Derrière le jihad en Syrie, le Grand Remplacement en France
01/02/2014 – 15h50
NICE (NOVOpress) -Tribune de Philippe Vardon, président de Nissa Rebela (les identitaires niçois) et de l’association Les Identitaires - Lors de sa grande conférence de presse, François Hollande a évoqué la présence de 700 combattants venus de France parmi les jihadistes opérant en Syrie.
Ramenant ces chiffres à 400, Manuel Valls s’est néanmoins lui aussi déclaré préoccupé par ce phénomène.
Le département des Alpes-Maritimes est l’un des plus touchés, et ainsi 30 jeunes auraient quitté la ville de Nice pour rejoindre la Syrie, ce dont s’alarme le député-maire UMP Christian Estrosi.
Leur inquiétude partagée n’empêche pourtant pas Manuel Valls d’avoir augmenté le nombre de régularisations de clandestins (de 30%) et de naturalisations en 2013 ou encore Christian Estrosi de travailler main dans la main avec les imams radicaux de l’UOIF (directement inspirée par la doctrine des Frères Musulmans) dans sa gestion de l’islam à Nice. “Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.” nous a enseigné Bossuet.
Car cette fièvre jihadiste n’est qu’un révélateur, et une fois de plus nos politiques se trompent de débat.
On pourrait même plutôt se féliciter que des fanatiques, petits Merah potentiels, s’en aillent.
On devrait même les encourager à rester en Syrie (et en tout cas empêcher leur retour, a minima en interdisant de territoire français les étrangers et en retirant la nationalité française des binationaux).
Le problème ne se situe pas tant à l’échelle de ces 700 jihadistes qu’à celui des 10 millions de musulmans que nous avons accueilli en France en seulement 50 ans.
Sans cette immigration massive combien y aurait-il de musulmans en France ? Autant que de bouddhistes ou au mieux de chrétiens orthodoxes ?
La question jihadiste ne se poserait donc sans doute pas… Et qu’on ne me parle pas des convertis (qui sont – et c’est logique – en effet surreprésentés parmi les plus extrémistes des musulmans) : leur conversion est directement liée à l’islamisation importée, et même imposée dans certaines cités, par l’immigration massive.
Leur conversion n’est rien d’autre qu’une assimilation “à l’envers” et certainement pas une rencontre subite avec le message de Mahomet.
L’immigration massive et incontrôlée en France – ce que Valéry Giscard d’Estaing avait qualifié d’immigration-invasion et que Renaud Camus a dénommé le “Grand Remplacement” – de populations majoritairement musulmanes entraîne une situation inédite : tous les conflits dans le monde mettant en cause des musulmans ont désormais des répercussions directes sur notre politique et notre sécurité intérieures !
On pense évidemment aux événements du 11 septembre, au conflit israélo-palestinien ou – donc – à la situation syrienne, mais songeons aussi que l’on quête dans les mosquées de nos villes pour les séparatistes musulmans de Chine ou de Birmanie.
Peut-être ne devrait-on pas s’inquiéter des 400 ou 700 qui sont partis, mais surtout de ceux qui restent et entendent bien mener leur jihad – d’une manière ou d’une autre, Clausewitz nous ayant appris que “la guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens” – chez nous ?
Philippe Vardon
@P_Vardon