C’est en entendant le Parti communiste réclamer, avec quelques autres, rien de moins que la dissolution des Identitaires— après leur occupation pacifique d’une mosquée, en construction faut-il le rappeler — que je me suis surpris regrettant… Georges Marchais.
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Georges Marchais ne jouait pas petit bras, contrairement à ses lilliputiens de rejetons.
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Rappelez-vous, c’était le 24 décembre 1980, la veille de Noël, Paul Mercieca, le maire communiste de Vitry, avait fait raser… un foyer Sonacotra où logeaient plusieurs centaines de Maliens ! Le patron du PCF n’avait pas molli et volé au secours de son camarade : « J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés. » Et d’ajouter : « La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »
A côté, les banderoles des Identitaires, c’est de la gnognotte, de la roupie de sansonnet, un chahut de patronage. Et personne, alors, n’a collé au camarade Marchais un contrôle judiciaire avec interdiction de quitter la place du colonel Fabien.
A la CGT, on n’excluait pas, à l’époque, les militants qui trouvaient, eux aussi, que « l’immigration ça suffit, basta ».
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Au fond [Georges Marchais], un Identitaire de gauche ?
Source et article complet : Boulevard Voltaire.
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