LA VRAIE NATURE DE L'ISLAM (5) - DES DEBUTS DIFFICILES... LES VERSETS SATANIQUES
Ce texte constitue le cinquième volet d'un document qui en compte dix :
LA VRAIE NATURE DE L’ISLAM : IMPERIALISTE, INTOLERANT, TOTALITAIRE
MIEUX LE CONNAITRE POUR MIEUX LE COMBATTRE
Réveillé et repensant à son rêve, Mahomet était content de lui.
Il fit dire à ses copains, Ali et Abû Bakr, de venir le rejoindre à la grotte et ceux-ci arrivèrent au galop chaloupé de leurs dromadaires, pensant qu’il y avait trop de femmes à la grotte et que Mahomet avait besoin d’un coup de main.
Surprise, Mahomet était seul. Il leur dit qu’il avait reçu, la nuit précédente, une révélation en ligne directe de Dieu, fidèlement rapportée par l'archange Gabriel.
Notez que si l'on oublie le rôle suspect de Gabriel dans cette affaire et que l'on s'en tient aux lois de la génétique : Anne, qui était bretonne de la région de Vannes, est enceinte de Marie (sans spermatozoïde de son époux, le vieux rabin juif Zacharias).
Sa fille Marie, donc bretonne elle aussi, est enceinte à son tour (sans spermatozoïde de Joseph).
Conclusion : Jésus son fils serait donc un pur breton, c.q.f.d. (1)
Mais, surprise : les peintres musulmans des 14e et 15e siècle représentent toujours Gabriel comme une jolie femme non seulement sans voile, mais décolletée.
Gabriel aurait-il compris que pour retenir l'attention de Mahomet, il fallait lui apparaître en femme et exhiber des attraits féminins ?
Une révélation ??? Et de dieu lui-même ? Autant vous dire que Ali et Abû étaient déçus.
De plus, quand il leur dit que Gabriel était une femme, ils pensèrent que Mahomet était resté trop longtemps au soleil, ou bien qu’il avait encore eu l'une de ces attaques nerveuses dont il était coutumier (il s'enveloppait dans sa djellaba, avait froid, transpirait et paraissait entrer en transes) et qui lui avait provoqué la rupture de quelque chose dans le cerveau.
Mais quand Mahomet eut expliqué son plan, ils furent enthousiastes : ils allaient pouvoir légalement plaquer leurs vieillardes et installer chez eux leurs maîtresses, ça coûterait ce que ça coûterait mais ça valait le coup de tenter la manœuvre.
Quand ils rentrèrent à La Mecque en annonçant qu’ils avaient une révélation à faire, ils trouvèrent un accueil glacial.
Les maris avaient en effet eut vent des allers et retours répétés de leurs épouses à la grotte d’Hira et commençaient à se méfier sérieusement de cet obsédé sexuel de Mahomet.
Seule Khadîdja, prête à tout pour garder son jeune mari, son fils adoptif Zaïd, qui n'avait pas trop le choix, et son cousin Ali, fils d'Abou Tâlib, le crurent.
Les notables mecqois, quant à eux, craignaient a priori toute déclaration à caractère religieux qui risquerait de causer du tort au commerce local.
Mais la protection de tonton Abû Tâlib et du clan des Banû Hâchim joua à plein : on laissa Mahomet et ses amis tranquilles.
Un contribule prêcheur prudent (2)...
Mahomet, qui réfléchissait vite, avait tout de suite compris qu’il faudrait ruser pour réussir à bousculer les «sunnas», les usages en cours, les traditions sociales et religieuses auxquelles les Bédouins étaient très attachés, ce qui est le propre de toutes les sociétés traditionnelles.
Il avait déjà contre lui la quasi-totalité des notables, surtout ceux du clan des Banû Umayya concurrents des Banû Hâchim dans les grands commerces de La Mecque, mais aussi sa propre famille, les Banû Hâchim, ne lui était pas acquise non plus.
Il décida donc de caresser tout le monde dans le sens du poil et de repartir des pratiques religieuses et sociales en cours, les fameuses "sunnas" bédouines, auxquelles il ajouterait de petites modifications pour les recréer et en faire des "sunnas à lui, le prophète".
Provisoirement, il mit sous le coude son projet de polygamie. Celui-ci lui avait été révélé en 610, il n’en fit officiellement une révélation qu’en 613.
Les premières révélations dont il fit part dans ses prêches eurent donc pour objet de renforcer le monothéisme.
Cela ne déplût pas aux notables qui étaient déjà pour la plupart monothéistes, qu’ils soient abrahamistes, chrétiens ou juifs.
Puis, il édicta quelques règles tendant à renforcer la moralité des pratiques sociales. Là encore il eut du succès, surtout auprès des petites gens (les sans-dents) plus faciles à convaincre que les grandes familles mecquoises.
