La victime "s'est électrocutée alors qu'il tentait de découper des câbles électriques" sur un chantier avenue Victor Hugo, à La Courneuve, à proximité de la ligne du RER B, a-t-on précisé de même source.
L'homme, qui souffre de brûlures dues à la décharge électrique, a été transporté dans un état sérieux à l'hôpital Saint-Louis à Paris mais ses jours ne sont pas en danger.
600 kilos de cuivre volés interceptés sur l' A 40
Publié le 07.05.2013, 12h19
Ce dimanche, rapporte le Dauphiné Libéré, un agent d'autoroute est alerté par le manège suspect de deux véhicules au niveau de la barrière de péage d'Eloise pour sortir de l'autoroute A40. Un premier véhicule passe la barrière. Son conducteur descend de voiture pour donner sa carte de crédit au conducteur du second véhicule, resté coincé de l'autre côté du péage. Mais, la carte bancaire est refusée et avalée par la machine. L'agent d'autoroute explique au premier chauffeur qu'il ne peut pas utiliser une carte de paiement deux fois de suite en si peu de temps. Mais cette explication énerve ce dernier qui, après avoir repris la carte, la jette dans un buisson.
Trois hommes interpellés
Les passagers de la première voiture prennent la fuite, plantant leur conducteur au péage. Celui-ci sera interpellé. De son côté, le second véhicule, resté coincé au péage, fait demi-tour sur la bretelle de sortie d'autoroute avant d'être abandonné sur une aire de repos non loin de là. Les gendarmes, lancés à sa recherche, le retrouvent, vide de ses passagers mais plein de bobines de cuivre : 600 kilos. Ils parviennent ensuite à mettre la main sur les occupants du véhicule, après avoir retrouvé leur clefs de voiture. Les deux hommes déambulaient dans un village voisin. Comme leur camarade, ils ont été placé en garde à vue.
Selon la gendarmerie, ces câbles de cuivre appartiennent à la SNCF et France Télécom. Les enquêteurs tentent d'identifier les lieux exacts où ont été commis les vols. Ils ont précisé qu'ils ignoraient pour l'instant à quelle destination le cuivre, revendu environ 4 euros le kilo au marché noir, était voué. Les trois malfaiteurs comparaîtront prochainement devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).
LeParisien.fr
Vols de câbles téléphoniques: un an ferme pour cinq Roumains
Vannes. Un an ferme pour des vols de câbles téléphoniques
Publié le 16.03.2013, 12h52 | Mise à jour : 13h27 http://www.aujourdhui-en-france.fr/faits-divers/vannes-un-an-ferme-pour-des-vols-de-cables-telephoniques-16-03-2013-2645367.php
Les cinq hommes avaient été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi sur la commune de Monterblanc (Morbihan), tandis qu'ils tentaient de voler 900 mètres de câbles.
La peine d'un an de prison ferme correspond aux réquisitions du parquet et les cinq hommes, sans lieu de résidence fixe, ont été placés sous mandat de dépôt. Leurs deux véhicules ont, par ailleurs, été saisis.
Un phénomène qui s'est développé depuis des années
Ce phénomène s'est développé ces dernières années du fait de la montée des cours mondiaux du cuivre. Depuis le début de 2013, le préjudice pour France Telecom atteint près de 700.000 euros sur le grand ouest. La SNCF, quant à elle, est confrontée a ce phénomène depuis plusieurs années. Une convention a d'ailleurs été signée avec la gendarmerie pour renforcer la surveillance de son réseau, y compris par hélicoptère.
- Vol de câbles SNCF: cri d'alarme de la Région Midi-Pyrénées
Toulouse : Vol de câbles SNCF: cri d'alarme de la Région Midi-Pyrénées
Publié le 26.12.2012
En octobre et novembre, 161 trains ont été supprimés et 344 ont subi d'importants retards, ce qui a pénalisé 100.000 voyageurs, ajoute le texte, qui cite des données de la direction des transports de la Région. Martin Malvy appelle en conséquence à "un renforcement des moyens de surveillance afin qu'il soit mis un terme à ce vandalisme".Le vol de métaux a explosé en France ces dernières années en raison de la hausse continue des cours et de la facilité à perpétrer ces vols.De son côté, la SNCF de Midi-Pyrénées a comptabilisé entre la mi-septembre et la mi-décembre 500 retards ou suppressions de trains dus aux vols de métaux. C'est un "fléau insupportable pour les voyageurs" et une situation "très difficile pour les équipes de la SNCF qui toutes les nuits réparent les câbles et remettent en état les installations", dit-elle. Le cuivre est coté plus de 6.000 euros la tonne sur le marché international.L'entreprise ferroviaire précise néanmoins qu'elle a pris des mesures de prévention pour sécuriser des milliers de kilomètres de rails (300 cheminots mobilisés au niveau national, surveillance par les hélicoptères de la gendarmerie, alarmes mobiles avec vidéos).La SNCF, qui porte plainte systématiquement en cas de vol, rappelle enfin qu'en 2011, 450 personnes ont été interpellées en France après des vols de métaux, donnant lieu à 200 sanctions pénales et 100 peines de prison ferme.
