Les faits - Les premiers résultats devaient être connus mardi.

Le candidat Keïta, surnommé IBK, membre de l’Internationale socialiste et soutenu par les islamistes, semble en bonne voie pour l’emporter

Les Maliens ont donné, dimanche, une belle leçon à tous les oiseaux de mauvaise augure qui, depuis des jours, s’en allaient répétant que cette élection présidentielle arrivait trop tôt, qu’il y avait trop de risques, que le pays n’était ni en état de ceci ni prêt à cela. Las du désordre politique et de la guerre, les électeurs maliens sont donc allés voter.

Et ils l’ont fait dans le calme, puisque aucun incident sérieux n’est à signaler dans un pays où les armes parlaient encore il y a peu. Même au coeur de l’Afrique déshéritée, la démocratie n’est pas un vain mot.

On devrait connaitre les premiers résultats ce mardi, mais les premières indications semblaient indiquer dès dimanche soir que la participation était élevée. Au regard des normes locales, en tout cas, puisqu’elle n’a jamais dépassé les 38%.
 
En dépit de la difficulté bien réelle de délivrer une carte d’électeur à tous les Maliens dans 21000 bureaux de vote, les observateurs reconnaissent que le scrutin s’est déroulé dans l’ordre et a suscité l’adhésion de la population.
 
Même dans le nord, à Kidal, où la tension est vive entre le pouvoir central et les touaregs, l’élection a pu se tenir, comme à Tombouctou, où l’hiver dernier, les djihadistes coupaient les mains des voleurs.
Les résultats définitifs de ce premier tour ne seront pas connu avant plusieurs jours, mais un candidat est donné largement en tête. Celui que les Maliens appellent IBK était déjà le favori des sondages, avec 40% des intentions de vote.
 
 
IBK, Ibrahim Boubacar Keïta, est un vieux routier de la politique malienne.
Agé de 68 ans, il a été Premier ministre et président de la l’Assemblée nationale.
Son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), est membre de l’Internationaliste socialiste, dont lui-même a été vice-président.
Mais sur place, il bénéficie du soutien des islamistes, très puissants dans ce pays, où la loi ne les autorise pas à se constituer en parti politique.
 
source et publication:  http://www.lopinion.fr/30-juillet-2013/mali-candidat-socialiste-soutenu-islamistes-est-en-tete-2523
 
 
 

 Cette collusion électorale des socialistes avec les islamistes n'étonnera pas les lecteurs de l'Observatoire de l'islamisation. Relire:

La mairie PS de Tours et le Conseil Régional PS promettent 2,5 millions d'euros pour la Grande Mosquée.

Jean-Marc Ayrault a fait voter  200 000 euros pour la mosquée des Frères Musulmans de l'AIOF (2009)

La mairie PS de Poitiers vota 150 000 euros de subventions pour la Grande Mosquée UOIF (Frères Musulmans)


source : http://www.islamisation.fr/archive/2013/07/30/mali-le-candidat-socialiste-soutenu-par-les-islamistes-est-e.html