Alors que le surréalisme de la position de la première concubine, Valérie Trierweiler, qui dispose d’un bureau dans un organe de presse privée et d’un autre dans les palais de l’Élysée, fait encore couler beaucoup d’encre et que Christiane Taubira a embauché son petit ami dans son ministère, Libération nous append qu’un énième compagnon de membre du gouvernement pourrait bénéficier d’une belle place et jouir à son tour des ors de la République.
Cette fois ci, il s’agit de Boris Vallaud, mari de Najat Vallaud-Belkacem.
Nul besoin de rappeler la situation scandaleuse de Valérie Trierweiler, dont le double statut de journaliste et de compagne officieuse du chef de l’état est symptomatique du mélange des genres que subit la politique française.
Un homme d’affaire, Xavier Kemlin a d’ailleurs déposé plainte contre la « maîtresse » de l’ex de Ségolène Royal pour « détournement de fonds publics », car il estime que nos impôts n’ont pas à payer un bureau à une femme qui se veut journaliste indépendante et qui ne bénéficie d’aucun statut officiel.
La semaine dernière, c’était la ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui était au cœur d’une nouvelle affaire de collusion entre vie privée et vie publique : l’Express a en effet publié un article où il est spécifié que le conseiller spécial de la ministre n’est autre que son compagnon, Jean-François Boutet. « Ce conseiller spécial – c’est l’intitulé de sa fonction – l’est à plus d’un titre : membre à plein temps du cabinet, il est aussi le compagnon de la ministre« , expliquait l’hebdomadaire.
Nouveau conflit d’intérêt, nouveau proche du pouvoir politique nourri par l’état. Comment ne pas penser à Jean Sarkozy…
Au lieu de faire profil bas, la spécialiste de la repentance (pour les autres) a dénoncé sur Twitter les journalistes en utilisant le technique dite « de Ségolène Royal », à savoir rejeter toute critique en la qualifiant de sexiste (comme ils font avec l’homophobie dans le cadre du débat sur le mariage homo).
« L’Express assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d’info ou presse de faux? Newton : lourd en tombant« , a ainsi twitté celle qui fait des lois mémoriels pour les français mais qui refuse de parler de « la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (véridique!).
Pourtant, l’idée de l’article est précisément l’inverse de ce que Taubira laisse entendre : ce serait plutôt son compagnon qui profiterait de la carrière de sa petite amie en se faisant introduire dans les palais de la république.
Quoi qu’il en soit, des menaces et pressions publiques d’un ministre de la justice contre un organe de presse indépendant nous rappellent les plus belles heures du socialisme.
C’est un peu comme si le Parti politique au pouvoir organisait des manifestations « populaires » de soutien à la politique gouvernementale…
Cette semaine, c’est donc au tour de l’inénarrable Najat Vallaud-Belkacem de faire parler d’elle et de trouver un bon petit plaçon à son mari.
On se croirait vraiment sous Sarkozy (en plus osé encore!). Dire qu’il nous avait juré qu’il respecterait la presse, qu’il se tiendrait de manière exemplaire par rapport à Sarkozy et que les Français l’ont uniquement élu sur cette promesse de rupture avec le style de son prédécesseur…
Il est effectivement très amusant de voir tout ça quand on se souvient des attaques pour népotisme contre Sarkozy et du discours démagogue de Hollande pendant le débat d’entre deux tours.
La petite amie du président (et celles de 3 ministres) dans la presse, le compagnon de la ministre de la Justice qui devient son conseiller spécial et le mari de la porte-parole du gouvernement qui devient numéro 2 du ministère de l’Industrie : la république bananière exemplaire, c’est maintenant !
source http://www.citoyens-et-francais.fr/article-hollande-taubira-belkacem-vie-privee-vie-publique-on-bosse-en-famille-116790899.html