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- Des drones pour lutter contre les vols de câbles : http://www.leparisien.fr/transports/des-drones-pour-lutter-contre-les-vols-de-cables-11-01-2013-2472883.php
Des drones pour lutter contre les vols de câbles
«Nous allons mettre en place un dispositif complet de sécurisation, de surveillance et de sanction», a-t-il déclaré en marge du comité stratégique de la filière ferroviaire à Petite-Forêt, près de Valenciennes.
Un «fléau inexcusable»
Des drones notamment devraient être expérimentés. «Ils surveilleront l'ensemble du réseau à risque et par ailleurs les accès aux voies seront rendus plus difficiles par certains dispositifs que nous sommes en train d'envisager», a encore expliqué Frédéric Cuvillier.
Les drones sont de petits engins volants commandés à distance, plus souvent utilisés par les armées ou les forces de l'ordre pour mener à bien des missions de surveillance, de renseignement, de reconnaissance voire de combat.
30 M€ de préjudice par an pour la SNCF
Le ministre a qualifié les vols de câbles, recherchés pour le cuivre qu'ils contiennent, de «fléau inexcusable et qu'on ne peut pas tolérer, qui met en jeu la sécurité des voyageurs et la régularité des trains». Ces vols coûtent chaque années 30 millions d'euros à la SNCF, a rapporté le ministre.
Selon l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), les vols de câbles sont faciles à commettre : les voleurs déterrent les câbles le long des voies, ou bien pillent les entrepôts de la SNCF ou de RTE (Réseau de transport d'électricité). Un trafic qui peut se révéler juteux à l'heure où le cuivre se négocie sur les marchés entre 6000 et 7000 € la tonne. Depuis 2011, le réseau est surveillé par des hélicoptères de la gendarmerie.
http://www.aujourdhui-en-france.fr/beauvais-60000/un-fleau-pour-la-sncf-07-06-2011-1483458.php
Beauvais : Un fléau pour la SNCF
| Publié le 07.06.2011, 07h00
Le 19 avril, il n’y a eu aucun train entre Paris et Beauvais. C’est la conséquence d’un vol de câble commis tôt le matin, vers 5h30, dans le tunnel du Coudray-sur-Thelle, à côté de Méru. Le trafic ne reprendra que le lendemain. Ce fléau, qui s’est aggravé avec l’envolée du cours du cuivre en 2010 (il a triplé en deux ans), touche les localités les plus reculées.
« Houdancourt a été touché à trois reprises », indique Gérard Fécamp, responsable de la sécurité à la SNCF. Peut-être parce que Houdancourt, commune de 500 habitants, est situé à proximité de l’A 1. Si la région de Creil est la plus touchée, tout le département est concerné. « Il n’y a pas vraiment de points noirs très précis », avoue la SNCF. Les lignes Creil-Beauvais et Creil-Compiègne restent les plus convoitées pour les voleurs de métaux, les vols ont aussi eu lieu à proximité de Chevrières et d’Estrées-Saint-Denis. « Les vols peuvent aller de 500 m de câble à 2 km », ajoute l’entreprise. Les délinquants traquent le cuivre, mais ils ne sont pas nécessairement des connaisseurs. « Souvent, ils sectionnent des câbles sous gaine qui protègent des fibres optiques. Résultat : nous n’avons plus de signalisation, et les trains ne peuvent plus circuler. » C’est ce qui s’est passé dans le tunnel du Coudray. La poussée de fièvre du début d’année est cependant retombée depuis mai. Sans doute le résultat d’un partenariat renforcé entre la SNCF et la gendarmerie, qui emploie les grands moyens, et notamment la traque des voleurs de cuivre du haut d’un hélico.
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Champs-sur-Marne : Les gendarmes stoppent dix voleurs de câbles
Publié le 12.12.2012
C'est une opération d'envergure qu'ont menée les militaires de la compagnie de gendarmerie de Meaux, lundi soir et mardi matin : l'aboutissement de plusieurs mois d'une enquête menée sous la houlette du parquet de Meaux, pour « vols et tentatives de vols en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs ». Dix Roumains, des hommes âgés de 27 à 49 ans, ont été interpellés par quelque 46 militaires, sur des campements situés à Champs-sur-Marne, Chelles, Noisiel, Meaux et à la prison de Fresnes (Val-de-Marne).Leur garde à vue pourrait durer quatre jours.
