Par Jean-René LAGET, Directeur des publications
« Nouvelle génération, nouvelle version, jeune actif », c’est ainsi que se décrit Samuel METIAS, 30 ans, candidat UDI à la Mairie de Colombes.
Et il n’en est pas peu fier, dans une ville de 86.000 habitants, mais aussi comme candidat libre de l’UMP dans les Hauts de Seine.
Un cas rare pour le souligner puisque le seul autre cas est Brice NKONDA à Genevilliers, un proche de Rama YADE.
Samuel METIAS est un candidat qui croit en ses chances, face au Maire sortant PS, Philippe SARRE, à l’autre centriste Laurent TRUPIN mais surtout face à la candidate UMP et ancienne maire de Colombes, Nicole GOUETA, 76 ans.
Si bien qu’il voit également les choses en grand : « Colombes libérée », avec de GAULLE devenant soudainement… une figure centriste estampillée UDI !
`Si les Anglais avaient apprécié de GAULLE, ils s’écriraient « so shocking ! ».
La « politique différemment », là, c’est pour le petit clin d’oeil aux sans étiquettes comme aux restes… du villepinisme.
C’est aussi un petit air de campagne parisienne à la Beigbeder, peut-être les boulettes de don en moins.
Mais ce qui attire l’attention chez le candidat METIAS, c’est ce « V » qui interpelle les observateurs les plus avertis de l’Histoire comme de la vie politique française : il n’est pas inconnu.
Il s’agit tout simplement d’une version modernisée et adaptée du logo de campagne présidentielle de Jean-Marie LE PEN en 1995.
Bien évidemment adapté aux nouvelles contraintes de l’alignement ou non du code couleur Bleu Blanc Rouge et au violet de l’UDI.
Deux drôles de récupérations… ou pas.