La France vit l’invasion islamique, mais la conquête n’épargne aucune région du monde
Les musulmans considèrent Mindanao, l’une des trois iles principales de l’archipel des Philippines, comme leur territoire ancestral, depuis l’époque des sultanats musulmans établis avant l’arrivée des catholiques espagnols au 16e siècle.
Comme pour l’Andalousie, comme pour la Palestine, comme pour la France jusqu’à Poitiers, les musulmans font remonter leurs droits du sol au moment où ils ont été chassés, « oubliant » que pour avoir été chassés, c’est qu’eux mêmes avaient conquis des terres appartenant à d’autres peuples.
Les chefs de la rébellion musulmane aux Philippines, le Front Moro islamique de libération, et d’autres groupes rebelles se battent pour leur indépendance depuis le début des années 70.
Aux Philippines, la guerre de la religion de paix d’amour et de tolérance a fait plus de 150.000 morts, et laissé des pans entiers de la région et de la population dans une immense pauvreté. Si l’on n’en parle pas, cela n’existe pas, et les islamistes continueront à réclamer une condamnation de l’ONU pour les quatre « résistants » palestiniens et demi éliminés par Israël.
En 1996, le gouvernement et les musulmans Philippins ont signé un accord de paix créant une région autonome à Mindanao. Mais le modèle a échoué et un nouvel accord doit lui substituer un cadre constitutionnel plus précis.
Les indépendantistes musulmans et et le gouvernement philippin ont donc signé, mi octobre à Manille, un accord mettant fin à 40 ans d’une insurrection meurtrière. Les accords établissent la création, d’ici 2016, d’une région autonome islamique dans le sud de l’archipel : par la terreur, les musulmans ont presque déjà gagné leur 58e état, l’objectif de l’islam auquel ils ne renonceront pas étant 100% du monde.
Manille et le Front moro islamique de libération (MILF) ont signé un accord-cadre créant une zone semi-autonome sur les îles de Mindanao, dans le sud de l’archipel, où vivent entre 4 et 9 millions de musulmans sur 20 millions d’habitants.
« Nous sommes honorés d’être accueillis à Manille mais c’est juste le début d’un long chemin vers la paix », a déclaré à l’AFP Ghazali Jaafar, le vice-président du MILF chargé des affaires politiques, ce qui signifie que les accords ne sont qu’une étape temporaire.
En échange de pouvoirs étendus en matière fiscale ainsi que d’une « partie équitable » des richesses de la région, le MILF renonce à l’indépendance et organise le désarmement de ses 12.000 hommes.
La charia, la loi islamique, sera appliquée au civil mais pas au pénal.
La « loi fondamentale » (Constitution) régissant le territoire devra être votée par le Parlement d’ici à 2015, puis ratifiée par référendum par la population locale.
Le groupe islamiste Abou Sayyaf, lié à Al-Qaïda, était exclu des négociations. Il ne compte plus que 300 terroristes, et survit grâce au soutien de communautés musulmanes dans le sud des Philippines et à l’argent tiré des kidnappings et autres activités criminelles.
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