C'est une polémique enfiévrée qu'ont provoquée ces jours-ci la sortie du dernier livre d'Eric Zemmour, "Le Suicide français", et les propos de ce journaliste sur les "juifs français" déportés.
Voici un texte que nous avons reçu du Pr Faurisson sur le chiffre des "juifs de France" déportés (attention: il y a "juifs français" et "juifs de France") dans un message du 17 octobre intitulé "Pour une histoire exacte de la déportation des juifs de France".
Nous communiquons ce texte à nos correspondants sous deux formes : à la fois en pièce jointe, plus présentable, et ci-dessous (pour les correspondants pressés), afin que nul n'en ignore ! ...à apprendre par coeur et à resservir dans les salons...
Robert FAURISSON
17 octobre 2014
Combien de "juifs de France" (français, étrangers ou apatrides) ont-ils survécu à la guerre ? Les trois quarts ou les quatre cinquièmes ?
J¹ai autrefois constaté et décrit les erreurs commises par Serge Klarsfeld à la fois dans la première édition de son "Mémorial de la déportation des Juifs de France" (1978) et dans ses "Additifs", mais, pour commencer, je n¹ai jamais trouvé, preuves à l¹appui, combien de "juifs (français, étrangers ou apatrides) déportés de France" sont morts en déportation et, encore moins, combien d'entre ceux-ci sont morts de causes soit naturelles, soit autres.
Le "Mur des noms" situé à l¹entrée du Mémorial de la Shoah à Paris, 17 rue Geoffroy-l¹Asnier dans le 4e arrondissement, comporte les noms de tous les juifs DÉPORTÉS, y compris ceux de survivants connus. Pour un "mémorial" ou "monument commémoratif", le procédé manque de probité et il est à craindre que beaucoup de visiteurs ne s¹imaginent qu¹il s¹agit là d¹une liste de morts ou de tués alors qu¹il n¹est question que de déportés.
Dans "Vichy-Auschwitz (Le rôle de Vichy dans la solution finale de la question juive en France 1943-1944)", Fayard, 415 p., S. Klarsfeld écrivait déjà en 1985, soit il y a près de trente ans : "Trois-quarts des Juifs de France survivaient en France à la Libération" (Introduction, p. 8).
Cette courte phrase doit être lue avec attention : l¹auteur n¹y mentionne pas TOUS les "survivants" juifs mais SEULEMENT ceux qui "survivaient en France".
A ces trois quarts de survivants il convient donc d¹ajouter les juifs qui, dans les années d¹après-guerre, n¹ont pas regagné la France (ne fût-ce que parce qu¹ils n¹étaient pas français ou qu¹ils avaient décidé de ne pas retourner dans le pays qui les avait déportés) ; ceux-là ont gagné soit des pays européens autres que la France, soit les Etats-Unis, le Canada ou l¹Argentine, soit d¹autres pays encore, soit surtout la Palestine qui allait prendre, en 1948, le nom d¹Etat juif ou d¹Etat d¹Israël.
Il est donc probable que, si l¹on tenait aussi compte de ces "survivants", "rescapés" ou "miraculés", on pourrait, corrigeant la phrase de S. Klarsfeld, écrire : "Quatre cinquièmes des juifs de France survivaient en France ET AILLEURS à la Libération".
Le nombre des juifs qui vivaient en France en 1939 est généralement estimé à 330.000 et, à ce compte, les survivants juifs, juste après la guerre, auraient été au nombre d'environ 225.000 (dans l'hypothèse des trois quarts de survivants) ou d'environ 240.000 (dans l'hypothèse des quatre cinquièmes de survivants). Les morts (pour toutes sortes de raisons) et les disparus auraient alors été au nombre de 75.000 ou de 60.000. De telles conclusions excluraient que les Allemands aient pu observer une politique d'extermination systématique des juifs d'Europe mais encore faudrait-il prouver la justesse de ces chiffres.
CEUX QUI EN ONT LES MOYENS CRAIGNENT-ILS DE TROUVER LES CHIFFRES EXACTS ?
