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MALI : LA TERREUR DJIHADISTE........ ( REPORTAGE O-F )

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REVUE DE PRESSE  

Mali : Diabali a vécu une semaine de terreur djihadiste

vendredi 25 janvier 2013

 

La ville malienne, où les soldats du 2e RIMa du Mans se déploient, raconte l'occupation par les combattants islamistes.

Le goût de la liberté est à la mesure de la peur éprouvée.


Diabali. De notre correspondant

 

Quatre jours de terreur. De la prise de la ville, le 14 janvier, jusqu'à la fuite des pick-up, le vendredi suivant, les djihadistes ont imposé leur loi.

 

Toujours le même mode opératoire. Investir la ville et les bâtiments publics, récupérer les armes abandonnées dans la confusion par l'armée malienne.

Puis, saccager les symboles des « croisés », comme cette église aux abords du village.

« À maintes reprises, ils ont approché la population. Des gamins, avec des millions de francs CFA dans les poches, ont tenté d'amadouer les habitants sans le sou.

Ils parlaient toutes les langues. Français, arabe, songhaï, wolof... », relate Aboubacar, un artisan de la ville.

 

Instaurer la charia, la loi de Dieu

Accoudé au comptoir de sa petite boutique, Habibou se souvient du discours d'un des djihadistes aux passants : « Nous sommes venus pour vous, n'ayez pas peur.

Nous sommes là pour combattre la France, et pour instaurer la charia, la loi de Dieu. »

Le discours se veut rassurant, voire bienfaiteur.

Pourtant, les interdictions pleuvent : comme à Tombouctou, Gao et Kidal depuis des mois. Le tabac, l'alcool et la musique deviennent intolérables. Les femmes couvrent leurs cheveux quand elles sont obligées de sortir.

Tétanisée par la présence des occupants, une famille choisit de se cloîtrer.

Le père est mort d'une balle dans la tête, tué par l'erreur d'un soldat malien alors qu'il fuyait la ville. Le corps est enterré dans l'arrière-cour de la maison.

« Ils disaient vouloir combattre les « kafirs », les mécréants.

 Ils ne semblaient même pas avoir peur des avions.

Ils se réfugiaient pendant des heures sous un grand manguier, pour éviter d'être repérés par les airs », rapporte Habibou.

 

Chaque nuit, pendant quatre jours, les habitants barricadent leurs portes, se couchent sous les lits et sous les tables.

Dehors, les tirs français font mouche. Leur précision étonne. Armés de canons 30 mm, les pick-up des djihadistes tentent de riposter.

Sans succès. Ils fuient au matin du 18 janvier.

 

La terreur repart, repoussée à quelques kilomètres au Nord.

 

 

  Source et publication:  François RIHOUAY.  http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php?abo=1043339&serv=10&idCla=3637&idDoc=2157072&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=etranger

ET AUSSI

Vendredi 25 janvier 2013

 

 

ET AUSSI

 

 

Ca chauffe pour les arabes, à Bamako (Mali)

"Je n'ai pas confiance aux arabes" dit ce garde

« Je n’ai pas confiance aux arabes » dit ce garde

Mardi 22 janvier, en pleine journée, des hommes armés (apparemment des forces de sécurité et de contrôle), à bord d’un pick-up, procèdent à l’arrestation d’une dizaine de personnes dans le grand marché de Bamako.

La plupart étaient des jeunes arabes. On compte aussi des femmes.

Lundi 21 janvier, des policiers, sur un pick-up accompagnés d’autres sur des motos, arrêtent plusieurs jeunes dans le quartier du Golf, lieu de concertation de la communauté touareg de Bamako.

Plusieurs ressortissants de pays étrangers, notamment les arabes, se disent victimes d’«arrestation abusive».

 

Mardi 22 janvier, à l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale (photo), un garde national malien contrôlant la carte de presse d’un journaliste venant d’un pays arabe affirme : «Je n’ai pas confiance aux Arabes».

Des mosquées sont perquisitionnées «pour chercher des caches d’armes ou de personnes suspectes», explique un journaliste malien.

 

Le quotidien malien Le Combat dans son numéro 538 en date du mardi 22 écrit: « A Bamako des policiers font irruption dans les mosquées supposées cacher des armes.

La semaine dernière la mosquée wahhabite da Badalabougou est fouillée jusqu’au minaret ».

http://fr.alakhbar.info/5858-0-Bamako-Letat-durgence-prolonge-et-les-arrestations-multipliees-.html

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info


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