En soutenant la famille du petit garçon prénommé Jihad, le MRAP vient de confirmer sa vraie nature : ce mouvement, qui prétend œuvrer pour l’Amitié entre les Peuples, n’est autre qu’un des fers de lance de l’islam radical.
Les explications et les excuses qu’il donne pour minimiser l’affaire du tee-shirt porté par le garçonnet de 3 ans vont dans ce sens.
Tout est bon, en effet, pour justifier la normalité d’un intégrisme politico-religieux prompt à manier aussi bien la takia que le sabre !
Le problème est qu’un tel aveuglement idéologique condamne le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples à n’être que son contraire, l’amitié entre les peuples ne pouvant aller de pair avec les bombes humaines, sauf à penser qu’un Dieu a acheté la vie des croyants « en échange du Paradis », ces derniers tuant et se faisant tuer lorsqu’ils combattent « dans le sentier de Dieu » (Coran 9 :111).
Car enfin, est-il normal qu’un bambin se présente à l’école de la République vêtu d’un tee-shirt sur lequel on peut lire « Je suis une bombe » ou encore « Jihad, né le 11 Septembre » ?
Ces deux inscriptions ne sont-elles pas explicites ? N’atteignons-nous point ici le sommet de l’horreur en mêlant l’innocence à la barbarie ?
Supposons que l’enfant soit de sexe féminin : la formule « Je suis une bombe » pourrait être interprétée en devenir !
Mais quid de la précision renvoyant au « 11 Septembre » ? L’Histoire n’est-elle pas l’Histoire ? Aurait-elle mille significations ?
Si d’aucuns voient dans les avions pénétrant les Tours jumelles un acte d’amour universel, allons-nous pour autant en accepter l’augure ?
Jusqu’à quand la France va-t-elle tolérer l’intolérable ? Suffit-il qu’un père choisisse le prénom de son enfant pour que ce prénom figure sans contestation possible sur les registres de l’État civil ?
Que dirait-on si j’appelais mon petit garçon « Matamore », c’est-à-dire « Tueur de Maures » ?
Y verrait-on une « marque d’humour », ou encore une« mauvaise blague » ? La « plaisanterie » serait-elle jugée« innocente » ?
Aurais-je le droit d’invoquer mes origines espagnoles pour souligner qu’un tel prénom a toute sa place dans ma culture d’origine ?
En tant que chef de famille, serais-je l’archétype d’une « famille paisible » ? Manuel Valls me soutiendrait-il ?