Mais il y eut aussi pour le suivre quelques notables et chefs de tribus bédouines qui s’alarmaient de la déliquescence des mœurs des Arabes, déjà stigmatisée par le moine turc et chrétien Daniel.
Saint Daniel était un moine orthodoxe "stylite". Par pénitence, il vivait sur une plate-forme en haut d'une colonne d'où il haranguait les passants arabes et vitupérait leurs moeurs dissolues
Ils ne pouvaient qu’approuver le contribule prêcheur qui semblait avoir assez de charisme pour remettre un peu d’ordre moral dans la société arabe, et qui appelait à une réforme des mœurs et des valeurs qu’ils souhaitaient sans trop savoir quelle forme lui donner.
Il y avait trop longtemps que les vertus cardinales des Bédouins : prodigalité, patience, bravoure et persévérance, étaient piétinées dans les tribus et les clans.
Les choses se gâtèrent quand Mahomet eut des révélations mettant en cause les divinités locales dont les pèlerins venaient vénérer les sanctuaires, prier les pierres, les arbres et les objets sacrés.
Mahomet eut bientôt tous les mecquois contre lui, les Quraychites se sentant menacés dans leurs affaires et leur pouvoir.
C’est ici qu’intervient le fameux épisode, dit "des versets sataniques".
Les versets sataniques
Au début, Mahomet se dit qu’il pouvait ménager les divinités locales, al-Lât, déesse du ciel, al-Uzza, l'étoile du matin (Vénus) et Manât, déesse du bonheur qui après tout étaient, - hiérarchiquement parlant - sous l'autorité d'Allah. Il eut donc une vision qui disait en substance qu'on pouvait espérer leur intercession. Tout le monde approuva.
Seulement, quand on a l’ambition de créer un État, il y a un moment où il faut savoir violer ou détruire le pouvoir en place, aller contre l'avis des notables.
De plus, les rabbins juifs de Meddine surent convaincre Mahomet de la nécessité de revenir à un monothéisme strict. Mahomet eut donc une nouvelle révélation disant que Dieu n’avait donné aucun pouvoir aux soi-disant divinités "filles".
Cette fresque de Giovanni di Modena se trouve dans la basilique San Petronio de Bologne.
Des islamises outrés que l'on puisse montrer Mahomet attrapé par Satan qui l'emmène en enfer ont tenté deux fois de la détruire.
Soit ! mais cela introduit un doute : si Satan a pu tromper Mahomet une fois en se faisant passer pour Gabriel, qui dit qu'il ne l'a pas "roulé" plusieurs fois ensuite ?
Quoi qu’il en soit, et un malheur ne venant jamais seul, c’est le moment que l'oncle Abû Tâlib choisit pour mourir, privant Mahomet de sa protection politique.
Et les Banû Hachîm qui, jusque-là, avaient soutenu Mahomet à cause des liens sacrés du sang, le laissèrent aussitôt tomber.
Avec ses premiers fidèles, les muhâjirûn, Mahomet dut quitter La Mecque pour assurer sa survie. Ils se réfugièrent d'abord dans la montagne : pas de confort, pas d'eau, pas de femmes, pas drôle ! Alors ils tentèrent d'aller s’installer dans la belle oasis de Tâ’if.
Mais, en Arabie, mais vouloir s’installer quelque part sans un protecteur chef de tribu ou autre, était voué à l’échec et, en plus, les chrétiens de Tâ'if se moquèrent des prophéties de Mahomet.
Mahomet et ses amis retournèrent donc à La Mecque, profitant de l'époque du pèlerinage, pour essayer de négocier avec les tribus arabes qui y séjournaient.
Ce fut infructueux...
Maurice D.
(1) En Armorique, le culte de sainte Anne ne remonte pas au-delà du XIIe siècle mais eut une diffusion importante, alimentée par la figure de l'antique déesse Ana/Dana (la déesse-mère des Tuatha Dé Danann en Irlande)[12]. Sa popularité chez les Bretons est généralement expliquée par cette rémanence de l'antique déesse celtiqueDana.
En breton, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire la grand-mère des Bretons. Plusieurs légendes la rattachent à la Bretagne. Une première légende la décrit comme originaire de Plonévez-Porzay[13]. Dans un autre récit, publié par Anatole Le Braz[14], Anne est mariée à un seigneur cruel et jaloux, qui lui interdit d’avoir des enfants. Lorsqu’elle tombe enceinte, il la chasse du château de Moëllien.
Son errance avec la petite Marie la conduit à la plage de Tréfuntec où l’attend un ange, près d’une barque. Selon la volonté de Dieu, l'ange l'amène jusqu’en Galilée.
Bien des années plus tard, Marieépouse Joseph et devient la mère du Christ.
Anne revient en Bretagne pour y finir sa vie dans la prière et distribue ses biens aux pauvres.
(Source : Wikipedia)
(2) Un contribule est un prêcheur qui accepte la discussion
Suite à venir, chapitre VI : l'Hégire et la Conquête