuse d’être partiale et de préférer un ex-militaire à un journaliste ? Il lui reproche de ne pas être infaillible ?
De toute évidence, Ghesquière est trop déformé par la façon dont il pratique son métier, où la désinformation des faits, les approximations tendancieuses et les contre vérités font partie de l’équipement du militant. Trop habitué à ne jamais rendre de compte de ses écarts avec la déontologie, GHESQUIERE a cru que la justice serait sa complice.
Jackie FOUQUEREAU a déclaré, en prenant connaissance de l’arrêt en appel : « C’est la fin d’une longue épreuve. C’est la victoire de la vérité sur le mensonge. »
Affirmatif !
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Merci Jean-Louis M.