Hervé Mariton confirme qu’il fait partie de la fausse droite
Voici une fois de plus la preuve que l’UMP n’est pas de droite (pour les autres preuves, voir là).
Hervé Mariton, député UMP soi-disant de droite, mis en avant par l’UMP lors de la manif pour tous, vient de limoger son assistante parlementaire (qui l’était depuis 2011) Jeanne Pavard sous prétexte que Mediapart a révélé qu’elle entretenait des liens avec l’extrême-droite.
M. Mariton a préféré se coucher plutôt que de défendre l’honneur de la droite contre le déshonneur de la gauche.
Dans La connaissance inutile, dont nous venons de diffuser une partie des meilleurs passages, le philosophe Jean-François Revel dit notamment ceci : “Il est curieux de voir des gens qui condamnent avec véhémence les comportements d’exclusion s’y adonner eux-mêmes avec brutalité.”
La gauche, puisque c’est elle dont il s’agit, n’a eu de cesse d’exclure, d’excommunier, d’ostraciser quiconque n’avait pas l’heur de lui plaire, le tout au nom de la tolérance.
La droite, au lieu de combattre cette vision sectaire et dogmatique, marxiste et religieuse, s’y est conformée année après année. On voit le résultat aujourd’hui.
Quel est le tort de Jeanne Pavard, l’assistante parlementaire qu’Hervé Mariton vient de limoger sur-le-champ après deux ans de bons et loyaux services, et dont le nom est maintenant jeté en pâture dans la grande presse suite à une dépêche AFP dudit Mariton ?
D’avoir “affiché sur sa page Facebook, qui a désormais été modifiée, ses sympathies pour des sites internet ou des mouvements d’extrême droite.” Quel crime odieux !
Certes, il n’est pas illégal mais aux yeux de la vraie gauche, et de la fausse droite, c’est un crime.
La loi de gauche serait-elle au-dessus de la loi de la République ? Et nous en parlons d’autant mieux que Jeanne Pavard ne nous apprécie pas, comme elle l’a fait savoir publiquement à plusieurs reprises.
La paille et la poutre
M. Mariton a raté là une bonne occasion de faire renaître la droite en France, et il l’a au contraire enfoncée un peu plus bas qu’elle n’était.
Au lieu de se coucher devant les injonctions d’un média dirigé par un trotskyste, qui s’en sert donc à des fins idéologiques et non d’information, M. Mariton aurait pu répondre ceci par exemple :
1/ Mediapart a-t-il la moindre légitimité alors qu’il est dirigé par un trotskyste et surtout qu’il fraude le fisc? Cela aurait permis à la presse (et notamment à l’AFP) de reprendre cette information, qui est odieusement tue pour le moment, on voit bien pourquoi.
2/ La gauche est-elle en mesure de faire la morale quand on connaît ses fréquentations à elle ? Il suffit de jeter un œil sur toutes ces phrases odieuses prononcées par la gauche pour se convaincre du contraire.
En lisant le livre noir de la gauche, on ne peut qu’être d’accord avec Orwell : « Pour un parti de gauche au pouvoir, l’adversaire le plus redoutable est toujours sa propre propagande passée. »
3/ Une petite recherche parmi les parlementaires et ministre de gauche, et pas seulement leurs assistants parlementaires, permet légitimement de se dire que la chasse aux sorcières, si elle était menée sur des critères de morale objective, encouragerait la moitié du Parlement et du gouvernement à démissionner dans la seconde.
Comme nous l’avait déclaré Malek Boutih devant le siège du PS, à l’occasion de la mort de Georges Frêche : “Il y en a d’autres de dirigeants socialistes qui disent des conneries, et croyez-moi ils n’ont pas été exclus”.
Un peu d’histoire ne ferait pas de mal
Un peu d’histoire ne ferait pas de mal
Évidemment, les médias ne s’offusquent jamais de ces déclarations et prises de position, 70 ans d’alliance de la gauche et du totalitarisme communiste notamment, mais on ne peut les en blâmer.
