REVUE DE PRESSE
Depardieu : "J'ai l'impression que le gouvernement français ne sait pas faire son métier"
Les raisons de son départ en Belgique, les mots durs du Premier ministre Jean-Marc Ayrault...
Gérard Depardieu se livre samedi 16 mars dans une interview à la chaîne de télévision belge Notélé.
L'acteur français, sous le feu des critiques depuis l'annonce, en décembre 2012, de son départ vers des cieux fiscalement plus cléments, s'exprime sur tout d'abord sur ses débuts à Néchin, la ville belge où il a élu domicile. "Ça a été un peu difficile l'installation", concède la star, parce que les gens croient que j'ai quitté la France pour des raisons fiscales".
L'acteur se défend de partir pour des raisons fiscales
Lui explique que "ce n'est pas tout à fait vrai", "car à Néchin je paye 50% d'impôts, ce qui me paraît tout à fait raisonnable.
Je paye sur les dividendes 33% d'impôts, ce qui me paraît encore raisonnable, car c'était comme ça avant en France".
Pas sûr qu'il convainque le gouvernement, qui a vivement critiqué sa démarche au plus fort du scandale.
A une question du journaliste, qui lui demande s'il garde rancoeur à Jean-Marc Ayrault de l'avoir traité de "minable", le monstre sacré répond d'abord avec une certaine humilité.
Le "minable" de Ayrault, "ça peut échapper" mais....
"Je pense que ce n'était pas bienvenu. On n'a pas à critiquer quelqu'un qui paye, à l'époque, plus de 87% d'impôts. Je n'ai pas à entendre le mot 'minable'."
Mais enfin, ajoute-t-il, conscient de ses propres travers, "ce n'est pas grave, ça peut échapper, moi je ne suis pas à l'abri d'un dérapage et j'en ai fait 10 000."
Reste que l'acteur ne résiste pas à un petit règlement de compte à l'attention de Matignon.
"J'ai l'impression que ces gens ne savent pas faire ce métier", lâche-t-il un peu plus loin. "
C'est vrai que lui [Jean-Marc Ayrault], c'est la première fois. il n'a jamais eu de portefeuille de ministre.
Il a eu la Corrèze, qui est en déficit..."