FN: le secrétaire départemental, Cédric Abdilla, rejoint Debout la République
Cédric Abdilla, secrétaire départemental du Front National, qui s'était mis en retrait du parti en juillet dernier, a décidé de réjoindre Nicolas Dupont-Aignan et son parti Debout la République (DLR).
Dans un communiqué, il estime qu «il y a sur le fond beaucoup de similitudes entre le programme de DLR et celui du FN mais je sens dans ses propos une plus grande sincérité politique chez Nicolas Dupont Aignan.
Il y a aussi probablement dans mon choix une grande déception vis-à-vis de Marine Le Pen mais peu importe, là n’est pas le sujet aujourd’hui.
Le temps servira à me donner raison».
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-FN-le-secretaire-departemental-Cedric-Abdilla-rejoint-Debout-la-Republique_40771-2109583-pere-bre_filDMA.Htm
Tension maximum au FN 51
Publié le jeudi 06 septembre 2012 à 10H35 - Vu 298 fois
Il n'est pas content du tout. Alors il a haussé le ton. 15 h 30, dans un hôtel proche du parc des expositions de Reims, Steeve Briois, le secrétaire général du Front national, convoque plusieurs militants.
Les « agitateurs » ressortent de la salle cinq minutes après, un brin amusés. « Il nous a engueulés parce qu'on a parlé à la presse », racontent-ils, à peine surpris.
Depuis l'arrivée du secrétaire général le matin, les auditions des militants s'enchaînent.
Les problèmes de la fédération marnaise sont déballés les uns après les autres. Certains adhérents seront écoutés, d'autres écartés. Plusieurs ignorent même s'ils sont juste suspendus ou exclus, pour avoir trop parlé.
Peu importe. « Les militants sont venus dénoncer le népotisme, le despotisme et l'opacité qui règnent dans cette fédération », annonce Thierry Maillard, l'« indésirable ». En cause, le couple Pascal et Edith Erre, « qui gère la fédération depuis 13 ans » jusqu'à l'écœurement d'un certain nombre d'adhérents.
Edith Erre justement arrive sur le parking. Moment de flottement. « On ne veut pas parler tant qu'elle sera là… » L'ex-candidate aux législatives s'engouffre dans le hall de l'hôtel, marquant juste une pause pour interdire aux journalistes de la filmer.
Elle aussi est venue s'exprimer. Mais au secrétaire général du Front national seulement. « Je n'ai rien à dire », martèle l'épouse de Pascal Erre, lâchant juste que « ce qu'ils disent, c'est de la m… ! » La guerre des clans est à son comble.
« système Erre », l'affaire du tatouage nazi, les candidats fantômes, les évictions à répétition, tout aura été évoqué dans la confidentialité des entretiens.
Ensuite… Une synthèse sera transmise à Marine Le Pen sur le cas de cette fédération marnaise en pleine implosion. Affaire à suivre.
J.G.-A.