Aux côtés des gendarmes meldois ont également participé à l'opération deux équipes cynophiles d'Ile-de-France (quatre hommes et deux chiens), deux techniciens en identification criminelle (TIC) et un technicien en nouvelle technologie (N'TECH).
Leur mode opératoire : couper, attacher et tirer avec une voiture
Les hommes interpellés sont soupçonnés d'avoir dérobé des câbles téléphoniques, entre juillet et novembre, dans de nombreuses communes : 13 en Seine-et-Marne (Champs-sur-Marne, Montgé-en-Goële, Monthyon, Favières…), 4 dans l'Essonne, 2 dans le Loiret, 1 dans les Yvelines et 1 dans l'Aube. Et ce, au préjudice de l'opérateur téléphonique France Télécom.
Leur mode opératoire était toujours le même. La nuit, les voleurs ouvraient deux regards techniques, situés dans la chaussée ou dans un fossé, à plusieurs centaines de mètres d'intervalle. Ils coupaient les câbles des deux côtés. Puis, à une des extrémités, les malfaiteurs accrochaient une corde, elle-même attachée à une voiture. Il ne leur restait plus qu'à tirer. Pour finir, les centaines de mètres de câbles volés étaient découpées sur place, en petits tronçons, afin d'être transportés.
Pour le moment, le montant du préjudice pour la société France Telecom est estimé à 500 000 €, entre les matériaux et les travaux. Sans oublier l'énorme trouble à l'ordre public et la mise en péril de nombreux usagers, qui n'ont pu téléphoner. Ainsi, une retraitée de 80 ans, qui n'a pas pu se servir de son dispositif de téléassistance, a dû se relever seule plusieurs fois après des chutes. Par ailleurs, un centre de rééducation cardiaque du département s'est retrouvé en difficulté pour gérer ses ambulances et contacter les urgences.
L’explosion des vols de câbles plonge les stades dans le noir
Une vingtaine de communes d’Ile-de-France ont été victimes de ce phénomène qui prive d’entraînement des milliers de sportifs. Avec la hausse des cours du cuivre, ces vols rapportent plus qu’un braquage.
Les voleurs de métaux ont trouvé leur nouveau terrain de jeu : les stades. Du Val-d’Oise à l’Essonne en passant par les Yvelines et la petite couronne, personne n’est épargné. Depuis un an et demi, le nombre de vols de câbles en cuivre alimentant les pylônes d’éclairage a explosé dans les enceintes sportives d’Ile-de-France.
Le phénomène s’est encore accéléré fin 2012. En novembre et décembre, Fleury-Mérogis et Viry-Châtillon dans l’Essonne mais aussi Aubergenville et Les Mureaux dans les Yvelines, ou encore Les Lilas en Seine-Saint-Denis, ont été touchés. Dernier cas en date : Grigny, dans l’Essonne, où les footballeurs sont privés de lumière depuis un mois.
6 000 € la tonne de cuivreDepuis l’été 2011, ce sont près d’une vingtaine de cas de vols de ce nouveau genre qui ont été répertoriés dans l’ensemble de la région. « Ça rapporte en général plus qu’un braquage et c’est moins risqué », résume un policier. Pour les communes touchées, le préjudice financier est en général très lourd.
A titre d’exemple, la facture était montée à 240000 € lors de l’action menée contre le stade Marville de Saint-Denis-La Courneuve (Seine-Saint-Denis) en juin 2011. Aux 150000 € de préjudice propres au vol de câbles s’était ajoutée une addition de 90000 € pour la réparation des dégâts causés par l’effraction. En novembre dernier, Fleury-Mérogis avait vu s’envoler les 300000 € tout juste investis dans un éclairage flambant neuf lors du vol de 1 km de câbles dans son stade municipal. « Nos assurances couvrent le préjudice financier, avait alors précisé le maire PS, David Derrouet. Mais, face à la recrudescence de ces actes de dégradation, il faut s’attendre à des hausses de cotisations. » A Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le stade Armand-Girodit a été victime de deux vols en deux ans. L’installation de caméras de vidéosurveillance et de grilles pour sécuriser les lieux n’a pas dissuadé les malfaiteurs.
Surtout, sans éclairage, les stades deviennent inutilisables en nocturne et les pratiquants de dizaines d’associations sportives s’en trouvent pénalisés parfois durant plusieurs mois.