Comme il m¹est déjà arrivé de le demander, comment se fait-il que, surtout avec les moyens techniques et informatiques dont nous disposons aujourd¹hui et avec le flot de milliards que rapporte le Shoa(h) Business, on ne possède toujours pas en 2014 une liste informatisée et nominale concernant tous les juifs recensés en France pendant l'Occupation avec mention pour la plupart, sinon pour tous, du sort de chacun d'entre eux, qu'ils aient été déportés ou non ? Jadis j'ai, en vain, mené de longues recherches sur le sujet au Centre de documentation juive contemporaine (CDJC).
Tout récemment j'ai pu interroger au téléphone une personne du CDJC qui m¹a donné l¹impression de bien connaître son affaire et qui m¹a répondu, en ce qui concerne les seuls déportés, qu¹en dépit d¹une nouvelle édition, en 2012, du "Mémorial Š" de S. Klarsfeld, il n¹existait pas encore d¹ "étude majeure" sur le sujet et qu¹on était à présent "encore dans le flou", ce qui n¹empêche pas les auteurs qui s¹expriment sur le site Internet du Mémorial (www.memorialdelashoah.org <http://www.memorialdelashoah.org>) d¹écrire que, sur les "76.000 juifs" déportés, "quelque 2.500 personnes seulement ont
survécu à leur déportation".
Enfin, pour en revenir au titre de l¹ouvrage publié par S. Klarsfeld en 1985 et que j¹ai mentionné plus haut, je rappelle une fois de plus que "la solution finale" n¹est que la forme raccourcie d¹une expression désignant la recherche de ce qui s¹appelait en réalité "une solution finale territoriale de la question juive"<http://robertfaurisson.blogspot.it/2012/01/la-solution-finale-de-la-question-juive.html> » (eine territoriale Endlösung der Judenfrage).
Nationaux-socialistes et sionistes aspiraient à une telle solution mais, pour les premiers, à partir d¹un certain moment, il a été exclu que le territoire en question fût celui de la Palestine, et cela à cause du "noble et vaillant peuple arabe" auquel on ne pouvait décemment pas infliger pareille infamie (voyez mon article du 28 juin 2008, "Heinrich Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean Marie Musy au sujet des juifs" <http://robertfaurisson.blogspot.it/2008/06/heinrich-himmler-rend-compte-de-son.html>).
Près de soixante-dix ans après la fin de la guerre, il serait grand temps de revenir à la réalité des faits et des chiffres. On l¹a plus ou moins fait pour beaucoup de prétendues "chambres à gaz nazies", pour le prétendu "savon juif", pour les prétendues "peaux humaines tannées", pour les prétendues "têtes réduites", pour "la sotte histoire de Wannsee", pour le prétendu "massacre, par les Allemands, de milliers d¹officiers polonais à Katyn (et deux autres lieux)", pour les prétendus "75.000 fusillés du Parti communiste français", pour les prétendus "4.000.000 de morts d¹Auschwitz" et pour cent autres calembredaines hitchcockiennes ou staliniennes.
L¹Histoire devra recouvrer ses droits, tous ses droits aux dépens, s¹il le faut, de ce qu¹on appelle complaisamment "la Mémoire". Ce sera contrariant pour les faux témoins, les menteurs, les faussaires, les marchands du Shoa(h) Business, pour les exploiteurs de la haine éternelle et pour les perpétuels fauteurs de guerre.
Mais ce sera aussi un peu de répit, enfin ! pour les honnêtes gens épris d¹exactitude et pour les coeurs pacifiques.
L¹époque s¹y prête : de nos jours, les historiens de "la destruction des juifs d'Europe" font de moins en moins de place à la magique chambre à gaz nazie, une "arme du crime" jamais examinée ni même vue, jamais représentée techniquement.
Récemment, les découvertes sensationnelles, faites par des Israéliens, quant à des "vestiges de chambres à gaz nazies" dans le camp de transit de Sobibor ont vite éclaté comme bulles au soleil ou comme, à Paris, la pièce de théâtre de Bernard-Henri Lévy.
Quant aux mises en scènes du Père Patrick Desbois avec sa "Shoah par balles", ses 800 charniers et ses 1.500.000 juifs fusillés mais avec zéro, exactement zéro cadavre exhumé et expertisé, elle disparaît de nos écrans et devrait finir dans les poubelles
de l¹histoire.
Certes la rengaine de la Mémoire et son tam-tam continueront mais le charme est brisé.
Les jeunes générations ne marchent pas.
Et le meilleur d¹Internet aidera à faire le ménage dans les Ecuries d¹Augias.
Merci Jacques O.