L’attaque de l’Otan contre la Russie se précise
On a ressuscité les symboles nazis contre lesquels sont morts vingt millions de Russes (et des millions d’autres Européens).
On a multiplié les provocations, sans arriver à faire intervenir l’armée russe en Ukraine.
On l’a accusée d’y être déjà et donc de n’avoir rien à perdre, cela ne l’a pas faite venir.
On a lancé une campagne d’épuration ethnique contre les Russes d’Ukraine, la Russie est restée passive.
On a mis en œuvre le plus gros siège (en nombre d’assiégés, pas d’assiégeants) depuis Leningrad.
On a provoqué le plus grand exode en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
L’Union européenne, l’Otan et leurs pays membres ont accepté l’utilisation intensive de lance-roquettes multiples (« orgues de Staline ») contre les villes de Novorussie. On a passé sous silence l’utilisation d’armes interdites, comme les bombes au phosphore blanc. On a toléré l’utilisation, plusieurs fois répétée, de missiles balistiques, et le bombardement à dessein d’usines chimiques.
Mais tout ce qu’a fait la Russie c’est envoyer un convoi humanitaire et prêcher un cessez-le-feu.
On va lancer très prochainement une attaque chimique encore jamais vue en Europe.
Il ne s’agira pas d’utiliser des gaz de combat comme dans les tranchées de Verdun, mais de frapper directement une ville peuplée de près de deux millions d’habitants (réfugiés compris).
Hier l’armée dite ukrainienne a livré à son unité chimique stationnée à Slaviansk, sous haute protection, deux camions (au moins) de trente tonnes de produits chimiques.
On ne les a certainement pas déstockés plus au nord pour venir les enterrer là. Pour mémoire, l’armée ex-ukrainienne est un reliquat de l’armée soviétique, dont la doctrine du rouleau compresseur mécanisé précédé du nuage neurotoxique impliquait que pratiquement tous les vecteurs d’artillerie, du mortier au missile balistique en passant par les obusiers automoteurs et les lance-roquettes multiples, puissent tirer des projectiles chimiques, en général des neurotoxiques binaires (issus du mélange, à l’impact, de deux produits précurseurs inertes).
Et cette armée du régime issu du coup d’État du 22 février est aussi composée aujourd’hui pour 10 % de militaires états-uniens (essentiellement dans des fonctions de conception et de conduite des opérations), dont la doctrine consiste à massacrer la population civile de l’ennemi en évitant le combat avec ses forces armées.
La préparation de cette frappe chimique de grande ampleur (pas un petit kilo de produit préparé dans un laboratoire clandestin islamiste pour blâmer le gouvernement syrien) est certainement aussi connue des gouvernements ouest-européens que du gouvernement russe. Il n’y a que deux possibilités : on laisse faire ça ou on l’empêche.
On interdit au régime nord-ukrainien de procéder à ce crime contre l’humanité ou on s’en fait complice. S’il ne veut pas croire qu’on a cessé de le soutenir, on lance une opération aéroportée pour prendre ces camions avant que les munitions soient distribuées aux unités d’artillerie ; trois heures d’avion, ce n’est pas l’Afrique.
Et si vraiment on laisse faire, c’est qu’on veut absolument que la Russie intervienne.
Sauf que la monstruosité aura certainement déjà été commise.
Source : frappe stratégique anti-cités CHIMIQUE imminente (stratediplo.blogspot.com, 12-09-2014)
http://www.wikistrike.com/2014/09/alerte-attaque-chimique-ukrainienne-imminente-contre-les-villes-de-novorussie.html