Jean-Paul Picaper vient de publier un ouvrage intitulé: "Les ombres d'Oradour".
Une partie entière est consacrée aux "négationnistes" et deux chapitres sont plus particulièrement consacrés à (tenter de) réfuter le travail de Vincent Reynouard.
A propos des "négationnistes" en général, J.-P. Picaper écrit: "Pourquoi donc ne pas accorder justement à Reynouard et à ses amis ce débat libre, loyal et courtois auquel ils aspirent?"
Afin de justifier sa position, il ajoute: "Car le débat est le carburant qui fait tourner la démocratie."
Dans son éditorial, Vincent Reynouard part de ces deux phrases pour répondre à J.-P. Picaper.
Cette réponse lui donne l'occasion de revenir sur la "démocratie" en démontrant qu'il ne s'agit pas d'un principe absolu en politique, mais d'un principe subalterne car découlant des "droits de l'homme".
En conséquence, et contrairement à ce que croient bien des personnes, la démocratie ne permet pas l'arrivée au pouvoir de n"importe quei régime et ne permet pas l'expression de n'importe quelle thèse.
Elle est limitée par les droits de l'homme, donc elle ne tolère que les gouvernements et les propos estampillés "démocratiques".
Vincent Reynouard explique ensuite en quel sens il souhaite "réhabiliter le national-socialisme". Il revient sur le prétendu "Holocauste" en démontrant l'existence de tout une documentation aujourd'hui occultée ou mal interprétée par les historiens.
Cette documentation établit que la "Solution finale" n'était rien d'autre qu'une expulsion vers l'Est.
L'auteur mentionne notamment les procès d'après-guerre qu'aucun historien ne cite jamais: on y découvre que pendant la guerre, Hitler se désintéressait de la question juive; au chef de la chancellerie du Reich, il avait clairement expliqué qu'il ne voulait plus en entendre parler et qu'après la guerre, il déciderait où les juifs devraient être parqués, que ce soit à l'Est ou ailleurs.
En passant, V. Reynouard démasque la malhonnêteté de Saul Friedlander qui, dans son ouvrage "Les années d'extermination" a honteusement tronqué un document capital par ne pas que le lecteur s'aperçoive que Treblinka était lié non à une "extermination", mais à un "mouvement de population".
Ce document, pourtant connu depuis 1947, n'est cité ni par Hilberg, ni par Browning...
V. Reynouard explique ensuite comment nos bons démocrates ont oeuvré pour faire taire les révisionnistes. Il montre un arrêt capital de la Cour d'Appel de Caen en date du 9 octobre 1992 : dans cet arrêt (qui a fait jurisprudence), trois magistrats ont détourné le sens premier de la loi antirévisionniste Gayssot afin que les plaignants n'aient pas à démontrer l'existence des crimes contestés. Depuis cette date, en France, la réalité des "chambres à gaz" homicides allemandes est une vérité révélée (par les juges de Nuremberg).
Voilà pourquoi, sur certains sujets d'histoire, le débat n'est pas le "carburant de la démocratie" comme le croit J.-P. Picaper. Le carburant de la démocratie, c'est la répression.
Enfin, se fondant sur l'allocution d'un journaliste allemand le 10 janvier 1943 sur les ondes de Radio-Paris, V. Reynouard explique ce que signifie, pour lui, réhabiliter le national-socialisme : il s'agit d'en retenir la quintessence et de mettre de côté ce qui était circonstanciel.
L'auteur revient ainsi sur le "racisme" et explique notamment les conditions de parution de la brochure anti-slave diffusée par la SS "Le sous-homme".
Il termine en prenant Jean-Paul Picaper au mot, donc en l'invitant à un débat sur le drame d'Oradour.