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TRIBUNE LIBRE, POINT DE VUE ET CONSTAT !

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Lundi 15 septembre 2014

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Les récents événements en Israël et à Gaza prouvent que la devise gagner les cœurs et l’esprit pour mettre fin aux guerres et aux insurrections profite d’un taux de succès analogue à celui de prier pour la pluie et l'obtenir.

Si c'était vraiment la clé de la victoire, les armées auraient échangé leurs armes contre un équipement de relations publiques il y a des siècles.

 

Les anciens Perses ont vaincus les Babyloniens, les Grecs les Perses, les Romains les Grecs, les Turcs les Byzantins, et les anglais les Turcs pas en gagnant leurs cœurs et esprits, mais en les écrasant avec autant de force qui annihila en eux la volonté de se battre et les contraignit à se rendre.

 
Ce sont les épées, pas les sermons, qui ont balayé rapidement l’Islam du Moyen-Orient de l'Afrique et de l'Extrême-Orient. Les épées, pas les sermons, ont aussi permis au roi Ferdinand et à la reine Isabelle d'Espagne de se débarrasser de 700 ans de domination musulmane.

Et c'étaient des épées, et pas les sermons, qui ont arrêté les musulmans aux portes de Vienne en 1683.

Pendant la guerre de l’indépendance, George III, roi de la Grande-Bretagne n’avait pas renoncé à ses colonies américaines parce que le général George Washington avait en quelque sorte gagné son esprit et son cœur.

De même, le duc de Wellington d'Angleterre n'avait pas remporté la bataille de Waterloo, en gagnant le cœur et l'esprit de Napoléon Bonaparte de France.

 
Et le Sud ne s’était ni rendu, ni n’avait mis fin à la guerre de Sécession parce que le général de l’Union, Ulysses S. Grant avait gagné les cœurs et esprits du général Robert E. Lee et de ses troupes confédérées.

Ni que les puissances alliées n'aient non plus vaincu les puissances de l'Axe en 1945 parce que leur brillante propagande et leurs tactiques psychologiques de guerre avaient gagné les cœurs et les esprits de ces derniers.

L'Allemagne et l'Italie se sont rendues parce que leurs cerveaux et entrailles avaient été battus par une force supérieure, lente qui s’étendit sur de nombreuses années sanglantes.

 

Et l'Empire japonais ne se rendit pas parce que le capitaine de la marine américaine (plus tard amiral) Ellis Zacharias, spécialiste en renseignement et opérations psychologiques, avait diffusé les conditions de reddition dans un japonais parfait, mais parce que le Japon avait goûté à la bombe atomique des USA.

 
En 1970, le Canada a présenté un excellent exemple, oublié peut-être, de force prédominante sur ​​les cœurs et les esprits.


Les terroristes séparatistes canadiens-français avaient enlevé James Cross, délégué commercial britannique, et Pierre Laporte, ministre du travail du Québec.

Ils ont ensuite assassinés Laporte. Au lieu d'essayer de gagner leurs cœurs et les esprits, le premier ministre Pierre Elliott Trudeau, lui-même un Canadien français, avait obtenu du Parlement la proclamation de la Loi sur les mesures de guerre et la suspension des libertés civiles des Canadiens.

Puis il a ordonné aux troupes canadiennes et à la GRC de rechercher les rues de Québec maison par maison. Ils ont arrêté 500 personnes et écrasé les terroristes.

La guerre froide n'a pas été terminée dans les années 1980 parce que les émissions de la voix de l'Amérique ou les programmes d'échange du Département d'état ont finalement gagné les cœurs et les esprits du peuple soviétique.

Elle n’a fini que lorsque la direction du Kremlin avait finalement réalisé que le président Ronald Reagan, soutenu par la majorité du peuple américain, était prêt à employer tous les moyens, dont l'étranglement économique et les prouesses militaires, afin de mettre fin à la domination communiste de l'Europe centrale et orientale.

D'autre part, depuis que la guerre de Corée était au mieux un match nul, et que les États-Unis avaient perdu au Vietnam, de nombreux américains ne voulaient plus que la guerre devienne une part de la condition humaine.

Ils lui préféraient l’apaisement de l’ennemi par des approches non militaires qui n’apaisent rien.

Les Israéliens doivent se rappeler qu’il serait juste qu’une nation parte en guerre,  si, comme le savaient trop bien le président américain Franklin Delano Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill, qu’il faut sacrifier un pour sauver 10, dix pour sauver des centaines, des centaines pour sauver des milliers et des milliers et des millions – et au diable l'opinion publique mondiale.


L’Islam n'a pas l'air d’être bienveillant aux perdants infidèles. Israël l'emportera sur ses ennemis seulement lorsqu’il se rendra compte que pour survivre, il doit se battre selon les règles minables du quartier dans lequel il vit.

Ses luttes seront favorables que s’il suit le dicton de Churchill : « La victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire peut être néanmoins, une voie longue et difficile, car sans la victoire, il n'y a pas de survie ».

Je ne me rappelle plus quand dernièrement les dirigeants israéliens ont prononcé le mot victoire. Jusqu'à ce qu'ils le fassent et qu’ils emploient une force disproportionnée pour y parvenir, je crains pour l'avenir de l'état juif.

American Thinker

 

source : http://www.gerard-brazon.com/article-ecraser-ou-etre-ecrase-edward-bernard-glick-124536728.html


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