Les principaux responsables sont les irresponsables politiques qui ont laissé la gauche imposer sa conception de la morale, alors que cette conception est immorale.
Il suffit de se pencher un tout petit peu, par exemple, sur le passé de François Mitterrand, idole de la gauche, pour en avoir une meilleure idée :
Qui a légitimé la torture en Algérie en tant que Ministre de la justice, ce que lui a même reproché Jacques Attali ?
Qui a fait couler le Rainbow Warrior ?
Qui a mis des centaines de Français sur écoute pour des raisons personnelles ?
Qui a fait vivre sa fille illégitime aux frais du contribuable ?
Qui a menti au sujet de son cancer ?
Qui a inventé un faux attentat à l’Observatoire pour être victimisé ?
Qui a fait condamner à mort 47 militants FLN comme l’a révélé Benjamin Stora ?
Qui a fleuri la tombe du Maréchal Pétain de 84 à 91 comme aucun autre président de la République ?
Qui est responsable des Irlandais de Vincennes ?
Qui a régularisé 120 000 clandestins en 1981 ?
Qui a embauché 1,1 millions de fonctionnaires entre 1981 et 1983, creusant ainsi le déficit de la France tout en se constituant une clientèle électorale aux frais du contribuable ?
Qui a fait payer des sondages par des valises de billets à l’Élysée ?
Qui a été ami jusqu’au bout de René Bousquet, principal responsable de la rafle du Vel d’Hiv ?
Qui a fait l’alliance avec les communistes qui prenaient alors leurs ordres à Moscou ?
Qui a financé SOS Racisme pour faire monter le FN et le racisme ?
Qui a ruiné la France entre 1981 et 1983 ?
Qui a fait perdre de nombreux pouvoirs à la France en la faisant rentrer dans Maastricht, dont Jacques Attali a dit que ce traité n’était exprès pas très démocratique ?
Qui a fait objectivement alliance avec le FN pour diviser la droite, comme le reconnaissent Mazarine Pingeot, Roland Dumas, et d’autres ?
C’est Blum et Thorez qui demandaient de désarmer la France pendant la montée d’Hitler. C’est une chambre du Front Populaire qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain.
Ce sont les communistes qui se sont alliés aux nazis entre 1939 et 1941, qui ont saboté la machine de guerre française en 1940 et qui demandait de fraterniser avec les nazis pendant l’occupation.
C’est la gauche qui a rejoint massivement la collaboration à Vichy. C’est la droite et l’extrême-droite qui résistait à Londres dès 1940.
Conclusion
Aussi critiquable que soit l’extrême-droite, elle ne s’est jamais rendue coupable d’avoir fait alliance pendant 70 ans avec un totalitarisme.
N’en déplaise à la gauche, qui cherche à le faire revivre par tous les moyens, le nazisme est mort et enterré. Il s’agit de regarder les faits en face, et notamment celui qui indique que les actes de terrorisme sont surtout le fait de l’extrême-gauche et de l’islam aujourd’hui (voir le Rapport 2010 d’Europol par exemple), et très peu de l’extrême-droite.
Évidemment les médias créent un miroir déformant de la réalité en surmédiatisant les actes répréhensibles commis par l’extrême-droite (comme en ce moment avec l’affaire Clément Méric), et en sous-médiatisant ceux commis par la gauche et l’extrême-gauche.
Le rôle de gens qui se disent responsables politiques de droite est de dénoncer cet état de fait, comme le faisait Jean-François Revel (qui se disait pourtant de gauche).
M. Mariton vient de prouver qu’il n’a pas de colonne vertébrale, comme la fausse droite à laquelle il appartient, il serait temps pour tout le monde de comprendre que la politique est un combat, et que pour mener un combat il faut des combattants, pas des béni oui-oui
source et publication http://www.enquete-debat.fr/archives/herve-mariton-confirme-quil-fait-partie-de-la-fausse-droite-21492.