De nouvelles menaces pour la liberté d’expression, par Nonie Darwish
De nouvelles menaces pour la liberté d’expression,
Par Nonie Darwish, traduction Jenny Dutartre
Le problème avec l’islam c’est que les musulmans se soulèvent, incendient et tuent ceux qui répètent ce qui se trouve déjà dans leurs écritures.
La vérité au sujet de cette vidéo à petit budget, malgré tout, c’est que toutes les histoires qu’elle contient ont été tirées des livres islamiques sur la vie de Mahomet, « Sirat Rasul Allah » (« La vie du Messager d’Allah »), la première biographie de Mahomet, ainsi que de citations des « hadiths » des actes ou des paroles attribuées à Mahomet.
Les histoires ne sont pas l’invention du producteur du film. Elles sont insipides et affreuses, mais on les trouve toutes dans les écritures musulmanes. Le problème avec l’islam c’est que les musulmans se soulèvent, incendient et tuent ceux qui répètent ce qui se trouve déjà dans leurs écritures.
Quand la vie et les actes de Mahomet ont été rédigés et documentés par les musulmans, ce fut pour eux une source de fierté, mais au 21e siècle, c’est devenu une source de honte et maintenant ils ne peuvent pas faire machine arrière pour retirer ce qu’ils ont déjà écrit au sujet des actes de Mahomet, par conséquent, ils ne peuvent que faire des émeutes, brûler et tuer quiconque en parle.
Leur prophète a commis beaucoup d’actes affreux, mais c’est devenu un crime que de parler de l’islam et des actions de Mahomet en les analysant.
La Résolution des Nations Unies 1618 du « Processus d’Istanbul » parrainé par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton au cours d’une réunion à huis clos de trois jours en décembre dernier, à Washington, tente d’en faire un délit international pour parler de « religion » – nom de code pour l’islam. Cette proposition visant à criminaliser la liberté d’expression a été réitérée à l’ONU en septembre par son initiateur l’ambassadeur du Pakistan et reprise par le nouveau président de l’Egypte, Mohamed Morsi.
Ce qui est effrayant maintenant, c’est que le président américain semble être d’accord
C’était difficile d’écouter la déclaration récente du président des États-Unis à l’Organisation des Nations Unies : « L’avenir ne doit pas appartenir à ceux qui diffament le prophète de l’islam. » Le président des Etats-Unis déclarait au monde que c’est mal de critiquer Mahomet, que ce n’est pas une cause juste, qu’il ne faut pas écouter les critiques, qu’il ne faut pas les prendre en considération ni au sérieux et qu’elles n’ont pas d’avenir en Amérique.
La peine pour avoir insulté le prophète est la mort, même si on se repent
Durant trente ans, j’ai grandi en entendant des menaces similaires de la part de cheikhs musulmans à travers le Moyen-Orient. Ils nous disaient : « Si tu insultes le prophète Mahomet tu mourras » – ainsi que l’exige la loi islamique de la charia. Il s’achète encore et se vend en Amérique des livres islamiques disant nettement : « La peine pour avoir insulté le prophète est la mort, même si on se repent. » N’importe quelle broutille pourrait constituer une « insulte au prophète », par exemple en disant que celle que Mahomet a épousé avait neuf ans – c’est un fait. Mais si la remarque est faite d’une façon pouvant être perçue comme critique, c’est considéré comme une « insulte. »
La charia condamne aussi à mort – ou, comme le dit Obama, « ne doivent avoir aucun avenir » – ceux qui abandonnent l’islam ou même qui ont simplement déclaré avoir quitté l’islam et pourquoi.
L’islam considère aussi comme une « insulte » le fait d’expliquer pourquoi une personne en sort, ainsi que comme subversion de l’Etat islamique ; cela aussi c’est un délit capital.
Même si l’avertissement d’Obama était subtil – il n’a pas utilisé le mot « mort », mais au lieu de cela, « no future » – la déclaration sonne comme une menace, en particulier pour les anciens musulmans qui, chaque jour reçoivent des menaces de mort de la part des membres de la Religion de Paix. Après le discours d’Obama à l’ONU, tel écrivain et plusieurs autres anciens musulmans en ont conclu que nous ne nous sentons pas en sécurité sous ce gouvernement. Et maintenant par la voix du Président des États-Unis on nous dit de nous taire à propos de la religion dans laquelle nous sommes nés et dont nous nous sommes enfuis.
Un ancien ami musulman souhaitant rester anonyme est allé jusqu’à dire qu’il craignait que l’administration Obama puisse divulguer des informations à notre sujet telles que nos adresses. (note de JPG : c’est ce qui a été fait pour l’auteur du film anti-islam. Son adresse et sa photo ont été publiés) Il a dit qu’il suffit de voir quels membres de l’administration l’écoutent ; on ne peut qu’en conclure que le Président est mal disposé, si ce n’est hostile, au franc-parler des anciens musulmans en Amérique.
