Marine Le Pen vs. Le Canard Enchaîné, acte 3.
La semaine dernière, le journal satirique affirmait que la présidente du Front National s'était fait retirer son permis de conduire après plusieurs incivilités sur la route en 2012. Mais ce n'est pas tout.
La leader frontiste n'aurait pas payé le cabinet d'avocats qui a tenté de lui récupérer son document rose et devrait ainsi 3.000 euros à ceux qui l'ont défendue.
Faux, niait en bloc la principale intéressée, qui publiait sur le site internet du FN un "droit de réponse" au lendemain de la parution de l'article du Canard Enchaîné.
Dans son démenti, la fille de Jean-Marie Le Pen prétendait ne pas être au volant lorsque "les excès de vitesse et autres feux rouges brûlés" ont été commis.
Et si elle a effectivement perdu son permis de conduire, c'est parce qu'elle n'a pas"souhaité dénoncer les responsables".
Sauf que, affirme Le Canard Enchaîné en kiosques ce mercredi, dans une lettre adressée par son avocat à "l'officier du ministère public" un mois et demi après son retrait de permis, en octobre 2012, Marine Le Pen avait déjà vendu la mèche et donné le nom du coupable.
Ou plutôt de la coupable puisqu'il s'agit de nulle autre que sa propre mère, Pierrette Lalanne, 77 ans à l'époque !
Concernant les 3.000 euros dont elle ne se serait pas acquittée, la présidente du FN assurait dans son droit de réponse être celle qui "avait saisi le bâtonnier pour réclamer (ses) honoraires".
Pourtant, le cabinet d'avocats ayant représenté Marine Le Pen affirme cette semaine dans les colonnes du Canard Enchaîné que c'est bien lui qui a saisi la justice lorsque le paiement tardait à arriver... "Ultime farce", ironise enfin le journal satirique : ledit paiement a finalement été versé le jour-même où ces révélations sont sorties dans la presse.
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