UKRAINE / DONBASS
Le chien du bataillon Azov, paradant arrogamment dans son uniforme américain tout neuf, cagoule et multicam' en vue, et posant, pendentif marteau de thor au vent, en photo au dessus d'un civil allongé sur le ventre, les mains liées dans le dos... ce crétin est le même que le gros CRS condescendant qui matraque, gaze, arrête et traîne sur le bitume les nationalistes français en lutte contre leur gouvernement.
Le militant Praviy Sektor drogué jusqu'à l'entrefeesse, profitant des instants de gloire pour brûler une église orthodoxe ou parader dans la rue, diffusant des photos triomphalistes de son armée entrant à Slavyansk, procédant à des arrestations massives de "terroristes" présumés (comprendre, de tous les habitants masculins)...
Se comporte exactement comme le Marine Américain entrant dans une ville irakienne après qu'elle ait été martyrisée par un déluge de feu. Il étale son bide à bière sur les cadavres de nos frères européens. Il est tout content d'avoir dégommé les """bad guys"".
On connait l'histoire. """On les a bien niqués, ces sales nazis/rouges/muzz (cocher la case correspondante)"".
La vue d'un militant de Praviy Sektor en uniforme multicam' flambant neuf ne peut nous rappeler qu'une chose: les salafistes libyens, au lendemain de la chute de Khaddafi, qui, barbe miteuse au vent, se retrouvaient vêtus des mêmes uniformes, généreusement offerts et payés rubis-sur-l'ongle par de généreux bienfaiteurs démocrates et occidentaux.
Comme des gaulois parjures tous fiers d'enfiler la tunique romaine, grotesques sous la cuirasse mais se prenant pour déjà des centurions.
Même tronches de goret, mêmes lunettes de soleil design, mêmes uniformes neufs e payés par l'oligarchie, (alors qu'en face, nous galérons à rassembler de l'équipement pour le front) même rôle de policiers bon-marché, et même jouissance à s'en prendre à l'ennemi facile, l'ennemi extérieur, le combat simple et convenu du storytelling en place depuis des décennies.
Même assurance de sales flics arrogants.
""Laissez-faire les pro. Vous pouvez pas test'. Nous purgeons la ville des terroristes. Bonnes gens, rentrez chez vous et ne faîtes pas d'histoire si nous vous arrêtons préventivement.
Nous tenons juste à vérifier que vous n'avez plus les moyens de résister à la gigantesque sodomie démocrate et progressiste qu'on vous prépare.""
Le gros con chauvin du Praviy Sektor, dans son treillis neuf sortant de l'emballage, tente d'en profiter un maximum. Il sait qu'il est en vacance. Il sait au fond de lui qu'il n'a carte blanche que pour un petit laps de temps. Le temps de jouer son rôle de chien de garde.
Une fois la guerre terminée, on l'enverra à la niche. Ou pire, à une nouvelle nuit "des longs couteaux". Alors il se délecte. Il profite.
Se met en scène dans des poses héroïques, filme la "reconquête de Marioupol"" (reconquête à 200 gus surarmés contre une quinzaine de péquenots armés de fusils de chasse). Il rêve même, fantasme récurrent, de marcher sur Moscou.
Le petit chien galicien, fort de savoir que son maître se tient derrière lui, aboie et jappe. Le chihuahua se rêve berger, pit-bull, mastiff.
Il n'en reste qu'un chien-chien à sa mémère, malgré son collier à clou.
Des milliers de chiens-chiens à sa mémère, dans des tanks, des avions, des transports blindés, qui marchent à présent sur Donetsk et Lugansk.
Des milliers de flics américains, bide à bière au vent, remplis de leur veulerie droitarde, se préparent à écraser l'un des bastions de la résistance sociale, populaire, européenne et enracinée qu'est le Donbass.
Pendant que les américains mentaux qui soutiennent le Praviy Sektor exultent, se vautrant dans leurs rêves mouillés, les mineurs du Donbass rassemblent leurs forces et leurs munitions.
La divine liturgie et les prières au Seigneur-guerrier accompagnent leurs préparatifs.
Ils sont moins nombreux que l'ennemi, ils ont moins d'armes, moins de munitions, ne possèdent ni blindés, ni artillerie, ni avions, et l'Etat Russe ne peut les soutenir directement.
En face d'eux se dressent à la fois l'armée régulière ukrainienne, leurs frères d'hier, devenus leurs ennemis par la force des choses, mais aussi les armées privées des oligarques mafieux, composées de crétins frustrés, drogués, (et savourant d'avance la revanche de leurs petites rancœurs de voisins se disputant à cause d'une vague histoire de haie mal placée).
Tous les ""nationalistes" européens qui soutiennent le camp ukrainien ne peuvent ignorer, malgré leurs fantasmes, qu'ils soutiennent le fer de lance répressif et policier de l'extension vers l'Est du cancer occidental.
Ils ne peuvent se dédouaner, pas après les bombardements, ni après les civils démembrés, brûlés ou désintégrés par la pluie de fer.
Ceux qui ont versé de l'argent aux assassins portent la responsabilité de ces bus remplis d'enfants qui traversent la frontière, les flancs criblés d'impacts de balles.
Puisque nos forces sont à présent sur la défensive et que l'ennemi se vautre dans son triomphalisme crasseux aux relents hollywoodiens, laissons de côté toute retenue, toute mesure et toute compréhension que nous puissions encore avoir pour l'ennemi.
Que chaque rue de Donetsk ou Lugansk devienne un cimetière pour ces chiens. Les membres de la "Garde nationale" ukrainienne sont l'équivalent des salafistes. Pas de pitié, pas de regrets.
Qu'ils perdent le plus d'hommes possibles, qu'ils tombent face aux balles ou soient rôtis dans leurs blindés, tant mieux. Nous danseront sur leurs cadavres comme ils ont dansé impunément sur ceux de tous ces civils tués, alors même que nous étions empêtrés dans notre politesse et nos concessions.
A présent, si nous en avions les moyens, nous devrions coller des primes sur leurs têtes, comme ils font avec nos camarades. Qu'eux aussi courent le risque de se faire assassiner à l'hôpital ou dans leur foyer.
Le cancer occidental, qui a plongé la France dans le comas, doit être arrêté, ou à défaut, combattu.
Nous ne le laisseront pas infecter impunément les derniers espaces européens préservés de sa pourriture.
Il est bien plus facile, au niveau de l'organisation, du coût, et des risques, d'aller s'engager chez les "ukrainiens" qu'en face.
Pourtant, les "ukrainien"s n'ont attiré comme volontaires étrangers que des quadragénaires en fin de courses, héritiers d'une autre époque, romantiques ou indécis politiquement, chiens de guerre ouvertement atlantistes pour certains d'entre eux.
En face, là où résident la difficulté, les complications infinies, le sacrifice total, des dépenses sans moyen de retour et la possibilité élevée de la défaite et de la mort (sans parler de l'arrestation inévitable en cas de survie), il n'y a comme volontaires, presque que des jeunes, entre vingt et trente ans, formés politiquement et ne désirant qu'une chose, la possibilité du sacrifice ultime.
Nous vous laissons méditer cela.
Il faut que Lugansk soit un nouveau "Léningrad", sinon, Donetsk sera fatalement un nouveau "Berlin 1945".
Les français y seront, dans tous les cas.
Un volontaire parmi d'autres.
07/07/2014