Les divulgations et autres comportements hostiles de l’administration Obama ont blessé un grand nombre d’entre eux : il y a eu des fuites au sujet d’Israël, des fuites sur les Navy SEALS (forces spéciales militaires de la marine des Etats-Unis – NDLT) et même des fuites dévastatrices sur le médecin pakistanais, maintenant en prison pour avoir aidé les Etats-Unis à trouver Oussama Ben Laden.
Le pouvoir politique de l’administration Obama est devenu plus important que la sécurité du peuple américain, comme la preuve en a été donnée par le récent attentat terroriste en Libye.
Il était également inquiétant de voir le producteur de la vidéo « Innocence des musulmans » emmené de force au milieu de la nuit par la police américaine – opportunément après les émeutes musulmanes – pour soi-disant « violation de la liberté conditionnelle ». Sans doute l’administration sans vergogne voulait-elle une opération médiatique d’images du producteur menotté pour l’exhiber au monde musulman et leur dire : « Je suis dur avec ceux qui insultent Mahomet. »
Alors, Obama a annoncé au monde entier que notre constitution passe en second si l’on veut dire la vérité sur un prophète. Obama satisfait une culture qui a désespérément besoin du respect et de la légitimité du reste du monde, une culture qui tue ses propres enfants, les hommes et les femmes, afin de protéger la réputation compromettante de son prophète.
Le président américain aurait dû apprendre la leçon des événements de Benghazi. Accessoirement, le mot Benghazi en arabe signifie « Fils des envahisseurs ».
Le président aurait dû savoir que le monde musulman ne l’aimera jamais simplement parce que son père était musulman. Même s’il devait déclarer qu’il est lui-même musulman, pour les islamistes cela n’aurait pas d’importance, parce que ce qu’ils veulent, c’est dominer le monde, et toute personne ou tout dirigeant musulman qui fait obstacle à la Oumma sera éliminé et « n’aura pas d’avenir. » Sadate, Moubarak, le Shah d’Iran et Kadhafi étaient tous musulmans et nous savons tous comment ils ont été traités, combien de dirigeants musulmans ont été traînés dans les rues des capitales islamiques par les sauvages s’ils s’écartaient de la charia et comment, dans leur pays, ils ont été perçus par les islamistes : « Pas assez musulmans. »
Cela fait quatre ans que la politique d’Obama n’est pas du côté de l’Amérique où elle devrait être.
Il parlait mollement aux ennemis de l’Amérique, tandis qu’il montrait le bâton au peuple américain et aux alliés de l’Amérique – et pas seulement Israël, mais aussi la Pologne et la République tchèque, dont il a aboli le bouclier de défense. Il a testé les adversaires de l’Amérique comme la Russie, avec laquelle, comme nous le savons maintenant grâce à un micro ouvert, il espère avoir « plus de souplesse » après l’élection. Il a été agréable et apaisant pour le monde musulman, alors qu’il jouait avec la sûreté et la sécurité de l’Amérique.
Il semble croire que ses antécédents exceptionnels le feront aimer des musulmans, et peut-être les feront-ils aimer l’Amérique, mais le monde musulman ne l’a pas aimé non plus. Il nous a dit que lui seul comprenait ce dont avait besoin le monde musulman : de simple respect.
Mais les actions d’Obama ont montré aux Libyens qu’il confiait les vies du personnel de l’ambassade américaine au peuple libyen et il a refusé de fournir une garantie sérieuse dans une zone de la Libye – le pays qu’il a aidé à libérer – infestée par al-Qaïda. Pourtant, les terroristes à Benghazi ont fait honneur à leur nom et effectivement, ils ont dit à Obama : « Merci, mais non merci. Nous préférons être les djihadistes que nous sommes. »
Les générations futures vont souffrir pour revenir à ce que l’Amérique a perdu sous Obama
L’héritage d’Obama va renforcer l’islam radical, à la fois au Moyen-Orient et à l’intérieur de l’Amérique, au détriment de la puissance américaine et de la liberté d’expression. Les générations futures vont souffrir pour revenir à ce que l’Amérique a perdu sous Obama.
Il n’a même pas atteint l’amour et l’harmonie qu’il avait espérés de la rue arabe : ce n’est que le slogan : « Obama, Obama, nous sommes tous Oussama. »
Nonie Darwish est présidente de FormerMuslimsUnited.org, (Union des anciens musulmans) et auteur de The Devil We Don’t Know.