Pour cet intellectuel algérien de réputation mondiale, le voile «est une arme politique qui crée une coupure entre les bons et les mauvais croyants et fait de celles qui ne le portent pas des mécréantes».
Non seulement Malek Chebel est-il pour la charte des valeurs [du Québec, NDLR], mais il croit que le gouvernement devrait aller plus loin!
Lysiane Gagnon va-t-elle dire qu’il n’est qu’un «spécialiste autoproclamé» de l’islam dont l’opinion ne pèse pas plus lourd que celle de sa voisine?
Benoît Aubin va-t-il le traiter de raciste et de xénophobe?
Va-t-il dire qu’il est frileux, qu’il a peur de l’Autre, qu’il détes te la différence?
Malek Chebel n’est pas le seul intellectuel arabe à attaquer l’islam politique et à vanter haut et fort les vertus de la laïcité.
Ils sont légion. Le dernier en date: Boualem Sansal.
Cet écrivain algérien qui détient un doctorat en économie (comme la voisine de Lysiane Gagnon, j’imagine…) a reçu une multitude de prix prestigieux aux quatre coins du monde, dont le Grand Prix de la francophonie remis par l’Académie française.
Dans Gouverner au nom d’Allah, son dernier ouvrage qui vient tout juste de sortir au Québec, Sansal met en garde l’Occident contre les dangers de l’islam politique et la naïveté des tenants du multiculturalisme.
Les adeptes de l’Église des droits individuels qui ne cessent de faire des salamalecs devant la statue de Pierre Elliott Trudeau en pestant contre la xénophobie crasse des pauvres petits Québécois ignares devraient le lire toutes affai res cessantes.
«Les islamistes radicaux ont innové, écrit Boualem Sansal.
Ils ne se contentent plus d’intimider ou de menacer: prenant exemple sur les Américains, ils recourent aux tribunaux, qu’ils saisissent à tout bout de champ, pour tout propos qui leur déplaît et qu’ils qualifient d’islamophobe, d’anti-arabe, de discriminatoire, de diffamatoire, etc.»
Et ce qui est extraordinaire, pour ces islamistes, ce qui constitue un véritable cadeau du ciel, c’est qu’ils trouveront de nombreux chroniqueurs et intellectuels non musulmans qui les appuieront et même, pire, qui en rajouteront, tout contents de dénoncer les «mécréants idéologiques» qui, ô scandale, refusent de considérer la Charte des droits et libertés comme un livre sacré…
source http://www.citoyens-et-francais.fr/article-malek-chebel-le-voile-est-une-arme-politique-qui-cree-une-coupure-entre-les-bons-et-les-mauvais-c-121408657.html