Toutes les enquêtes menées évoquent des réseaux très organisés, attirés par un métal qui se négocie actuellement aux alentours de 6000 € la tonne. Les peines encourues pour ce genre de délit ne sont pas négligeables. Un voleur appréhendé après une « visite » du stade des Mureaux (Yvelines) a écopé de deux ans de prison ferme.
Publié le 28.12.2012
SUR LE MÊME SUJET
Roms : les propos de Valls choquent les associations
Affichant de plus en plus sa volonté de démanteler le plus possible de «camps insalubres», ces nouveaux propos ont vivement fait réagir les associations qui les ont jugés «irresponsables» et «démagogiques».
Les Roms sont à l'origine « de problèmes de cohabitation »
Comme dans l'entretien exclusif publié jeudi dans le «Parisien»-«Aujourd'hui en France», le message du ministre est clair : il faut intensifier les démantèlements tant critiqués par les associations. «La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer : il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres», souligne Manuel Valls.
Selon lui, quelques «400 campements dans notre pays, dont les deux tiers sont en Île-de-France» seraient habités par «20 000 hommes femmes et enfants, originaires de Roumanie et de Bulgarie pour la plupart». Ils «sont à l'origine de problèmes de cohabitation qui prennent des formes parfois inquiétantes comme en témoignent les incendies constatés la semaine dernière à Aubervilliers et à Sarcelles.»
«Les Roms ont vocation à rester en Roumanie»
Et le ministre de marteler : «Je partage les propos du Premier ministre roumain quand ce dernier dit “Les Roms ont vocation à rester en Roumanie, à y retourner"». Pour cela, il vient de donner «des instructions très précises aux policiers et gendarmes afin d'investir ces bidonvilles à ciel ouvert afin d'y multiplier les contrôles d'identité», continue le «Figaro».
Car pour Manuel Valls, les essais d'intégration - par des villages d'insertion par exemple - ne peuvent concerner «qu'une minorité car, hélas, les occupants de campements ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés à la mendicité ou la prostitution.» Ainsi, estime-t-il, «les préfets sont soumis à une contradiction». Ils doivent «à la fois démanteler les campements tout en répondant à la demande de (...) trouver des mesures alternatives».
Valls «légitime la xénophobie» selon une association
Ces déclarations n'ont pas tardé à faire réagir les associations qui défendent les droits des Roms. «Evidemment tout le monde veut éradiquer les bidonvilles» mais «ça ne sert à rien de les renvoyer d'un coin de trottoir à un autre endroit pourri», a rétorqué Laurent El Ghozi, cofondateur du collectif Romeurope, qui rassemble une trentaine d'associations (Médecins du Monde, Ligue des droits de l'Homme, Mrap, Secours catholique, etc). Pour lui, le ministre «légitime la xénophobie, le rejet de l'autre, voire le racisme» contre «une population désignée en fonction de son origine ethno-raciale présumée».
Même constat pour La Voix des Rroms. Selon l'association, «M. Valls appelle à la discrimination des Roms» via «un concentré de mensonges». «Cette interview (...) annonce un durcissement de la politique à laquelle nous assistons depuis 2003, lorsque (Nicolas) Sarkozy devint ministre de l'Intérieur», continue le communiqué. Il rappelle par ailleurs que sur deux millions de Roms roumains, «seulement 15 000 vivent en France dans des bidonvilles et squats, et ceci depuis des années». «Le retour en Roumanie de 15 000 Roms ne va pas changer la face de la France», ironise Laurent El Ghozi.
La Voix des Rroms réfléchit à un éventuel dépôt de plainte pour «incitation à la haine raciale». «Objectivement, Valls fait du Sarkozy »renchérit Saimir Mile, et «malheureusement ce n'est pas une surprise».
Publié le 15.03.2013, 18h20
- Une cambrioleuse confondue... pour avoir fait ses besoins au fond du jardin
- EN IMAGES. Village d'insertion des Roms : les opposants manifestent
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- Eric 07/05/2013 – 19h02 : Parce qu'il y a encore des personnes pour croire qu'ils se présenteront à l'audience ? Ils ne se présenteront pas. Ils seront jugés "par défaut". Si les policiers les reprennent un jour, ils feront opposition à leur jugement. S'ils sont de nouveau condamnés, ils feront appel. Bref, dans 10 ans, ils seront toujours chez nous, à gagner leur pain en volant les usagers de la SNCF. Beau pays...
- lucien 07/05/2013 – 18h05 : merci l'Europe , les Français n'en voulaient pas, Sarkozy a contourné notre référendum ! Quelle bel exemple de démocratie !
Merci Jacques O.
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