Mali : le légionnaire au foulard aurait été rapatrié et sanctionné
Le légionnaire français en service au Mali, pris en photo portant un foulard représentant une tête de mort, aurait été identifié par sa hiérarchie militaire et sanctionné, selon des informations du blog spécialisé dans les questions militaires le mamouth.
Le légionnaire du 1er REC d’Orange aurait été rapatrié en France cinq jours après les faits et puni de 40 jours d’arrêts.
L’image avait fait le tour du net et suscité de nombreuses réactions.
Sous ses lunettes de combat, le légionnaire portait un foulard figurant une tête de mort qui lui donne des faux airs de Ghost, un personnage du très populaire jeu vidéo de guerre Call of Duty.
La photo qui l’avait rendu célèbre malgré lui avait été prise dans un contexte très particulier, puisque ce légionnaire se protégeait d’un atterrissage d’hélicoptère à proximité.
Mais il ne combattait pas ainsi grimé
.L’état-major des armées avait jugé que le comportement de ce soldat n’était pas acceptable.
«Cette image n’est pas représentative de l’action que conduit la France au Mali à la demande de l’Etat malien» et de celle que mènent ses soldats souvent «au péril de leur vie», avait souligné à l’époque le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major.
Cette décision ne passe pas auprès de certains anciens légionnaires selon le Midi Libre.
Un d’entre eux a fait part de son indignation au Midi Libre : «il n’y a pas eu mort d’homme, un blâme aurait été suffisant».
Source: http://policeetrealites.wordpress.com/2013/02/10/mali-le-legionnaire-au-foulard-aurait-ete-rapatrie-et-sanctionne/
PENDANT CE TEMPS
Filière jihadiste vers le Mali : quatre hommes mis en examen, deux d'entre eux ont été écroués
Quatre hommes ont été mis en examen dont deux écroués, soupçonnés d'appartenir à une filière jihadiste vers le Sahel.
Plus tôt samedi 9 février, ils avaient été présentées au juge antiterroriste Marc Trévidic.
Tous les quatre ont été mis en examen pour"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Il s'agit de deux Français de 27 et 37 ans, d' un Franco-Algérien de 27 ans et d'un Malien de 23 ans.
Les deux Français ont été placés sous contrôle judiciaires, tandis que les deux autres ont été placés en détention provisoire.
Soupçonnés d'avoir eu le projet de se rendre dans le nord du Mali
Interpellées mardi, ils sont soupçonnés d'être proches de Cédric Lobo, ce Français arrêté à Niamey (Niger) en août, alors qu'il espérait rejoindre Tombouctou, au Mali.
C'est dans le cadre d'une enquête sur une filière de jihadistes vers le Mali à laquelle appartiendrait Cédric Lobo, qu'ils avaient été interpellés. Ils sont notamment soupçonnées d'avoir eu le projet de rejoindre des groupes jihadistes dans le nord du Mali, où la France est actuellement engagée dans une opération militaire pour chasser ces groupes.
Mi-janvier, le juge Trévidic avait dit à l'AFP qu'il y avait "10 à 15 Français ou résidents français" qui étaient partis dans le nord du Mali, mais que leur décompte était difficile.